Le Directeur de l’Hôpital Central de Yaoundé rassure sur l’évolution de leur état de santé.
Les nouvelles qui viennent de l’Hôpital central de Yaoundé sont plutôt rassurantes. Les deux personnes infectées au coronavirus et qui sont dans notre pays réagissent bien au traitement qui leur est donné. C’est en somme, ce que le Pr Pierre Joseph Fouda Directeur de la formation sanitaire publique sus mentionnée a confié au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, paru en kiosque ce 12 mars 2020.
« C’est un problème viral et la plupart des problèmes viraux se résolvent souvent spontanément. Face à toutes les épidémies de grippe enregistrées dans le monde, il n’y a pas souvent eu un médicament détruisant le virus. Mais le malade est mis dans des conditions devant éviter la surinfection, la fatigue et autres. Donc, si la personne a de la fièvre on traite cette fièvre, si elle a mal à la tête, on s’en occupe, jusqu’à ce que l’organisme surmonte l’infection », ajoute le Pr. Pierre Joseph Fouda.
Coronavirus: Le Ministre Manaouda annonce un 2e cas de contamination au Cameroun
Selon des sources rencontrées par Cameroon tribune, le français et la camerounaise porteurs du covid-19 sont en isolement dans un centre de l’Hôpital central de Yaoundé. Ils sont aux petits soins depuis leur admission qui remonte au 6 mars 2020. Et ce, sur tous les plans : médical, social et nutritionnel. «Ils sont dans des chambres climatisées et équipées de tout le confort nécessaire, avec notamment un téléviseur. Ils mangent bien et lundi matin, ils ont réclamé plus tôt que d’habitude, leur petit-déjeuner. Preuve que les médicaments qui leurs sont administrés agissent», déclare une source de Cameroon tribune.
Il faut préciser que ces deux personnes suivies à l’Hôpital central de Yaoundé sont jusqu’à ce jour, les seules testées positives au coronavirus.
Liliane N.
Sur son site internet, le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) dit réaliser actuellement une enquête sur l’impact du Coronavirus sur l’économie camerounaise. Aux vues des effets néfastes engendrés dans les milieux d’affaires depuis le déclenchement de la maladie avec la restriction des voyages vers les pays où le virus sévit, l’organisation patronale s’inquiète.
C’est désormais une psychose qui traverse les milieux d’affaires camerounais avec les effets néfastes de la restriction des mouvements des personnes et des biens notamment en direction des pays touchés par le Covid-19 encore appelé Coronavirus, devenu une pandémie actuellement. L’inquiétude s’est même accentuée depuis le 06 mars dernier après la confirmation des deux cas de malades au Cameroun par le ministre de la Santé publique (Minsanté), Dr. Manaouda Malachie.
En rappel, à cette même date, le Minsanté a dû effectuer le déplacement pour Douala, la capitale économique du pays pour rassurer le patronat quant à l’efficacité des mesures prises par les pouvoirs publics pour circonscrire le Coronavirus, surtout d’éviter de nouvelles importations de ce virus sur le triangle national.
Il faut noter que le Cameroun importe beaucoup de produits de la Chine, foyer du Coronavirus, et où la maladie s’est déclenchée depuis le 31 décembre 2019. Les échanges commerciaux avec l’empire du milieu subissent ainsi un sérieux coup, ce qui ne profite donc pas à l’économie camerounaise, et partant celle des deux pays.
Innocent D H
La commission médicale de la Confédération africaine de football sera au Cameroun les 14 et 15 mars 2020.
Du fait du Coronavirus jusqu’ici porté par deux personnes au Cameroun, la Confédération africaine de football (Caf) a décidé d’envoyer sa commission médicale au pays. Cette commission sera là dans le cadre d’une visite d’inspection. Il sera question pour elle d’évaluer l’ensemble des mesures préventives prises par le comité d’organisation locale du Championnat d’Afrique des Nations (Chan). La délégation de l’instance faîtière du football africain sera conduite par Adoum Djibrime le président de la commission médicale. le reste de la délégation sera composée de l’Algérien Yacine Zerguini et de son confrère Sidiki. Il faut souligner que le Chan est prévu se jouer du 4 au 25 avril 2020.
