Le Collectif des enseignants indignés explique que leurs collègues ont été enlevés dans leurs établissements scolaires.
L’information est relayée par le quotidien Le Messager parue en kiosque le 15 octobre 2020. Il y a près de 10 enseignants qui ont été kidnappés dans la région du Nord-Ouest, le 5 octobre dernier. Les groupes séparatistes qui sévissent dans ladite région anglophone et au Sud-Ouest sont soupçonnés d’être les auteurs de cet enlèvement.
Le Collectif des enseignants indignés qui s’offusque de cet autre kidnapping rapporte dans Le Messager, que leurs collègues ont été enlevés alors qu’ils se trouvaient dans les établissements scolaires où ils exercent. Le Collectif indique qu’il s’agit de «M. Seydou Mbangyah, proviseur du lycée bilingue de Baba1, dans le Ngoketunjia. M. Chayi Sungha, Intendant au GBHS Baba1, enlevé au même moment que son proviseur M. Ntam Yuh, enseignant au lycée de Bambui, dans la Mezam».
Il convient de rappeler que les séparatistes ont l’habitude de kidnapper les enseignants. La raison étant qu’ils ne veulent pas de la scolarisation des enfants des régions anglophones. Pour cette rentrée scolaire 2020-2021, où on a cru que les choses seraient différentes, ces sécessionnistes ont posé au gouvernent.
Ces conditions sont qu’«aucune école gouvernementale ne rouvrirait à moins qu'elle ne change de nom en «écoles communautaires », «les écoles doivent respecter les jours de villes mortes» , «pas de chant de l'hymne national camerounais dans les écoles», « pas d'enseignement de l'histoire du français et du Cameroun français dans les écoles», «l’enseignement des langues maternelles doit être encouragé» et enfin, «toutes les écoles doivent prendre des mesures adéquates pour protéger les élèves et les enseignants du Covid 19 ».
Rentrée scolaire 2020-2021: Les séparatistes posent des conditions au gouvernement
Liliane N.