Faï Yengo Francis le Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (CDDR) des ex-combattants de la nation a effectué la semaine dernière, une visite dans la ville de Maroua en compagnie des responsables du système des Nations unies. Ils se sont rendus dans le Mayo-sava. Ici il a été constaté qu’il y a une légère hausse du nombre des ex-combattants de la secte terroriste Boko Haram. On est passé de 105 enregistrés en décembre dernier à 117 aujourd’hui. Le Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion a donc demandé à ces ex-combattants d’appeler leurs frères qui ont encore du mal à quitter le maquis.
Faï Yengo Francis avec les partenaires internationaux a également été dans la localité de Madjoura, dans laquelle il est prévu la construction d’un centre qui va abriter les repentis de Boko Haram. « Nous sommes venus écouter et voir. Nous sommes prêts à accompagner le gouvernement camerounais. Nous n’allons pas nous arrêter sur les vaines paroles car il faut que dans les prochains jours, l’on voit véritablement notre contribution », a déclaré Boubakar Saïbou le représentant de l’Organisation internationale des migrations au Cameroun. Lors de cette visite, le Coordonnateur du Comité suscité a remercié le haut commandement à travers le général Bouba Dobekréo de la Force multinationale mixte, pour l’encadrement des repentis. Il a remis à celui-ci, un appui financier, question de lui alléger cette tâche, qu’il mène auprès des repentis.
Rappelons qu’en sa qualité de Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants de la nation, Faï Yengo avait indiqué que les repentis de Boko Haram ont absolument besoin d’être sécuriser. «Ce ne sont pas des prisonniers. Ce sont des ex-combattants. L’Etat a pris des mesures pour les réinsérer dans la société. Donc je ne pense pas qu’on puisse parler de prisonniers. Mais je voudrais vous dire que ces enfants ont besoin d’être sécurisés. Nous connaissons d’où ils viennent, nous ne connaissons pas l’état d’esprit de ceux qu’ils ont laissés. Je crois qu’il est de notre responsabilité de sécuriser ces enfants parce que nous ne savons pas ce qui peut leur arriver si on les laisse dans la nature », avait-il expliqué.
Liliane N.
La mission actuelle de ce groupe de travail des femmes des régions du Nord et du Sud-ouest, est de rencontrer les autorités nationales et d’autres partenaires du Cameroun, afin de leurs proposer leur contribution et leur collaboration à toutes les initiatives visant à rétablir la paix dans ces régions nous rapporte Cameroon tribune.
Préoccupées par les conséquences désastreuses de la crise sociopolitique que traversent ces deux régions, ces femmes n’entendent ménager aucun effort pour y faire revenir le calme, la sécurité et la paix. Ladite rencontre s’est tenue le 15 mars dernier.
Après plus de 3 heures d’échanges avec Faï Yengo Francis, Esther Omam, Coordinatrice générale de ce Groupe de travail a déclaré à la presse : « Nous avons vu beaucoup de nos proches mourir, des enfants, des sœurs, nous avons vu tant de sang couler dans nos communautés. En tant que femmes, facteurs de paix et agents de développement, nous avons pensé qu'il était important de commencer à faire du lobbying et du plaidoyer à tous les niveaux, en rencontrant les principales parties prenantes, en essayant de tracer la voie à suivre, de déterminer les problèmes et de trouver des moyens de les atténuer. »
Avant de se rendre au CNDDR indique Cameroun Tribune, les femmes avaient au préalable lu le document relatif aux missions de l’institution et avaient des préoccupations à soulever.
« Tous ces efforts ne visent qu’à voir les différentes parties s’unir afin que nous puissions comme par le passé jouir de la paix dans nos communautés. Nous avons fait part de nos observations, et après avoir écouté, nous avons obtenu des éclaircissements », a renchéri Esther Omam. Après la réunion, « Nous repartons dans notre groupe, nous rencontrerons les membres, leur présenterons le compte rendu de la réunion, analyserons et verrons ce qui doit être fait. » Parmi les propositions faites, le groupe de travail appelle à des entretiens en face à face et au dialogue.
« Nous croyons en l'écoute, au dialogue, en la discussion et l'action », a-t-elle ajouté. Nicoline Wazeh, l’une des membres du groupe de travail des femmes du Nord et du Sud-ouest, point focal à Yaoundé a dit avoir proposé à Fai Yengo Francis, dans le cadre de la mise en place des actions du CNDDR, d’inclure le Ministère de la promotion de la femme et de la famille.