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Le Président de la LFPC reproche au Comité exécutif de la Fécafoot la modification des  statuts de la Ligue de football professionnel du Cameroun, lors de son assemblée générale extraordinaire du 26 juillet dernier.

 

Le climat reste tendu entre la  Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) et  la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). A l’origine de ce différend, la résolution de l’Assemblée générale de la Fecafoot du 26 juillet 2019 qui prévoyait de modifier les textes de la Ligue de football professionnel. En convoquant les articles 17 des Statuts de la Fifa, 18 et 25 des Statuts de la Fécafoot, 23 et 30 des Statuts de ladite Ligue, le président de la LFPC, le général Pierre Semengue a rappelé au président de la Fécafoot, que la modification des statuts de la Ligue ne relève pas de la compétence de l’Assemblée Générale de la Fécafoot, mais plutôt de la compétence exclusive de celle de la Ligue. La Ligue de football professionnel a donc décidé de saisir la justice pour contester cette décision de l’assemblée générale de la Fecafoot. A cet effet, l’organe en charge des championnats nationaux de Ligue 1 et 2 a constitué 5 avocats pour le défendre devant les juridictions compétentes contre la Fécafoot. On se souvient que le Président de la Ligue avait claqué la porte au cours de cette Assemblée générale extraordinaire pour signifier son mécontentement.

 

A en croire le président de l’instance faîtière du football camerounais, Seidou Mbombo Njoya  cette décision a pour but d’apporter des réajustements dans la gestion du football camerounais. « Les anciens  textes ont été élaborés par des juristes qui n’étaient pas du monde du football,  nous sommes du monde du football, nous arrivons, sans remettre en cause l’esprit, on a simplement apporté quelques corrections qui permettent d’arrimer nos textes à l’environnement  », dit-il.   Selon lui, toutes les ligues sont les démembrements de la Fédération. « Les gens doivent comprendre définitivement qu’il y a un seul organe au Cameroun qui est chargé de la promotion du football. C’est la Fédération camerounaise de football. Je n’ai rien inventé. Et toutes les ligues sont les démembrements de la maison-mère qu’est la Fédération. Comment voulez-vous que nous n’ayons pas un droit de regard sur notre propre démembrement ? Ça n’a pas de sens. Donc, nous avons décidé de faire des réajustements pour que nous soyons sûrs que tout ce que nous donnons comme moyens, et que tout ce que nous faisons, va dans le sens de l’intérêt de nos ligues spécialisées », a expliqué  Seidou Mbombo Njoya.

 

Marie MGUE 

 

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Lancée en 2012 par le ministre des sports et les responsables de la fédération camerounaise de football de l’époque, les travaux devaient initialement être livrés le 13 octobre 2013. Mais jusqu’à ce 30 juillet 2019, le chantier est complètement abandonné et gît dans la broussaille.

 

D’un coût initial de 02 milliards de Francs CFA, le nouveau siège de la fédération camerounaise de football se voulait un immeuble futuriste. L’ambition était de donner au football une infrastructure qui devait illustrer et propulser le professionnalisme embryonnaire.

 

Un immeuble de cinq (05) niveaux, construit sur une superficie de 2500 m2, aujourd’hui complètement abandonné. On peut encore voir ci et là les morceaux de lattes ayant servies pour l’échafaudage. Par endroit, les murs ont commencé à être crépis. Mais sur la plus grande partie du bâtiment on peut bien se rendre compte que les équipes n’ont eu que le temps de monter quelques murs. L’édifice dans son ensemble a déjà pris forme. L'on distingue bien les cinq étages et la géométrie particulière de l’immeuble bien disposés.

 

Le chantier est dans la broussaille. La barrière en planches peintes en bleu et blanc laisse quelques passages qui permettent à qui le veut bien d’avoir accès au chantier. Il n’est pas rare que ce soit le lieu de refuge de quelques groupes de jeunes gens consommateurs de stupéfiants. Les petites bâtisses en matériaux provisoires illustrent à souhait l’ambition des porteurs du projet. Ces petits bâtiments dont la plupart étaient climatisés ont encore les Split abandonnés bien en évidence.

 

Rappelons que le complexe devrait comprendre plusieurs bureaux, une salle de conférence de 200 places, un restaurant de 52 places, des locaux techniques de 30 m2, un rez-de-chaussée et des parkings. Tout ceci est pour le moment inexistant. Sans compter avec les nombreux emplois que la mise en place de ce dispositif pourrait générer. 

