Achille Bassilekin III le ministre des Petites et Moyennes entreprises a de ce fait, accordé une audience à Khare Diouf l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun.
Vendredi dernier, le Ministre des Petites et Moyennes entreprises (Minpmeesa) a parlé avec l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun, d’un souhait de collaboration voulu par notre pays dans le domaine de l’artisanat. Le Cameroun veut prendre exemple sur le Sénégal pour promouvoir son artisanat local.
La demande du Cameroun a donc été agréée par l’hôte du Ministre. Car au terme de l’audience, face à la presse Achille Bassilekin III a annoncé la signature prochaine d’un accord de coopération dans le domaine de l’artisanat. Cet accord concernera de façon précise la transformation du cuir, la bijouterie, la mode et le textile. «Nous voulons nous inspirer de la réussite de la Chambre nationale des métiers et de l’Artisanat du Sénégal pour établir un accord de partenariat avec cette institution. Notamment susciter une collaboration entre cet institut et notre Centre international de l’Artisanat mais aussi avec nos villages artisanaux», a-t-il ajouté.
Pour revenir à l’audience entre le Minpmeesa et son hôte, il faut dire que les deux personnalités n’ont pas parlé que d’artisanat. Ils se sont aussi penchés sur la promotion des Petites et Moyennes entreprises (Pme). «Nous avons passé en revue le dispositif d’accompagnement qui existe autour des Pme au Sénégal. Notamment l’initiation à l’entrepreneuriat rapide. Un programme doté de 30 milliards de F qui vise à densifier non seulement l’écosystème entrepreneurial sénégalais, mais aussi promouvoir les entreprises artisanales. Un exemple qui pourrait également servir à la promotion de nos Pme locales», a indiqué le Minpmeesa.
Prenant la parole à son tour, Khare Diouf a affirmé que la coopération voulue dans le domaine sus mentionné entre le Cameroun et le Sénégal est promise à de belles perspectives. «Nous voulons booster les échanges commerciaux entre le Sénégal et le Cameroun, un pays avec lequel nous présentons beaucoup de similitudes, notamment dans le domaine artisanal», a déclaré le Diplomate.
Liliane N.
Le vice-champion d’Afrique en titre affrontera le 10 octobre prochain la sélection brésilienne dans le cadre d’un match amical.
Après la finale manquée de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019, la sélection sénégalaise de football affrontera la sélection brésilienne dans le cadre d’un duel amical.
Le président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) l’a annoncé mardi 17 septembre dernier. Cette rencontre se déroulera selon la fédération, le 10 octobre 2019 à Singapour précisément au National stadium de Singapour Kallang. « Ce match dont le coup d’envoi est prévu à 20h locales s’inscrit dans les compétitions de préparation des dates FIFA d’octobre 2019», a indiqué l’instance dirigeante du football sénégalais dans son communiqué.
Avant la fédération sénégalaise, l’instance brésilienne de football l’avait déjà annoncé un jour plus tôt. Elle a indiqué par ailleurs qu’un autre match amical entre le Brésil et le Nigeria se déroulera le 13 octobre 2019. Avant les sélections africaines, le pays de Neymar qui s’est adjugé sa neuvième Copa au mois de juillet 2019 à domicile face au Pérou, a effectué une tournée américaine, ponctuée de plusieurs rencontres amicales.
C’est la première fois, que le Sénégal et le Brésil s’affrontent en amical. Les Lions de la Téranga vice-champions d’Afrique en titre se sont positivement illustrés à la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can), même s’ils ont a été battus en finale par l’Algérie.
En septembre dernier, la Fédération sénégalaise de football avait décidé de faire l’impasse sur cette date préférant laisser les joueurs à la disposition de leurs clubs après un calendrier chargé.
Marie MGUE
Dimanche 18 août, les Lionnes du Sénégal se sont inclinées en finale du Championnat d'Afrique féminin de basket face aux Nigérianes. Les D'Tigress, qui n'ont perdu aucun match dans la compétition biennale, sont apparues sereines tout au long du chemin qui les a conduites au sacre continental. Elles remportent ainsi leur second titre consécutif.
