L’information est rendue publique par le Dr Georges Alain Etoundi Mballa Directeur de la lutte contre la maladie au Ministère de la Santé Publique.
Il étaient les deux premiers cas testés positifs au virus du Covid-19. Un français âgé de 58 ans qui revenait de son pays. Il est entré au Cameroun le 24 février dernier. Après sa détection comme atteint par le Coronavirus, il a été mis en isolement dans le Centre de prise en charge de l’Hôpital central de Yaoundé pour une prise en charge appropriée. La nouvelle de ce premier cas de contamination à la pandémie de l’heure avait été rendue publique le 6 mars dernier. C’est donc ce français qui avait à son tour contaminé une camerounaise, qui a été en contact avec lui. Cette dernière a aussi été immédiatement mise en quarantaine.
Aujourd’hui c’est un ouf de soulagement que les deux patients ci-haut mentionnés peuvent pousser. Les nouvelles sont bonnes. Après près de deux semaines en isolement, la Direction de la lutte contre la maladie au Ministère de la Santé fait savoir qu’ils sont tirés d’affaire. Ils ne sont plus souffrant du Coronavirus. En d’autres termes le français et la camerounaise sont guéris. A l’heure actuelles, ils sont maintenus sous surveillance médicale pour une période déterminée.
Il faut rappeler que la semaine passée déjà, les nouvelles qui venaient de l’hôpital central où ils ont été admis, étaient plutôt rassurantes. Le Pr Fouda Directeur de cette formation sanitaire publique a laissé entendre qu’ils étaient sur la voie de la guérison. Sur le traitement qui est fait sur une personne contaminée au Coronavirus, il avait expliqué «c’est un problème viral et la plupart des problèmes viraux se résolvent souvent spontanément. Face à toutes les épidémies de grippe enregistrées dans le monde, il n’y a pas souvent eu un médicament détruisant le virus. Mais le malade est mis dans des conditions devant éviter la surinfection, la fatigue et autres. Donc, si la personne a de la fièvre on traite cette fièvre, si elle a mal à la tête, on s’en occupe, jusqu’à ce que l’organisme surmonte l’infection».
Liliane N.
Il s’agit d’une suspension provisoire qui prend effet dès ce 17 mars 2020.
L’Université de Yaoundé 1 ne veut courir aucun risque avec la pandémie du Coronavirus. Aussi, le rectorat a décidé de suspendre les cours du 17 mars au 13 avril 2020. Cette période pourrait se voir prolongée au cas où la nécessité va s’imposer. Il est donc dès ce jour interdit dans le campus universitaire de Yaoundé 1, la tenue des manifestations. Pour ce qui est de celles scientifiques qui étaient programmées, elles sont tout simplement annulées.
La décision susmentionnée a été prise au cours de la réunion de coordination qui a eu lieu le lundi 16 mars 2020, à la salle des actes de l'Université. Le Pr Maurice Aurélien Sosso le Recteur de ladite Université va renforcer le numérique éducatif par la création d'une plateforme de mise en ligne des cours avec lien d'accès aux étudiants. Il est également prévu la mise en place d'amphithéâtres virtuels avec affectation d'adresses électroniques aux enseignants et étudiants.
Il n’y a donc pas que l’Université de Yaoundé 1 qui suspend momentanément les cours à cause du Coronavirus. Les écoles françaises aussi ont décidé de fermer temporairement leurs portes. C’est le cas du Lycée de Fustel de coulanges situé à Yaoundé et Dominique Savio basé à Douala. Pris de peur par la propagation du virus du Covid-19, les directions de ces établissements ont préféré fermer d’abord leurs portes. Dans le communiqué rendu public, lesdits établissements ont fermé dès lundi 16 mars 2020. Et la mesure sera effective durant sept jours.
Liliane N.
Un 5ième cas de Coronavirus vient d’être annoncé au Cameroun par le Ministre de la Santé publique. C’est une véritable avalanche, et une explosion exponentielle des cas de maladie s’annone. Le ciel nous tombe sur la tête selon Dieudonné Essomba.
