Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune du 8 mai 2019, le Ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) a indiqué que depuis la mise à l’essai de ses différentes turbines, le barrage hydroélectrique de Memve’ele ne livre que «chaque jour » au réseau « un minimum de 45 mégawatts d’électricité ». Cette mise à l’essai a eu lieu le 13 avril 2019. Pourtant, dans un communiqué qui date du 12 avril dernier, le Ministère dirigé par Gaston Eloundou Essomba affirmait que 80 Mw de Memve’ele étaient déjà injectés dans le réseau à partir du poste de transformation de Mbalmayo. Ces 80 Mw représentaient moins d’un tiers de la puissance installée du barrage qui est de 211 Mw.
A titre de rappel, le barrage hydroélectrique de Memve’le a été construit en juin 2012. Son coût est de 420 milliards Fcfa. Il est situé à Nyabizan sur le fleuve Ntem à 175 km de la ville d’Ebolowa, dans la région du Sud et à 300 km de Yaoundé. Depuis sa construction, il avait été dit que le barrage de Memve’ele permettra la production de 200 MW supplémentaires en période de pointe. Précisément entre 18h et 22h, et contribuera ainsi à pallier le déficit énergétique qui n’épargne aucune de nos dix régions.
Pour ce qui est des retombées, la mise en service totale de ce barrage répond à la demande croissante des industries et celle des ménages, tout en maintenant le prix de l’électricité à un niveau beaucoup plus bas pour faciliter l’accès à toutes les couches sociales. Ce qui fait donc la fierté des populations environnantes qui voient en cette infrastructure, le développement socio-économique de la localité. Grâce aux emplois générés et à travers le bitumage du tronçon Meyo-centre – Ma’an – Nyabizan qui sert de voie d’accès au barrage de Memve’ele.
Memve’ele doit aussi permettre l’exportation des produits agricoles vers les centres de consommation. Avec cet ouvrage, il est dit que le Cameroun ambitionne de devenir un exportateur d’électricité. Selon certains ingénieurs chinois, le barrage de Memve’ele peut rapporter 100 millions de dollars. Soit plus de 55 milliards de Fcfa chaque année, une fois entré en production. Ce sera en 2020 d’après les prévisions.
Liliane N.
4500 m3 par jour. C’est le déficit en eau que connaît actuellement la ville de Garoua. A en croire Cameroon Tribune, cette situation est à l’origine des problèmes de dessertes que les ménages connaissent depuis plusieurs mois déjà. Soit 25% des besoins, estimés à 18000 m3 par jour.
Lors de sa visite de travail dans la région du Nord les 8 et 9 mai derniers, apprend-on, le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, a inclus dans son périple, une descente dans les principaux centres de production hydrauliques afin de s’enquérir de la situation du secteur, mais surtout de prendre des mesures correctives.
Pour ce faire, le Minee s’est fait briefer sur le diagnostic de ce qui pourrait relever du paradoxe, la ville étant réputée pour son importante nappe phréatique et des installations importantes. En effet, selon la direction régionale de la Camwater pour le Nord, les 18 forages à partir desquels s’opèrent le captage et la distribution de l’eau dans la ville sont largement dimensionnés pour les besoins. Mais dans les faits, seuls 10 sont effectivement opérationnels (deux autres bientôt mis en service) pour une production optimale de 13500 m3 par jour.
La capacité de stockage est donc globalement sous utilisée. A cela, indique Cameroon Tribune, il faut ajouter le problème des coupures régulières d’électricité, qui perturbent également la distribution, sans parler de certains équipements usagés, et parfois même de la disponibilité même du précieux liquide en saison sèche.
Face à cette situation, le gouvernement a lancé une batterie de mesures d’urgence pour résorber le déficit. Outre les investissements de la Camwater en vue de réhabiliter les forages hors d’usage, l’Etat vient d’engager la construction de centaines de forages à travers la ville, tant dans le cadre du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (Planut) que sur le budget du Minee.