 

Au moment de sa conception, l’ancien président de la Fecafoot, IYA Mohammed s’était ouvertement engagé à livrer ce chantier le 13 Octobre 2013. Un chantier d’un montant de 01 milliard 786 millions de FCFA. Au jour d’aujourd’hui, difficile de faire une véritable évaluation du niveau d’avancement des travaux. De toutes les façons, la grue qui sert aux travaux est encore bien en place. Ce qui laisse croire que le chantier peut redémarrer à tout moment. Et c’est tout le mal qu’on souhaite au football de notre pays, que la Fecafoot ait enfin un siège qui lui appartienne.

 

Stéphane NZESSEU

 

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La  Fédération algérienne du football a démenti la rumeur selon laquelle son pays se préparait pour succéder le Cameroun dans l’organisation de la Can 2021  au cas où le Cameroun n’était pas prêt.

 

« A la question de savoir si l’Algérie a les capacités d’organiser une Can, pour notre ministre et tous les responsables algériens, la réponse est oui, mais pas pour prendre la place du Cameroun », précise Mohamed Saâd, le secrétaire général de la Fédération Algérienne de Football (FAF), ce lundi 29 juillet 2019 dans une interview accordée à la Crtv radio. Cette sortie  de la Fédération algérienne intervient à la suite des rumeurs qui laissent entendre que le gouvernement algérien a donné quitus à la fédération pour qu’elle se prépare à  présenter la candidature de l’Algérie au cas où le Cameroun ne remplissait pas ses obligations.

En effet, au cours d’une récente sortie médiatique, le  ministre algérien de la Jeunesse et des Sports, Raouf Bernaoui, a laissé entendre que la Confédération africaine de football (CAF) avait demandé à l’Algérie de se tenir prêt à remplacer le Cameroun en cas de retrait de l’organisation de la prochaine CAN. « J’ai été surpris d’apprendre que  des  déclarations du Ministre des Sports  algérien ont fait débat au Cameroun par rapport à la  Can de football 2021. Je peux vous rassurer que les propos de notre ministre des Sports ont été totalement déformés », soutient le secrétaire général de la FAF.

Même si l’Algérie souhaite organiser une phase finale de la Can, elle n’en veut pas de  celle confiée au Cameroun, un pays qu’elle affectionne et qu’elle encourage dans l’organisation de cette échéance prévue dans deux ans. « L’Algérie qui vient d’être sacrée championne d’Afrique souhaiterait jouer la prochaine Can 2021 au Cameroun, un pays frère, qui nous a porté chance. L’Algérie souhaiterait  aussi gagner la Can surtout si elle ne rencontre pas sur son chemin le Cameroun qui sera difficile à manier chez lui. Pas  de raison particulière de créer la polémique.  On encourage le Cameroun, on le soutient à fond pour l’organisation de la Can 2021 et on souhaiterait à l’avenir, nous aussi organiser une Can. Ma déclaration va recadrer le débat et calmer un tout petit peu les esprits », déclare, Mohamed Saâd.

Même si cette rumeur a fait le tour des  réseaux sociaux,  le président de la Fédération camerounaise  de football,  Seidou Mbombo Njoya, a  martelé qu’aucune menace ne pèse sur la CAN camerounaise. «J’ai été stupéfait comme tout le monde. Mais après, je suis allé à la quête de l’information. Je pense quand-même que les propos du ministre des Sports algérien ont été probablement un tout petit peu déformés», a confié le Président de la Fecafoot au micro de la Crtv. Après cette clarification, il revient désormais au Cameroun de faire le nécessaire pour convaincre la Can afin d’éviter le scénario de 2019.

 

Marie MGUE  

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Plus que quelques heures et l’équipe nationale de football va affronter l’équipe du Nigéria et dans les rues de Yaoundé, l’ambiance est chaude. 

 

Dans les ventes à emporter, devant les grands sites de rencontres et même dans les moyens de locomotion, l’on assiste à une folle ambiance. Les coups de klaxon dans les rues avec les drapeaux qui flottent laissent entrevoir l’importance que les Yaoundéens accordent à cette confrontation Cameroun – Nigéria.

