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Après avoir écarté le Bénin hier mercredi 10 juillet au Caire, le Sénégal disputera les demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations pour la première fois depuis 2006.

 

Hier mercredi, les Lions du Sénégal sont sortis vainqueur du match face aux Ecureuils du Bénin, en s’imposant sur le score de 1-0. Un but inscrit à la 70e minute par le milieu d’Everton Idrissa Gana Guèye, bien servi par Sadio Mané à l’entrée de la surface de réparation.

 

Dans les faits, ce sont plutôt les « Écureuils » qui ont posé des problèmes aux « Lions », durant près d’une heure. « On a fait face à une belle équipe béninoise », admet ainsi le buteur du soir. « Ça n’a pas été facile. Mais on a su rester sereins, du début jusqu’à la fin ». A-t-il ajouté.

 

Mais, le Bénin ne profitera pas du cours du jeu. Les Écureuils voient Idrisa Gueye transmettre le ballon à Sadio Mané dans l’axe qui lui remet dans sa course. Le numéro 17 ajuste sa frappe qui finit au fond des filets (1-0, 70e). La situation est enfin débloquée et donne des ailes aux joueurs sénégalais, à l’image de Sadio Mané qui se retrouve face à Allagbé, qui sauve son équipe d’une main ferme (71e).

 

Même-ci l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR), utilisée pour la toute première fois dans l’histoire du tournoi, a privé Sadio Mané, de deux buts au cours de cette rencontre, la star sénégalaise de Liverpool a dit ne pas en vouloir au VAR : « Avec la VAR, je n’ai jamais eu de soucis, a évacué la superstar. Parfois, ça te sourit et parfois non. Aujourd’hui, ça ne m’a pas souri. Peut-être que la VAR sera de notre côté (sic), la prochaine fois ».

 

La prochaine fois, ce sera le 14 juillet face au vainqueur de Madagascar-Tunisie ce jeudi. Une étape supplémentaire vers le prochain objectif des « Lions » : la finale de la CAN 2019, prévue le 19 juillet.

 

Danielle Ngono Efondo

 

 

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Les Sénégalais se sont qualifiés pour les huitièmes de finale, en battant le Kenya sur un score  de 3-0 lundi dernier au stade du Caire, la capitale égyptienne.

 

Le Sénégal a tiré son épingle du jeu lundi 1er juillet dernier, dans un duel décisif contre le Kenya. Après la défaite (0-1) contre l’Algérie jeudi dernier, les hommes d’Aliou Cissé n’avaient plus droit à l’erreur, pour espérer une place  à la prochaine étape du tournoi. Dans ce  groupe  C dominé par l’Algérie qui a réalisé un parcours sans échec à la phase de groupes, la deuxième place  était convoitée par le Sénégal et le Kenya, qui totalisaient le même nombre de point (3). C’est leur confrontation lors de la troisième journée, une véritable finale pour ces deux nations de l’Afrique de l’Ouest et Est, qui les a finalement départagé.

 

Sadio Mané et ses coéquipiers, ont été plus forts que les Kenyans, qui ont terminé la rencontre en infériorité numérique. Le Sénégal a fait l’essentiel en s’offrant les trois points en jeu sur un score de 3-0. « Le Kenya a de jeunes joueurs inexpérimentés mais qui ont tenu au moins une heure face aux Lions. Je pense également que nous avons été lésés par l’arbitre du match, surtout en sifflant deux penaltys contre nous ainsi qu’un carton rouge. Le Kenya revient à la compétition après plusieurs années d’absence. C’est pour nous une bonne expérience », explique Sébastien Minie, le sélectionneur du Kenya à Cafoline.com.

 

Avec un début de tournoi timide, la star sénégalaise, Sadio Mane a finalement satisfait son public. Après avoir manqué un penalty à la 30e min, l’attaquant de Liverpool s’est racheté avec un doublé, dont un penalty réussi à la 78e min du jeu. Mais avant, Ismaïla Sarr a ouvert le score à la 63e min. cette victoire a rassuré le public sénégalais qui a craint une élimination précoce après le faux pas contre les Fennecs d’Algérie. « Ce qui est important c’est la victoire et la qualification pour le prochain tour. Une victoire qui donne confiance à tout le groupe. Sadio est le premier tireur de penalty de notre équipe, il a pris ses responsabilités et a raté son tir. Ce sont des choses qui arrivent dans le football. Nous restons lucides et humbles mais nous devons poser un peu plus le jeu. Il faut maintenant travailler l’efficacité devant les buts, car nous ne pouvons pas rater un grand nombre d’occasions dans ce genre de match », relève le sélectionneur sénégalais.