Dimanche 18 août, les D'Tigeress du Nigeria et les Lionnes du Sénégal se faisaient face pour déterminer lesquelles allaient régner sur le continent africain pour les deux prochaines années. La rencontre a donc été marquée par une série de suspenses. Mais comme en 2017, Tis Hughley Jr. et ses protégées ont permis au Nigeria de défendre avec succès leur titre. Les Nigérianes sont championnes d'Afrique.
En effet, le Nigeria a d'emblée pris les devants et a mené lors des deux premiers quart temps, atteignant la mi-temps avec un avantage de 32-24. Même si le Sénégal est parvenu à égaliser à 54 partout à 2:24 de la fin de la rencontre, les D'Tigress ont mieux su gérer les derniers instants avant la délivrance. Ainsi, la rencontre s’est soldée sur le score de 60-55.
« Nous avions déjà vécu ça auparavant. Nous nous étions préparés à ce que chaque match soit comme celui-ci. Mais les matchs précédents n'ont pas été de ce niveau. Nous étions programmés pour jouer des matchs serrés, pour savoir prendre les bonnes décisions et gérer avec intelligence chaque possession, et c'est ce que nous avons fait », a expliqué Hughley Jr à la fin de la rencontre.
Quatre victoires en quatre finales d'Afrobasket (2003, 2005, 2017, 2019), dont deux face au Sénégal (2005 et 2019) : le Nigeria s'affirme plus que jamais comme une place forte du basket féminin en Afrique. Le record de victoires des Sénégalaises est encore loin (11 sacres), mais pour le moment, ce sont bien les D'Tigeress qui ont le sourire. Elles sont championnes d'Afrique !!!
Notons aussi que, la « petite finale » pour la troisième place entre le Mali et le Mozambique a également eu lieu dimanche. Les maliennes ont pris le dessus sur leur adversaires. Elles occupent cependant la 3ème place de cette compétition.
Les six premières équipes de l’Afrobasket dame 2019, que sont le Nigeria (vainqueur), le Sénégal (finaliste), le Mali (troisième), le Mozambique (quatrième), l'Angola (cinquième) et la RDC (sixième) joueront le tournoi africain de pré-qualification pour les Jeux olympiques 2020.
Danielle Ngono Efondo
Le bateau-hôpital Africa Mercy, qui entame un séjour de dix mois au Sénégal dans le cadre d’une mission humanitaire, est arrivé mercredi 14 août au Port autonome de Dakar, a appris l’Agence de Presse sénégalaise (l’APS) de la Télévision publique sénégalaise (RTS).
Une cérémonie d’accueil du navire a eu lieu mercredi 14 août au environ de 17h30, en présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, et de la Première Dame, Marème Faye Sall, tous deux parrains de cette mission. Selon le ministre de la Santé, le navire-hôpital Africa Mercy séjourne au Sénégal d’août 2019 à mai 2020 et aura à son bord quelque 400 volontaires, 5 blocs opératoires, 82 lits, un scanner, un équipement complet pour des radios à rayon X ainsi qu’un laboratoire.
« Le navire de l’espoir » va proposer des soins médicaux gratuits à quelque 3000 patients sénégalais avec principalement des interventions chirurgicales relatives notamment à l’orthopédie, à la pédiatrie, à la chirurgie maxillo-faciale et ORL, à la chirurgie reconstructive plastique, gynécologique et dentaire. » A indiqué le ministre de la santé.
« Cette intervention « humanitaire et ponctuelle » devrait également permettre « la formation de 2000 agents et techniciens biomédicaux pour ainsi agir sur les composantes ressources humaines et équipements matériels », a-t-il ajouté.
Le Sénégal occupe la 164ème place sur l’Indice de Développement Humain de l’ONU (93% de la population de l’Afrique subsaharienne n’a pas accès à une chirurgie sûre et abordable). Ainsi donc, ce navire-hôpital, qui va travailler en collaboration avec les autorités sanitaires du Sénégal, et les professionnels de la santé ne souhaite pas seulement offrir une assistance médicale lors de cette nouvelle mission, mais aussi renforcer les capacités médicales dans tout le pays.