« Les réactions d’agacement des Camerounais vis-à-vis de leur Etat commencent à s’intensifier. On se demande ce que le Gouvernement attend pour fermer les frontières, assurer le contrôle des voyageurs ou réduire la mobilité des populations.
Le problème ici est que le Gouvernement du Cameroun ne peut pratiquement rien faire, en dehors des effets d’annonce et un discours lénifiant pour tenter de rassurer la population !
Du point de vue économique, le Cameroun est tellement dépendant qu’il doit pratiquement tout importer. Des cure-dents aux avions, le pays ne produit pratiquement rien de ce qu’il consomme, en dehors des biens alimentaires et quelques produits de l’artisanat.
Et même sur le plan alimentaire où son autonomie est la plus grande, le pays dépend trop étroitement des importations de poisson et de riz, sans compter d’autres aliments comme le froment pour le pain. Quant aux produits plus évolués comme les médicaments, l’électroménager ou les biens industriels, il n’en produit pratiquement pas.
Ce n’est pas avec un tel modèle économique qu’on peut se permettre de fermer les frontières : le Cameroun ne serait pas capable de fonctionner même un seul jour !
Sur le plan financier, l’Etat du Cameroun est dans l’incapacité de dégager des ressources pour affronter une crise de grande ampleur. Déjà sous ajustement depuis 2017 et en cours de négociation avec le FMI pour une seconde phase, sa marge est très étroite. La sécession anglophone saigne le Trésor Public à blanc, et après les salaires et les dépenses de la guerre, il n’y a pratiquement plus rien dans les caisses.
Ceux qui, frénétiquement, appellent l’Etat à prendre des mesures oublient trop facilement que ces mesures ont une contrepartie : il faut les financer ! Et on ne finance pas des mesures avec des cailloux, mais avec des devises qui justement, nous manquent !
Sur le plan social enfin, la majorité des Camerounais, notamment ceux des villes vivent au jour le jour de petits métiers : sauveteurs, taximen, mototaxis, call-boxeurs, baïsellam, maçons, etc. Ils ne peuvent pas se permettre d’arrêter leur activité pendant 3 jours successifs. Ce n’est pas comme dans des pays évolués où de telles activités sont moins stratégiques et qui disposent des puissantes capacités d’appui. On obligé de les laisser faire, au risque d’une explosion sociale généralisée.
Le Ministre de la Santé confirme un 5e cas de contamination au Coronavirus au Cameroun
On ne nourrit pas sa poule le jour du marché
Naguère, j’avais demandé avec insistance la mise en place d’un Système d’Echange Local au Cameroun en instaurant une seconde monnaie, évoluant concurremment avec le CFA et valable seulement pour les biens locaux. Le but était de créer un réseau économique local autonome nous permettant de réduire l’excessive dépendance du pays.
La conséquence était la limitation des importations à des biens réellement utiles et la réduction d’un déficit commercial abyssal qui plombe notre croissance. Simultanément, ce modèle nous permettait de fermer les frontières en cas de nécessité sans trop de contrainte.
Mais personne n’a cru en cette solution et tout le monde se rappelle les immenses éclats de rire qui ont accueilli ma proposition !
Qu’est-ce que vous pouvez faire faire maintenant ? Rien du tout ! C’est avant qu’il fallait réfléchir !
De même, dans son entêtement à régler la crise anglophone par la force, le Gouvernement a introduit une terrible contrainte dans sa marge de manœuvre. Si cette épidémie prenait des proportions importantes, que fera-t-il ? Devra-t-il continuer avec sa guerre ruineuse en laissant le pays mourir, ou devra-t-il abandonner le NOSO aux ambazoniens pour limiter le coronavirus ?
Comme on le dit, la bonne gestion d’un pays est une affaire d’anticipation et de gestion du risque. On ne peut pas fonctionner comme si on maîtrisait en permanence le destin. Ces certitudes dogmatiques dans lesquels s’est enfermé notre Gouvernement nous a privés de toutes les marges de manœuvre qui nous auraient permis de faire front à une épidémie aussi grave.