Mais pour Gaston Eloundou Essomba, il n’est pas question que ces projets se limitent aux effets d’annonces. A ces collaborateurs de la région du Nord, le Minee a ainsi demandé de mettre tout en oeuvre pour des résultats palpables dans un délai de trois mois. Et à terme non seulement de compenser le gap actuel de production, mais aussi d’étendre le réseau pour pouvoir raccorder davantage de ménages au réseau de distribution urbain.
Otric N.
La cargaison a été interceptée le 14 avril 2019.
L’information est relayée par notre confrère Cameroon tribune. Dans son édition du 17 avril 2019, le quotidien gouvernemental rapporte que la saisie de la cargaison de plus de 150 000 comprimés de tramadol a été faite par la Mission Halcomi (Halte au commerce illicite). Ladite saisie a eu lieu à Akwa non loin de l’ancien Collège des Travailleurs. Les informations recueillies de source sûre indiquent que ce chargement provenait d’un pays voisin.
En plus de la cargaison de tramadol, la Mission Halcomi bénéficiant du soutien logistique de la Marine nationale a également intercepté une embarcation qui avait à son bord des produits hydrocarbures, qui d’après la même source provenait du pays où venait la cargaison de tramadol. L’embarcation se dirigeait vers la zone maritime de Deido. Les contrebandiers ont réussi à prendre la poudre d’escampette. Ladite embarcation d’une capacité dont la capacité était de 40 000 litres environ avait 7 000 litres de gasoil. «Cette barque de fortune disposait de deux moteurs hors-bord de 30 et 40 chevaux et d’une motopompe. Pour éviter toute pollution, le gasoil a été pris en charge par des responsables du ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee)», relate Cameroon tribune.
En parlant du Tramadol qui est certes un médicament toutefois aussi utilisé comme drogue, Philémon Owona Amougou le coordonnateur de la Mission Halcomi III zone I indique que leur rôle est de traquer les fraudeurs qui se livrent au commerce illicite. A titre de rappel, le Tramadol est présenté à l’heure actuelle, comme l’une des drogues très prisés par les jeunes et qui cause de nombreux dégâts. «Tous ces produits sont entrés en contrebande pour être vendus sur nos marchés. Nous avons donc l’obligation de mettre la main dessus afin de barrer la route à ces malfaiteurs», déclare Philémon Owona Amougou.
Après donc la saisie des produits suscités, il sera question selon la procédure de procéder à leur destruction. Hugues Kuetche le chef de la Mission Halcomi précise que la surveillance sera plus efficiente.
Liliane N.
En rappel, c’est mardi 16 avril 2019, hier, que Gaston Eloundou Essomba en sa qualité de Ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) a présidé la cérémonie de mise sous tension du barrage hydroélectrique de Memve’ele. Un jour après ladite cérémonie, le Minee dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, a tenu à expliquer la portée et l’impact que ledit barrage peut avoir entre autres sur le plan économique. La première des choses qu’on retient des explications du Ministre est que, le Cameroun pourrait se retrouver avec des économies de 350 millions de F chaque semaine.
«Nous puisons encore énormément à partir des centrales thermiques. Ces centrales à gasoil nous coûtent un milliard de F par semaine. Rien que pour la soirée d’hier, le système a fait des économies de l’ordre de plusieurs millions de F. Une évaluation faite, nous projetons une économie de 350 millions de F par semaine avec la mise en service de Memve’ele. L’une des principales causes de délestage est parfois la rupture d’approvisionnement des centrales thermiques en gasoil. Depuis hier, on a arrêté la centrale d’Ebolowa, de Mbalmayo mais aussi d’Oyomabang et d’Ahala. Avec cette tension supplémentaire, nous allons réduire de manière substantielle l’impact des délestages», explique Gaston Eloundou Essomba.