« Nous sommes à Dakar afin de célébrer le partenariat entre le gouvernement de la République du Sénégal, le peuple, les professionnels nationaux de la santé et notre organisation Mercy Ships pour soigner et apporter espoir à des Sénégalais qui vont avoir accès aux soins chirurgicaux gratuits qui vont transformer leurs vies », a déclaré, lors de la cérémonie de lancement officiel des activités, Donovan Palmer, Directeur général du Mercy Ships.
« Nous sommes là pour nous joindre aux efforts que fournissent leurs chirurgiens, médecins anesthésistes, infirmiers, et tous les autres professionnels de la santé du Sénégal. Tous ces soins permettront aux patients pris en charge de repartir guéris dans leurs régions, écoles, à leur lieu de travail et dans leurs maisons respectives. Nous nous engageons également dans un programme de renforcement des capacités à travers un programme de monitoring et de cours spécialisés afin de nous assurer la continuité de nos efforts communs », a-t-il ajouté.
Pour rappel, Mercy Ships affrète, depuis 1978, des navires-hôpitaux à destination des pays les plus pauvres d’Afrique, pour y offrir gratuitement des soins, des formations et une assistance au développement de projets locaux. Plus de 2,5 millions de personnes ont bénéficié de l’aide de Mercy Ships. C’est en Lausanne, en Suisse, que Don et Deyon Stephens se sont lancés dans l’aventure qui les a conduits à fonder Mercy Ships. L’idée se concrétisa en 1978, avec l’achat du premier navire, l’Anastasis.
L’année 2007 marque le lancement de l’Africa Mercy, le plus grand des 4 navires-hôpitaux en opération au sein de l’organisation depuis bientôt ses 40 ans d’existence.
Danielle Ngono Efondo
Adama Gaye, ancien journaliste sénégalais devenu un virulent critique du pouvoir du président Macky Sall a été placé en garde à vue lundi 29 juillet puis déféré devant le parquet mardi 30 juillet pour «diffusion d'écrits contraires aux bonnes mœurs» et «offense au chef de l’État», a appris l'AFP auprès de son avocat.
Selon maître Koureyssi Ba le motif évoqué contre son client est relatif à ses publications jugées « contraires aux bonnes mœurs », délit puni par l’Article 256 du Code pénal. En effet, Adama Gaye avait auparavant fait un post sur sa page Facebook dans laquelle il traite le président de la république Macky Sall de « traître masqué déterminé à gravir les échelons de la société, en s’enrichissant au passage malhonnêtement ». Le journaliste avait longuement évoqué la question de l’attribution des licences pétrolières et gazières dans cette longue publication, apprend-on des médias locaux.
De ce fait, il a été interpellé lundi matin à Dakar par la Division des investigations criminelles (DIC, police judiciaire), qui lui reproche la « diffusion d'écrits contraires aux bonnes mœurs » et l'accuse d'« offense au chef de l’État », a indiqué à l'AFP son avocat, Cheikh Koureyssi Ba.
Il a été déféré mardi au parquet, selon son avocat. Le procureur dispose d'un délai de quatre jours à compter de lundi soir pour décider d'une éventuelle inculpation. « Je me considère comme un prisonnier d'opinion, un détenu politique retenu pour ses écrits basés sur des faits précis, des questions vitales par rapport à la souveraineté nationale du Sénégal, notamment la gestion des hydrocarbures », a déclaré mardi à l'AFP Adama Gaye, en présence de son avocat, Me Ba.
