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Une équipe de contrôle du ministère de l’Eau et de l’Energie est aux trousses des trafiquants depuis deux semaines dans des points stratégiques à Yaoundé et ses environs.

 

Des contrôleurs de fraude du ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) ont interpellé en fin de semaine dernière à Yaoundé, un camion transportant près de 10.000 L de carburant. En provenance du dépôt pétrolier de la Scdp au quartier Efoulan, le camion a fait un détour dans une concession située à l’arrière du dépôt où il a été surpris par l’équipe de contrôle en train de « siphonner les quantités de carburant dans sa cuve », révèle l’un des contrôleurs dans les colonnes de Cameroon Tribune.

Selon le récit du journal, incapable de justifier sa présence en ce lieu réputé pour la vente illicite de carburant et de surcroît les réservoirs descellés, le chauffeur a été sommé de reconduire son camion vers le dépôt, escorté par une dizaine de gendarmes du Groupement polyvalent d’intervention de la gendarmerie nationale (Gpign). Le camion était censé livrer du carburant à une station service au Nkoabang, apprend-on d’un autre transporteur. Au terme de plus d’une heure de discussion entre les responsables du dépôt, le chauffeur et les éléments de la brigade de contrôle, le camion a été immobilisé.

«Nous attendons la décision de notre hiérarchie. Pour l’instant le camion ne sortira pas», annonce le sous directeur chargé des contrôles des fraudes énergétiques au Minee, qui a rejoint l’équipe au dépôt.

Cette interpellation intervient dans le cadre d’une campagne mobile de répression initiée par le ministère il y a une dizaine de jours dans la ville. Plus tôt le matin, l’équipe s’est rendue à Nkometou, et la veille, elle était en opération à Awae village. « Nous avons découvert près d’une quarantaine de magasins de stockage de carburant détournés à Awae. Nous avons saisi les bidons et interpellé les magasiniers », révèle Bertin Mathieu Fodjeu, président national des associations syndicales des droits de consommateurs, membre de l’équipe de contrôle.

En deux semaines, des descentes ont été effectuées à Nkometou, Nomayos et Awae village, des localités situées aux différentes sorties de la ville de Yaoundé. Pour chacune de ces descentes, les équipes ont saisi des dizaines de bidons contenant du carburant issus dusiphonage de camions citernes et de l’essence frelatée. « Lorsque les camionneurs sortent des dépôts ils s’arrêtent dans ces villages pour siphonner leur cuve. Certains se contentent de réduire quelques litres et d’autres en plus de réduire, ils y rajoutent du pétrole et d’autres substances chimiques », poursuit-il.

Ces opérations initiées par le Minee visent à réduire les trafics de carburant dans les stations et s’étendra dans d’autres villes du pays.

 

N.O

 

Published in Société

Ce projet gouvernemental dans lequel intervient comme partenaire privé, la société Kalpataru et dont l’étude de faisabilité a démontré qu’il sera de 27 mois, vise notamment :

 

La construction de deux lignes mono ternes entre Yaoundé ( Ahala) – Abong Mbang et Nongsamba  - Bafoussam

La construction d’une ligne de 90 KV, reliant le nouveau poste à l’ancien de Bafoussam – la construction d’un poste 225/90/30 à Bafoussam

La construction d’un poste 225/30 KV à Abong Mbang

L’extension des postes d’Ahala et de Bekoko.

Le projet de deux lignes de transport de l’électricité mono terne, prétexte de la tournée du ministre de l’Eau et de l’Energie, dans les régions du Centre, de l’Est, du Littoral et de l’Ouest, a pour objectifs : - D’augmenter le taux d’accès  à l’énergie aux populations des régions concernées - D’assurer l’interconnexion Sud – Est, tout en réduisant la dépendance de l’alimentation de la région de l’Est à l’énergie thermique.

Au cours de son parcours, le membre du gouvernement va certes échanger avec les autorités locales,  mais  il sera beaucoup plus question de sensibiliser les populations riveraines.