 

« C’est vrai que le Nigéria nous a souvent battu, lorsqu’on regarde un peu le bilan des matchs entre les deux pays mais, cette fois, ils sont conscients d’affronter les champions d’Afrique par conséquent, je suis certains qu’ils ont eux aussi peur » affirme Clotaire, vendeur de vêtement à la criée. Lui aussi est dans l’ambiance d’avant match, avec ces deux drapeaux accrochés sur sa casquette.

 

Un peu plus loin, c’est Annette, vendeuse de maïs et de safous, qui dit qu’elle veut voir ce match devant son petit écran « Ekié, ma sœur, tu penses que je peux rater ça ? C’est le Cameroun qui joue et, je veux tout voir. Je n’ai pas envie qu’on me raconte et en plus, si je reste ici, les cris des gens vont me déconcentrer donc, moi je vais rentrer… ».

 

Comme relevé plus haut, devant les bars et autres coins de réjouissance, tout est fin prêt pour accueillir les clients et consommateurs : « C’est vrai que nous ne manquons pas de clients ici », témoigne Jean Claude, serveur qui ajoute que « mais c’est tout différent quand les lions jouent. On assiste à une arrivée massive de personnes et c’est pour cela que vous voyez qu’on a ajouté les chaises là-bas. Les gens aiment boire en groupe en faisant les commentaires, ça donne plus de saveur au match et, je crois que c’est à ce moment que nous avons les vrais supporters… ».

 

Plus d’ethnie, plus de clan, tous sont camerounais

 

« S’il y’a une religion partagée par l’ensemble des camerounais, je puis vous assurer que c’est bien le football. Nulle part ailleurs, vous ne verrez cet engouement, cette passion. Quand les lions sont sur le terrain de jeu, il s’agit du vert – rouge – jaune, point. Et, nous le visons au quotidien. Il s’agit ici de passion positive, qui ne fait intervenir aucune autre actualité… », affirme Mouandjo Jean Jacques, acteur majeur du football national.

 

Même les jeunes ne veulent pas manquer ces moments et, après avoir acquis les sifflets, ils sillonnent les quartiers en scandant « Lions Indomptables du Cameroun Oyiéééé. 3 – 0 c’est le score. Nous allons les atomiser… ».

 

Quelques statistiques

 

11 – 11 – 12 : Championnat d’Afrique – Cameroun 1 – Nigéria 0

29 – 10 – 12 : Championnat d’Afrique - Nigéria 2 – Cameroun 1

11 – 11 – 10 : Championnat d’Afrique - Nigéria 5 – Cameroun 1

28 – 11 – 08 : Championnat d’Afrique - Cameroun 1 – Nigéria 1

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le président de la Fédération égyptiennes de football, Hani Abou Rida, en marge de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) a indiqué hier mardi, que l’Égypte serait prête à organiser un Mondial à 48 équipes.

 

« Je pense qu'on peut le faire », a déclaré le dirigeant lors d'une conférence de presse au Caire. « Le problème avec les 48 pour moi est l'hébergement. (...) C'est le premier problème que nous devons régler », a ajouté le patron du football égyptien.« Mais si on parle de 2030, je pense que nous en sommes capables », a-t-il conclut.

 

Pour rappel, l’Égypte a été désignée en janvier pour l'organisation de la CAN, qui se joue actuellement en remplacement du Cameroun écarté par la Confédération africaine de football (CAF) en raison de retards dans l'achèvement des stades.

 

Ainsi, à travers l'organisation de la CAN, pour la première fois depuis la révolte populaire de 2011 et la période d'instabilité politique qui a suivi, le pays « j’affirme à la face du monde entier que les Africains sont capables d'organiser un événement international », a encore estimé M. Abou Rida. « Désormais l’Égypte est capable d'organiser n'importe quelle compétition (y compris) non-africaine », a-t-il ajouté.

 

Le Mondial de football, dont la prochaine édition se déroulera au Qatar, se joue actuellement à 32 équipes. Mais à partir de 2026, la compétition devrait accueillir 48 équipes.

 

Wait and see…

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Depuis son premier match contre la Tanzanie où il a d’ailleurs été élu l’homme du match car il a fait sensation en inscrivant un but, le milieu du terrain de l’équipe du Sénégal s’est fait remarquer. Malgré son talent, certains individus ont trouvé l’occasion de se moquer du footballeur professionnel sénégalais en le traitant de « laid ».

