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Dans un communiqué rendu public en fin de semaine dernière, le Chef de Division de la Communication a donné la position de ce département ministériel

 

Le rappel des faits

Le 20 Mai dernier, selon une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, les dénommés Ntanga Mogo Clément Didier alias Tony - 32 ans  cerveau de la bande – Amadjoba Aboubakar dit Ibrahim – 31 ans – Kameni Kevin – 23 ans – Les sergents Oumarou Abdoul Fadil – 32 ans et Ewoundjo Elle Serges Hubert alias Tokyo – 31 ans, auraient essayé, en se servant d’une arme à feu d’arracher un véhicule de grosse cylindrée à bord duquel se trouvait un homme d’affaires togolais, en vue de satisfaire une obscure commande.  

La perquisition du domicile des cinq présumés bandits à Lomé a permis la saisie de deux pistolets automatiques dont une de marque Tokarev avec son chargeur garni de six cartouches. Cette arme proviendrait selon les déclarations des mis en cause, d’un certain Essimbi Françis, soldat servant comme magasinier d’armes à la Brigade  du quartier général.  

 

Des militaires en indélicatesse

Dans le communiqué de la Celcom du Mindef, il est fait mention du fait que les trois militaires présumés avoir contribué ou directement participé aux actes incriminés, sont déjà clairement identifiés.

Il s’agit du soldat de 1ère classe Essimbi Françis, précédemment en service à la BQG. Le dernier avait été mis à la disposition de la Brigade de Gendarmerie Territoriale de Melen à Yaoundé le 06 Mars 2020 pour perte d’un important matériel, 01 pistolet automatique, et fait l’objet du procès verbal de flagrance et a été placé en détention par le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal Militaire de Yaoundé pour violation de consignes et dissipation d’effets militaires.

Le sergent Oumarou Abou Fadil déclaré déserteur depuis le 23 Mars 2020 pour avoir sans autorisation, ni relève quitté son poste de garde l’Imprimerie Nationale, emportant avec lui son paquetage, sans armes ni munitions.

Le second maître Ewoundjo Elle Serges Hubert en service à la Marine Nationale. La procédure de désertion enclenchée en son temps à son encontre suit son cours.

Par ailleurs, les investigations ont permis d’établir que le présumé chef de gang Ntanga Mogo Clément Didier alias Tony serait un dangereux repris de justice, multirécidiviste, plusieurs fois condamné à des peines de prison fermes et actuellement recherché par la Direction de la Police Judiciaire à Yaoundé qui a enregistré plusieurs plaintes de citoyens abusés par ce dernier.

Le capitaine de Frégate Atonfack Guemo précise à la fin du communiqué que « Pour ce qui est des militaires, les procédures réglementaires, disciplinaires et administratives prévues par les textes en vigueur dans les Forces de Défense ont toutes été enclenchées dans les délais prévus.

Les enquêtes sécuritaire et judiciaire, du reste déjà ouvertes et conduites par la Division de la Sécurité Militaire et la Légion de Gendarmerie du Centre, permettront de préciser tous les contours de ces graves agissements ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Selon le Capitaine de Frégate, Cyrille Serge Atonfack Guemo Chef Division de la Communication du Ministère de la Défense, aucun élément de l’armée n’a été arrêté.

 

Après la publication dans la presse de la mise aux arrêts du Capitaine Jacques Tchenem Valkossa, le Ministère de la Défense fait un démenti. Dans la mise au point faite par le Chef Division de la Communication de ce département ministériel, il est dit qu’il s’agit d’un fake news. 

“Depuis quelques heures un conglomérat d’individus mal intentionnés distille sur la blogosphère l’information selon laquelle un Officier des Forces de Défense, notamment le Capitaine Jacques Tchenem Valkossa, en service au 4ème Bataillon d’Intervention Rapide amphibie serait mis aux arrêts sur ordres du Ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense, pour avoir dirigé une équipe de sept soldats qui auraient décapité un civil et ôté la vie à une femme et ses trois enfants. Il n'en est rien. Absolument rien. Cette information complètement erronée, qui dénote d’une énième tentative de déstabilisation portée par les ennemis de la République aux desseins noirs, est par conséquent vouée, tout comme les précédentes, à un échec cuisant”, peut-on lire dans ladite mise au point.

