Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, et celui des Finances, Louis-Paul Motaze, ont co-présidé le 30 avril dernier, en présence du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph LE, la cérémonie de sortie de la 2e cuvée des douaniers-marins à la base navale de Douala.
Pour le Minfi, il est indéniable qu’avec cette deuxième promotion, le Minfi et le Mindef sont en train d’effectuer un bond significatif dans la mise en œuvre de leur partenariat. Mais également de franchir une étape historique dans l’implémentation d’une douane des métiers en général, et du métier de douanier-marin en particulier. En effet, ces personnels devront assurer la surveillance du plan d’eau et lutter contre le commerce illicite.
Selon Cameroon Tribune qui rapporte cette information, le stage en vue de l’obtention du certificat d’aptitude technique n°1 a duré 6 mois (du 15 octobre 2018 au 25 avril 2019) et s’est déroulé au Centre d’instruction navale des spécialités (Cinas). Lieutenants, brigadiers et préposés des douanes se sont familiarisés avec les métiers marins, afin de pouvoir travailler en mer, d’utiliser de façon appropriée les moyens et les équipements navals qui leur permettront d’accomplir leurs missions sur le plan d’eau.
Durant la première phase, dite de tronc commun, les stagiaires ont reçu des enseignements dans différents domaines : le droit de la mer, la sécurité maritime, la météorologie, le leadership, l’éthique et les us et coutumes de la marine.
La deuxième pratique s’est focalisée sur la navigation, les manœuvres, l’électricité, la mécanique et l’électro-mécanique de sécurité... Elle a aussi permis aux douaniers d’apprécier les phénomènes qui pourront influencer leurs missions, le matériel et le type d’équipements à utiliser pour accomplir les missions, apprendre à faire face aux pannes mécaniques électriques et aux incidents comme les voies d’eau, les incendies et la pollution.
Tout cela sous la coordination du chef de centre, le capitaine de frégate Serge Edou Essono. Le Minfi a indiqué dans les colonnes de Cameroon Tribune que ce semestre de formation est un fait inédit, dont les effets ne peuvent qu’être bénéfiques pour l’administration des douanes ainsi que les perspectives de carrière des agents formés.
S’adressant aux lauréats, le Minfi a eu ces mots : « Vous êtes prêts à mettre votre savoir-faire et votre savoir-être à contribution en vue d’un maillage effectif du rayon maritime des douanes, pour une lutte intensifiée contre les flux illicites transitant par la mer et les voies navigables ».
Otric N.
Au cours de la séance plénière conduite par le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, a ouvert le bal. Au menu, le fonctionnement des pylônes installés à Bakassi depuis 2017.
Dans sa question, l’honorable Ngalle Daniel s’est inquiété de ce que la péninsule de Bakassi soit coupée du Cameroun, malgré la construction de quatre pylônes de communication par le Génie militaire. Des infrastructures livrées en 2017. Or, le réseau est absent, à en croire le député. Interpellé sur ce sujet, le Mindef a rappelé le contexte et le cadre de ce projet. «Joseph Beti Assomo a indiqué que le Génie militaire a respecté son cahier de charges qui consistait en la construction de quatre pylônes dans quatre localités de Bakassi. Ce qui a été fait », rapporte Cameroon Tribune.
A ce jour, a-t-on appris, ces infrastructures restent protégées sur le terrain par les forces de défense. Or, le volet relatif à l’installation du réseau relevait du ministère des Postes et Télécommunications et des différents opérateurs de téléphonie mobile. Selon le Mindef, la fibre optique déjà installée entre Kumba et Mudemba par le Minpostel, a été coupée.
L’accident survenu sur la fibre optique et l’insécurité qui prévaut dans la région du Sud-Ouest freinent l’avancée des travaux. A en croire le ministre, ce problème devrait être réglé aussitôt que les forces de défense y auront fait régner la sécurité. Le Mindef a par ailleurs profité de cette tribune pour rappeler que le Génie militaire n’agit pas comme un établissement public administratif ou comme une entreprise qui soumissionne à des marchés.
C’est un agent d’exécution qui ne s’occupe pas des marchés, mais agit dans le cadre des missions qui lui sont confiées, avec les moyens correspondants. Il compte à son actif plusieurs réalisations, dont les marchés modernes de Bertoua et de Sangmélima, la construction du village des pêcheurs à Isangele, ainsi que le prolongement du Boulevard de la Réunification à Douala ou encore la route Mora-Dabanga-Kousseri, en cours.
