La phase des tests de recrutement des jeunes débutée le 22 mai a pris fin. D’après les responsables de l’Académie, l’heure est à la sélection de 25 pensionnaires par catégorie qui devront bénéficier de la formation.
Après la conférence de presse du 21 mars 2019 donnée par le gardien des Lions indomptables à Yaoundé, les activités de son Académie n’ont pas tardé à être lancées. Stéphane Anicet le formateur de l’Académie fait savoir que la première phase des activités, celle de recrutement de joueurs s’est achevée. 40 jeunes ont été recrutés dans chacune des catégories à savoir : cadets, minimes et benjamins. A l’heure actuelle, il est question de procéder à la sélection de 25 pensionnaires dans les 40. Cette sélection se fera sur la base des critères tels que l’âge, la discipline et la disponibilité.
« Nous allons dans les prochains jours organiser une réunion avec les parents de ces enfants pour essayer de leur donner le projet qu’on attend. Vous êtes sans ignorer que le problème d’âge est u peu récurrent dans notre football. Parfois un enfant vous déclare un âge qui n’est pas le sien, on va parfois avoir des enfants qui sont sous contrat avec d’autres structures de formation. Donc, il va falloir faire toutes ces vérifications avant de sortir la liste définitive. Pour le moment, on a affecté des éducateurs dans ces différentes catégories et d’ici peu on va faire des matchs d’évaluation pour voir le réel niveau des enfants. On faisait jusque-là des tests dans le jeu réduit pour pouvoir observer les qualités techniques et autres », indique Anicet Koung dans les colonnes du quotidien Le Jour édition du 13 juin 2019.
D’après les informations puisées à bonne source, l’Académie Fabrice Ondoa ne recrute que les jeunes garçons. Le football féminin n’est pas encore à l’ordre du jour. Ce volet, apprend-on, fait partie des projets futurs de l'Académie.
« On a eu des demandes de jeunes filles. Mais, pour le moment on préfère se focaliser sur les catégories de genre masculin pour le moment. Il y a un réel problème d’infrastructures et je profite de l’occasion pour remercier le Directeur général de la Camwater qui nous permet d’avoir 4h d’entraînements sur le stade. Ce qui n’est pas du tout facile, parce qu’au regard de la planification, vous vous rendez compte qu’il y a des moments où certaines catégories sont obligées de se diviser le stade en deux pour pouvoir travailler. Avoir une section féminine est un projet », explique Anicet Koung.
Liliane N.