Le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo précise que la personne supposée avoir été mise aux arrêts et qui répond au nom de Jacques Tchenem Valkossa ne fait pas partie des rangs des Forces de défense. Il souligne également que l’unité à laquelle, il est dit qu’il appartient n’existe pas. Cette unité, c’est 4ème Bataillon d’Intervention Rapide amphibie. Le Chef Division de la Communication du Mindef rappelle que l’armée est actuellement engagée aux côtés des autorités, dans la lutte contre le Coronavirus, pour le bien-être des populations.

“En s'essayant à cette tentative de manipulation abjecte et puérile de l'opinion publique, les instigateurs de cette communication haineuse participent certainement de la vaste campagne organisée par les détracteurs de la République, qui s'attaquent en même temps aussi bien au moral de la troupe qu'aux symboles de l'État, qu'à celles et ceux qui le représentent. Les femmes et hommes des Forces de Défense vaquent sereinement à leurs occupations quotidiennes, avec dévouement, honneur et Fidélité, et attendent les prochaines balivernes qui vont continuer de pleuvoir avec sérénité et sourire en coin”, a écrit le Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo.

 

Liliane N.

 

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Le Capitaine Jacques Tchenem Valkossa est sanctionné pour décapitation d’un civil et meurtre d’une mère de trois enfants dans la région du Nord-Ouest.

 

Joseph Beti Assomo en sa qualité de Ministre de la Défense (Mindef) vient de décider de mettre aux arrêts le Capitaine Jacques Tchenem Valkossa. Ce soldat est accusé de la décapitation d’un civil et du meurtre d’une mère de famille. En fait, pour mieux comprendre les faits reprochés à ce soldat, il se trouve qu’il a été à la tête d’une équipe de sept soldats qui ont ouvert le feu sur une fermière. Et c’est cette équipe qui a décapité un civil présumé chef d’un groupe séparatiste. L’affaire a été connue et rapportée au Mindef, par les collègues du Capitaine Jacques Tchenem Valkossa. 

 

Le capitaine sanctionné se trouve actuellement à Yaoundé. Il prévu qu’il passe devant le Tribunal militaire de Yaoundé la semaine prochaine. Profitant de cette affaire le Ministre de la Défense met en garde les militaires qui sont au front. Ils leur demandent de rester professionnels. Par ailleurs, il présente ses condoléances aux familles des personnes endeuillées. 

 

Cet autre massacre reproché à certains éléments de l’armée a eu lieu le 26 avril 2020. C’était au cours d’une opération de ratissage survenue à Bafut, dans la région du Nord-Ouest.  Et la décision du Mindef survient juste après la publication du rapport de l’enquête de la tuerie de Ngarbuh. Le Président de la République a instruit que les militaires découverts responsables de cette tuerie soient sanctionnés.

 

Liliane N.

 

Published in Défense

Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense a dévoilé le thème de cette édition de la Fête de l’Unité, que le Cameroun célèbre chaque 20 mai.

 

Si d’aucuns doutaient encore de la tenue de la 48ème édition de la Fête du 20 mai, ils sont désormais situés. Comme lors des dernières années, le pays va célébrer la Fête de l’Unité. Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef) le fait savoir dans un message radio-porté. Ledit message radio-porté est adressé au Secrétaire d’État à la Défense chargé de la Gendarmerie nationale, au Secrétaire d’État à la Défense chargé des anciens combattants et des victimes de guerres, au Chef d’État major des armées et à tous ses collaborateurs.

Le thème retenu donc pour cette année est : « Tous unis face à la pandémie du COVID-19, pour un Cameroun résilient, résolument tourné vers la paix, la stabilité et le développement économique ». 

La pandémie du Coronavirus n’empêchera pas les camerounais de célébrer le 20 mai. Toutefois, on sait que cette information rendue publique ce 21 avril 2020, recevra un accueil mitigé. Dans la classe politique, certains ont indiqué qu’il fallait ne pas organiser cette fête et user de ses finances, pour la lutte contre le Covid-19.  

“Tout ce qui a été alloué à la célébration de la fête de l’Unité doit être consacré à sauver des vies des citoyens camerounais qui sont dans le stress ne sachant pas ce que demain leur réserve”, déclarait Jean Tsomelou, le Secrétaire général du Social Democratic Front (Sdf), dans une édition du quotidien Le Jour.

Et même au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), l’annulation de la Fête de l’Unité a été requise par certains militants. “Je milite pour la suppression des cérémonies commémoratives de l’édition 2020 de la fête nationale, cette position n’est d’ailleurs pas originale au vu du nombre d’évènements supprimés ou différés dans le monde, car face à cette pandémie effroyable nous n’avons pas de choix ou de risques à prendre”, avait déclaré Jean Simon Ongola, ancien député élu Rdpc dans la circonscription électorale du Mfoundi.