Le secteur énergétique du Cameroun  

Le Cameroun se positionne comme la deuxième potentielle puissance énergétique en Afrique, derrière le Congo. Ce potentiel énergétique se décline sur plusieurs paliers

Hydro-électricité

Le premier palier est celui de l’énergie hydroélectrique, déjà leader en termes de production au Cameroun. Avec ses cinq bassins versants (les fleuves Sanaga, Nyong, Ntem, Congo et Niger, auxquels on peut même ajouter le Moungo et la Katina dans le Nord-Ouest), le pays dispose d’une capacité hydro-électrique impressionnante. Pourtant, ce riche potentiel reste largement inexploité, puisque seul 4% du potentiel est actuellement exploité.

Biomasse

Le deuxième palier de l’impressionnant potentiel énergétique du Cameroun est la biomasse. Situé dans le golfe de Guinée, une partie du territoire camerounais se trouve dans le bassin du Congo, considéré comme la seconde réserve de biomasse mondiale, après celle de l’Amazonie. Cette position offre au pays d’énormes possibilités de production de l’électricité à partir de cette source d’énergie.
Solaire

Outre la biomasse, le Cameroun dispose d’énormes potentialités en termes d’énergie solaire. Son ensoleillement constitue un grand gisement d’énergie électrique. Le pays dispose en effet d’un potentiel abondant et disponible surtout dans sa partie septentrionale. L’insolation moyenne dans cette partie du pays est de 5,8 kWh/m2 /jour et de 4 kWh/m2/jour dans sa partie sud, selon une évaluation de l’Arsel. Malgré une insolation moyenne de 4,9 kWh/m2/j pour l’ensemble du pays, l’exploitation de cette source d’énergie demeure faible.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Dans une correspondance datée du 24 septembre 2019, le ministre de l’Eau et de l’Énergie (Minee), Gaston Eloundou Essomba invite le directeur général de MRS, filiale nigériane spécialisée dans la distribution des hydrocarbures au Cameroun, de bien vouloir prendre part à la réunion relative à la situation des dettes et créances de la société.

 

« Monsieur le directeur général, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir prendre part à la réunion relative à la situation des dettes et créances de votre société, que je présiderai le 27 septembre 2019 à 11 heures dans la salle de réunion de mon cabinet à Yaoundé ». Tel était le message adressé directeur général de MRS.

En effet, de la rencontre qui s’est tenu le 27 septembre, aucune information n’a encore été divulguée. Mais de plusieurs sources, on apprend que  la société MRS Corlay Cameroun a été interpellée sur ses dettes auprès des banques et des entités publiques. Ses dettes s’élèveraient à environ 60 milliards de FCFA.

Toujours d’après ces sources, la filiale nigériane spécialisée dans la distribution des hydrocarbures au Cameroun doit 25 milliards de FCFA à Afriland First Bank ; 6 milliards à Société Générale Cameroun et 2 milliards à la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec).

Par ailleurs, le MRS est endettée auprès des entreprises publiques telles : la Société camerounaise des dépôts pétroliers qui lui réclame 3 milliards de FCFA ; la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures, 6 milliards ; la direction générale des impôts, 3 milliards (relatifs aux taxes spéciales sur les produits pétroliers non reversées) ; la Société nationale de raffinage 2,5 milliards à MRS ; les transporteurs et autres fournisseurs réclament près de 8 milliards de FCFA.

On se pose ainsi la question de savoir si le pétrolier nigérian MRS est au bord de la faillite ? En tout cas, au vu de ces dettes sur-citées, on pourrait l’affirmer sans risque de se tromper. Si les activités du groupe Holdings Ltd s’étendent dans le domaine du transport aérien et maritime, sa filiale hydrocarbures au Cameroun bat sérieusement de l’aile.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Depuis la semaine dernière, les populations de la ville de Yaoundé vivent le calvaire de coupures intempestives. Il ne se passe plus une journée qu’Eneo ne coupe la lumière. Face à ce problème, le Ministre de l’Eau et de l’Energie en la personne de Gaston Eloundou Essomba explique la cause des coupures intempestives d’énergie électrique dans la cité capitale.