Rappelons que Bakassi est aujourd'hui une zone considérée par le gouvernement camerounais comme étant une zone de développement prioritaire. Le journal des projets 2010 dénombre 132 actions. Il s'agit essentiellement de l'ouverture et du reprofilage de routes, de la construction et de l'équipement d'édifices publics, du financement de l'agriculture, de l'aménagement de sites de pêche, de la construction de centres communautaires classiques ou multimédia.
Otric N.
C’est par le corps du sujet qu’a débuté la formation de ces jeunes. En effet, c’est la tête dans la poussière, les coudes et les genoux en feu, en somme en rampant sur une route recouverte de gravier, traînant par devers eux leurs sacs, que les pionniers de cette formation militaire spécialisée ont fait leur entrée au Centre d’Instruction des Spécialités des Armées (CISA) à Yaoundé. Les instructeurs leur faisaient comprendre là, que la vie civile était terminée, du moins pour les 35 jours que durera la formation.
Chants militaires, examen du matériel et revêtement des uniformes militaires ont ponctué cet arrêt au CISA. Le départ pour Koutaba des 54 hommes et des 06 femmes du ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (Minjec) s’est fait dans 02 camions du Bataillon des Troupes Aéroportées (BTAP). Ils sont âgés au plus de 35 ans.
Selon Simon Wadjiri, Inspecteur Général des Service (IGS) au Minjec et représentant du Ministre à la prise en main de son personnel par le ministère de la Défense (Mindef), l’objectif de cette formation est de faire de ces cadres de jeunesse et d’animation, des formateurs à même d’intervenir en zone de conflit et aptes à encadrer moralement des jeunes en situations difficiles. En effet indique-t-il, ces cadres partis en formation seront chargés du réarmement moral et civique des jeunes reconvertis des mouvements violents tels que Boko Haram et les groupes armés sécessionnistes qui prolifèrent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
Pour le Colonel Samuel Ndutumu, Sous-chef Plan à l'Etat-major des Armées et représentant du Ministre délégué en charge de la défense, la formation de ces jeunes aura également un aspect physique et militaire bien qu’à dominante civique et patriotique. Ils seront ainsi formés en armement, en fusils, en tirs et autres actes d'un combattant. Une somme de capacités qui leur permettra d’être utilisés dans la lutte contre l’enrôlement des jeunes dans les mouvements violents.
S’agissant de l’aspect éducation civique, Simon Wadjiri explique que cette partie de la formation incombera au ministère de la jeunesse dont c’est l’une des missions régaliennes. Reconnaissant que l’épreuve qui attend son personnel ne sera pas facile, Il l’a exhorté à donner le meilleur de lui tout au long de la formation.
Le haut commandement militaire camerounais s’est concerté hier à Yaoundé. A l’occasion de la première réunion de sécurité du pays pour l’année 2019, les responsables à différents niveaux de la sécurité et de la défense du pays ont dressé un état des lieux de la situation actuelle au Cameroun, formulant des analyses et tirant des conclusions qui seront adressées exclusivement au président de la République.
Une rencontre à huis-clos présidée dans la salle des Conférences de son département ministériel par Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense (Mindef). A cette réunion, rapportent nos confrères de Cameroon Tribune, on notait la présence du ministre de l’Administra tion territoriale, Paul Atanga Nji, du délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, des secrétaires d’Etat auprès du Mindef, Galax Etoga et Koumpa Issa, du directeur général de la Recherche extérieure,
Léopold Maxime Eko Eko, des commandants des régions militaires interarmées et de gendarmerie, ainsi que des proches collaborateurs militaires du chef de l’Etat, dont le général de division, directeur de la sécurité présidentielle, Ivo Desancio Yenwo et le chef d’état-major particulier, le gé néral de brigade aérienne Emmanuel Amougou. Dans son propos liminaire, le Mindef a dressé un état sommaire de la situation dans les régions qui connaissent quelques crises.
D’abord, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui restent marquées par de «violentes convulsions sécuritaires, charriées par les menées des irrédentistes sécessionnistes et entrepreneurs du crime». Des souffrances combattues avec courage, abnégation et professionnalisme par les forces de défense et de sécurité qui ne se laissent pas prendre au piège tendant à jeter l’anathème sur elles. Surtout qu’elles devront toujours sanctionner tout acte d’indiscipline contraire au règlement militaire. Dans l’Extrême-Nord, «Boko Haram continue à se manifester par des vols, pillages et tueries qui rappellent le chant du cygne », explique le Mindef.