 

Liliane N.

 

Published in Société
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Selon le Capitaine de Frégate, Cyrille Serge Atonfack Guemo, Chef Division de la Communication au Ministère de la Défense, il n’y a pas eu des échauffourées au Quartier général à Yaoundé.

 

Des personnes non identifiées ont fait circuler dans les réseaux sociaux, un message dans lequel, on suit une voix de femme affirmer que le Quartier général à Yaoundé serait en ébullition. Dans cet audio, il est dit que les échauffourées proviennent du fait d’un mécontentement de militaires pour des raisons multiples. En sa qualité de Chef Division de la Communication au Ministère de la Défense (Mindef), le Capitaine de Frégate, Cyrille Serge Atonfack Guemo indique qu’il n’en est rien de tel. 

 

« Depuis quelques heures circule sur la blogosphère un enregistrement audio contenant des propos décousus d’une voix féminine affirmant que le quartier Général qui abrite la Brigade éponyme serait en ébullition. Il n’en est rien. Absolument rien. Cette énième campagne de désinformation portée par les ennemis de la République aux desseins inavoués est vouée, tout comme les précédentes, à un cuisant échec. Les femmes et hommes de cette unité vaquent sereinement à leurs occupations quotidiennes, avec dévouement, honneur et Fidélité. Comme dans toutes les casernes de la cité capitale, ainsi que sur tout le sanctuaire national », peut-on lire dans le démenti du Chef Division de la Communication au Mindef.

 

Profitant de cette mise au point, le Capitaine de Frégate, Cyrille Serge Atonfack Guemo fait également savoir à l’opinion, que contrairement à ce que la rumeur dit, le Quartier général de Yaoundé n’est pas contaminé au virus du Covid-19.

« Dans le même registre, une autre rumeur vicieusement entretenue sur la toile laisse à penser que la Brigade du quartier Général serait considérablement atteinte par le COVID-19. Là encore, il n’en est rien. Rien du tout. Les mesures barrière prescrites par l’Organisation mondiale de la Santé et le Ministère de la Santé sont ici rigoureusement respectées. Outre leurs missions régaliennes, les Forces de Défense et de sécurité sont fortement engagées dans la lutte contre le COVID-19, aux côtés du Ministère de la Santé et des autres entités étatiques concernées par cette pandémie mondiale », peut-on lire dans le démenti.

 

Liliane N.

 

 
Published in Défense

Sur les réseaux sociaux, il est noté depuis la survenue de l’attaque de Ngarbuh ayant tué des civils y compris des enfants, une sorte d’expression manifeste de la mauvaise foi des sécessionnistes. Ceux-ci n’ont eu de cesse de s’indigner prenant les populations pour bouclier sur le terrain, alors que le ministre de la défense (Mindef) vient de démentir formellement les allégations faites aux forces de défense sur la toile en corrélation avec l’origine les faits. 

 

Rien ne saurait expliquer un tel acharnement des combattants séparatistes amazoniens sur la toile, si ce n’est une mauvaise foi qui tend ouvertement à discréditer l’armée camerounaise à la suite de ce que les médias sociaux qualifient déjà des évènements de Ngarbuh. En effet, les sécessionnistes saisissant le prétexte de l’attaque, s’activent à exprimer leur semblant de colère considérant au passage les populations comme étant leurs protecteurs sur le terrain. 

Selon certains observateurs avertis, les sécessionnistes veulent simplement semer la confusion au sein de l’opinion publique pour contester à l’avance leur éventuelle implication dans le massacre de Ngarbuh. Cette lecture des faits paraît logique pour eux dans la mesure où côté armée Camerounaise, le Mindef à travers un communiqué officiel vient de démentir les accusations à l’endroit de l’armée tout apportant des éclairages sur les circonstances d’une approche de reconnaissance nocturne menée  à pieds par « un groupe de 06 éléments des forces de défense dont 04 militaires et 02 gendarmes vers un camp fortifié, véritable base logistique de marchandises illicites de réception des armements et munitions de tous calibres, de stockage  et de revente des stupéfiants ». 

Sur les lieux, les combats entre les forces de défense et les terroristes ont abouti à l’explosion des contenants de carburants suivi d’un violent incendie qui va affecter quelques habitations voisines. « Un incendie qui a fait 05 victimes dont une femme et 04 enfants », relève fort bien le Mindef dans son communiqué.  