 

Krépin Diatta, né le 25 février 1999 au Sénégal, est un footballeur sénégalais, qui évolue au poste de milieu de terrain au sein du club belge Club Bruges KV. Avec un but magnifique et un titre de Joueur du match, Krépin Diatta a fait sensation lors de la rencontre Sénégal-Tanzanie (2-0) à la CAN 2019 qui se joue en Égypte. Mais au lendemain du match, il a été violemment critiqué sur les réseaux sociaux à cause de son physique jugé « trop laid » pour certains. En réponse à ses détracteurs, Krepin Diatta s’est dit triste. « Je suis très triste de voir certains frères africains se moquer de moi. Je travaille pour notre beau et cher continent africain et ce que je reçois en retour ne sont que des injures, des moqueries de mes frères », a-t-il déclaré.

 

Le milieu de terrain sénégalais assimile ses critiques à du racisme et remercie ceux qui le soutiennent. « C’est trop méchant de votre part et le racisme vient de là. J’ai besoin de vos encouragements et non de vos injures. Merci à tous ceux qui me soutiennent. Seul Dieu fait ma force et je suis fier de ma personne physique. Vos moqueries ne changeront rien dans ma vie. Mais une chose est sûre, nous sommes tous africains », a-t-il conclut.

 

Une réaction tout à fait normal de la part du joueur car, comment comprendre qu’au 21ème siècle, des êtres humains « normaux » s’attardent encore sur le physique pour juger l’HOMME, une créature de Dieu ? Ne devons-nous pas soutenir ce talentueux footballeur international qui fait de belles œuvres sur le terrain ?

Tut ce qu'on lui souhaite, c'est une bonne continuation dans cette compétition !

 

Danielle Ngono Efondo

 

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C’est ainsi que semblent analyser les amoureux du sport roi qui ont pris connaissance du communiqué rendu public ce jeudi, après une rencontre entre les responsables de ces deux organismes réunis au Caire depuis deux jours

 

Communiqué conjoint de la FIFA et la CAF

 

« Ahmad Ahmad, Président de la CAF, a proposé au Comité Exécutif de l’institution, réuni au Caire le 19 juin 2019, de solliciter l’expertise de la FIFA afin d’évaluer la situation actuelle au sein de la confédération et de contribuer à l’accélération du processus de mise en œuvre des réformes en cours, destiné à assurer à la CAF un fonctionnement de manière transparente, efficace et selon les standards de gouvernance les plus élevés. La proposition du Président a été approuvée à l’unanimité par les membres du Comité Exécutif.

 

Dans le cadre de ce processus, il est prévu qu’un audit général de la CAF soit mené dans les plus brefs délais par la FIFA et la CAF.

 

A la lumière de ce qui précède, la CAF et la FIFA ont décidé de nommer, d’un commun accord, la Secrétaire Générale de la FIFA, Fatma Samoura, en tant que "Déléguée-Générale de la FIFA pour l’Afrique" pour une période de 06 mois, à compter du 1er août 2019 jusqu’au 31 janvier 2020, renouvelable avec l’accord préalable des deux organisations.

 

Mme Samoura sera assistée dans l’exercice de ses fonctions, d’un groupe d’experts qui travaillera en étroite collaboration avec le Président Ahmad et son équipe sur un certain nombre de thèmes, dont :

La supervision de la gestion opérationnelle de la CAF, y compris les procédures administratives et de gouvernance

L’organisation efficace et professionnelle de toutes les compétitions de la CAF

La croissance et le développement du football dans tous les pays et régions de la CAF.

 

Fatma Samoura continuera pendant la durée de son mandat à la CAF à assurer son rôle de Secrétaire Générale de la FIFA, et pourra déléguer ses fonctions au sein de l’administration de la FIFA, en conformité avec les règlements internes pertinents et applicables. Le Bureau du Conseil de la FIFA a approuvé cette mesure temporaire et exceptionnelle.

 

La FIFA et la CAF sont déterminés à travailler étroitement pour servir au mieux les intérêts des associations membres africaines, afin d’apporter stabilité, sérénité, professionnalisme et développement effectif du football sur le continent africain, dont la passion pour le football n’est plus à démontrer… ». 

 

Nicole Ricci Minyem

 

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La phase des tests de recrutement des jeunes débutée le 22 mai a pris fin. D’après les responsables de l’Académie, l’heure est à la sélection de 25 pensionnaires par catégorie qui devront bénéficier de la formation.