Se demandant ce qui est reproché à Adama Gaye, WalfQuotidien un journal sénégalais parut mardi rappelle que l’ancien collaborateur de Jeune Afrique s’attaquait régulièrement au chef de l’Etat et son entourage à travers les réseaux sociaux. Ce journal rapporte l’une de ses dernières publications : « C’est qu’après t’être retrouvé au cœur d’un autre méga-scandale, mêlant ton frère siamois escroc, Aliou Sall, et le "sulfureux" Frank Timis, mais lâcher nos hydrocarbures en des mains institutionnelles, individuelles et au milieu d’instances d’arbitrage et médisance coûteuses pour notre pays, te revoici encore à la manœuvre cette fois-ci cornaqué par un escroc d’origine camerounaise établi à Johannesburg (Afrique du Sud), Njock Eyuck Eyong, dont le parcours professionnel est parsemé de troubles judiciaires et d’escroqueries criminelles ».
Dans les colonnes de Vox Populi, un autre journal, l’avocat du mis en cause Me Ba informe que son client « assume une partie des écrits qui lui sont imputés mais nie le post sur son mur Facebook dans lequel l’on s’en prend au président de la République ».
L’organisation Reporters sans frontières (Rsf) a réagi à l’arrestation de son consultant pour demander sa libération dans un message posté sur Twitter.
Danielle Ngono Efondo
La chambre africaine de l'énergie se prononce ainsi sur l'affaire portant révélation de la BBC sur la gestion du pétrole et du gaz mettant en cause le maire de Guédiawaye, Aliou Sall et Franck Timis. Selon cette institution, Les montants de redevances potentiels mentionnés dans le programme sont totalement inexacts et exagérés et dépassent le cadre de la réalité.
Cette industrie pétrolière et gazière renommée à forte intensité de capital. Des sociétés comme BP, Exxon-Mobil, Saudi Aramco ou Shell font régulièrement partie du top 10 des plus grandes entreprises mondiales en termes de chiffre d’affaires, et les chiffres peuvent être si énormes et susceptibles de provoquer la confusion du point de vue des individus. Probablement, une explication possible de la plainte extravagante du programme télé Panorama de la BBC, dans le cadre d’un "scandale" de 10 milliards de dollars qui aurait lieu au Sénégal et concernerait les plus hauts niveaux du gouvernement et la plupart des principaux acteurs pétroliers et gaziers du pays. Pour la Chambre africaine de l'énergie c’était soit cela, soit la nécessité même de présenter une vision exagérée des faits au nom de l’auditoire.
Le silence que brise la Chambre africaine de l'énergie se traduit à travers l’histoire de Panorama couvre la vente et l’acquisition de deux blocs pétroliers et gaziers offshore au Sénégal par une société du nom de Petro-Tim, société inconnue enregistrée aux îles Caïmans en tant que filiale d’une autre entreprise mondiale et qui aurait des allures fantomatiques, PetroAsia Resources. Le contrôle de Petro-Tim est fait par Frank Timiș, un homme d'affaires roumano-australien.
L'année 2012 aurait connu l'approbation de l'accord par ancien président Abdoulaye Wade et son ministre de l'Économie, Karim. Ceux-ci qui avaient prétendument fait preuve d'une diligence raisonnable et évalué le "bilan avéré" de PetroAsia, qui soutenait Petro-Tim. Ensuite Timis a vendu une grande partie de sa licence à Kosmos Energy, une autre société d’exploration renommée au parcours impeccable. Après des découvertes massives de gaz naturel dans les deux licences de la société, Timiș a vendu ses actions restantes à la société pétrolière mondiale BP pour un montant de 250 millions USD et certaines "concessions de redevances" non divulguées. Après un échange d’actions avec Kosmos, BP contrôle aujourd’hui 60% des licences Cayar Offshore Profond et St. Louis Profond en tant qu’opérateur. Kosmos en conserve 30%, et la compagnie pétrolière nationale sénégalaise Petrosen contrôle les 10% restants.
Maintenant, l'acquisition initiale des licences par Timiș sous l'administration Wade aurait pu avoir lieu dans des circonstances suspectes, comme le prétend la BBC, et pourrait certainement justifier une enquête, ce que le président Macky Sall a déjà entamé. Loin n’est cependant pas une raison pour " diaboliser l’ensemble du secteur pétrolier du pays et produire de fausses affirmations qui compromettent les travaux en cours pour développer une industrie susceptible d’apporter de la richesse, des emplois et une croissance économique considérables à ce pays en développement ", à en croire aux déclarations de la Chambre africaine de l'énergie.