Il convient de souligner que le barrage hydroélectrique de Memve’ele fait partie du Plan de Développement du Secteur en Energie (PDSEN). Ce programme d’aménagement du secteur énergétique a été conçu et mis sur pied pour résoudre le déficit en énergie électrique que connait le Cameroun. La construction du barrage hydroélectrique de Memve’ele fait également partie des grands projets structurants du pays.
Il est construit sur le fleuve Ntem dans la région du Sud-Ouest, à proximité de la frontière avec la Guinée Equatoriale. Le site de Memve’ele se trouve en zone périphérique du Parc National de Campo Ma’an (PNCM), et fait partie du plateau sud-camerounais, zone de forêt dense, caractérisée par une diversité biologique extrêmement riche. En gros, le barrage hydroélectrique de Memve’ele est le seul en construction capable de résorber le déficit énergétique sur le réseau interconnecté Sud à cause de la vétusté du barrage de Song Loulou. Memve’ele demeure jusqu’à l’heure actuelle, le seul barrage capable de seconder Song Loulou.
Liliane N.
A terme, apprend-on dans les colonnes de Cameroon Tribune, ce barrage va fournir 211 MW au Réseau Interconnecté Sud. « Avec la mise en service du barrage de Memve’ele, le réseau interconnecté sud desservant les régions suivantes : Centre, Littoral, Ouest, Sud, Sud-Ouest et Nord-Ouest vont connaître une amélioration significative de l’offre d’énergie qui viendra atténuer les difficultés actuelles des populations desservies par ce réseau », précise le communiqué du Minee qui annonce la mise en service de ce barrage hydro-électrique.
Conscient de son déficit d’offre en électricité, le gouvernement du Cameroun a mis en place le Plan de Développement du Secteur en Energie (PDSEN). Un vaste programme d’aménagement du secteur énergétique pour la résorption du déficit en énergie électrique que connait le Cameroun, en course vers l’émergence fixée en 2035.
Pour atteindre cette vision, le Cameroun s’est engagé dans plusieurs ouvrages hydroélectriques. Le barrage d’aménagement hydroélectrique de Memve’ele fait bien partie de ces grands projets structurants. En construction sur le fleuve Ntem au Sud-Ouest du Cameroun, à proximité de la frontière avec la Guinée Equatoriale, le site de Memve’ele se trouve en zone périphérique du Parc National de Campo Ma’an (PNCM), et fait partie du plateau sud-camerounais, zone de forêt dense, caractérisée par une diversité biologique extrêmement riche.
Cette forêt fait partie du massif forestier équatorial que l’on retrouve aussi au Gabon, en Guinée équatoriale, au sud de la RCA, au Congo et en RDC. L’emplacement proposé pour le barrage est en amont des chutes de Memve’ele.
En gros, le barrage hydroélectrique de Memve’ele est le seul en construction capable de résorber le déficit énergétique sur le réseau interconnecté Sud à cause de la vétusté du barrage de Song Loulou. Memve’ele est donc pour le moment, le seul barrage capable de seconder Song Loulou.
Son impact est direct sur le plan national car grâce à ses 211 MW, les problèmes d’électricité devront être résorbés de façon substantielle. Non seulement, ce barrage a pour vocation de transporter de l’énergie sur le réseau interconnecté Sud mais aussi suscite une forte intégration sous régionale.
Sur le plan, socio-économique, le barrage hydroélectrique de Memve’ele est un puissant accélérateur de la croissance économique du Cameroun et donc du PIB national.
Otric N.
Le phénomène des délestages depuis un temps a refait surface au Cameroun. Dans certains quartiers de la ville de Yaoundé, à l’instar d’Obobogo, les coupures du courant électrique sont récurrentes. Un habitant de ce quartier affirme que généralement les dimanches, cette localité est sans lumière. Ce qui fait que ses enfants s’arrangent maintenant à apprêter leur tenue de classe les samedis. Toutefois, il note que ce qui cause le plus de problème dans cette situation, c’est la conservation des aliments non préparés mis dans le congélateur.
