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La Directrice générale de la Cameroon télécommunications (Camtel), Judith Yah Sunday épouse Achidi est attendue ce 29 août au Tribunal criminel spécial (Tcs), a-t-on appris de certaines sources. Elle est incriminée dans une affaire de détournement de deniers public dans laquelle est impliqué son prédécesseur David Nkotto Ename.

 

David Nkoto Emane est toujours entre les griffes de l’opération épervier initiée dans le cadre de la lutte anti-corruption. L’ex directeur général de Camtel est soupçonné de malversations financières opérées entre 2010 et 2015.

En dehors de l’affaire de corruption dans le projet Camtel Mobile Network (CMN). L’ex patron de la société de télécommunications camerounaise doit également répondre à une autre accusation. Celle de n’avoir pas sanctionné le Groupe ANYPOL après le non-respect des termes de la collaboration signée en 2010 sur le marché de l’annuaire officiel des abonnés au téléphone.

Dans cette affaire, ANYPOL n’aurait pas livré les travaux à temps malgré la réception de l’intégralité des fonds nécessaires. Ceci résulte d’une enquête datant de 2017 conduite par le Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe). Lequel avait aussi précédemment noté d’autres irrégularités dans le règlement des factures des acteurs appelés à étudier la faisabilité de la 4G au Cameroun.

« Les inspecteurs du Consupe s’étaient étonnés du fait qu’un marché passé en 2010, ait finalement été livré en novembre 2013, soit près de quatre ans après. Anypol avait largement dépassé le délai contractuel de deux ans et, de ce point de vue, l’ex-directeur général de Camtel, David Nkotto Ename devait lui imposer des sanctions. Au lieu de quoi, il avait ordonné le paiement intégral des prestations de l’adjudicataire du marché de l’annuaire », avait alors révélé le journal Mutations.

Depuis lors, David Nkotto Ename a été convoqué à plusieurs reprises au Tcs. Ses dernières convocations remontent à avril 2019. De fait, l’actuel Dg Judith Yuh Sunday épouse Achidi, en poste depuis décembre 2018, devrait être entendue sur les contours de ce dossier puisqu’elle a occupé de hautes fonctions dans l’entreprise d’Etat née sur les cendres de l’Intelcam, devenue CAMTEL en 1998.

Judith Yah Sunday Achidi a été nommée au au poste de Directeur Général de Cameroon Télécommunications (CAMTEL) le 14 décembre 2018 par décret présidentiel. Elle remplaçait ainsi David Nkoto Emane, en poste à la tête de l’opérateur national de téléphonie depuis 14 ans.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Judiciaire

L'ancien Directeur général de l'Agence de régulation des Télécommunications (ART) a été interpellé lundi dernier  et placé en garde à vue au Tribunal criminel spécial (TCS) à Yaoundé. Aucune information pour l’instant n’a filtré sur le motif de cette interpellation.

 

C’est lundi 05 août 2019 que Jean Louis Mbeh Mengue, l’ancien  Directeur général de l'Agence de régulation des Télécommunications(ART) a été interpellé et gardé à vue  au Tribunal criminel spécial (TCS).  Le motif de cette interpellation n’a  pas été dévoilé. L’ancien  Directeur général de l'Agence de régulation des Télécommunications avait été  interdit de sortir du territoire national depuis deux ans.  Au mois de  juillet 2013, le Conseil supérieur de l’Etat (Consupe), administration chargée de veiller à la bonne gestion des dépenses publiques et au respect des procédures, avait  épinglé Jean Louis Beh Mengue pour de multiples fautes qui ont fait perdre à l’Etat des milliards F Cfa. Ce rapport du Consupe, relevait qu’ : « en violation de la réglementation relative au recouvrement des créances de l’Etat, adresse des correspondances demandant à l’opérateur Orange de ne payer que 1 250 000 000 FCFA sur les 4 140 440 000 FCFA de pénalités infligées et d’investir le reste, soit 2 890 440 000 FCFA, pour le développement de son réseau téléphonique et à MTN de ne rien payer sur les 523 220 000 FCFA de pénalités dues et d’investir ladite somme pour le développement de son réseau téléphonique ».