Il faut savoir que depuis que des cas de contamination au coronavirus ont été déclarés dans des pays africains, la Caf a porté une attention particulière sur la maladie. L’attention a été multipliée avec l’annonce d’un cas de contamination au coronavirus au Cameroun. Le Cameroun étant le pays hôte du Chan, une compétition de la Caf. L’instance dirigée par le malgache Ahmad Ahmad a commis un communiqué le 6 mars 2020. Dans ledit communiqué, elle indique ses plus hautes instances ont mandaté la commission médicale de suivre l’évolution de cette maladie. Aussi de mettre sur pied des mesures d’éveil pour protéger la santé des footballeurs et de tous les acteurs.
« Une cellule a été mise en place, sous l’autorité du Président de la Caf comprenant les experts de divers domaines concernés; médical en particulier qui sont responsables par essence de la santé des acteurs du jeu et des membres de la famille du football africain. Les instances de la Caf ne sont pas extrêmement inquiètes mais restent vigilantes en ce qui concerne les matches et tournois futurs tels les matches de la Champions league, la Coupe de la confédération et le tournoi final du Championnat d’Afrique des Nations », peut-on lire dans le communiqué de la Caf.
Liliane N.
L’Ambassade américaine présente sur le sol camerounais, fait savoir qu’un appui technique s’ajoute à cette récente aide financière.
Le Cameroun vient de bénéficier des Etats-Unis l’un de ses partenaires, un soutien financier qui se chiffre à 71 millions de FCFA. Cette enveloppe est apportée au pays pour la riposte et la prévention du Coronavirus déjà présent sur notre territoire. Dans le communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun parvenu à notre rédaction, il est précisé que les américains soutiennent en fait le système de sécurité sanitaire du pays. C’est pour cela qu’en 2014, 45 millions de dollars soit 26,5 milliards de francs CFA d’aide ont été investis dans notre pays.
Pour ce qui est donc du Coronavirus qui retient actuellement l’attention des autorités camerounaises et de ses partenaires, les Etats-Unis soulignent qu’avec l’appui global que le pays a reçu, ses capacités dans le domaine de la santé ont été renforcées dans la prévention, la détection et la réponse aux épidémies.
« Le Centre des opérations d’urgence en santé publique du Cameroun, mis en place avec le soutien des Etats-Unis, est particulièrement impliqué dans la gestion de la riposte au coronavirus. Les personnels de santé qui ont bénéficié des formations en épidémiologie de terrain financées par les Etats-Unis assurent la veille et les enquêtes pour les cas recensés. Le soutien de l’Ambassade des Etats-Unis a également renforcé les capacités de diagnostic des laboratoires », écrit l’Ambassade des Etats-unis au Cameroun.
Coronavirus : A qui profite la terreur ?
A titre de rappel, jusqu’à l’heure actuelle, le Cameroun n’a que deux cas de contamination au Coronavirus. Un français d’une cinquantaine d’années qui est venu au pays avec la maladie. Et une camerounaise qui a été en contact avec ce français. Les deux sont suivis ainsi que les autres personnes qui les ont côtoyées.
Il faut aussi rappeler qu’avant cette aide financière, les américains ont annoncé qu’ils ont soutenu le Cameroun dans la mise en place d’un plan de contrôle de passagers aux points d’entrée. Ils envoient aussi des kits et réactifs au Centre pasteur de Yaoundé par le biais de leur Centre pour le contrôle et la prévention des maladies.
Liliane N.
Aux banques ? Aux marchés financiers ? Ou alors à ceux qui tiennent dans l’ombre les ficelles de l’économie mondiale. A l’évidence, tout est mis en œuvre pour agiter bien plus fortement le spectre d’une crise financière dans le monde. Le monde est au bord d’une crise économique. Et cette campagne de vulgarisation du Coronavirus cache bien des choses. Et ceux qui ont beaucoup a gagné ont davantage intérêt à faire croire qu’il s’agit d’une maladie qui tue exagérément et dont il faut avoir peur.
