C’est dans un communiqué signé par Me Désiré Sikati, secrétaire national délégué chargé des droits de l‘homme et de gouvernance que le parti de Kamto Maurice a fait état de cette situation indiquant en outre que si leurs exigences ne sont pas satisfaites, le ministère de la Justice sera considéré comme le principal responsable de ce qui pourrait advenir à ces militants.
Les camarades de parti du président du Mrc cités dans cette correspondances sont : Nkoula Bertrand – Koubissi Nguembou Saint Michel – Weubassi Pierre Raoul – Chembe Boris Stanilas - Fokou Signou Innocent – Ngangoum Yondjeu Emmanuel – Lahyu Feuzeu Kemtchouang – Assomo Thérèse. Le 17 Novembre 2020, ils avaient été condamnés à deux ans de prison ferme.
Dans sa correspondance, l’avocat des militants du Mrc se dit surpris :
« Qu’en date du 13 Mars 2021, tous ces individus, en dehors Assomo Thérèse ont été transférés à 273 kilomètres de Yaoundé, soit environ 6h30 minutes de route alors que tous avaient relevé appel de leur condamnation …
Non seulement, les usages pénitentiaires commandent que le détenu qui a fait appel de a condamnation ne soit pas muté dans un centre pénitentiaire qui l’éloigne de ses avocats et complique de ce fait le suivi de son dossier en instance d’appel ;
Mais en plus, le fait que cette mesure soit entreprise contre les détenus politiques qui plus est, militants du mrc laisse penser que le régime qui dirige le Cameroun entend désormais instrumentaliser l’administration pénitentiaire à des fins politiques ;
De même, l’éloignement de ces détenus de leurs familles et proches les prive de l’assistance de ces derniers, alors même que chacun sait la médiocrité de l’alimentation, voire de la prise en charge médicale dans les prisons camerounaises, rendent cette assistance nécessaire pour le suivi des détenus… ».
Aussi, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun :
Dénonce avec la dernière énergie cette manœuvre du régime tendant à l’instrumentalisation de l’administration pénitentiaire à des fins politiques aux dépens du mrc et de ses militants ;
Invite le ministère de la Justice, Institution en charge de l’administration pénitentiaire au Cameroun à respecter les droits de tous les militants du mrc, victimes de cette mesure discriminatoire, en engageant dans l’urgence les diligences nécessaires pour leur retransfèrement de la prison de Yoko pour la prison de Mfou…
Tiendra l’Etat du Cameroun, à travers le département ministériel concerné pour responsable de tout ce qui pourrait arriver de fâcheux aux personnes visées par ce transfèrement… ».
N.R.M