Les terroristes de l’état imaginaire de l’Ambazonie, après les assassinats et autres actes meurtriers perpétrés dans un hôpital de Kumba, ont décidé de revenir à la charge
Cette fois, c’est le cortège du patron de la région, qui a subi les coups de feu nourris des amba boys, alors que Bernard Okalia Bilaî se rendait sur le lieu du sinistre. Une source militaire indique que c’est au niveau de Muyuka que la pluie de plomb s’est abattue sur le cortège : « Nos voitures ont été criblées de balles, mais nous avons pu continuer le voyage jusqu’à Kumba. On est revenu sans un autre assaut, nos forces de défense et de sécurité ont mis tout en œuvre pour protéger nos vies. La voiture du gouverneur a été transpercée par des balles. Mais, il n’était pas à bord. Il était plutôt dans une voiture des militaires. Je crois que c’est grâce à cette diversion qu’on a pu lui sauver la vie »
Le bilan de cette attaque est assez important mais, fort heureusement, on ne déplore aucune perte en vies humaines même si douze personnes ont été blessées parmi lesquelles, le capitaine de vaisseau Eboulou Alain, commandant du Secteur militaire numéro 10.
Une attaque de trop
Il faut le dire, pour le déplorer que le Cameroun doit faire face à ces attaques qui semblent ne devoir jamais prendre fin. Les terroristes, qui n’ont jamais eu aucun respect de la vie ont une fois de plus démontré que rien ne saurait les arrêter, puisqu’ils ont été capable de s’en prendre à des citoyens camerounais, souffrants et incapables de se lever de leurs lits d’hospitalisation. L’ordre des médecins, ainsi que ceux qui semblent vouloir à tout moment donner des leçons des droits de l’Homme au gouvernement camerounais, se sont levés pour condamner cet acte d’une barbarie inqualifiable. Même en temps de guerre, il y’a des édifices que les belligérants évitent, notamment les hôpitaux, les églises et les points d'alimentation.
Un principe que n’a pas pris en compte, ceux qui ont résolu de s’attaquer à l’Institution Cameroun depuis un peu plus de trois ans aujourd’hui, comme l’indiquent quelques acteurs politiques à Yaoundé : « C’est regrettable, selon Denis Fouebo. Il est plus que jamais évident de comprendre que ces gens dont moi je continue de nier l’appartenance à notre pays, ont un autre programme. Leur animalité a atteint le sommet de l’inqualifiable. Je reste encore très choqué, à cause de la mort de ces compatriotes qui, alors qu’ils recherchaient la santé à l’hôpital de Kumbo, ont plutôt perdu la vie. Le Chef de l’Etat camerounais, a à mon sens tort à un moment de se comporter comme un père de famille. Il a le devoir, je dirais même l’impérieux devoir de frapper du point sur la table pour que des mesures plus drastiques soient prises contre les ennemis du Cameroun. C’est cette terre que nous nous battons à laisser comme héritage à notre progéniture… ».