Hier mercredi, les Lions du Sénégal sont sortis vainqueur du match face aux Ecureuils du Bénin, en s’imposant sur le score de 1-0. Un but inscrit à la 70e minute par le milieu d’Everton Idrissa Gana Guèye, bien servi par Sadio Mané à l’entrée de la surface de réparation.
Dans les faits, ce sont plutôt les « Écureuils » qui ont posé des problèmes aux « Lions », durant près d’une heure. « On a fait face à une belle équipe béninoise », admet ainsi le buteur du soir. « Ça n’a pas été facile. Mais on a su rester sereins, du début jusqu’à la fin ». A-t-il ajouté.
Mais, le Bénin ne profitera pas du cours du jeu. Les Écureuils voient Idrisa Gueye transmettre le ballon à Sadio Mané dans l’axe qui lui remet dans sa course. Le numéro 17 ajuste sa frappe qui finit au fond des filets (1-0, 70e). La situation est enfin débloquée et donne des ailes aux joueurs sénégalais, à l’image de Sadio Mané qui se retrouve face à Allagbé, qui sauve son équipe d’une main ferme (71e).
Même-ci l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR), utilisée pour la toute première fois dans l’histoire du tournoi, a privé Sadio Mané, de deux buts au cours de cette rencontre, la star sénégalaise de Liverpool a dit ne pas en vouloir au VAR : « Avec la VAR, je n’ai jamais eu de soucis, a évacué la superstar. Parfois, ça te sourit et parfois non. Aujourd’hui, ça ne m’a pas souri. Peut-être que la VAR sera de notre côté (sic), la prochaine fois ».
La prochaine fois, ce sera le 14 juillet face au vainqueur de Madagascar-Tunisie ce jeudi. Une étape supplémentaire vers le prochain objectif des « Lions » : la finale de la CAN 2019, prévue le 19 juillet.
Danielle Ngono Efondo
L'Argentine subissait déjà la pression depuis sa défaite face à la Colombie. Elle vient d'être tenue en échec par le Paraguay 1-1. Un match nul qui lui donne droit à l'unique point du jour pour son deuxième match de Copa America au Brésil grâce à un penalty de Messi mercredi, à Belo horizonte.
Les Argentins qui étaient d'abord menés au score devrait aborder la dernière journée du groupe B avec un zéro point si l'équipe Paraguayenne Derlis Gonzalez n'avait pas manqué un autre penalty peu après l'égalisation de la star du FC Barcelone. Pour se qualifier pour les quarts de finale, l'Argentine se trouve pratiquement dos au mur, elle se trouve dans l'obligation de battre le Qatar dimanche, à Porto Alegre.
« Ce sera un match compliqué, mais nous allons tenter de nous qualifier, nous donnerons notre maximum », a promis l'attaquant de l'Inter Milan Lautaro Martínez, titulaire à la place d'Agüero. Le sélectionneur argentin Lionel Scaloni avait également laissé sur le banc au coup d'envoi le Parisien Angel Di Maria, transparent lors de la défaite 2-0 face aux Colombiens.
Le sélectionneur comptait surtout sur le retour dans l'axe de Lo Celso, peu à l'aise sur l'aile droite samedi. L'ancien Parisien a opéré il faut le dire un bon début de match, donnant plus de fluidité et de confiance au jeu argentin. Toutefois, pour briser la barrière paraguayenne, Messi a su se déployer seul à chaque fois qu'il tentait de faire la différence en dribblant des adversaires.
La VAR et Armani, les sauveurs de l'Argentine
Le public local criait "Olé" à chaque fois que les Paraguayens parvenaient à échanger quelques passes. De quoi réveiller l'Albirroja, qui s'est créé une première grosse occasion sur une contre-attaque de Derlis Gonzalez. Il manquait de peu le cadre (28ème minute). Après des avertissements avortés plusieurs fois, les Argentins étaient contraints de subir le match. Quelques minutes plus tard, ils ont laissé Almiron traverser tout le terrain sur la gauche et centrer pour Sanchez, arrivé lancé pour expédier une frappe sans contrôle au fond des filets.
Une action concrétisée qui va entraîner la détresse de l' Argentine. Mais la sortie complètement ratée du gardien Armani (44ème minute), qui a été obligé de commettre une faute en dehors de la surface sur Gonzalez après avoir manqué son dégagement. Il a fini par écopé d'un carton jaune généreux, alors que les Paraguayens, furieux, réclamaient son expulsion par tout moyen.
Scaloni a alors jugé utile de jouer le tout pour le tout en faisant entrer Agüero à la place du milieu de terrain Pereyra juste après la pause. L'attaquant de Manchester City n'a pas tardé à se montrer à son avantage, servant sur un plateau Martinez, dont le tir dévié a touché la transversale. L'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) a montré que le ballon avait été dévié par une main du défenseur paraguayen et Messi s'est chargé de transformer le penalty en force, ce qui va permettre à l'Argentine de revenir au score.