Les chiffres qui sont probablement exagérés
Selon les déclarations de la BBC, BP a versé 250 millions de dollars pour la part des deux licences pétrolières octroyée à Timiș, mais que, outre ce chiffre considérable, Timiș avait toujours le droit, ou " pouvait recevoir ", comme le dit le narrateur, de 9 à 12 milliards de dollars de redevances, en fonction du prix par million d’unités britanniques de gaz naturel. Le journaliste a décidé, il me semble, d'arrondir le chiffre à 10 milliards de dollars, sans autre raison que de rendre le titre de l'histoire plus attrayant.
Maintenant, mettons ce chiffre, qui devrait être payé à un seul individu, en perspective. Le produit intérieur brut annuel du Sénégal en 2017 s’élève à 16,37 milliards de dollars. Du point de vue des entreprises, BP, qui se classe au septième rang mondial et exerce ses activités partout dans le monde dans plusieurs secteurs différents, a enregistré des bénéfices record en 2018, dépassant de plus du double ses bénéfices de 2017, à hauteur de 12,7 milliards USD. Au vu de ces valeurs, l'affirmation selon laquelle BP aurait accepté de verser à Timiș la somme de 10 milliards USD de redevances pour sa participation minoritaire dans deux licences de production de gaz naturel non productives au Sénégal est non seulement étrange, mais irresponsable et révèle une ignorance totale du fonctionnement de l'industrie pétrolière et gazière.
Il est quelque peu ironique de constater que, lors du reportage d’une demi-heure, la journaliste de la BBC a montré au député d’opposition Mamadou Lamine Diallo une feuille de papier portant le logo de BP illustrant ce que la journaliste prétend être une fiche de paiement redimensionnée des redevances dues à Timiș (depuis lors, BP a dit " ne pas reconnaître le document montré qui fait référence à ces chiffres"), la réaction de M. Diallo est incrédule, regardant autour de lui et répétant la phrase " est-ce vrai? " à plusieurs reprises. Comme l'ont déclaré BP, et les normes de l'industrie le confirment, les montants de redevances potentiels mentionnés dans le programme sont totalement inexacts et exagérés et dépassent le cadre de la réalité. Quel que soit l’accord conclu avec Timiș concernant les redevances, " ce serait moins de 1% de ce que la République du Sénégal recevrait. Et encore une fois - ce qui est très important - tout ce qui serait payé n’affecterait en rien la part convenue reçue par le Sénégal ", car il serait payé à partir de la part des bénéfices de BP et ne serait pas volé aux pauvres Sénégalais, comme le prétend le documentaire.
L’agenda des revelations
De plus, ce rapport est injustement préjudiciable sur plusieurs fronts. Cela viserait à perpétuer une image de la corruption chronique inévitable dans les entreprises africaines que tant de dirigeants africains, y compris le président Macky Sall, ont travaillé dur pour changer en encourageant la bonne gouvernance et la transparence.
Il met également en péril les nombreux efforts déployés ces dernières années par l'administration sénégalaise actuelle pour promouvoir le développement d'une industrie pétrolière et gazière susceptible de sortir des millions de personnes de la pauvreté et de favoriser le développement économique du pays. Cela crée une incertitude pour les investisseurs et augmente l'instabilité politique. Cela perpétue également l’image que l’industrie pétrolière est intrinsèquement destructrice pour les nations africaines comme le Sénégal, ignorant les nombreuses preuves du contraire, et ternissant la réputation de certaines des sociétés les plus réglementées au monde en les accusant de soutenir sciemment des accords corrompus, alors même que les informations relatives à la transaction ont été soumises et évaluées par la Securities and Exchange Commission des États-Unis et d'autres institutions de surveillance sans ne révéler aucune irrégularité. Enfin, il vise à s’attaquer au travail réalisé par le président Macky Sall dans le but de promouvoir les investissements étrangers et le développement économique au Sénégal.