 

Les Sénégalais ont décroché le deuxième ticket de cette poule avec 6 points, derrière l’Algérie qui en compte 9. Si les Tanzaniens sont éliminés avec zéro point, les Kenyans, 3e de ce groupe avec trois points attendront le verdict du classement des meilleurs troisièmes, qui donne la possibilité aux sélections les mieux positionnées de jouer les huitièmes de finale.  

 

Marie MGUE

 

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En s’imposant ce jeudi dans le choc contre le  Sénégal  de Sadio Mané (0-1), les Algériens sont les premiers  qualifiés  du groupe C pour les huitièmes de finale de la Can Egyptienne 2019.

 

Les Fennecs d’Algérie se sont qualifiés ce jeudi 27 juin 2019 pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) qui se déroule en Egypte. Les Algériens ont dominé lors de leur deuxième duel,  Sadio Mané et ses coéquipiers au Caire. Dans ce choc du groupe C, les Algériens ont  eu plus de chance que leur adversaire qui figure parmi les favoris de la compétition. Après une première période sans but, Youcef Belaïli a ouvert le score pour l’Algérie à la 49e min du jeu. L’unique réalisation de ce match qui a propulsé les hommes de Djamel Belmadi à la prochaine étape.

 

L’Algérie occupe la première place du groupe C avec 6 points, après sa première victoire contre le Kenya (2-0). « On espérait gagner et tenir un résultat positif. Nous avons bossé là-dessus depuis un mois pour préparer ce match et surtout en récupérant de la première rencontre. Le Sénégal avait beaucoup de qualités. Bravo aux joueurs qui ont fait un énorme travail. C’est vrai que battre le Sénégal n’est pas chose aisée mais ce n’est que le deuxième match », a déclaré sélectionneur de l’Algérie, Djamel Belmadi au terme de ce match.

 

Revenu de sa suspension, le joueur de Liverpool, Sadio Mané, n’a  pas pu conduire son groupe à la victoire nécessaire  pour accéder aux huitièmes de finale. « Il est difficile de dire ce qui n’a pas marché. Le match était âprement disputé et ça s’est joué sur des détails. Il faut continuer à travailler. Il reste encore un match. Forcément quand vous perdez la 2e rencontre en phase de poules vous êtes avertis. Il y avait trois titulaires absents. Maintenant il faut bien récupérer surtout les blessés et remobiliser les troupes », a affirmé le sélectionneur sénégalais. Avec les 3 points engrangés contre les Tanzaniens, lors de la première journée, les Sénégalais pointent à la deuxième place de leur poule, suivis du Kenya qui totalise le même nombre de point. La Tanzanie est le dernier de ce groupe avec zéro point, et a plus de chance de sortir à la phase de poule.  

 

Avec le même nombre de point que son prochain adversaire, les hommes d’Aliou Cissé devront redoubler d’effort pour espérer une qualification pour la prochaine étape. « Contre le Kenya, ça sera un autre match. Sadio Mané n’a pas eu le rendement qu’il voulait et il le sait. Je pense qu’il va élever le niveau », a  relevé le technicien sénégalais. En cas de victoire, les protégés d’Aliou Cissé feront partie des candidats qui se battront pour les quarts de finale. Dans le cas contraire, il faudra un peu plus de chance au Sénégal, pour figurer parmi les quatre meilleurs troisièmes de cette  Can 2019, qui auront la possibilité de jouer les huitièmes de finale.

 

Marie MGUE

 

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Mis en cause sur la gestion du pétrole et du gaz au Sénégal, Aliou Sall, le frère du président sénégalais Macky Sall, a annoncé lundi 24 juin, sa démission de son poste de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), institution financière qu'il dirigeait depuis septembre 2017.

 

Trois semaines après avoir été pointé du doigt dans un reportage de la BBC sur la gestion du pétrole et du gaz au Sénégal, Aliou Sall, a annoncé lundi sa démission de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). « Il est de mon devoir de laver mon honneur sali, de protéger les miens, qui sont aujourd’hui encore plus touchés que moi dans leur chair et dans leur esprit. C’est à la fois un problème de justice, de dignité mais aussi de responsabilité », a déclaré Aliou Sall dans une lettre rendue publique hier lundi.