Les autorités ne sont pas ignorantes de ce problème de délestage. Aussi Gaston Eloundou Essomba le Ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) a accordé une interview à Cameroon tribune dans laquelle, il parle des causes du problème de délestage. Pour le ministre, le fait que le réseau de distribution de l’électricité est perturbé ces derniers jours, cela est dû en priorité à la qualité des poteaux.
« Plusieurs causes sont à l’origine de cette situation déplorable. La première est liée à la qualité des poteaux bois. Pour la seule région Yaoundé, il y a dix mille poteaux défectueux dont 4500 au stade critique qui sont en cours de changement dans un vaste programme mené par Eneo. Seulement, cette entreprise se heurte au nombre insuffisant de ce matériau, du fait du difficile accès aux plantations, à cause de la situation sécuritaire dans certaines parties du pays. Par ailleurs, nous faisons face actuellement à une météo agressive. Les pluies accompagnées de vents violents font tomber des arbres ou renversent des poteaux, entraînant des coupures dans la fourniture de l’énergie », explique le Ministre.
A côté du problème de délestage, il y a également celui des baisses de tensions. Gaston Eloundou Essomba précise qu’il y a deux types de baisses de tension. « La baisse de tension sur le réseau de transport et la baisse de tension sur le réseau de distribution. Les régions du Centre et Sud se trouvent précisément à 166 Km du lieu de production. Donc la ligne est longue et quand il faut tirer, il y a écrasement de la tension. Pour corriger cet écrasement, nous sollicitons les centrales thermiques, notamment celles d’Ahala, Mbalmayo et Ebolowa. L’autre source de tension est générée, soit dans le réseau de distribution, soit par des transformateurs mal ajustés ou mal chargés, soit par la surcharge des postes de transformation », explique une fois de plus le Ministre.
Pour ce qui des mesures prises pour corriger le problème des délestages, le Ministre parle entre autres d’une demande faite au Ministère en charge des forêts pour qu’Eneo s’approvisionne en poteaux bois dans les plantations du domaine privé de l’Etat de la région de l’Ouest avec proposition de reboisement par l’entreprise.
Liliane N.
Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) a reçu ce jeudi en début d’après-midi, l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault. Pendant un peu plus d’une heure, les deux hommes ont fait le tour des secteurs eau et énergie au Cameroun. Mais aussi de la nature de l’appui que la France pourrait continuer à apporter dans le développement de ces secteurs.
« L’eau et l’énergie sont deux domaines dans lesquels la France travaille avec le Cameroun depuis longtemps. Il y a des projets importants pour améliorer la fourniture en eau et en électricité au Cameroun auxquels nous sommes intéressés. Des entreprises françaises ont un savoir-faire à faire valoir. On a fait le point avec le ministre sur différents dossiers dans une période qui est difficile pour tout le monde », a expliqué Gilles Thibault au sortir de l’audience qui s’est déroulée à huis clos.
Le diplomate français a aussi relevé la volonté du gouvernement camerounais d’augmenter la qualité du service avec notamment la réhabilitation des barrages, le développement des sources de production alternatives d’énergie comme le photovoltaïque. Il était globalement question de voir comment « la France pourrait utilement aider le Cameroun ».
S’agissant du projet Nachtigal qui va changer la donne en matière de fourniture en énergie électrique. Gilles Thibault a déclaré : « C’est une success-story franco-camerounaise mondiale. C’est EDF qui est à la manœuvre à travers NHPC qui rassemble tous les bailleurs pour la construction du barrage. On a parlé de ce projet pour s’en féliciter, pour dire qu’il n’y a pas que de choses qui ne marchent pas ».
La question de la fourniture en eau de Yaoundé et du reste du pays a aussi été évoquée. Notons qu’actuellement, les villes de Yaoundé et Douala font actuellement l’objet d’importants investissements visant à résorber l’insuffisance quantitative dont souffrent ces deux principaux regroupements urbains du pays. A travers ces travaux, « il est question d’accroître les capacités de stockage et traitement et d’ici 2020, atteindre un taux d’accès à l’eau potable de 75% », indique l’autorité tutélaire du secteur.