Innocent D H
Selon le site internet Wiwsport, le technicien français, ancien sélectionneur de l’équipe d’Algérie, Christian Gourcuff invité d’honneur de la sixième édition de l’association Yathi Breizh dirigé par l’ancien international de Basket, Kabir Pene, a loué les qualités de l’équipe d’Aliou Cissé. Il estime que le football Sénégalais se porte bien et qu’il ne faut pas dramatiser la défaite du Sénégal contre l’Algérie en finale de la Can (1-0).
« Déjà ce n’est pas mal. Je pense qu’il faut se détacher d’une défaite. Ce n’est pas parce on n’est battu contre la cour du jeu en finale de la Can que c’est un drame, le plus important c’est qu’il y a une dynamique il y a la qualité. J’ai joué un match avec l’équipe nationale de l’Algérie contre le Sénégal lors de la Can 2015. J’ai eu la chance de gagner mais je savais que le Sénégal dispose d’un groupe de qualité, de belle génération. » A déclaré le français au micro de Wiwsport.
Pour l’ancien entraîneur du club qatari d’Al Gharrafa, le Sénégal fait partie du lot restreint des meilleures équipes d’Afrique voire la meilleure. « Je pense que le Sénégal est peut-être la meilleure équipe d’Afrique car il y a un réel potentiel et un entraîneur sénégalais qui est compétent. Tous les éléments sont réunis », a rappelé Christian Gourcuff. « Après, c’est le développement du football qui permet de faire durer les résultats et surtout à la base », a-t-il ajouté. On comprend ainsi pourquoi l’équipe du Sénégal conserve la première place selon le dernier classement de la Fédération internationale du ballon rond (FIFA).
En effet, selon les derniers calculs de la Fédération internationale du ballon rond (FIFA), suite aux récentes confrontations de la Coupe d'Afrique des Nations 2019, il y a plusieurs réaménagements dans le premier classement mensuel des nations post-CAN, déterminant les meilleures équipes nationales des mois de juin et juillet 2019. Ainsi, la sélection algérienne, sacrée championne d'Afrique à la CAN, s'est faite remarquer par son grand bon vers le haut. Elle grimpe de 28 places pour se retrouver au 40ème rang mondial. Mais, d’après les statistiques de la FIFA, malgré la défaite en finale des poulains d’Alioum Cissé, la sélection nationale du Sénégal continuera de trôner sur l’Afrique.
Danielle Ngono Efondo
Ce mardi 16 juillet, la plus haute juridiction sénégalaise a rejeté le rabat d’arrêt mesure exceptionnelle consistant à demander l’annulation d’un arrêt rendu introduit le 8 février dernier, par les avocats de l’ex-édile, révoqué de ses fonctions de maire par le Chef de l’Etat en Août 2018, quelques heures après sa condamnation en appel.
Déclaré coupable notamment d’escroquerie aux deniers publics, faux et usage de faux dans des documents administratifs ou encore complicité en faux en écriture de commerce et condamné à cinq ans de prison, Khalifa Sall avait déjà vu ses pourvois rejetés par la chambre criminelle en cassation le 03 Janvier 2019, le président de l’audience, Mamadou Baal, les ayant jugés irrecevables ou mal fondés . Il a aujourd’hui épuisé toutes ses voies de recours légales.
Vices de procédure
Annoncé comme un recours suspensif, censé permettre à Khalifa Sall de participer à l’élection présidentielle de février 2019 malgré sa condamnation, le rabat d’arrêt avait été introduit pour dénoncer des vices de procédure lors de la cassation : « La procédure qui vise notre client Khalifa Ababacar Sall est truffée d’irrégularités. Nous subissons le diktat des juges et du parquet dans ce dossier. Khalifa Ababacar Sall subit l’arbitraire », a plaidé son avocat Me Ousseynou Fall en audience ce mardi.
