Entre démissions et déchirures internes, certains anciens fervents laudateurs du Mouvement pour la renaissance du Cameroun pensent qu’il a besoin de se réinventer.
Ces derniers temps, l’actualité au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été marquée par des démissions, des sanctions disciplinaires et même des déchirures internes. Depuis la non-participation du MRC aux élections législatives et municipales, la fracture entre certains cadres du parti et le leader s’est fait ressentir. En plus de cela, on observe que politiquement parlant, le parti n’a depuis lors pas posé d’actions avec un réel impact.
Les anciens militants comme Célestin Djamen et Martin Ambang aujourd’hui démissionnaires du MRC en ont voulu particulièrement à Maurice Kamto pour avoir décidé de façon unilatérale de la non-participation du parti aux élections législatives et municipales.
«Le fonctionnement du parti est pire qu’une autocratie. Le président du parti gère le parti avec quelques membres du Directoire. J’ajoute les détournements des fonds, le monnayage des places. Le parti ne répond plus aux aspirations de 2012», a déclaré en conférence de presse Martin Ambang.
Pour Me Christian Ntimbane Bomo tout comme le Social Democratic Front, le MRC a un besoin de se réinventer.
Retrouvez ci-dessous sa tribune
«Désolé chers amis, la configuration actuelle du MRC et son déploiement politique sont très en deçà de la lutte pour la démocratie, le changement et l’alternance au Cameroun. Cette croyance de certains fanatiques, écorchés vifs, à la capacité du MRC dans son état actuel à faire bouger les lignes, devient à la limite un blocage au changement.
Au-delà de toute émotion, seule la prise de conscience collective de cette réalité évidente par les membres et soutiens de ce parti pourrait créer une nouvelle dynamique. Ce parti que nous considérons comme la tête de proue du changement doit absolument se réinventer pour continuer à jouer son rôle de chef de file de l'opposition du changement.
À défaut, le MRC comme le Sdf autrefois, sera l'accompagnateur du " Après Biya, c'est Biya" qui se prépare activement sous nos yeux.»
Liliane N.