 

« C’est une campagne visant à me déshumaniser, qui me présente comme le méchant face aux bons, celui qui s’abreuve du sang et de la sueur du peuple sénégalais, le personnage sans foi ni loi qui nargue un peuple exsangue », a-t-il ajouté. Avant de conclure : « Fort de la conviction profonde que demain il fera jour et que la lumière finira d’avoir raison des ténèbres, je prends ici devant vous la décision de donner ma démission à la tête de la Caisse des Dépôts et Consignations à compter de ce jour. »

 

Un texte qu’Aliou Sall devait lire devant la presse à la mairie de Guédiawaye, ville de la banlieue de Dakar dont il est le maire, mais en a été empêché par des sympathisants qui s'opposaient à sa démission, selon la presse locale.

 

Pour rappel, le 03 juin, la chaîne de télévision BBC a diffusé une enquête dans laquelle elle affirmait qu’Aliou Sall  avait reçu 250 000 dollars soit environ 137 500 000 Fcfa de la part de Frank Timis, à travers une SARL dont il est l’actionnaire, Agritrans. Des accusations que le frère du président avait rejetées en bloc. « Je n’ai jamais reçu, directement ou indirectement, un quelconque paiement de la part de Timis Corporation à travers Agritrans », indiquait-il en conférence de presse, le 03 juin, au sujet de ce que la BBC qualifiait de « paiement ayant tout l’air d’un pot-de-vin ».

 

Aliou Sall n’est donc plus directeur de la Caisse des dépôts, mais il conserve pour le moment son poste de maire de Guédiawaye.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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C’est ce qu’il affirme, alors que le pays tout entier est secoué par les accusations portées contre l’un des ses frères, en début de semaine.

 

Ces dernières ont été faites dans un reportage de BBC, consacré au prometteur secteur gazier et pétrolier de ce pays d'Afrique de l'Ouest. Une action qui a soulevé la colère du Chef de l’Etat sénégalais : « Nous savons que là où il y a du pétrole, certains vont tenter de déstabiliser le pays (...) Le gouvernement va poursuivre cette affaire », a déclaré Macky Sall, après la prière de l'Aïd al-Fitr marquant la fin du ramadan, alors que l'exploitation d'importantes réserves au large du Sénégal devrait commencer d'ici à 2021-2022.

 

Selon lui, il est important que les faits soient restitués : « Je tiens à ce que la vérité soit rétablie. S'il faut sanctionner, nous allons sanctionner », a-t-il dit, sans citer le nom de son frère en raison du caractère privé de cette mise en cause.

 

« Toutefois, nous n'accepterons pas de fausses accusations », a averti Macky Sall, réélu en février dernier, en assurant que « jamais un pays n'a pris autant de dispositions pour éviter les écueils par rapport aux ressources qui vont être exploitées dans les prochaines années ».

 

En juin 2012, peu après son accession à la magistrature suprême, le Président sénégalais avait confirmé la décision de son prédécesseur, Abdoulaye Wade, d'attribuer l'exploitation de deux champs pétroliers et gaziers au large du Sénégal à la société Timis Corporation de l'homme d'affaires australo-roumain Frank Timis, novice dans le secteur.

 

Dimanche, la BBC a affirmé que ce même groupe avait secrètement versé deux ans plus tard une prime de 250.000 dollars à Agritrans, une société contrôlée par Aliou Sall, frère cadet de Macky Sall. Des accusations qu’il a fortement contestées et qu’il qualifie de « totalement fausses ». Il entend d’ailleurs poursuivre  BBC en diffamation.

 

Lire aussi : Sénégal : Le frère du président Macky Sall, Aliou Sall soupçonné de corruption par la BBC

 

Cette chaîne d’informations a, dans le même reportage affirmé que les participations de Timis Corporation ont été rachetées par le géant pétrolier BP en 2017 pour 250 millions de dollars, assorti de redevances de quelque 10 milliards de dollars sur 40 ans, privant la population d'importants revenus alors que le Sénégal figure parmi les 25 pays les plus pauvres au monde. BP a assuré avoir effectué toutes les vérifications nécessaires en matière d'éthique avant de signer ce contrat.

