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Ils ont à cet effet fait parvenir une note le 08 avril 2019 au Pr Uphie Chinjé Melo, le Recteur de l’Université de Ngaoundéré.

 

Si rien n’est fait, les élèves inscrits à l’Ecole des Sciences et de Médecine Vétérinaire (Esmv) de l’Université de Ngaoundéré vont faire la grève durant un mois. C’est la principale information contenue dans la note parvenue au Pr Uphie Chinjé Melo. Ces élèves indiquent qu’ils ont décidé de suspendre les cours pour une durée de 1 mois éventuellement renouvelable. La cause de ce nouveau mouvement d’humeur qui s’annonce est d’après les plaignants, la non prise en compte de leurs doléances lors des dernières grèves.

D'après certaines de nos sources, les apprenants réclament des meilleures conditions d’études et le respect du calendrier académique comme c’est le cas dans d’autres établissements de l’institution. Ils affirment passer plus de six années à l’Esmv. Ceci à cause du fait qu’ils passent plus de temps dans un seul niveau. « Nous sommes dépassés. Je suis arrivé dans cette école en 2008 et nous sommes en 2019, ça fait 11 ans. Si j’étais dans une faculté, je devais déjà être docteur. Que l’administration ait pitié des enfants des pauvres. Certains d’entre nous ont vu leurs parents aller à la retraite alors qu’ils sont encore sur les bancs. C’est pour quelle finalité ? », a confié l’un des élèves plaignants à l’un de nos confrères.

Les apprenants plaignants parlent aussi des problèmes d’infrastructure et d’enseignants. L’école créée en 1993 et fonctionnelle depuis 2008 fait face à d’énormes problèmes infrastructurels, managériaux et organisationnels. Lors des dernières manifestations, l’administration avait fait des concessions. La mise à la disposition des apprenants des salles des établissements primaires et scolaires à proximité du campus. Lors des dernières manifestations, le recteur semblait avoir pris des dispositions pour résoudre ce problème. 

A en croire les étudiants, les salles dont l’administration évoque ne sont pas réellement mises à leur disposition. Sur les 08 salles requises, juste une seule 01 a été réquisitionnée. Ce qui n’est pas du goût des étudiants qui ont décidé de maintenir la pression sur l’administration.

A titre de rappel, en début du mois de février dernier, les élèves de l’Esmv qui faisaient grève avaient décidé de la suspendre, après avoir eu une rencontre avec le Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur.

 

Liliane N.   

Published in Education

En salle de classe, au bureau ou dans un autre espace universitaire, le harcèlement sexuel est un phénomène réel. Pour s’en convaincre, que ce soit du côté des étudiants ou de celui des enseignants, les uns et les autres se reconnaissent tantôt comme bourreau tantôt comme victime.

 

En 2014, une étudiante de troisième année licence de sociologie à l’Université de Ngaoundéré est l’objet d’un harcèlement et ne savait plus à quel saint se vouer. Un enseignant du département de sociologie a exercé des pressions à son endroit. Selon des sources proches de cet enseignant : « celui-ci a commencé par prendre le numéro de téléphone de l’étudiante et va par la suite lui faire la promesse de l’appeler plus tard. Très rapidement le docteur décide de passer à la vitesse supérieure, après avoir signifié à la fille son désir de sortir et de coucher avec elle. Celle va opposer un refus catégorique. Des interprétations de divers ordres naissent alors. Dit-il que l’étudiante avait un accoutrement provocateur et que sa démarche était tuante ». Le pic a été le jour où l’enseignant a vu sa victime en compagnie d’un homme d’origine occidentale. Selon les mêmes sources : « le pédagogue avait eu froid dans le dos et a considéré la scène comme un mépris de la part de sa cible tant il cherche à se prévaloir qu’un enseignant de son rang ne saurait recevoir des leçons d’une étudiante ». Conséquence, les menaces se sont multipliées sur la fille et durant l’année elle n’a pu valider son unité d’enseignement. 

Nous sommes à l’Université de Yaoundé 2, à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication, ici, c’est plutôt un enseignant de TIC qui est mis à dure épreuve. Une étudiante de journalisme deuxième année a décidé de faire miroiter son formateur au point de vouloir même aller au lit avec ce dernier. Nous confie l’une des camarades de « la harceleuse ». « Tout est parti dès la publication des résultats de rattrapage de l’examen du premier semestre 2018. N’ayant pas pu valider, elle cherche le numéro de l’enseignant et lui fait la cour. L’objectif affiché par l’étudiante est celui de valider l’unité d'enseignement intitulée expression et communication à tout prix.  Mal lui en a pris puisque malheureusement l’enseignant a saisi le conseil de discipline. Le verdict dudit conseil est encore attendu d’ici la fin de l’année académique ».