 

Dans une note d’information rendu public le week-end par les médias, le Ministre de l’Eau et de l’Energie évoque « qu’un incendie s’est produit dans la nuit du mardi 07 août 2019 sur le réseau électrique de Yaoundé, précisément au poste source électrique du BRGM situé au quartier Melen, entraînant des perturbations dans la distribution de l’énergie électrique dans la cité capitale. Des équipe d’expert des sociétés en charge du transport (SONATREL) et de la production (ENEO), sont à pieds d’œuvre depuis lors afin d’un retour à la normale de la situation. » 

« Le ministre de l’Eau et de l’Energie a prescrit, après une réunion de crise avec toutes les parties prenantes, les mesures suivantes à cet effet : la reprise des clients précédemment alimentés par le poste victime d’un incendie par des postes voisins, notamment ceux de Kondengui et de Ngousso ; l’alimentation prioritaire des zones sensibles telles que les hôpitaux et les infrastructures de distribution de l’eau situé dans le périmètre sinistré ;

La mise en place d’un programme de rationnement du courant électrique entre les quartiers de la capitale, afin d’atténuer le désagrément de certains ; la mise en œuvre d’un plan de communication en situation de crise, pour informer les abonnés impactés par cet incident et l’ensemble des populations ; la réhabilitation du poste BRGM de Melen dans les délais les plus brefs », indique la note.

De fait, Gaston Eloundou Essomba remercie les populations et les opérateurs économiques pour leur compréhension, leur indulgence et leur patriotisme à la survenue de cet incident d’origine technique et réitère sa sollicitude ainsi que celle du Gouvernement à apporter des solutions aux problèmes qui touchent au bien-être des populations. Et enfin, le Ministre tient à rassurer l’opinion publique que des solutions sont en train d’être implémentées en procédures d’urgence et qu’un retour à la normale se fera dans les plus brefs délais.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Institutionnel

D’une capacité de 25 MW, ces deux ouvrages, dont la livraison est prévue en 2020, seront respectivement réalisés dans les localités de Guider et de Maroua.

 

Energy of Cameroun (Eneo) et un Consortium de développeurs composé de Scater Solar, Izuba Energy Sphinx Energy ont signé un protocole d’accord pour la réalisation de deux centrales solaires photovoltaïques. D’une puissance globale de 25 MWc, les deux centrales solaires seront construites dans les localités de Guider (10 MWc), région du Nord et de Maroua (15 MWc), région de l’Extrême Nord du Cameroun. 

Le coût d’investissement de ces infrastructures est estimé à 22 millions d’Euros, soit près de 14 milliards FCFA. Elles devraient fournir annuellement une énergie électrique de 49 GWh, dont le prix par kWh est jugé très compétitif par rapport au marché. « Ces deux centrales, dont la mise en service est prévue en 2020, permettront d’améliorer l’offre et le mix énergétiques au Cameroun, principalement dans le réseau interconnecté Nord, par la contribution d’une énergie propre », apprend-on d’une source à Eneo.

Le journal Eco Matin précise cette semaine que c’est le 16 juillet 2019 qu’Eneo Cameroun et le Consortium ont signé ce protocole d’accord, permettant de définir les modalités de structuration du Projet de même que les étapes clés du développement des 02 centrales solaires. La signature de ce protocole d’accord est une étape importante qui ouvre la voie à la finalisation du contrat d’achat d’électricité (PPA) avec Eneo et au début des travaux de construction, les études d’impact environnemental et le volet foncier étant achevés à 40%.

C’était aussi conformément à la Loi N°2011/022 du 14 décembre 2011 régissant le secteur de l’électricité au Cameroun que Eneo, l’opérateur électrique national, avait sélectionné le Consortium pour financer, construire, exploiter et vendre l’énergie électrique produite par les centrales solaires de Maroua et de Guider a l’issue d’un processus d’appel d’offres international lancé le 06 octobre 2017 sous la supervision du ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) et de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité  (Arsel).

D’autre part, le Consortium de développeurs composé de Scater Solar, Izuba Energy Sphinx Energy ne vient pas en terrain inconnu. Selon des informations, ils possèdent une expérience cumulée dans le développement des centrales solaires, soit près de 1000 MW de capacité globale en exploitation, et environ 700 MW additionnelle en construction, et 5000 MW en développement, dont une partie considérable réalisée en Afrique.

 

Otric N.

 

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Peter Henry Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun a rencontré Gaston Eloundou Essomba le Ministre de l'Eau et de l'Energie.

