Maurice Kamto présente la base comme l’essentiel en politique.
Lors des obsèques de l’ancien député Lazare Soub, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a pris la parole pour rendre hommage à celui qui fut l’unique parlementaire de son parti politique. Durant sa prise de parole, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a profité de l’occasion pour donner des leçons de politique.
«A l’occasion d’un deuil, nous devons chercher quel est l’essentiel; rappeler que l’essentiel sur le plan spirituel c’était la prière et s’agissant des obsèques d’un politique, l’essentiel c’est le legs. C’est le massage que sa vie nous délivre et la vie politique de l’honorable Soub Lazare nous délivre trois choses : c’est un homme politique habile, avisé… Il connaissait la scène politique camerounaise et en particulier celle de Douala. Si vous ne connaissez pas la scène sur laquelle vous bougez, vous allez trébucher… C’était un homme politique qui aimait et maitrisait le terrain parce que la politique c’est la base, c’est vous. Je n’ai jamais cessé de le dire : un parti ce sont ses militants et ses sympathisants. Troisième message que nous laisse la vie de Soub Lazare : c’est un homme politique fidèle dans ses convictions (…)», a-t-il déclaré.
Particulièrement applaudi lors de son discours, Maurice Kamto s’est aussi adonné sur des explications de changement de partis politique opéré par Lazare Soub de son vivant.
«Soub Lazare n’était pas un vagabond politique ; il serait resté dans un parti si les conditions étaient réunies. Tout le monde sait dans quelles conditions il est devenu maire et dans quelles conditions il n’a pas pu finir son mandat de maire. Mais il a compris en 2012, avec l’émergence du MRC sur la scène politique, qu’il y avait un message sincère et en 10 ans de chemin ensemble, je ne l’ai jamais entendu dire qu’il s’est trompé par rapport au message qui l’a amené à adhérer au MRC. (…) il y a une justice divine au-delà de la justice des hommes. Il aurait pu mourir dans la frustration politique mais Dieu lui a rendu justice ; il entre à l’Assemblée nationale comme premier député du MRC. Il le doit à son travail acharné sur le terrain et à ses camarades de Wouri Est», a déclaré Maurice Kamto.
Lazare Soub est décédé le 31 mars 2021 des suites de maladie. Il a été inhumé le samedi 24 avril 2021 à Bandjoun dans la région de l’Ouest.
Liliane N.
Jean Baptiste Puewe le Secrétaire de la Fédération communale du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun à Banka, dans la région de l’Ouest, est décédé dans la journée du mercredi 31 mars 2021.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) est endeuillé. Alors que le parti politique pleurait Lazare Soub qui fut son unique député, la fin de la journée d’hier 31 mars 2021, s’est plutôt encore assombrie avec le décès de Jean Baptiste Puewe le Secrétaire de la Fédération communale du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun à Banka.
Parlant au nom de son parti, Maurice Kamto dans un communiqué rendu public ce jeudi 1er avril a salué la mémoire des disparus et adressé ses condoléances aux différentes familles biologiques.
«Face à cette double perte pour notre parti et les familles concernées, je voudrais, en mon nom propre et au nom du MRC, présenter mes sincères condoléances aux familles si durement éprouvées, ainsi que l'expression de ma compassion émue (...) C'est l'occasion pour moi d'exprimer aux illustres et valeureux disparus ma profonde reconnaissance et celle du MRC pour les sacrifices consentis en vue du rayonnement et de l'implantation de notre parti auquel ils étaient très attachés et dévoués. Je leur fais la promesse que nous continuerons avec plus d'ardeur le combat que nous menions ensemble», a écrit Maurice Kamto président national du MRC.
Pour revenir à l'ancien député Lazare Soub, dans l'hommage que Maurice Kamto lui a rendu, il a indiqué qu'il était un homme politique pétri d'expérience.
«M. Lazare Soub était un homme politique chevronné, homme de terrain populaire, travailleur et batailleur infatigable, fin connaisseur des subtilités politiques de la société camerounaise, en particulier de la ville de Douala où il était établi de longue date. Sa riche expérience du champ politique camerounais, qui lui avait valu d’être élevé au Comité des Sages de notre parti, nous manquera cruellement», a-t-il écrit.
Liliane N.