Les premiers bénéficiaires de cette crise sont les entreprises pharmaceutiques, détentrices de la licence d’exploitation du test du coronavirus. En quelques jours, ces tests ont été distribués sur l’ensemble de la planète. La maladie étant susceptible de toucher qui que ce soit au sein de la population, les commandes ont été faites dans des proportions considérables. Mais on peut bien comprendre que des fabricants de médicament fassent du chiffre pendant les périodes de grandes maladies ou d’épidémie.
La peur est dans tous les ventres. La crainte de choper le coronavirus rythme les comportements sociaux. Dans certains environnements, les populations ont trouvé de nouveaux modes pour se saluer. On peut voir ci et là des personnes qui choisissent désormais de se dire bonjour en se frappant pied pour pied. Sur des plateaux de télévision (en France), on peut voir les animateurs et chroniqueurs utiliser pendant toute l’émission la solution de gel alcoolisé pour se désinfecter les mains à tout moment. Dans d’autres pays, les gens ne sortent plus de chez eux. L’activité économique prend un gros coup.
Parlant de l’économie, la Chine vient de signer un accord avec les Etats Unis d’Amérique, décidant de l’augmentation des importations de la Chine en provenance du pays de Donald Trump. Même si officiellement c’est une mesure qui vise à permettre la relance de l’économie chinoise après la crise, il est difficile d’oublier que la veille de cette crise sanitaire, les Etats Unis et la Chine étaient à couteaux tirés au sujet des pratiques commerciales de l’empire du milieu à l’endroit du pays de l’oncle Sam. Ce ne sont pas les petits opérateurs et les employés du système financier qui trinquent devant cette crise. D’un autre côté, il faut reconnaître que c’est du pain béni pour certains médias. Surtout les mainstreams qui saisissent l’occasion pour faire de gros titres et réaliser des chiffres d’affaires importants.
Tout est fait et dit pour ne mettre en avant que le côté tragique de cette maladie et de créer une psychose générale, semer la panique et la terreur. Aucun média international, aucune institution, ne présente le nombre de patients guéris ni les succès de certains pays dans la maîtrise de la propagation de l'infection. Seuls le taux de contamination et les morts sont diffusés. Le président chinois, pays où s'est déclenchée l'épidémie, a visité ce 10 mars l'hôpital de Wuhan construit pour confiner les cas confirmés. Ce centre a en effet été fermé le week-end dernier et désinfecté en début de semaine.
Ce détail et bien d'autres, montrent à suffisance que l'épidémie peut être maîtrisée. Malheureusement, seul le contraire semble prendre le dessus. Dans les sociétés, grande est la peur de succomber à une épidémie mondiale mais plus grande encore est la peur de contracter le nouveau coronavirus. Seulement, cela vaut-il vraiment la peine ?
Stéphane NZESSEU
Le Président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale n’a pas voulu rester en marge de cette actualité qui tend à semer la psychose au sein de la population
« Depuis le 06 Mars 2020, le Cameroun a rejoint le groupe de pays touchés de plein fouet par la pandémie foudroyante du coronavirus.
Le PCRN tient à féliciter la réactivité de notre système de santé qui a pu dépister et pris en charge à temps les 02 premiers cas et recherché la centaine de personnes en contact avec les personnes infectées.
Au delà de ces premières actions louables, le PCRN appelle le Cameroun à être plus radical dans les mesures de protection de la population très vulnérable de notre pays. A cet effet, nous préconisons les mesures suivantes :
Au Gouvernement :
1. Le renvoi sans conditions du CHAN à une date ultérieure;
2. La mise en quarantaine complète de la commune de Mbangassina ou le premier sujet connu de cette maladie à effectué un séjour;
3. L'interdiction des rassemblements de plus de 500 personnes, y compris dans les lieux de culte, les réunions communautaires, concerts, meetings, Etc... Pendant 21 jours.