 

C’est un autre domaine de coopération qui se dessine à l’horizon entre le Cameroun et les Etats-Unis. Les américains pensent qu’ils peuvent apporter leur aide au Cameroun dans le vaste projet de réhabilitation de la Société nationale de raffinage (Sonara). Cette proposition, Peter Henry Balerin le Diplomate américain en compagnie de ses collaborateurs, l’a faite à Gaston Eloundou Essomba le Ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee). C’était au cours de l’audience qui lui a été accordée dans ce département ministériel le 6 août 2019.

Selon le Diplomate américain, il y a des entreprises de son pays qui sont intéressées par la réhabilitation de la Sonara. Il se trouve même que celles-ci se sont d'ailleurs déjà entretenues sur le sujet avec des responsables du Ministère en charge de l’Eau et de l’Energie. Ces entrevues a-t-on appris, ont satisfait le Ministre. Celui-ci a demandé à ses collaborateurs d'engager des entretiens plus poussés avec ces sociétés américaines.

Outre la réhabilitation de la Sonara, Peter Henry Balerin et Gaston Eloundou Essomba ont passé en revue la coopération bilatérale entre leur deux pays. Ils ont parlé de leur coopération notamment dans le secteur électrique et celui des énergies fossiles.

A titre de rappel, l’incendie de la Sonara est survenu dans la nuit du 31 mai 2019. Après ce drame, Joseph Dion Ngute en sa qualité de Premier Ministre et chef du gouvernement a mis en place une commission d’enquête. Celle-ci devait rendre sa copie dans un délai de 30 jours. Tout en indiquant les causes de l’incendie à la Sonara. Elle devait aussi proposer les mesures permettant de prévenir les risques de survenance d’une telle catastrophe à l’avenir ; établir les responsabilités inhérentes à cet incendie; évaluer la gestion et faire toute proposition pertinente y afférente.

 

Liliane N.

 

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Les membres de l'instance chargée de diligenter cette enquête présidée par le ministre de l’Eau et de l’Energie sont devant le Premier ministre ce 10 juillet pour livrer les résultats.

 

Gaston Eloundou Essomba, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), ainsi que d'autres membres de la Commission d’enquête mise sur pied après l’incendie à la Sonara sont attendus ce 10 juillet devant le Premier ministre chef du gouvernement. Au menu, ils doivent présenter les résultats des enquêtes menées durant 30 jours, c'est-à-dire un mois imparti pour rendre la copie de la mission.

 

Commission créée par le Chef du gouvernement, chief Joseph Dion Ngute en date du 11 juin dernier  pour faire la lumière sur cet incendie de la Société nationale de raffinage (Sonara) du Cameroun à Limbé survenu dans la nuit du 31 mai au 01er juin 2019.

 

Ce qui est attendu de la commission

 

L'objet est de faire le point sur cet incident, car le gouvernement a tenu jusqu’ici à rassurer l’opinion publique sur les prix du pétrole, de l’essence ou encore du gaz domestique qui resteront inchangés, après l’incendie. La commission devrait certainement apporter des réponses sur plusieurs révélations faites depuis le drame du 31 mai 2019. Il s'agit notamment des points sur le défaut d’assurances de la société au moment du sinistre. 

 

La commission pourrait aussi apporter des éclairages sur les pertes subies. L'on se souvient encore, que lors de la descente d’une mission intergouvernementale sur les lieux de l’incendie, le 05 juin, Jean Paul Njonou, le directeur général de la Sonara avait fait un premier bilan.

 

Le Dg avait annoncé,  une perte de près de 10 millions de litres de pétrole brut. «En attendant de procéder à l’inspection complète de toutes nos installations pour déterminer avec exactitude l’étendue des dégâts, l’explosion du 31 mai dernier, suivie d’un incendie, faut-il le rappeler, a endommagé totalement 4 des 13 de nos unités de production et en a partiellement soufflé trois », avait-il précisé.

 

L’instance pilotée des mains de maître par le Minee est composée de 12 experts et deux rapporteurs. Ces membres de la commission, avaient pour mission entre autres de déterminer les causes de ce drame, de proposer des solutions pour éviter la survenance de pareilles catastrophes à l’avenir, établir les responsabilités des uns et des autres et évaluer la gestion de cet incendie.