 

La réaction de l’opposition sénégalaise

 

Le député Ousmane Sonko, l’un des malheureux candidats à la dernière élection présidentielle, a marqué sa surprise, face aux propos tenus par Macky Sall. Une sortie qui a fait le buzz sur Facebook : « Moi, Ousmane Sonko, je l'accuse d'être le seul responsable de cette corruption qui en cache des dizaines d'autres. Il est le responsable de faits caractéristiques de haute trahison. A chaque fois, la stratégie a consisté à tenter d'allumer un contre-feu en se cachant lâchement derrière l'argument d'une prétendue manipulation d'opposants ou d'une tentative de déstabilisation de notre pays par des forces obscures.... ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le frère du président sénégalais Macky Sall, Aliou Sall est accusé par la BBC d’avoir touché des pots-de-vin lors de l’attribution de deux champs pétroliers et gaziers. À l’époque, Aliou Sall était salarié de l’homme d’affaires Franck Timis qui a obtenu les concessions au large du Sénégal. Ce ne sont pas les premiers soupçons de corruption à l’encontre d’Aliou Sall qui rejettent ces accusations et menacent de porter plainte alors que le média britannique diffuse pour la première fois des documents confidentiels.

 

C’est en 2012 que l’homme d’affaires Franck Timis a obtenu deux concessions de gaz et de pétrole. Deux contrats validés par le président sénégalais Macky Sall. La BBC publie un email de Franck Timis daté de 2014. L’homme d’affaires indique que 250 000 dollars doivent être versés à l’État sénégalais pour payer des taxes sauf que l’argent affirme le média britannique atterri sur le compte d’une société, Agitrans, qui est dirigée par Aliou Sall.

 

En 2016, la multinationale britannique BP a racheté les concessions sénégalaises de Franck Timis pour 250 millions de dollars. Nos confrères publient l’accord confidentiel entre les deux parties : il est indiqué que Franck Timis va toucher de BP dans les 40 prochaines années entre 9 et 12 milliards de dollars de redevances. Comme Aliou Sall, Franck Timis rejette tout versement illégal. Les deux hommes ne travaillent plus ensemble. En 2017, Aliou Sall a été nommé directeur de la Caisse des Dépôts.

 

Lundi, devant une nuée de caméras, Aliou Sall et ses avocats ont démenti ces accusations de corruption lors d’une conférence de presse. Aliou Sall, visiblement serein, a démonté pièce par pièce l’enquête de la BBC en dénonçant d’ailleurs un documentaire à charge et affirmé qu’il n’avait donc jamais touché les 250 000 dollars évoqués. « Quand on vous dit « vous avez vu les documents », cela veut dire que vous avez vu un document attestant que j’ai reçu un transfert de 250 000 dollars. C’est faux. En dehors de ce transfert imaginaire de 250 000 dollars, on ne me reproche que d’être le frère du président de la République », a-t-il déclaré.

 

Les avocats d’Aliou Sall ont donc indiqué que deux plaintes seraient déposées pour diffamation. « Nous allons immédiatement et sans délai porter plainte contre la BBC. Au niveau international, c’est donc le cabinet de Londres qui va s’en charger, et au niveau local, le plus rapidement possible », a spécifié Maître Dieng.

 

La BBC affirme dans son documentaire que Franck Timis, en revendant ses deux concessions de gaz et de pétrole au groupe BP, a obtenu 250 millions de dollars et qu’il toucherait près de 10 milliards de dollars sur les quarante prochaines années. Des chiffres improbables pour Aliou Sall. « Je ne vois pas comment une compagnie qui doit gagner, en trente ans, 7 milliards de dollars bruts, peut payer des royalties de 10 milliards de dollars. C’est tout à fait incongru », estime-t-il.

 

Les dossiers du gaz et du pétrole provoquent de vives tensions au sein de la classe politique. Le documentaire de la BBC devrait, une nouvelle fois, relancer les débats. 

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Selon les données établies par la Direction de la pêche maritime (DPM), le Sénégal a connu une baisse des débarquements de la pêche de l'ordre de 4.627,90 tonnes au mois de mars 2019.

 

L'on note un cumul des débarquements portés à 46.889,70 tonnes en 2019 contre 51.477,60 tonnes en mars 2018. Soit une régression de 8,99% en valeur relative. Un tel cumul justifié par le fait que la seule année 2019, la baisse est de l'ordre 4.627,90 tonnes en mois de mars comparativement à la même période de l'année dernière. Cependant, qu'est-ce qui peut expliquer  pareille chute des débarquements de la pêche au Sénégal ?

 

Les causes de la chute

La baisse des débarquements est essentiellement occasionnée par la pêche dite artisanale. Cette forme de pêche a provoqué un cumul qui est passé de 33.848,60 tonnes durant le mois de mars 2018 à 29.483,70 tonnes un an plus tard, soit un repli de l'ordre de 4.364,90 tonnes en valeur absolue.