Jean Louis Mbeh Mengue a tenu les rênes de cette agence pendant 18 années.  Il serait mis en cause par un rapport du Contrôle Supérieur de l’Etat, pour plusieurs fautes de gestion et autres détournements présumés de deniers publics pendant sa longue période de gestion  à l’Art. Il  a été  remplacé par l’ancien secrétaire général du ministère des Travaux publics (Mintp) Philémon Zo’o Zame par le Président de la Republique, Paul Biya.

Affaire à suivre.

 

M.M.

 

Published in Institutionnel

Thomas Owona Assoumou, l’actuel patron des Aéroports du Cameroun (ADC) a disparu de la circulation.  

 

Le directeur des Aéroports du Cameroun serait introuvable depuis plusieurs jours. Sa secrétaire, Mme Ngoule ne sait plus où le trouver. La piste d’une tentative de fuite du Cameroun se précise. Un projet qu’il nourrissait depuis 2018. 

De sources judiciaires, au Tribunal criminel spécial (TCS) de Yaoundé indiquent que Thomas Owona Assoumou : « pourrait bientôt payer cher sa gabegie, ses détournements et sa mal gouvernance aux ADC ». À cet effet, le dossier ouverture l’an dernier par les enquêteurs du Tribunal criminel spécial est bouclé et notre source nous rassure que Thomas Owona le sait déjà. 

Thomas Owona Assoumou est celui qui est mis en cause par les compagnies aériennes sur la mauvaise qualité des infrastructures de l’aéroport de Douala alors que près de 30 milliards Fcfa ont été empruntés par l’Etat du Cameroun à l’Agence française de développement (AFD) pour réfectionner l’aéroport de la capitale économique du Cameroun. Edgar Alain Mebe Ngo’o était ministre des transports au moment des faits. 

Selon une publication sur la toile de Boris Bertolt, « Thomas Owona Assoumou est un protégé de Martin Belinga Eboutou allias Tom Dollar du moment où il était Directeur du Cabinet Civil (DCC) à la présidence de la république du Cameroun.  Il a été propulsé à ce poste par Seraphin Magloire  Fouda, l’actuel secrétaire général des services du premier ministre, un corrompu et mafieux très discret et parrain d’un opposant politique ».

Thomas Owona Assoumou  serait également un protégé de Me Ndanga, son beau-frère, avocat général à la Cour d'appel. Il n'y a nul doute que sur son dossier ces amis à qui il a versé beaucoup d’argent se battront pour lui éviter la case prison ou faciliter son évasion.  

 

Bossis Ebo'o

 

Published in Politique

Parmi tous ces agents de l’Etat ciblés par l’opération Epervier onze proviennent du ministère des Finances (Minfi). Ils sont tous aux arrêts depuis le 29 mars 2019.

 

Dans son édition de ce 02 avril 2019, l’hebdomadaire Kalara renseigne qu’« Ils ont été arrêtés alors qu’ils répondaient à une convocation des enquêteurs du Tribunal Criminel Spécial (TCS) ».

Il s’agit des suites d’une plainte déposée en 2017 par l’ex-ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, aujourd’hui ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat).

Aux mis en cause, il est reproché « d’avoir participé d’une façon ou d’une autre, à un vaste détournement d’une somme estimée à 735 millions de FCFA. Ce butin représente une enveloppe de frais de mission payés de façon frauduleuse au nom de nombreux fonctionnaires », souligne le journal qui indique que d’autres fonctionnaires, une centaine environ, pourraient être arrêtés dans le cadre de la même procédure.

Tout est parti, apprend-on d’une dénonciation faite en 2017, par une cadre du ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (Minresi). « Bénéficiaire d’un ordre de mission cette année-là, le concerné n’avait pas pu bénéficier du paiement de l’argent. Motif: les services du MINFI prétendaient qu’il avait dépassé le quota des missions possibles pour l’année budgétaire, soit 100 jours de mission. Après vérification à la suite de l’obtention de sa fiche de mission, le dénonciateur constatera qu’il a déjà reçu paiement de 12 millions de FCFA, soit 300 jours de mission. C’est une incongruité qu’il portera à l’attention du ministre des Finances dans une correspondance », relate l'hebdomadaire Kalara.