4. Le renforcement des contrôles d'hygiène dans les établissements scolaires et les marchés.
À la Population :
1. La suspension des sorties et des déplacements non professionnels ou non essentiels pendant 21 jours.
2. La suspension ou la réduction des contacts physiques (salutations, accolades, bises, etc...) pendant une période de 21 jours, y compris avec des personnes très proches.
3. L'acquisition (pour ceux qui le peuvent) des équipements de protection individuelle (masque, gants, solutions hydro alcoolisées, etc...
4. La mise en quarantaine ou la limitation des contacts physiques avec des personnes venant de l'extérieur du pays, surtout à risques, même s'ils sont des très proches.
Aux Services Publics, Parapublics et Entreprises Privées
1. L'approvisionnement ou l'installation du matériel d'hygiène et assainissement (eau courante, savon, papiers toilettes, kits de gels désinfectants, etc..) dans les toilettes et points de passage ou de rassemblement des bâtiments.
2. La fourniture (dans les limites des possibilités) des équipements de protection individuelle aux employés en contact avec le public (masques, gants, flacons de gels désinfectants)
3. La limitation des déplacements non urgents à l'intérieur du pays et l'interdiction des missions à l'étranger, surtout dans les pays à risque pendant une période de 21 jours, sauf en cas d'extrême nécessité urgente.
3. La mise en place de dispositifs d'informations et de sensibilisation des employés et des usagers sur le Coronavirus.
4. La réorganisation du travail en réduisant pendant 21 jours les activités en groupes, des réunions non nécessaires et en promouvant le télétravail.
Le PCRN appelle la population les institutions du pays a respecter scrupuleusement ces recommandations pour maîtriser le plus tôt et le plus efficacement possible cette pandémie qui fait des ravages dans le monde, y compris dans des pays aux systèmes de santé développés… ».
N.R.M
Après une période d’accalmie et de campagne visant à prouver que les mesures sont prises pour que le Covid-19 ne passe pas par le Cameroun, on constate subitement un enchaînement de cas annoncé par les autorités sanitaires camerounaises. Des cas qui relèvent plus du folklore que de la réalité.
Le français de 58 ans interné actuellement dans un espace aménagé de l’hôpital central de Yaoundé ne présente aucune indication sérieuse qui puisse donner de croire qu’il soit atteint du coronavirus. En réalité, les manifestations du coronavirus sont universelles puisqu’il s’agit d’un même virus qui opère. Et selon les cas répertoriés dans d’autres pays, il est évident que le malade de Yaoundé souffre d’autres choses mais pas du Coronavirus.
Le coronavirus apparu en 2019 donne des infections pulmonaires "avec des signes d'infection respiratoire haute ou basse, les formes basses étant celles qui exposent à la gravité et à ce qu'on appelle un syndrome de détresse respiratoire aiguë c'est-à-dire une défaillance des fonctions respiratoires" a expliqué le Dr Catherine Leport, responsable de la mission Coreb en février 2020. Parmi les symptômes observés chez les malades (qui ressemblent à ceux de la grippe) : fièvre, toux, fatigue, courbatures et atteintes pulmonaires avec dans les cas les plus graves un syndrome de détresse respiratoire aiguë c'est-à-dire une défaillance des fonctions respiratoires.
Or le patient français de Yaoundé n’a déclaré qu’avoir une forte fièvre. Et effectivement, sa température est légèrement au-dessus de la normale. Mais rien de plus. Selon les déclarations des médecins qui le suivent, (propos d’ailleurs relayés dans le journal radio de la CRTV) le malade ne tousse pas, il ne présente pas de signe de fatigue en particulier, de courbature ou d’une quelconque atteintes pulmonaire.
Le patient dont il s’agit pourrait être infecté par tout autre chose que le Coronavirus. Pourquoi les autorités camerounaises insistent tant à faire croire que cette maladie est sur notre territoire, pourtant rien ne le prouve ? Il y a également à interroger les outils de dépistage de nos laboratoires.