Fauché dans la surface par Armani dans la foulée, Derlis Gonzalez a tenté de se faire justice lui-même pour redonner l'avantage aux Paraguayens, des efforts plutôt en vain, Armani a stoppé son tir. « C'était très important d'arrêter ce penalty, à un moment très difficile pour nous, a réagi le gardien de River Plate. Nous avons mieux joué que contre la Colombie, mais nous avons manqué de profondeur dans les derniers mètres ».
Innocent D H
L'ouverture du score est intervenue suite à la manœuvre Tunisienne par Mohamed Youcef Belaïli à la 42ème minute. A la 60ème minute survient l'égalisation de Walid El Karti. Une égalisation sans résultat probant car invalidée par l'arbitre, visiblement pour cause d'un hors jeu. Dans la foulée les Marocains de Wydad vont opposer un recours à une vérification par la VAR. Cependant, tenez-vous tranquille, l'assistance vidéo à l'arbitrage était hors service. Une situation qui va susciter une montée d'adrénaline chez les Marocains déjà déçus par le match aller marqué par la controverse(1-1). Ils vont décider de quitter la pelouse.
D'inévitables échauffourées
Quelques échauffourées ont éclaté et des bouteilles d'eau ont été lancées sur la pelouse. Les forces de maintien de l'ordre vont alors intervenir pour calmer la tension. Une longue séquence de temps suspendu s'impose par la suite, avec d'interminables affrontements verbaux sur le terrain entre officiels de la CAF, des membres des staffs et les deux équipes.
Le Président le la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad, va descendre de la tribune pour être acteur aux discussions, avant de retourner à sa place.
A Tunis : une liesse extraordinaire s'observe
Le stade de Radès, non loin de Tunis, avec 60.000 spectateurs, est embrasé de chants entre temps. Les joueurs de l'Espérance de Tunis vont juger opportun de satisfaire à des exercices physiques pour ne pas se refroidir, puis vont abandonner, et s'asseoir sur la pelouse pour deviser.
Une heure et demie plus tard, l'arbitre de nationalité gambienne Bakary Gassama, siffle la fin définitive du match, après avoir pris le soin de retirer sa veste de survêtement. Le jubilé est alors au rendez-vous pour les joueurs de l'Espérance, dans une parfaite communion avec leur public.
Innocent D H
Ces arbitres composent le trio retenu par la Confédération africaine de football (Caf) pour la CAN 2019 qui se déroulera en Egypte au mois de juin prochain.
Jusqu’ici, selon les informations en notre possession, l’utilisation de la VAR lors de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations n’a pas encore fait l’objet d’une décision officielle de la part de la Caf. Cependant, tout porte à croire que cet instrument sera effectivement utilisé en juin prochain en Egypte.
En effet, afin de se familiariser avec cette nouvelle technologie voir conforter leurs connaissances de son utilisation, une trentaine d’arbitres dont trois camerounais ont participé du 26 au 31 mars dernier en Afrique du Sud, à un stage de formation "exclusivement" axé sur l’utilisation de la Video Assistant Referee (VAR). Ils étaient exactement 12 arbitres centraux et 20 arbitres assistants.
Ce stage de formation s’est déroulé dans le cadre de la préparation de la prochaine fête du football africain. Le trio arbitral camerounais ayant participé à cette formation à Johannesburg était composé d’Alioum Sidi comme arbitre central, Evarist Menkouande et Elvis Noupue comme assistants.
C’est le lieu de rappeler que même si ça sera la première fois que la VAR sera utilisée en phase finale de coupe d’Afrique, ce ne sera pas une grande première pour la CAF qui a eu recours à cette innovation lors des finales de la Ligue des champions et la Coupe de la CAF. Plus encore, cette technologie a été testée lors du Championnat d’Afrique des nations l’an dernier, au Maroc. S’agissant de l’Egypte, cet instrument est utilisé dans son championnat depuis le début de la saison sportive en cours.
En marge de cette formation, Pierre Alain Mounguengui, le président de la Fédération gabonaise de football, a été désigné président de la Task Force mise sur pied à cet effet. Il sera chargé de la sélection et de la préparation des arbitres de la CAN 2019.
L’utilisation de la VAR lors de la CAN prochaine a de nombreux aficionados. Au rang de ceux-ci, de nombreux sélectionneurs des pays qualifiés à l’instar du Belge Paul Put, qui dirige la sélection de Guinée. « La CAN est l’une des plus grosses compétitions de football au monde, il faut utiliser la VAR », a-t-il affirmé ce mercredi sur le site de la Confédération africaine de football.