Et quelle soit l’évolution de la situation, le Cameroun ne peut plus éviter une grave crise économique. Les effets du coronavirus seront terrifiants à l’échelle du monde et généreront une crise aux conséquences incalculables. En tant que pays inerte dans le commerce international, nous ne ferons que répercuter cette crise chez nous ; mais celle-ci sera amplifiée par de mauvais choix politiques et économiques internes que nous avions dénoncés à temps, souvent devant des sarcasmes et des regards désapprobateurs.
Et ce sont justement ces occasions qui favorisent des mouvements comme la Sécession Anglophone…
La seule solution
Face à cela, que reste-il à faire ? Essayer de limiter la crise avec les moyens du pauvre et pour cela, une seule solution : imposer le port d’un habit rouge vif, avec une tête de mort, à tous ceux qui entrent au Cameroun pendant 14 jours, durée d’incubation du virus. Et ceci, qui qu’on soit !
Des gens habillés de cette manière éviteront les lieux publics ouverts à tous, mais bénéficieront de services spécialisés lorsque cela se révèle nécessaire. Ainsi, chaque banque devra avoir un guichet dédié, avec une caissière munie d’un masque de protection. Ils ne pourront emprunter que quelques taxis sécurisés, disposant de mécanismes appropriés pour désinfecter.
Evidemment, cette mesure s’accompagnera de l’application systématique des règles d’hygiène prodiguées par le Minsante.
Au niveau où on se trouve, je ne vois pas très bien ce qu’on peut faire d’autre ».
N.R.M
C’est une suspension temporaire décidée à cause de la pandémie du Coronavirus qui menace déjà la quasi-totalité du monde.
A cause de la pandémie du Coronavirus, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a ordonné que les missions à l’étranger des membres du gouvernement soient suspendues de façon temporaire. Cette décision s’applique aussi aux collaborateurs des Ministres. Dans la note qu’il a sortie, Joseph Dion Ngute précise que pour l’instant, ce sont les chefs de missions diplomatiques du Cameroun à l’étranger qui doivent représenter le pays, aux différentes rencontres internationales qui sont programmées à l’étranger. Cependant le chef du gouvernement indique que les membres du gouvernement et leurs collaborateurs peuvent se rendre à l’étranger en cas de nécessité dirimante.
Des mesures comme celle prise par Joseph Dion Ngute court le risque de se répandre dans le monde. Etant donné l’ampleur de cette nouvelle maladie que l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a qualifié de pandémie. D'ailleurs l’Oms a appelé les pays du monde à prendre des mesures qui s’imposent dans l’optique de barrer la voie au Covid-19 et limiter sa propagation. « Nous avons appelé chaque jour les pays à prendre des mesures urgentes et agressives. Nous avons tiré la sonnette d’alarme haut et fort », a déclaré la semaine dernière, le Dr. Tedros Directeur général de l’agence onusienne.
Le chef de l’Oms en donnant un point de presse en rapport avec la pandémie du Covid-19, n’a pas caché son inquiétude face aux «niveaux alarmants d’inaction » de la communauté internationale alors que les niveaux de propagation de l’épidémie sont « alarmants ». Il avait alors ajouté que «des milliers d’autres personnes se battent pour leur vie dans les hôpitaux ». Et il n’avait pas manqué de mettre en garde sur le fait que dans « les jours et les semaines à venir », le nombre de cas, de décès et de pays touchés allait augmenter.
Liliane N.
La Confédération africaine de football a décidé de faire jouer les éliminatoires comptant pour la Coupe d’Afrique des Nations de 2021, pour une date qui n’est pas encore connue.
Comme les autres Fédérations internationales de football, la Confédération africaine de football (Caf) vient d’être poussée à prendre une mesure forte, à cause de la pandémie du Coronavirus. Le dimanche 15 mars 2020, elle l’a fait savoir qu’elle reporte les éliminatoires de la Can 2021. Lesdites éliminatoires reportées à une date ultérieure, étaient prévues se dérouler entre fin mars et début avril 2020.