 

Après la conférence de presse du 21 mars 2019 donnée par le gardien des Lions indomptables à Yaoundé, les activités de son Académie n’ont pas tardé à être lancées. Stéphane Anicet le formateur de l’Académie fait savoir que la première phase des activités, celle de recrutement de joueurs s’est achevée. 40 jeunes ont été recrutés dans chacune des catégories à savoir : cadets, minimes et benjamins. A l’heure actuelle, il est question de procéder à la sélection de 25 pensionnaires dans les 40. Cette sélection se fera sur la base des critères tels que l’âge, la discipline et la disponibilité.

 

« Nous allons dans les prochains jours organiser une réunion avec les parents de ces enfants pour essayer de leur donner le projet qu’on attend. Vous êtes sans ignorer que le problème d’âge est u  peu récurrent dans notre football. Parfois un enfant vous déclare un âge qui n’est pas le sien, on va parfois avoir des enfants qui sont sous contrat avec d’autres structures de formation. Donc, il va falloir faire toutes ces vérifications avant de sortir la liste définitive. Pour le moment, on a affecté des éducateurs dans ces différentes catégories et d’ici peu on va faire des matchs d’évaluation pour voir le réel niveau des enfants. On faisait jusque-là des tests dans le jeu réduit pour pouvoir observer les qualités techniques et autres », indique Anicet Koung dans les colonnes du quotidien Le Jour édition du 13 juin 2019.

 

D’après les informations puisées à bonne source, l’Académie Fabrice Ondoa ne recrute que les jeunes garçons. Le football féminin n’est pas encore à l’ordre du jour. Ce volet, apprend-on, fait partie des projets futurs de l'Académie.

 

« On a eu des demandes de jeunes filles. Mais, pour le moment on préfère se focaliser sur les catégories de genre masculin pour le moment. Il y a un réel problème d’infrastructures et je profite de l’occasion pour remercier le Directeur général de la Camwater qui nous permet d’avoir 4h d’entraînements sur le stade. Ce qui n’est pas du tout facile, parce qu’au regard de la planification, vous vous rendez compte qu’il y a des moments où certaines catégories sont obligées de se diviser le stade en deux pour pouvoir travailler. Avoir une section féminine est un projet », explique Anicet Koung.

 

Liliane N.

 

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Le club tunisien était aux prises vendredi soir à Wydad de Casablanca. Un match d'une heure seulement, et de 90 minutes pour son interruption. Au bout d'une grande confusion Espérance de Tunis remporte la finale retour par 1-0, une confusion due à une panne de l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR).

 

L'ouverture du score est intervenue suite à la manœuvre Tunisienne par Mohamed Youcef Belaïli à la 42ème minute. A la 60ème minute survient l'égalisation de Walid El Karti. Une égalisation sans résultat probant car invalidée par l'arbitre, visiblement pour cause d'un hors jeu. Dans la foulée les Marocains de Wydad vont opposer un recours à une vérification par la VAR. Cependant, tenez-vous tranquille, l'assistance vidéo à l'arbitrage était hors service. Une situation qui va susciter une montée d'adrénaline chez les Marocains déjà déçus par le match aller marqué par la controverse(1-1). Ils vont décider de quitter la pelouse.

 

D'inévitables échauffourées

Quelques échauffourées ont éclaté et des bouteilles d'eau ont été lancées sur la pelouse. Les forces de maintien de l'ordre vont alors intervenir pour calmer la tension. Une longue séquence de temps suspendu s'impose par la suite, avec d'interminables affrontements verbaux sur le terrain entre officiels de la CAF, des membres des staffs et les deux équipes.

Le Président le la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad, va descendre de la tribune pour être acteur aux discussions, avant de retourner à sa place.

 

A Tunis : une liesse extraordinaire s'observe

Le stade de Radès, non loin de Tunis, avec 60.000 spectateurs, est embrasé de chants entre temps. Les joueurs de l'Espérance de Tunis vont juger opportun de satisfaire à des exercices physiques pour ne pas se refroidir, puis vont abandonner, et s'asseoir sur la pelouse pour deviser.

 

Une heure et demie plus tard, l'arbitre de nationalité gambienne Bakary Gassama, siffle la fin définitive du match, après avoir pris le soin de retirer sa veste de survêtement. Le jubilé est alors au rendez-vous pour les joueurs de l'Espérance, dans une parfaite communion avec leur public.