Amplifications du phénomène

A ce stade, le phénomène du harcèlement sexuel s’amplifie dans les milieux universitaires au Cameroun. Ce qui a d’ailleurs amené le professeur Jean-Emmanuel Pondi à y consacrer tout un livre en 2011 avec pour thème principal : « Harcèlement sexuel et déontologie en milieu estudiantin ». Dans quelques pages de son œuvre, l’intellectuel évoque sans exhaustivité les causes du harcèlement sexuel des étudiants. Pour lui, il y a entre autres : « la faiblesse du ratio de l’encadrement académique c’est-à-dire le barème enseignants-apprenants ; les spécificités de l’évolution démocratique observées à l’université ; l’insécurité financière de la masse estudiantine ; la quasi-démission d’un nombre important de parents de leurs responsabilités pédagogiques et morales ; et enfin, le recours à la facilité d’une certaine catégorie d’étudiantes peu enclines à s’adonner à un effort intellectuel de longue durée ».

Tous ces indices contribuent à démontrer l’émergence du phénomène dans les institutions universitaires au Cameroun. Toutefois depuis quelques temps des mesures sont prises par les responsables de ces entités pour faire stopper la saignée, des conseils disciplinaires sont à l’œuvre pour sanctionner les auteurs.

Innocent D.H

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Les enseignants qui seront recrutés vont prendre le service dès la rentrée académique d’octobre 2019.

 

Le gouvernement camerounais vient de lancer le processus de recrutement de la première vague de mille enseignants titulaires du Doctorat Phd dans les Universités d’Etat. D’après le calendrier officiel, la liste des candidats sélectionnés sera publiée le 31 juillet prochain. Après cela, il y aura une deuxième phase de recrutement de 500 enseignants en 2020 et 500 autres en 2021.  Pour cette première vague, les Camerounais de l’étranger peuvent aussi postuler.

Chaque candidat devra déposer son dossier dans l’Université de son choix le 21 mai 2019 au plus tard. Ledit dossier devra contenir un engagement sur l’honneur, un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois mois, les photocopies certifiées conformes des diplômes, un exemplaire de la thèse de Doctorat ou du PHD, entre autres.

Les postes à pourvoir sont répartis comme suit. L’Université de Bamenda doit recruter 132 enseignants, l’Université de Buea 130, l’Université de Douala 127, l’Université de Dschang 109, l’Université de Maroua 102, l’Université de Ngaoundéré 130, l’Université de Yaoundé I 130, l’Université de Yaoundé II  100, quota de régulation académique 40.

A titre de rappel, cette opération qui débute s’inscrit dans le cadre du recrutement spécial de 2000 enseignants titulaires du Doctorat Phd ordonné au mois de novembre 2018 par le Chef de l’Etat. Au lendemain de cette annonce, le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur a produit un communiqué pour donner à l’opinion les modalités de cette opération. Ledit communiqué indique que le recrutement se fera selon la procédure réglementaire à savoir: l’ouverture des postes par les Recteurs et les Vice-Chancellors des Universités d’Etat conformément aux profils des candidats. Chaque département propose au chef d’établissement, qui propose au Recteur ou au Vice-Chancellor les profils des postes à pourvoir.

Ensuite, «les candidats peuvent donc déposer leurs dossiers auprès des universités concernées. Après le dépôt des dossiers, il y aura une session de l’assemblée des départements pour examiner les dossiers en fonction des mérites, des compétences, des besoins de l’établissement». Les dossiers sont alors transmis, classés par ordre de mérite aux doyens ou bien aux chefs d’établissements, aux directeurs s’il s’agit d’une grande école. Il y a ensuite un conseil d’école qui réexamine les dossiers concernés. Enfin, ces dossiers sont transmis au recteur ou au Vice-Chancellor qui préside une commission consultative de recrutement des assistants.

Selon Jacques Fame Ndongo, « cette commission fait le même travail et enfin, la commission transmet au ministre de l’Enseignement Supérieur, la liste des enseignants éligibles au recrutement et le ministre de l’Enseignement Supérieur autorise donc le recrutement des enseignants dans chaque université ». Il faut préciser que ce recrutement de 2000 enseignants du supérieur est étalé tel qu’il suit : 2019 - 1000 enseignants titulaires du doctorat ou du PhD ; 2020 - 500 enseignants et 2021 - 500 enseignants.

Liliane N. 

Published in Education






Sunday, 05 June 2022 11:01