 

Innocent D H

 

Published in Société

La signature de cette charte de bonne collaboration s’est faite en présence de Gaston Eloundou Essomba le Ministre de l’Eau et de l’Energie. Les entreprises signataires de ce document sont Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), maître d'ouvrage du projet et Edf, bureau Veritas, Elec-nor, Sgc, etc.

 

Le 08 juillet 2019, Gaston Eloundou Essomba a fait une descente sur le chantier de construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal. C’est au cours de ladite descente que les entreprises impliquées dans la construction de ce barrage ont signé une charte de bonne collaboration.

 

Cette visite du Ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), a permis de faire le constat selon lequel certains travaux ont commencé. Sur le terrain, le travail des engins est visible. Lesdits engins se déploient à perte de vue, qui pour le terrassement, qui pour le déboisement. Gaston Eloundou Essomba a inspecté a tour à tour l'aire des entreprises, la zone barrage ainsi que la zone usine.

 

La charte de bonne collaboration que les entreprises ont donc signée, vise à maintenir l’ambiance et le rythme de travail déjà observés sur le chantier. Le document s'appuie sur quatre engagements dans les domaines de la santé et de la sécurité, de l'esprit de transparence, de la promotion de l'emploi local et du développement économique et social. Il est aussi question du respect de l'éthique.

 

Augusto Soares Dos Reis le Directeur général de NHPC a indiqué que cette signature est en fait l'affirmation de tout mettre en œuvre pour assurer une pleine réussite industrielle du projet, notamment la maîtrise des coûts, le respect du calendrier. Pour lui, l’autre sens à donner à cette charte est «faire du projet un exemple dans ses dimensions sociale et environnementale ».

 

Pour sa part, le Minee a recommandé que soit mise en place un cadre de concertation entre NHPC, les entreprises de construction et la Sonatrel qui est en charge de la construction du poste de Nyom 2. Aussi, pour ce qui des engagements sociaux et économiques, il faut « recruter de la main d'œuvre locale, sous-traiter une partie des travaux de construction avec les entreprises camerounaises pouvant sous-traiter une partie des travaux du projet Nachtigal ».

 

En ce qui concerne les échéances, Gaston Eloundou Essomba a laissé entendre que la mise en service de la première turbine pourrait se faire en septembre 2022.

 

Liliane N.

 

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En plus de cela, l’arrêt de production des raffineries parties en fumée oblige l’entreprise à capitaux publics à consolider ses importations de produits pétroliers pour l’approvisionnement le marché local.

 

Les premières implications de l’incendie survenu dans la nuit de vendredi 31 mai 2019 dans la zone de fractionnement des essences de la Société nationale de Raffinage (Sonara), basée à Limbe, se précisent.  Parmi celles-ci, rapporte le journal Eco Matin, figurent la question de la réhabilitation des unités de production consumées et l’approvisionnement du marché en produit pétrolier.

 

Au cours d’une réunion de crise dimanche 02 juin 2019, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba a indiqué que pour réhabiliter la société, il faut confirmer un diagnostic assez précis et exhaustif à l’effet d’identifier tous les travaux à réaliser. Le Minee a rapporté que l’Etat entrevoit recruter  un cabinet d’expertise pour dresser un rapport. Ce cabinet proposera par la suite au gouvernement la meilleure option en matière de réhabilitation.

 

À la fin, apprend-on, un appel d’offres sera lancé afin de recruter les entreprises chargées de la réhabilitation. À titre indicatif, a-t-il dit, « ce genre de travaux nous les voyons autour de 12 mois. On a connu un cas similaire en Côte d’Ivoire. La réhabilitation a pris 12 mois, mais il y a eu d’autres contingences. Finalement, c’est au terme  de 24 mois que cela a été fait ».

 

Concernant la problématique de l’approvisionnement des produits pétroliers à la pompe, le membre du gouvernement a relevé que c’est « la plus grande préoccupation actuellement (…) La chaîne de production de la Sonara est en arrêt, le temps de pouvoir la réhabiliter ». Toutefois, Gaston Eloundou Essomba veut  rassurer les consommateurs, en leur promettant que le marché camerounais va continuer à être approvisionné grâce aux importations.