Une plaidoirie qui n’a pas suffi à faire fléchir le premier président de la Cour suprême, Mamadou Badio Camara et les présidents de chambres présents lors de l’audience : « Nous ne nous faisons aucune illusion », confiait un proche de Khalifa Sall à Jeune Afrique quelques heures avant la décision.
« Selon la loi, le rabat d’arrêt suppose une erreur de procédure qui a impacté la décision de la chambre criminelle en cassation. Or les éléments soulevés par la défense n’ont aucunement impacté celle-ci. Son rejet est absolument logique », assure quant à lui Me Baboucar Cissé, avocat de l’État, qui se dit satisfait de la décision rendue.
Khalifa Sall ne demandera ni grâce ni amnistie
Pour les proches de Khalifa Sall, « cette décision ne fait que prouver le caractère éminemment politique du dossier. Le pouvoir a toujours nié la légitimité du rabat d’arrêt, or son examen par la Cour suprême prouve sa légitimité. Cela signifie que Khalifa Sall n’était pas définitivement condamné et qu’il aurait dû pouvoir se présenter à la présidentielle », martèle Moussa Taye, conseiller politique de l’ancien maire de Dakar.
« Le rabat d’arrêt n’est pas un autre recours de cassation et n’a rien à voir avec le fond du dossier. Un individu est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité soit établie, or la culpabilité de Khalifa Sall a été établie dès la cour d’appel. Khalifa Sall a été définitivement condamné en cassation et dans son cas, le rabat d’arrêt n’avait pas de caractère suspensif », rétorque Me Moussa Félix Sow, avocat de l’État.
Cette décision de la Cour suprême marque donc la fin du combat judiciaire pour l’ex-socialiste, « mais pas la fin du combat politique », prévient Moussa Taye. Selon ce dernier, Khalifa Sall « continuera de refuser de négocier. Il ne demandera ni grâce ni amnistie. Il est prêt à aller au bout de sa peine ». Condamné à cinq ans de prison, l’ex-maire de la capitale a déjà passé plus de deux années à la maison d’arrêt de Rebeuss à Dakar.
Nicole Ricci Minyem
Grand favori de la compétition, le Sénégal a assumé son statut Hier dimanche 14 juillet au Caire. En effet, les Lions de la Téranga ont remporté leur demi-finale en prolongations, par la plus petite des marges (1-0) face à la Tunisie. Les hommes d'Aliou Cissé vont disputer leur deuxième coupe d’Afrique des Nations 17 ans après la première. Le Sénégal et l’Algérie s’affronteront donc vendredi 19 juillet en finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football.
On ne s’attendait pas à une rencontre digne d’un scénario de film, bourré de suspense. Surtout après avoir vu la première période. Les Sénégalais ont trimé pour en arriver là. Ils avaient pourtant dominé la première période, même si Sadio Mané et ses coéquipiers n'ont pas pu concrétiser les occasions de but créées. Chaque formation a même raté le pénalty qui lui a été accordé par l'arbitre éthiopien Bamlak Tessema. D'abord la Tunisie par Fernand Sassa (73èmeminute) et ensuite le Sénégal par Henri Saivet (80ème minute).
La rencontre était tendue, et la fin du match était proche tant les deux formations ne fermaient pas le jeu et se rendaient coup pour coup. Mais c’est pendant la prolongation que la décision va se faire. A la réception d'un coup franc, le gardien tunisien Saivet, Mouez Hassen se jette mais rate son dégagement aux poings. Et le défenseur Bronn, involontairement, dévie dans ses propres filets à la 100 ème minute.
Mais les hommes d'Alain Giresse ont eu l’occasion de revenir au score, ou plutôt l’espoir avec un penalty sifflé par l’arbitre éthiopien M. Bamlak Tessema Weyesa pour une main d'Idrissa Gueye dans la surface, après un dégagement de la tête de Salif Sané. L’espoir va durer trois minutes, le temps pour l’arbitre d’aller consulter lui-même la VAR et d’annuler le penalty, arguant que la main du Sénégalais était collée au corps.