 

Innocent D H

 

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Sur son site internet, la Fédération Internationale de Football Association a marqué un temps d’arrêt pour souhaiter un joyeux anniversaire, à l’ancienne gloire du football camerounais.

 

La Fédération Internationale de Football Association (Fifa) n’est pas restée indifférente à la célébration du 67ème anniversaire de Roger Milla, ancien Lion indomptable et ancienne gloire du Football camerounais. Un article a été consacré à celui-ci qui a soufflé hier 20 mai 2019, sur sa 67ème bougie. Ledit article intitulé «Le long cheminement du Vieux Lion» revient sur les performances et les temps forts de la carrière de Roger Milla. Le choix des mots utilisés dans l’article démontre à suffisance la volonté de la Fifa de rendre hommage, à celui qui porte aussi la casquette d’Ambassadeur itinérant au Cameroun.

 

«Peu de joueurs ont marqué de leur empreinte la Coupe du Monde de la Fifa comme le sémillant attaquant camcerounais Roger Milla. Après avoir appris les rudiments du ballon rond en évoluant pieds nus dans les ruelles poussiéreuses de Yaoundé, Milla s'est rapidement taillé une réputation enviable. Affublé à son adolescence du surnom de "Pelé", l'homme possédait très jeune des capacités hors du commun», peut-on lire dans l’article qui reste publié sur le site internet de la Fifa.  Loin de ne révéler que les instants de gloire et de bonheur du camerounais, la Fifa à travers son article, revient sur les temps difficiles qu’a connu Roger Milla.

 

«Milla signe avec son premier club camerounais à l'âge de 13 ans, mais il ne faut pas longtemps pour que son talent tape dans l'oeil des recruteurs européens, en particulier ceux venus de France, destination de prédilection pour tout footballeur africain rêvant de faire carrière. Pourtant, le voyage de Roger Milla va être parsemé d'embûches et de désillusions. Un an après avoir été élu football africain de l'année en 1976, il émigre sous d'autres cieux en quête de gloire et de fortune. C'est ainsi qu'il débarque à Valenciennes, où il ne va finalement trouver que des promesses non tenues, une place en équipe réserve et un minuscule appartement.

 

Il tente ensuite sa chance avec Monaco et Bastia, mais n'y trouve guère plus de bonheur, la faute à plusieurs blessures et le moral dans les chaussettes en raison du manque de crédit accordé aux footballeurs africains. C'est finalement avec le club de deuxième division de Saint-Étienne que Milla va trouver ses marques. Il y confirme son talent souvent mis en doute en marquant à 22 reprises en 31 matches. Plus tard, il va définitivement s'épanouir à Montpellier, où il est vénéré par les supporteurs pour ses dribbles déroutants, ses raids dévastateurs et, d'une manière générale, son panache», relate la Fifa.

 

Ledit article rapporte que Roger Milla a quitté le football français en 1989. Il y a marqué 152 buts dans sa posture d’attaquant. La Fifa énonce également dans son article, les performances de Milla lors des Mondiaux 1982 et 90, en indiquant leur influence et leur impact sur la place que la Fédération va désormais accorder au continent africain.

 

«A vrai dire, peu de gens en dehors du Cameroun espèrent voir briller le vieux maître africain, alors âgé de 38 ans, lors d'Italie 1990. Mais ils vont tous en avoir pour beaucoup plus que leur argent. Milla marque quatre buts pour le Cameroun, auteur d'un parcours époustouflant qui le porte jusqu'en quarts de finale. Son sens du football, son style puissant et décoiffant et son large sourire sont presque aussi impressionnants que ses pas de danse autour du poteau de corner après un but.

 

Lors d'une phase finale placée sous le signe des tactiques réalistes et hyper-défensives et du cynisme à tout crin, le Cameroun et son Vieux Lion constituent, par leur style de jeu échevelé mariant improvisation et toupet, une véritable bouffée d'air frais. Leur campagne historique sonne l'arrivée sur la scène internationale de l'Afrique comme une force avec laquelle il faut désormais compter et qui va déboucher sur les succès ultérieurs du Nigeria et autre Sénégal. Elle force également la main de la FIFA en l'obligeant à octroyer une troisième place qualificative au Continent Mère pour les phases finales à venir. Pas si mal pour une équipe composée en majorité de joueurs inconnus évoluant dans des championnats obscurs et d'un fier vieil homme...», peut-on lire dans l’article de la Fifa.

 

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01