C’est une information rendue publique par Francis Fai Yengo, le coordonnateur du Comité national de désarmement, démobilisation et réintégration.
Francis Fai Yengo salue la convocation du grand dialogue national qui vise à résoudre la crise secouant le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays. En parlant de cette mesure prise par le Président de la République, le coordonnateur du Comité national de désarmement, démobilisation et réintégration en a profité pour indiquer que certains de ceux qui ont pris les armes pour combattre la nation, continuent d’accepter la main tendue du Chef de l’Etat. Cette main tendue dont parle Francis Fai Yengo est la création du Comité qu’il dirige. Ledit Comité a mis sur pied des centres devant accueillir les ex-combattants.
« Le Comité DDR a été créé pour résoudre un problème. Les ex-combattants commencent à se rendre. Dans nos centres, ils sont près de 300 déjà. Mais il y a des rumeurs, des forces négatives qui continuent de dissuader les combattants parce qu'ils doutent de la sincérité de la main tendue du Chef de l'Etat. Ils pensent que ces anciens combattants pourraient faire l'objet des arrestations. Il n'en est rien. La main tendue du Chef de l'Etat est sincère et irrévocable», explique Francis Fai Yengo.
Rappelons que dans le cadre de ses attributions, le coordonnateur du Comité national de désarmement, démobilisation et réintégration lors d’une de ses tournées dans la région de l’Extrême-Nord, avait demandé aux repentis d'inviter les autres combattants de la nation à quitter le maquis.
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« Ce ne sont pas des prisonniers. Ce sont des ex-combattants. L’Etat a pris des mesures pour les réinsérer dans la société. Donc je ne pense pas qu’on puisse parler de prisonniers. Mais je voudrais vous dire que ces enfants ont besoin d’être sécurisés. Nous connaissons d’où ils viennent, nous ne connaissons pas l’état d’esprit de ceux qu’ils ont laissés. Je crois qu’il est de notre responsabilité de sécuriser ces enfants parce que nous ne savons pas ce qui peut leur arriver si on les laisse dans la nature », avait-il déclaré.
Liliane N.