En rappelant que le deuxième cas c’est la compagne camerounaise de ce français dont la maladie n’est pas établie.
Autre chose qui met du doute dans le sérieux de ce cas, c’est le fait qu’il soit passé par l’aéroport de Yaoundé, où un dispositif de sondage des voyageurs est en place. De deux choses l’une : soit ce mécanisme est inefficace, soit cet homme en y passant a dit des mensonges. Puisqu’en admettant qu’il ne faisait pas de fièvre, il y a ces questions qu’on pose aux voyageurs pour savoir s’ils ont été en déplacement dans une zone contaminée les jours précédents ou pas. En plus de lui poser des questions sur son lieu de provenance.
Coronavirus : 95% des malades guérissent sans soins particuliers
Stéphane NZESSEU
De plus en plus on voit dans les rues des deux capitales camerounaises, des jeunes gens arborer des cache-nez. Ils ne sont pas malades, mais à l’annonce du premier cas de coronavirus sur le territoire, ils ont voulu anticiper sur les précautions à prendre. Mais pour d’autres, c’est juste un effet de mode.
Marché Sandaga à Douala, deux jeunes suscitent l’intérêt des vendeurs. Ils viennent de terminer le tour dans le petit marché et se dirigent vers l’entrée du Port. Ils ont chacun, un cache-nez. Et ils savent bien pourquoi les gens les regardent avec un sourire en coin. Nous nous approchons d’eux et nous leur demandons la raison de leur mise.
Pour Yohann Manga, l’un des jeunes « vous savez que le coronavirus est déjà au Cameroun. Si un malade a pu passer l’aéroport de Yaoundé et entrer chez nous, qui vous dit qu’ici à Douala il n’y ait pas de malade ? En plus, de ce que j’ai appris le malade a fait plus de 11 jours au pays avant qu’on ne l’identifie. Et là encore, je suis sûr que c’est lui-même qui est allé à l’hôpital. Donc moi je ne veux pas courir le risque d’être sur la liste des victimes. » Un argumentaire qu’agréé son compagnon.
Coronavirus : 95% des malades guérissent sans soins particuliers
Dans la ville de Yaoundé, les inquiétudes grandissent. Les citoyens sont plus nombreux à aller en pharmacie se procurer les fameuses protections des voies respiratoires. Mais aussi, ils sont bien nombreux qui disent éviter les coins de rassemblement. Ils prennent les mesures de prévention prônées par les médias et le ministère de la santé.
Bientôt on arrivera aussi chez nous au stade où il ne faut saluer personne au risque de chopper la maladie. Le fait qu’on ne puisse savoir avec précision les modes de déplacements du virus fait qu’il est difficile de le circonscrire avec exactitude. C’est pourquoi on peut croire que le virus peut être partout.
En considérant que durant les 11 jours de libre circulation du prétendu contaminé actuellement en quarantaine à l’hôpital central, ait échangé avec de nombreuses personnes, il est possible que le virus soit en ce moment en train de gagner silencieusement la population camerounaise.
Sur les réseaux sociaux, on a vu des jeunes camerounais arborer tout type de matériaux comme pour tourner en dérision cette maladie. Comme quoi, c’est juste une machination de plus, et qu’elle ne présente aucun danger réel. En tout cas pas plus qu’une vulgaire grippe.
Stéphane NZESSEU
C’est le constat contenu dans un rapport de l’OMS sur le coronavirus. Mais chose curieuse, dans le matraquage médiatique en cours, personne ne veut relayer ce type d’informations certainement parce que ça ne sert pas les intérêts propagandistes de terreur.
C’est l’ombre de ce qui est présenté jusqu’ici par les médias occidentaux. Le mot d’ordre semble d’imprégner la population mondiale d’une grande terreur. Lorsque les médias nationaux et internationaux créent la psychose au sein des populations, ils utilisent les chiffres du nombre des morts. Or au même moment, ils sont des milliers de malades qui guérissent de cette maladie sans même aller dans un centre de santé pour certains.