 

Pour le volet industriel, la pêche a faiblement impacté sur la chute des débarquements avec une réduction de 263 tonnes. Et les réalisations se sont vues connaître une évolution de 17.629 tonnes en mars 2018, à 17.366 tonnes en mars 2019.

 

Le DPM enregistre ainsi une faible variation mensuelle de la baisse des débarquements qui est de 1,60%, marquée par des débarquements qui ont évolué de 47.615,60 tonnes en février 2019, à 46.849,70% tonnes un mois après.

 

Innocent D H

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Le procès d'un chef religieux musulman sénégalais, Cheikh Bethio Thioune, et de 19 de ses disciples, pour le meurtre de deux d'entre eux en 2012, s'est ouvert mardi en l'absence du marabout, à l'étranger pour des raisons médicales, selon sa défense.

 

Une affaire, très médiatisée et, qui doit durer jusqu'au 02 mai, devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Mbour, à 80 km au sud-est de Dakar, est attendu depuis des années en raison de la stature du principal prévenu.

En liberté provisoire depuis février 2013, il avait été arrêté le 23 avril 2012, sept ans jour pour jour avant le début de ce procès, à la suite de la mort de deux de ses disciples, lors d'une rixe dans le village de Keur Samba Laobé (ouest), où il possède une résidence.

Les mis en cause sont notamment poursuivis  pour meurtre avec actes de barbarie, association de malfaiteurs, recel de cadavres, inhumation sans autorisation administrative, détention d'armes sans autorisation et non-dénonciation de crime.

Selon les médias sénégalais, les familles attendent le verdict final avec impatience, elles qui n’ont pas eu la possibilité d’inhumer les victimes. Elles avaient été inhumées en brousse et, à l’heure où s’ouvre finalement le procès, les  mobiles du meurtre n'ont pas été élucidés.

D'autres informations relayées par la presse laissent croire que le chef religieux n'est personnellement poursuivi que pour non-dénonciation de crime parce que n'étant pas présent au moment des faits  qui lui sont reprochés et qu'il conteste vigoureusement », a précisé l’un de ses avocats, Moussa Sarr, avant le procès.  

Ses fidèles, appelés « thiantacounes », avaient violemment protesté contre sa détention en 2012. A Dakar, ils avaient notamment brisé les vitres de plusieurs dizaines de véhicules le 22 octobre 2012. Ils   avaient également manifesté devant l'ambassade du Sénégal à Paris, crevant les pneus de véhicules diplomatiques avant d'être dispersés par la police. Sept parmi eux ont été condamnés à Dakar en novembre 2012 pour ces violences. Ils ont écopé chacun d’un an de prison ferme tandis que 28 adeptes ont pris  six mois ferme.

Cheikh Bethio Thioune, un responsable de la confrérie mouride, une des plus influentes au Sénégal, compte de nombreux fidèles dans le pays et à l'étranger : « Depuis janvier 2019, il est absent du territoire. Il reçoit des soins intensifs à Bordeaux (sud-ouest de la France). Il ne peut pas se déplacer, a indiqué Me Seye au président du tribunal, Thierno Niang, lui demandant de constater son absence et de surseoir à son jugement ».

 

Nicole Ricci Minyem

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S.E Khare Diouf a rencontré et tenu des séances de travail avec les autorités de la région du soleil levant notamment Grégoire Mvongo, le gouverneur.

 

Pour l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun les relations de coopération bilatérale, amicale et fraternelle entre les deux pays sont au beau fixe. Elles sont particulièrement et mutuellement bénéfiques. Du 18 au 20 mars 2019, S.E Khare Diouf a donc sillonné la région de l’Est où il a pu avoir des échanges avec les autorités administratives et sécuritaires locales.

S.E Khare Diouf a eu un tête-à-tête de moins d’une heure avec Grégoire Mvongo le gouverneur de l’Est. Il est sorti de ce tête-à-tête avec une idée précise des atouts de la région du Soleil levant. Elle représente 23% du territoire du Cameroun. Le diplomate sénégalais a profité de ce séjour pour rencontrer la communauté de son pays installée au Cameroun. Celle-ci, même si on ne détient pas de statistiques pouvant évaluer son nombre, s’illustre dans cette région par la pratique des activités génératrices de revenus dans les villes de l’Est. D’après le diplomate Khare Diouf ses compatriotes sont plus nombreux à l’Est que dans les villes de Douala, de Yaoundé et des zones septentrionales.