S’en suivra alors une enquête administrative lancée par Alamine Ousmane Mey. Le dossier est transmis à l’Inspection générale des services avec pour consigne de mettre à nu le stratagème. C’est alors que l’inspection générale identifie des ordres de mission signés au profit du dénonciateur par Mme Agnès Ngono, enseignante de droit, à l’époque chef de la Cellule du contentieux de la Division des affaires juridiques au ministère des finances Minfi.

Le pot aux roses est alors découvert. L’ampleur du phénomène va au-delà de la simple dénonciation. « En scrutant les trois années budgétaires de 2015 à 2017, les sorties frauduleuses sont estimées à quelques 735 millions de FCFA. Ces sommes sont toujours payées dans le célèbre chapitre budgétaire des dépenses communes de l’Etat », précise notre confrère dudit journal.

Le mode opératoire du réseau consistait à fabriquer ou falsifier des ordres de mission ou à y introduire des noms. Ils affectionnaient les fonctionnaires ayant un indice salarial élevé, à l’instar des enseignants. Ils obtenaient ainsi, avec la complicité de billeteurs, les paiements au détriment des victimes.

Les responsables de la direction du Budget et du Trésor sont dans la magouille. Outre Mme Agnès Ngono, cite le journal, figurent M. Awono Eloundou, actuel contrôleur financier du ministère des Enseignements Secondaires, qui était à l’époque chef du service de la gestion des crédits des affaires communes ; M. Nang Mathurin, sous-directeur du Contrôle au Minfi ; Mme Oboulabouth, chef du service des affaires communes. M. Nkoa Eric, gardien de la paix, présenté comme l’homme de main de Mme Ngono, est aussi tombé dans la nasse. Ils n’ont cependant pas encore été inculpés.

 

Bossis Ebo'o

 

Published in Politique

Il lui est reproché d’avoir versé 2,7 milliards de FCFA au défunt expert-comptable, François Tchakoui, dans le cadre de l’audit effectué sur les activités de l’entreprise suisse Société Générale de Surveillance (SGS).

 

Les juges du Tribunal Criminel Spécial (TCS) ont eu la main lourde contre Essimi Menye. L’ancien ministre des Finances (MINFI) a été condamné à la prison à vie par la juridiction spécialisée dans la répression des détournements de fonds publics. Il a été reconnu coupable de détournement en cause, rapporte plusieurs médias locaux.

A en croire l’hebdomadaire Kalara paru ce 02 avril 2019, au cours de cette audience tenue le 28 mars en l’absence des mis en cause, la succession de Tchakoui François (décédé) et celle d’Essimi Menye ont été condamnées à payer à l’Etat du Cameroun la somme de 2,5 milliards de FCFA au titre de dommages et intérêts. Elles devront en outre supporter les frais de justice évalués à 20 millions de FCFA.

Il est reproché à l’ancien argentier national, d’avoir versé 2,5 milliards de FCFA au défunt expert-comptable, François Tchakoui, pour l’audit effectué sur les activités de la Société Générale de Surveillance (SGS). L’audit avait découvert un scandale financier de 46 milliards de FCFA, imputé à l’entreprise suisse et fortement couvert au sommet de l’Etat. Le journal Kalara souligne que pour assoir la culpabilité de l’ex-ministre, le tribunal a considéré que sa fuite est la preuve qu’il n’a aucun moyen à opposer à l’accusation.

La juridiction a aussi « relevé que le processus de paiement de l’argent querellé est truffé d’irrégularités sur la forme et sur le fond ». Sur la forme, apprend-on, le TCS constate que la lettre accompagnant l’ordre de virement envoyé à la banque BICEC, autorisant le décaissement de l’argent litigieux, portait les initiales de Charles Tawamba, conseiller juridique au MINFI au moment des faits. Or, le concerné a lui-même, déclaré pendant son témoignage, qu’il n’avait jamais traité de ce dossier, renseigne notre confrère.