 

« Pendant la période d’arrêt de la raffinerie, nous allons procéder aux importations. Ce n’est pas le premier arrêt que la raffinerie va connaitre. L’année dernière, il y a eu 08 mois d’arrêt technique parce qu’il fallait procéder à la connexion des nouvelles unités de production de la raffinerie à l’ancienne raffinerie. Cet arrêt de 08 mois a donné lieu à des approvisionnements à partir des importations. Les mêmes mécanismes vont se poursuivre aujourd’hui. Les premiers navires débarquent mardi prochain (04 juin 2019, Ndlr) à Douala pour permettre un approvisionnement  continu et serein du marché », a-t-il souligné.

 

Avant d’ajouter que « dans le cadre de ces opérations d’approvisionnement, la Sonara, elle-même, va aussi importer. Question de dire que la Sonara ne sera pas fermée. Le personnel va continuer de vaquer à ses occupations ».

 

Otric N.

 

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Le ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee), s’est rendu  à Limbe, dans la région du Sud-Ouest  ce samedi afin d’évaluer les dégâts causés par cet incendie qui a ravagé une partie de la Sonara vendredi dernier.

 

Un « incident d’origine technique ». C’est pour l’instant la cause avancée par le gouvernement dans un communiqué qui a été lu  ce samedi 1er  juin 2019 à la Crtv Radio,  de l’incendie survenu  dans la nuit de vendredi 31 mai 2019 aux environs de 21 heures, dans les unités de production  de la  Société nationale de raffinage (Sonara) à Limbe dans la région du Sud-Ouest Cameroun. Tout serait parti d’une déflagration enregistrée  lors de la relève du car, a rapporté la Crtv radio. Les flammes ont consumé quatre unités de production, quelques bacs de stockage et affecté  le  bloc administratif. Cependant, les enquêtes en cours, instruites par le  gouvernement, permettront de déterminer avec exactitude, les causes de ce drame également revendiqué par les sécessionnistes, un groupe armé qui sème la terreur dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, en proie à une crise sociopolitique. Cette tragédie a contraint cette structure d'État chargée du raffinement du pétrole brut, à un arrêt de production de toutes ses  unités pour une période indéterminée.

 

Dans la matinée de  ce samedi 1er  juin 2019, le ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba s’est déployé  sur le site sinistré  pour évaluer les dégâts. Il rencontrera après la visite, les responsables de la Sonara et les autorités administratives pour une concertation. Selon le communiqué gouvernemental,  l’explosion qui a engendré les flammes  s’est déclarée dans la zone de fractionnement des essences de la Sonara. Cet incendie a touché certains équipements des unités de distillation atmosphérique. « Le gouvernement tient à rassurer les populations, que les dispositions sont prises pour l’approvisionnement continue de l’ensemble du territoire national en produit pétrolier, et la remise en état, des unités de productions dans les plus brefs délais. Le Chef de l’Etat a donné des instructions fermes afin que ce malheureux incident n’est pas d’impacts négatifs sur la population riveraine  et pour que le projet  d’extension et de modernisation de la Sonara se poursuive normalement », relève le communiqué.

 

Lire aussi : La Sonara en arrêt de production après un grave incendie revendiqué par les sécessionnistes 

 

On apprend également  que l’incendie a été maîtrisé et la situation est sous contrôle  suite à une prompte réaction coordonnée des équipes de la Sonara et l’intervention énergique des Forces de défense et les sapeurs-pompiers de Douala, appelés en renfort. Même si on déplore  de nombreux dégâts matériels, aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée.

 

Ce drame est survenu  alors que la  Sonara, qui occupe une place importante dans l’économie nationale, est en plein processus de son extension.  En 2018 cette structure avait entamé  la première phase de son  projet d’extension et de modernisation, lancée en 2010, avec pour  objectif de porter la capacité de production de la Sonara de 2,1 millions de tonnes à 3,5 millions de tonnes par an. La deuxième phase de ce  projet, qui n’a pas encore démarré,  consistera principalement à  installer  un  système d’hydrocraquage pour raffiner les pétroles bruts lourds produits au Cameroun. Pour le moment, la Sonara  achète essentiellement du brut léger qu’elle transforme afin d’approvisionner le marché national et régional dans divers produits pétroliers.

 

Marie MGUE

Published in Société
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Sunday, 05 June 2022 11:01