S’adressant à ses compatriotes, l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun leur a recommandé de respecter les lois, les règlements, les us et coutumes de leur pays d’accueil, ainsi que le sérieux dans l’exercice de leur travail.

A titre de rappel, S.E Khare Diouf a pris fonction au Cameroun, au mois de septembre 2018. Avant sa nomination, il était Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Belgique, après avoir occupé le même poste en Gambie. Le diplômé de l’Ecole nationale d’administration de Dakar a remplacé S.E Vincent Badji qui a été retrouvé mort le 22 juillet 2018 dans sa résidence au quartier Bastos à Yaoundé.

Pour brièvement parler des bienfaits des relations entre les deux pays, le Consulat honoraire du Sénégal à Douala, la capitale économique du Cameroun, a saisi, le 15 janvier 2018, des représentations de compagnies aériennes (Air Côte d’Ivoire, Asky, Camair-Co) pour les informer que les Camerounais bénéficient désormais de facilités pour entrer au Sénégal.

Le consulat honoraire avait précisé à cet effet, que « les voyageurs à destination de la République du Sénégal ne sont plus assujettis de manière systématique à la présentation d’un visa d’entrée au départ de la République du Cameroun comme condition sine qua non de leur embarquement ». La représentation diplomatique avait ajouté que, dans le cadre de la simplification des procédures de délivrance de visa, un dispositif sera mis en place au niveau de l’aéroport international Blaise Diagne afin de satisfaire les demandes de visa, à l’arrivée des passagers. 

 

Liliane N.

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Les résultats provisoires annoncés par la commission chargée du dépouillement créditaient déjà Macky Sall d'une confortable victoire. C’est désormais confirmé, Macky Sall est le vainqueur de l’élection présidentielle du 24 février 2019.

L'élection présidentielle sénégalaise de 2019, la onzième depuis l'indépendance du pays, a eu lieu le dimanche 24 février 2019 afin d'élire le président de la République du Sénégal. D'après les résultats provisoires, le président sortant de l'Alliance pour la République Macky Sall a été réélu dès le premier tour avec plus de 58 % des voix.

Cette victoire de Macky Sall a été officiellement validée ce mardi 05 mars par le Conseil constitutionnel. Le président a été officiellement réélu dès le premier tour avec 58,26 % des voix, selon le Conseil, validant ainsi les résultats annoncés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV).

Macky Sall est arrivé en tête dans la plupart des 14 régions du pays face à Idrissa Seck  qui vient en seconde place avec 20,50 %, Ousmane Sonko 15,67 %, Issa Sall 4,07% et Madické Niang en cinquième position avec 1,48 %.

On se souvient qu’à l’annonce des résultats du premier tour, pour les quatre adversaires du président sortant Macky Sall, il était hors de question, de reconnaître sa réélection. Dans un communiqué conjoint, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang avaient « rejeté fermement » ces résultats et accusé leur rival d’avoir « confisqué la volonté du peuple souverain », ajoutant qu’ils ne prendront pas la peine de formuler des recours devant le Conseil constitutionnel. « Macky Sall a personnellement verrouillé le processus électoral bien en amont du scrutin, dénonçait Abdoul Mbaye, ex-Premier ministre et figure d’Idy 2019, la coalition d’Idrissa Seck.

Macky Sall a toujours rejeté ces allégations affirmant qu’il veut bien faire les choses pour son pays le Sénégal.

Né le 11 décembre 1961 à Fatick, la capitale de l’ancien royaume du Sine, ce géologue devenu président de la République du Sénégal a connu un parcours exponentiel. Bon élève, il déroule une enfance heureuse et modeste entre un père, agent de la fonction publique originaire du Fouta, et une mère, vendeuse d'arachides.

Il obtient le diplôme d’ingénieur géologue au sein du prestigieux Institut de Science de la Terre de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, puis poursuit sa formation comme géophysicien en France, à l’Ecole nationale supérieure du pétrole et des moteurs (ENSPM) de l’Institut Français du Pétrole (IFP) avant de revenir au Sénégal. 

Politiquement, le jeune Sall Introverti et peu charismatique, ce qui lui vaut le surnom de "Niangal Sall" ("Sall le sévère", en wolof), on lui reconnaît intégrité et fermeté, rigueur et persévérance.

Danielle Ngono Efondo

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Sunday, 05 June 2022 11:01