Le Sénat a décidé de contribuer pour le Fonds de solidarité nationale créé pour couvrir les dépenses relatives à la riposte de la pandémie du Coronavirus au Cameroun.
Marcel Niat Njifenji et les Sénateurs ont décidé d’aller au-delà de la parole. Ils ont décidé d’agir, en faisant un don de 100 millions de FCFA à verser dans le Fonds de solidarité nationale du Coronavirus. C’est Niat Njifenji, le président du Sénat qui a lui-même rendu public l’information au cours de la cérémonie de clôture de la session parlementaire du mois de mars de sa chambre. On retient du discours de la deuxième personnalité du pays, que la stratégie de riposte contre la pandémie conçue par le gouvernement a retenu largement l’attention des parlementaires. Ceux-ci ont rendu un vibrant hommage aux personnels soignants qui au risque de leur propre vie volent au secours des patients du Coronavirus.
Si donc, du côté du Sénat un geste a été posé, à l’Assemblée nationale, on se sera contenté d’un discours et de paroles pour saluer les efforts déployés par le Président de la République, le Ministère de la Santé, le corps médical.
“Je voudrais du haut de cette tribune, saluer la stratégie de riposte mise en place par les pouvoirs publics camerounais sous la Très Haute impulsion du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Paul BIYA, pour barrer la route à la propagation du COVID-19 dans notre pays. La création par le Président de la République, d’un Fonds de Solidarité Nationale avec une dotation initiale d’un milliard de Franc CFA, illustre à suffisance, tout l’intérêt et toute l’importance que Son Excellence Monsieur Paul BIYA accorde à la lutte contre cette pandémie planétaire”, a-t-il déclaré.
Cavaye Yéguié Djibril dans son discours prononcé à la cérémonie de clôture de la session parlementaire dans sa chambre, a rappelé que seul l’appel à générosité publique lancé par le Chef de l’Etat est le seul qui soit légal. Tous les autres ne sont que des arnaques. “Toute autre initiative visant notamment à faire un appel de fonds, sans l’aval des pouvoirs publics, sera considérée comme une arnaque et sera traitée comme telle. Des lois existent au Cameroun pour de tels cas”, a-t-il déclaré.
Liliane N.