Propagande communicationnelle

En découvrant la version des faits présentés par le Mindef, il n’existe aucun rapprochement avec la version des réseaux sociaux. Plusieurs sources estiment que les sécessionnistes s’inscrivent tout simplement dans une logique de propagande communicationnelle dont le seul fondement reste un projet terroriste. 

Il faut indiquer que le massacre de Ngarbuh survient après la tenue du double scrutin législatif et municipal au Cameroun le 09 février dernier. Des élections qui se sont déroulées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest sur fond de menace de boycott brandie par les combattants ambazoniens à travers leurs traditionnels lockdown.  

 

Innocent D H

 

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Le ministre de la défense dément toute implication de l’armée dans les attaques de Ngarbuh dans la région du Nord–Ouest.

 

C’est l’émoi général au sein de l’opinion publique national et international depuis l’apparition sur les réseaux sociaux de ces images de femmes et enfants décédés à la suite de ce que la toile appelle le massacre de Ngarbuh. Dans les médias sociaux, et selon des chiffres qui circulent sur les médias sociaux, on compterait près de 22 à 24 camerounais assassinés. Et pour ces autres sources, le coupable est tout désigné. Il s’agit de l’armée. D'où la réaction du chef de la division de la communication du ministère de la défense, le Capitaine de Frégate ATONFACK GUEMO.

Dans sa mise au point, le Chef DIVCOM de l’armée dément formellement les accusations portées à l’endroit des hommes de l’armée. Et il précise les circonstances des événements de Ngarbuh. « En effet, le 14 février 2020, un groupe de 06 éléments des Forces de Défense dont 04 militaires et 02 gendarmes renseigné par des repentis a effectué une approche de reconnaissance nocturne à pieds vers une habitation de Ngarbuh transformée en camp fortifié, véritable base logistique de marchandises illicites, de réception des armements et munitions de tous calibres, et de stockage et revente de stupéfiants.

Pris à partie par des tirs nourris depuis le refuge fortifié, la riposte des éléments des Forces de l’ordre permettra de mettre hors d’état de nuire 07 des terroristes présents sur les lieux. Les combats vont se poursuivre jusqu’à l’explosion de plusieurs contenants de carburant, suivi d’un violent incendie qui va affecter quelques habitations voisines. Cet incendie a fait 05 victimes, dont une femme et 04 enfants, bien loin de ce qui est relayé dans les réseaux sociaux. »

Première leçon, le nombre de victimes. On est loin des chiffres donnés jusqu’ici. Ce qui ne veut pas dire que cette situation perd son caractère tragique. Aussi, l’armée donne de savoir qu’il s’agit d’une situation consécutive à une opération militaire qui pourrait être considéré comme un succès. A côté de tout cela, le DIVCOM fait savoir que la manipulation de la communication autour de cette affaire à fait ressortir d’anciennes photos de la neutralisation de 04 terroristes dans le Département de la MEZAM courant 2019. Des terroristes qui, malheureusement, avaient avec eux une femme.

Toujours est-il qu’une enquête bien plus approfondie est en cours, et l’armée dit qu’elle communiquera sur les résultats de cette enquête.

Lire aussi : Massacre de femmes et d’enfants au Cameroun : Civils et activistes demandent l’ouverture d’une enquête

Stéphane NZESSEU 

 

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Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense convie les camerounais présélectionnés à prendre part aux épreuves d’admission dans les écoles françaises, qui vont se dérouler du 10 au 12 mars 2020.

 

Il y a du nouveau dans le concours d’entrée dans les Ecoles françaises de formation d’Officiers session 2020. Le Ministère de la Défense (Mindef) vient de rendre publique la liste des candidats audit concours. Les camerounais qui ont passé la phase de présélection sont appelés à se préparer pour les épreuves d’admission qui auront lieu à la date susmentionnée. Ces épreuves vont se passer à l’Ecole militaire interarmées de Yaoundé. Ce sera l’unique centre d’examen.

A titre de rappel, le concours a été lancé au mois de décembre 2019. Dans le premier communiqué signé par le Mindef, il a été indiqué qu’en ce qui concerne les conditions générales du recrutement, le candidat doit d’abord avoir la nationalité camerounaise. Ensuite, il doit être célibataire. Il ne doit pas avoir d’enfant. Puis il doit jouir de ses droits civiques. Il doit être indemne de toute maladie infectieuse. Il doit être reconnu apte par un médecin militaire et maîtriser la langue française. Le communiqué relatif au concours parle aussi des conditions spécifiques à remplir par le candidat. Elles varient en fonction de l’Ecole voulue.

Découvrez ci-dessous la liste des candidats présélectionnés.