Effectivement, on guérit du nouveau coronavirus. Le coronavirus se soigne comme on guérit de nombreuses maladies respiratoires infectieuses. Au jour d’aujourd’hui, ils sont plus de 80.573 cas confirmés en Chine. Selon ce bilan on compte déjà près de 3.097 mots. Mais ce que les statisticiens ne donnent jamais comme chiffre, c’est le nombre de ceux qui se sont relevés. Si l’on s’en tient aux chiffres de l’OMS qui font savoir que la létalité de la maladie est de l’ordre de 02% à 03%, on peut se faire une idée. Et se dire que plus de 70 000 malades se sont relevés sain et sauf et ont regagnés leurs domiciles.
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Selon Philippe Brouqui, de l'IHU (Institut hospitalo-universitaire) Méditerranée Infection de Marseille, réagissant sur France Info : « Les guérisons sont même l'immense majorité des cas. Le taux de létalité du nouveau coronavirus est aujourd'hui évalué autour de 2 ou de 2,2%, contre 4% ou 5% au début de l'épidémie. Les moyens de diagnostic progressent, ce qui a pour effet d'augmenter le nombre de cas confirmés. Il est donc probable que le taux de mortalité diminue encore, car on découvre de plus en plus de cas. Le nombre de patients guéris devrait donc rapidement progresser dans les prochaines semaines. ». « La prise en charge est similaire aux autres infections de ce type, avec des traitements symptomatiques pour réhydrater les malades et faire tomber leur température ».
En cas de surinfection bactérienne, ce qui peut arriver avec ce type de maladies à virus, un traitement antibiotique peut également être administré. Il est aussi possible d'apporter aux patients un supplément d'oxygène. L'infection peut être responsable d'une pneumopathie et les cas sévères peuvent nécessiter des soins intensifs, afin de contrôler les fonctions vitales et de permettre au patient de passer le cap de la maladie. Il convient d'ajouter que certains profils sont davantage à risque que d'autres, comme les personnes âgées ou souffrant de maladies comme le diabète, l'hypertension ou des pathologies coronariennes.
Interview : La chloroquine pour soigner le coronavirus
Stéphane NZESSEU
La deuxième personne souffrant du Coronavirus au Cameroun a été contaminée par le français déclaré malade.
Déjà deux personnes contaminées au Coronavirus sur le sol camerounais. Alors que les camerounais n’ont pas encore fini de digérer la nouvelle du premier cas de contamination au coronavirus, voilà que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) annonce qu’une autre personne est porteuse du virus de la maladie qui bat son plein dans le monde entier.
D’après le communiqué que le Minsante a rendu public, le deuxième porteur du coronavirus est une camerounaise. Elle a été en contact avec le français qui est entré avec la maladie au Cameroun. Le Dr Malachie Manaouda indique que les deux porteurs du Covid-19 reçoivent actuellement des soins appropriés.
“Les deux cas sont isolés à l’hôpital central de Yaoundé et reçoivent un traitement asymptomatique approprié. Les commodités de base sont assurées dans le strict respect des exigences éthiques et de sécurité sanitaire. Le traçage et la recherche des sujets contacts particulièrement à risque est effective”, peut-on lire dans le document du Minsante.
Aussi Malachie Manaouda rappelle aux populations la nécessité de respecter les règles d’hygiène. Ces règles étant entre autres, se laver les mains avec de l’eau propre et du savon. Le Minsante demande aussi à toute personne ayant été en contact avec le français et la camerounaise contaminés d’appeler le numéro 1510.
“Aussi toute personne ayant effectué un voyage hors du Cameroun ou ayant été en contact avec un voyageur en provenance des pays concernés par le Covid-19, est invité à composer immédiatement le 1510 afin d’être pris en charge”, ajoute le Ministre.
Le Dr Malachie Manaouda affirme que la situation reste sous contrôle.
Liliane N.