Par ailleurs, dans l’Adamaoua, les instructions données par le chef de l’Etat pour tordre le cou au phénomène du vol de bétail et de prise d’otages avec demande de rançon « sont énergiquement mises en œuvre par les forces de défense et de sécurité en étroite synergie avec les autorités administratives et les populations ». Enfin, à la frontière Est du pays, la vigilance reste accrue.
En effet, subsistent des soubresauts qui secouent la République centrafricaine voisine. Un pays où le Cameroun dispose déjà d’un bataillon de casques bleus dans le cadre de l’opération de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca)
La chute de ce haut commis de l'État ne pourrait passer inaperçue devant les projecteurs. L'ancien ministre de la Défense est déféré depuis vendredi dernier. Agence Cameroun Presse refait le film de son arrestation.
Selon le récit de David Eboutou, qui nous plonge dans le scénario de la descente aux enfers de l'ancien Mindef. « Incertaine est la vie dirait quelqu’un ou alors que nul ne peut prédire avec exactitude de quoi sera fait son lendemain ». L’ancien tout-puissant ministre délégué à la Défense vient certainement de l’apprendre à ses dépens.
Alors qu’il commençait certainement à penser à un épilogue heureux, au vu des nombreux atermoiements et tournures qu’aura prise cette affaire depuis sa mise en garde à vue mardi dernier, le sort a décidé autrement alors qu’il était 23h00 ce vendredi 08 mars 2019, quand les portes de la prison ou plutôt de l'enfer se sont ouvertes à lui.
Mais le ciel se sera assombri quand la procureure générale, Mme Ngounou Justice Aimée, lui délivre un mandat de dépôt. Il est alors 22h30 minutes. Ses autres compagnons d’infortune à savoir Maxime Mbangue, Lieutenant colonel Mboutou et Victor Menye eux, avaient déjà subi cet exercice une heure plus tôt.
Voici donc venu le départ pour Kondengui dans une hiace blanche frappé du logo de la prison centrale de Yaoundé-Kondengui. Encerclé de deux autres véhicules des forces de l’ordre, la petite hiace démarre en trombe et fonce à vive allure en direction de la prison de Kondengui.
Une fois sur place, quelques gardiens de prison déjà en alerte ouvrent grandement les portes de ce Guantanamo camerounais et conduisent directement les nouveaux pensionnaires dans le bureau du Régisseur Freddy Medjo qui les attend déjà dans son bureau. Ce dernier n’a pris fonction dans cette prison il y a 06 mois seulement et déjà, il doit gérer de si gros morceaux. Il semble embarrassé en jetant un regard sur ses nouveaux pensionnaires. Normal, il y a parmi eux, un grand Edgard Alain Mebe Ngo’o, qui était il y a encore quelques temps patron DGSN et MINDEF.
Il appelle ses "invités’" à prendre place et commence à lire le bon qui accompagne leurs mandats de dépôt que vient de lui tendre l’Officier de police qui dirige la mission. Finie cette phase, commence aussitôt la phase d’identification. L’on fait venir la jeune dame intendante des prisons et deux gardiens de prisons pour prendre quelques renseignements de ces derniers après quoi, le régisseur commence à entretenir les nouveaux pensionnaires sur le fonctionnement du pénitencier dont il a la charge.
Cette phase prend un peu plus d’une heure de temps puis, aux environs de minuit et 20 minutes, le régisseur interpelle le président de la communauté des détenus, Nlep Georges, puis un autre pour aider à transporter les deux valises de l’ancien Mindef, tout en invitant ce dernier à les suivre.
Vêtu d’un ensemble boubou gris clair, l’ancien Mindef esquisse un petit sourire et serre la main à quelques gardes prisonniers, croise les mains à l’arrière et se met aussitôt à suivre la direction indiquée. Il est suivi par ses trois complices, une escouade de gardiens de prison et le régisseur en personne. Ils quittent la petite "cour d’honneur" pour s’embourber dans la grande cour des détenus qui est au centre des 14 quartiers de la prison.
Alors que Maxime Mbangue, Joel Mboutou et Victor Menye sont dirigés vers les quartiers 11 et 12 ou sont pensionnaires d’autres noms tels Amadou Vamoulké, Ntongo Onguene, Nguini Effa…., la vedette de la soirée, Mebe Ngo’o, est conduite au quartier dit VIP de la prison. Le célèbre quartier 14 qui comporte 08 locaux et dont le chef quartier est l’ancien premier ministre Inoni Ephraim. Il est conduit au local 03 ou dormait jusque-là tout seul, le Pr Gervais Mendo Ze. Ce dernier aura désormais un voisin d’infortune, frère du village à Sangmelima lui aussi.