 

Liliane N.

 

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 Le ministre délégué à la présidence chargé de la défense Joseph Beti Assomo a procédé au limogeage du Colonel Tabot Orock Samuel de ses fonctions, avec effet immédiat. Il s’agit d’une « décision qui fait suite aux nombreux dysfonctionnements constatés dans la conduite du bataillon », à en croire la justification contenue dans une correspondance officielle. 

 

La décision de limogeage du Commandant de bataillon camerounais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) contenue dans une correspondance du ministre délégué à la présidence chargé défense est destinée à l’ambassadeur, représentant permanent du Cameroun aux Etats-Unis pour application immédiate. « Cette décision fait suite aux nombreux dysfonctionnements constatés dans la conduite du bataillon… Une mission d’investigation sera du reste dépêchée dans les meilleurs délais en RCA, pour faire le point de tous les griefs relevés contre le contingent et proposer à l’issue, les mesures appropriées à l’encontre des contrevenants » a expliqué le ministre Joseph Beti Assomo dans une correspondance adressée à l’Ambassadeur, représentant permanent du Cameroun auprès des Nations-Unies. Et pour assurer l’intérim, le capitaine de Frégate Awono Louis Thaddée est nommé. 

Joseph Beti Assomo a après l’annonce de ce changement, tenter de rassurer les partenaires. C’est ainsi que le ministre a écrit dans cette correspondance : « vous voudrez par ailleurs, assurer nos partenaires de l’engagement du Gouvernement camerounais à prendre toutes les mesures nécessaires, pour permettre à son contingent à la Minusca d’assurer sa mission conformément aux lois, règlements et consignes en vigueur sur le théâtre ». 

Une mission d’investigation annoncée

Dans la foulée, il est annoncé une mission en République centrafricaine. Celle-ci se chargera d’évaluer d’éventuels écarts de comportements en cause. En clair, il est précisé, « une mission d’investigation sera du reste dépêchée dans les meilleurs délais en RCA, pour faire le point de tous les griefs relevés contre le contingent et proposer à l’issue, les mesures appropriées à l’encontre des contrevenants ». 

Il y a quelques mois à l’occasion de la cérémonie de remise des étendards aux 1030 soldats et policiers déployés en RCA, Joseph Beti Assomo les invitait à faire preuve de professionnalisme et de responsabilité dans leur comportement, en étant irréprochables sur le plan éthique. 

 

 

Innocent D H

 

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Les deux généraux de brigade Agah Robinson Ndong et Loubazal Pierre ont été installés dans leurs nouvelles fonctions à Garoua. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo qui a demandé à ces nouveaux commandants de travailler avec détermination et abnégation pour relever le défi sécuritaire. 

 

Cette cérémonie de prise de commandement met au défi les deux officiers généraux installés. Ils sont appelés à mener une lutte sans merci contre l’insécurité avec notamment le phénomène d’enlèvements avec demande de rançons, le grand banditisme, les vols de bétails dans les régions du Nord (excepté le Mayo-louti) et de l’Adamaoua. Sur le terrain fort heureusement dans ces deux régions, l’opération Adano initiée depuis le 10 août 2019 par le Chef de l’Etat Paul Biya, porte de bons fruits car elle a permis de mettre en déroute plusieurs ravisseurs et de libérer de nombreux otages. 

En installant le général Agah Robinson Ndong au poste de commandant la 3ème région militaire et Loubazal Pierre comme commandant la 3ème région gendarmerie, le ministre délégué à la présidence chargé de la défense Joseph Béti Assomo les invite ainsi, à la préservation de la paix sociale. « Monsieur les officiers généraux, nouveaux commandants la 3ème région interarmées, commandant la 3ème région de gendarmerie, vous êtes ici à la tête d’une circonscription frontalière de trois pays frères et amis le Nigéria, le Tchad et la République centrafricaine. Cette conjonction de frontière n’a pas que des avantages, elle induits également des problèmes tels que la criminalité transfrontalière, la transhumance parfois belliqueuse des bergers venus de ces pays », dira le ministre. 

Les comités de vigilance doivent être redynamisés, va prescrire par ailleurs Joseph Beti Assomo dans la mesure où ils jouent un rôle important dans la lutte contre la criminalité. Les questions d’éradication de la contrebande et de la contrefaçon s’inscrivent aussi aux rangs des challenges à relever par les nouveaux commandants. Ceux-ci doivent enfin être à mesure de résoudre les conflits agro-pastoraux afin que les retombées de ce secteur favorisent pleinement la croissance économique. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01