Sur le fond, ajoute Kalara, le tribunal a estimé que le fait pour M. Essimi Menye d’avoir violé une règle de la fortune publique dont il est le garant, traduit son intention criminelle. Selon l’équipe des juges, feu Tchakoui n’avait aucune convention écrite avec l’Etat. Le tribunal reconnait que l’audit effectué par feu Tchakoui a fait l’objet de discussions à la Primature. Seulement, alors que les discussions étaient en cours, M. Essimi Menye avait débloqué l’argent litigieux au profit du défunt expert-comptable.  

L’ancien ministre et son défunt coaccusé sont poursuivis dans deux autres procédures, dont la somme totale est d’environ 4 milliards de FCFA. Mais Essimi Menye, qui avait quitté le Cameroun peu de temps après sa sortie du gouvernement en 2015, ne s’est jamais présenté au TCS.

Otric N.

Published in Défense

La peine de  l'ex Directeur Général de la Crtv a été prononcée mardi dernier au Tribunal criminel spécial (TCS) à Yaoundé.

 

20 ans de prison ferme.  C’est la peine qu’écope l’ancien directeur de la Crtv, Gervais Mendo Ze. Le verdict a été prononcé mardi, 19 mars dernier au Tribunal criminel spécial (TCS) à Yaoundé. L'ancien patron de l'Office national de Radio et télévision doit par ailleurs verser une amende de 15 milliards de F Cfa  au trésor public. Gervais Mendo Ze  était en détention provisoire depuis 2014 à la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé. Il a été reconnu coupable du détournement de 18 milliards de francs CFA dans les budgets de fonctionnement de la télévision nationale en 2004 et 2005.

 Ses  coaccusés, l'ancien ministre des Finances, Polycarpe Abah Abah, Akono Ze et Jean-Paul  Amang Betegni écopent également, chacun de  18 ans de prison et d’une amende de  99 millions F Cfa. Emprisonné au secrétariat d’État à la Défense, où il purge une peine de vingt ans de prison dont il a écopé dans une autre affaire, Polycarpe Abah Abah était accusé d’avoir détourné 205,873 millions de francs CFA des caisses de la Crtv.  Ils  sont tous   accusés entre autres de détournement en coaction de 18  milliard de Francs CFA dans des actes de paiement de « primes et gratifications injustifiées » aux personnels de la CRTV.

Toujours concernant la gestion  de la Crtv, le successeur de Mendo Ze, Amadou Vamoulké, est également poursuivi pour détournement de fonds publics. Il a été incarcéré depuis 2016. Son procès a pour la 17e fois été renvoyé le 1er mars dernier. Il est encore attendu au tribunal le 1er avril.

Marie Mgué

Published in Défense

Bernadette Mebe Ngo’o a rejoint son époux  Edgard Alain Mebe Ngo'o,  l’ancien ministre de la Défense et ses co-accusés à la prison centrale de Yaoundé ce lundi.

 

Après Alain Edgard Alain Mebe Ngo'o,  l’ancien ministre de la défense et ses co-accusés,  placés  en détention provisoire, vendredi dernier  par le Procureur général près le Tribunal Criminel spécial (TCS), à la Prison centrale de Yaoundé à Kondengui, son épouse, Bernadette Mebe Ngo’o  a été écrouée ce lundi 11 mars 2019. Bernadette Minja Nkoulou, épouse Mebe Ngo’o a été placée en garde à vue le 8 mars dernier au TCS. Elle revenait  d’un court séjour dans une  clinique privée de Yaoundé  qui l’avait accueillie suite à un malaise cardiaque au cours de son audition au Tcs  le 4 mars dernier.