Un énorme rugissement a saisi au coup de sifflet final. Un rugissement à la hauteur de la portée historique de l'exploit réalisé par les Lions sénégalais, bien qu'ils soient les favoris pour le titre. Raillé pour son absence de palmarès, le pays de plus de 15 millions d'habitants tient enfin une seconde chance d'inscrire son nom à la liste des grands d'Afrique, après son unique finale perdue en 2002 face au Cameroun.
Le sélectionneur Aliou Cissé, bras en l'air et genoux sur la pelouse à la fin du match, aura sa revanche: capitaine de l'équipe défaite il y a 17 ans, il sera sur le banc vendredi pour toucher cet or qu'il chasse depuis sa prise de fonctions en 2015.
Danielle Ngono Efondo
Le BWB Afrique 2019 rassemblera les meilleurs joueuses et joueurs de 17 ans et moins originaires d’Afrique, qui auront l’occasion d’apprendre directement d’anciens et actuels joueurs du NBA. Le Sénégal organisera cette édition en collaboration avec la National Basketball Association (NBA), la Fédération Internationale de Basket-Ball Amateur (FIBA) et la Federation Senegalaise de Basket-ball.
La 17ème édition du Basketball without Borders Afrique se déroulera à la NBA Académie Afrique de Saly, et à la Dakar Arena de Dakar. Le BWB Afrique 2019 rassemblera les meilleurs joueuses et joueurs de 17 ans et moins originaires d’Afrique, qui auront l’occasion d’apprendre directement d’anciens et actuels joueurs NBA et FIBA, mais aussi de coachs et de légendes, ainsi que d’affronter les meilleurs jeunes joueurs du continent. Le BWB Afrique inclura également des programmes de sensibilisation NBA Cares, en partenariat avec des organisations caritatives locales.
« Le retour du BWB Afrique au Sénégal est la reconnaissance de la profonde culture du basket-ball dans le pays », a déclaré le Directeur Général de la NBA Afrique et Président de la Basketball Africa League, Amadou Gallo Fall. « Le camp de cet été sera un tremplin pour les jeunes stars les plus brillantes du continent, afin qu’ils se développent en tant que joueurs et apprennent les compétences essentielles qu’ils garderont en eux tout au long de leur vie. »
« La FIBA et la NBA ont travaillé ensemble depuis des années pour organiser des activités afin d’encourager le développement du basket-ball pour la jeunesse en Afrique. Ces initiatives sont très importantes pour le continent », a déclaré le Directeur Exécutif de la FIBA Afrique, Alphonse Bilé. « J’espère que certains participants du camp BWB joueront un jour dans la toute récente Basketball Africa League, et bénéficieront de cette fantastique opportunité pour démontrer leur talent au sein de cette ligue continentale. »
« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de recevoir l’édition du Basketball Without Border Afrique de cette année, et d’accueillir à nouveau la FIBA et la NBA au Sénégal, » nous raconte le Président de la Fédération Sénégalaise de Basketball, Babacar Ndiaye. « Nous attendons avec impatience le début de cette belle semaine du basketball, afin aussi de pouvoir présenter notre ville et la Dakar Arena, notre salle dernier cri ».
Le BWB Afrique a déjà été organisé en Afrique du Sud (2003-2009 ; 2011-2015 ; 2017-2018), au Sénégal (2010) et en Angola (2016). Plus de 1100 joueurs de plus de 30 pays africains ont participé aux programmes mondiaux de développement du basket-ball menés par la NBA et la FIBA, avec 10 anciens participants au BWB Afrique ayant été draftés en NBA, dont le champion NBA 2019 Pascal Siakam (Toronto Raptors ; Cameroun ; BWB Afrique 2012), le joueur deux fois All-Star, Joel Embiid (Philadelphia 76ers ; Cameroun ; BWB Afrique 2011), Luc Mbah a Moute (anciennement aux LA Clippers ; Cameroun ; BWB Afrique 2003), et Gorgui Dieng (Minnesota Timberwolves ; Sénégal ; BWB Afrique 2009).