Du côté de Yaoundé par exemple de nombreux projet ont été menée ces dernières années. On peut citer l’extension de la production de la station d’Akomnyada de 55 000 m3 par jour, la réhabilitation de la station de pompage de la Mefou (Nkolbisson).
Et même si le problème se pose avec plus d’acuité dans la ville de Douala, la capitale économique a également bénéficié de nombreuses réalisations au cours du septennat finissant. Notamment la construction et la mise en œuvre de certaines stations de production. Mais il y a mieux. Dans les prochains jours, cette ville qui fait office de la plus peuplé du pays, sera dotée d’un projet d’envergure.
La réalisation de ce dernier est un motif d’espoir pour les populations, car il permettra de renforcer l‘alimentation en eau potable par un apport additionnel de 300 000 m3 d’eau par jour.
Otric N.
La cérémonie de présentation officielle de la stratégie nationale « d'Assainissement Total Piloté par les Communautés et son guide méthodologique » a eu pour cadre l’une des salles des conférences du Hilton hôtel vendredi dernier et, c’était en présence de nombreuses personnalités, venues des départements ministériels cibles et des partenaires au Développement.
Ce projet vise à mettre fin à la pratique de la défécation à l’air libre et cible près de 10% de la population qui se livre encore à cette pratique dans les communautés rurales. Les autorités administratives du Cameroun estiment qu’il n’ya aucune honte à évoquer le sujet au risque de ne pouvoir se rattraper plus tard.
Ce qui est d’autant plus important que de nombreuses administrations publiques ont bénéficié du financement lié à la construction des latrines dans le cadre du BIP 2019. Il est dès logique pour elle, de s’approprier cette approche, qui apparaît comme le socle des actions durables d’accès aux infrastructures d’assainissement autonome, dans les zones où se pratique encore la défécation à l’air libre.
Etat des lieux
L’impact de cette pratique sur la santé des populations est connu de tous. En effet, le Cameroun a connu plusieurs épidémies de choléra, maladie du péril fécal pendant lesquelles il a été enregistré environ 37 539 cas de choléra et 1694 décès.
L’Organisation Mondiale de la Santé estime que les maladies diarrhéiques causées par de mauvaises conditions et pratiques en matière d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement de base et d’hygiène sont à l’origine de près de 18 300 décès par an et de 13,4% de la morbidité.
Il est donc logique que l’accès limité aux infrastructures d’assainissements constitue une préoccupation majeure pour les autorités sanitaires, qui bien que participant de manière significative à la lutte contre la défécation à l’air libre, semblent ne pas encore donner, la pleine mesure de leur contribution.
Les résultats attendus
A l’échéance de ses objectifs en 2015, le Cameroun fait partie des pays qui n’ont pas atteint la cible en matière d’assainissement. Toutefois le pays s’est joint au reste du monde pour adopter les objectifs de développement durable. Et, pour atteindre les objectifs souhaités, les acteurs institutionnels, notamment le ministère de la Décentralisation et du Développement Local. Ce département ministériel est appelé à jouer un rôle déterminant à travers les Collectivités Territoriales Décentralisées qui ont la possibilité de faire une sensibilisation de proximité auprès des populations. Ce qui, avec le concours des partenaires gouvernementaux, va permettre aux couches des populations les plus reculées, de s’approprier le projet d’Assainissement Total Piloté par les Communautés et son guide méthodologique.
Ce qui à la longue, va participer, comme c’est déjà le cas, à la réduction de la pauvreté à un niveau socialement acceptable, un objectif qui vise entre autres, l’amélioration des conditions de vie des populations qui passe nécessairement par une bonne stratégie d’assainissement tel que le précise le DSCE, en ces termes : le concept d’Assainissement Total Piloté par la Communauté est dans sa phase pilote et est appelé à s’étendre.