Le couple  Mebe Ngo'o et leurs  co-accusés, le Colonel Joel Mboutou, ancien attaché de défense du Cameroun au Maroc, Maxime Mbangue, l’ex-Conseiller Technique au ministère de la Défense et ancien inspecteur du Trésor en service au ministère des Finances et Victor Emmanuel Menye,  le directeur général adjoint de la banque SCB Cameroun, la filiale locale du groupe bancaire marocain, Attijariwafa Bank, sont soupçonnés  de « malversations financières », dans le cadre de de l’affaire Magforce, du nom d'une entreprise française qui aurait surfacturé  des équipements militaires livrés au Cameroun à l'époque où Edgard Alain Mebe Ngo'o était ministre de la Défense. Une affaire de  près  de 4,5 milliards de Fcfa.

Toujours dans le cadre de  cette affaire,  deux fils de Mebe Ngo’o et trois majordomes ont également été entendus vendredi dernier au TCS. Encore en liberté, ils seront une fois de plus auditionnés le 11 mars prochain. Ils sont tous soupçonnés de détournement de fonds publics dans cette  affaire d’achat de matériels militaires.

Selon, l’hebdomadaire Jeune Afrique en kiosque cette semaine, la justice espagnole aussi est aux trousses de l’ancien  directeur du cabinet civil de la présidence de la République. Ce magazine indique qu’il a été « longuement interrogé au sujet de l’affaire dite Defex, du nom d’une entreprise espagnole ayant passé des contrats avec le Cameroun en 2010 et 2011 », sur la demande du juge espagnol José de la Mata.

 

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Le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a passé sa première nuit dans les cellules froides de la prison centrale de Nkondengui ce mardi. Ses coaccusés et lui ont été emmenés dans les geôles de la prison la plus célèbre du Cameroun ce 12 février 2019 après un passage au Tribunal Militaire.
 
Les événements se sont enchaînés avec une très grande célérité dans la journée de mardi 12 février. Tout d'abord en matinée une rumeur lancée par le donneur d'alerte Paul Chouta fait savoir que le collectif des avocats du MRC est en train de grever devant le GSO à Mvan à Yaoundé. Rendus sur les lieux nous sommes rendus compte qu'il ne s'agissait pas de grève mais d'un malentendu entre le dispositif de sécurité du GSO et les hommes en toges noires. Mais sans aucun véritable mouvement d'humeur. Il était alors environ 11h.
 
Vers 12h, un mini car de la police judiciaire est arrivé avec à bord, quelques agents spéciaux chargés de l'interpellation des grandes personnalités. Une unité d'élite qui est très souvent responsable de l'arrestation des ministres de la République repérés dans le cadre de l'opération Épervier. Toute l'assistance s'attendait à ce que l'on emporte Edgard Alain Mebe Ngo'o qui devait être entendu au TCS dans l'après midi.
 
Autour de 16h, c'est le remu ménage autour du camp du GSO. Le dispositif sécuritaire est renforcé. D'autres voitures s'approchent. Les foules se massent aux abords du GSO. Sous forte escorte, les cadres du Mrc parmi lesquels le président Maurice Kamto, sont répartis dans les différents véhicules et emportés vers une destination inconnue. 
 
Des sources nous apprennent plus tard qu'ils ont été conduits auprès du Tribunal Militaire de Yaoundé où le Commissaire du gouvernement va informer Maurice Kamto de sa mise en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé. Arrivés au TCS autour de 18h, c'est un peu après 23h que Maurice Kamto et ses compagnons vont être conduits vers la prison de Nkondengui.
 
Ainsi, après avoir passé 15 jours de garde à vue au GSO à Yaoundé, le candidat classé deuxième à l’issue de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018, a passé sa première nuit à la prison centrale de Kondengui.
 
Il y rejoint la première vague des militants du MRC emprisonnés depuis plus de deux semaines pour avoir participé à des manifestations pacifiques interdites par les autorités le 26 janvier 2019.
 
Avec Maurice Kamto, sont aussi descendus, Albert Dzongang, Paul Eric Kingue, Valsero, Alain Fogue, Christian Penda Ekoka Célestin Njamen, le Professeur Along Forgui et les autres militants du MRC gardés à vue toujours pour les mêmes causes, selon Maître Emmanuel Simh.
 
 
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Sunday, 05 June 2022 11:01