La Caf n’a donc que pris une décision en ce qui concerne la Can 2021 qui va se jouer au Cameroun. Pour ce qui est du Championnat d’Afrique des Nations (Chan) qui va se jouer entre le 4 au 25 avril 2020, l’instance dirigée par Ahmad Ahmad ne s’est pas encore prononcée. Jusqu’ici, la compétition va se tenir au pays. La Caf a juste dépêché sa commission médicale pour venir sur le terrain évaluer la situation relative au Coronavirus. Il faut préciser que le Cameroun est dorénavant à cinq cas de contamination au virus du Covid-19. Ladite mission a donc séjourné au pays du 14 au 15 mars derniers.
Tenant compte de la situation qui prescrit d’être prudent et vigilant, Lejeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures a sorti une note, dans laquelle, il est dit que l’entrée au Cameroun sera désormais possible qu’après que le demandeur ait présenté un test négatif au Coronavirus. S’adressant aux Ambassades et Consulats du Cameroun, le Minrex a écrit « honneur vous demander de bien vouloir inclure dorénavant la présentation du résultat test au Covid 19 effectué par institution agréée comme pièce à fournir pour toute délivrance de visa d’entrée au Cameroun ».
Liliane N.
Le 5e porteur du virus du Covid-19 présent en terre camerounaise est une personne qui revenait de la France.
Alors qu’hier encore les camerounais ont dormi en ayant à l’esprit, qu’il n’y a que quatre cas de contamination au Coronavirus sur leur sol, ce matin, ils vont devoir faire face à une nouvelle réalité. Car le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) a révélé par son compte Twitter, qu’un 5e cas a bel et bien été enregistré. « Nous venons encore d'enregistrer un 5ème cas confirmé cette nuit à Yaoundé. Il s'agit d'une personne rentrant de France. A l'instar des autres, elle a été immédiatement prise en charge. Continuons de nous mobiliser et de suivre les mesures d'hygiène prescrites », peut-on lire dans le tweet du Minsante.
Ce qu’il est à noter jusqu’ici est que le dispositif mis en place à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, aide dans la détection des voyageurs porteurs du virus du Covid-19. Le Ministre Malachie Manaouda, le faisait bien remarquer dans l’annonce faite hier au sujet du quatrième cas de contamination au Coronavirus. « Le patient suspect identifié hier par notre dispositif de l’aéroport de Yaoundé Nsimalen, sur le vol SN Brussels en provenance de RCDG et confiné à HJamot, est positif pour COVID19. C’est le 4ème cas enregistré dans notre pays. Je demande encore plus de responsabilité et de vigilance », avait-il tweeté.
Le Cameroun compte donc désormais cinq cas de contamination au Coronavirus sur son sol. La plupart de ces cas sont des personnes ayant séjourné dans des pays touchés par la pandémie du Coronavirus. Les deux premiers cas notamment le français premier porteur du virus et la camerounaise contaminée par ce dernier répondent bien au traitement. C’est ce que faisait savoir le Pr Pierre Joseph Fouda le Directeur de l’Hôpital central de Yaoundé où, les patients sont suivis. Dans l’édition de Cameroon tribune parue en kiosque le 12 mars 2020, le Pr Fouda expliquait en quoi consiste concrètement le traitement auquel les malades du Coronavirus sont soumis.
« C’est un problème viral et la plupart des problèmes viraux se résolvent souvent spontanément. Face à toutes les épidémies de grippe enregistrées dans le monde, il n’y a pas souvent eu un médicament détruisant le virus. Mais le malade est mis dans des conditions devant éviter la surinfection, la fatigue et autres. Donc, si la personne a de la fièvre on traite cette fièvre, si elle a mal à la tête, on s’en occupe, jusqu’à ce que l’organisme surmonte l’infection », a déclaré le Directeur de l’Hôpital central de Yaoundé.
Liliane N.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, cette appellation peut être attribuée au Coronavirus parce que cette maladie a déjà atteint plus de 110 000 personnes dans le monde entier.
L’Organisation mondiale de la Santé (Oms) considère désormais le Coronavirus comme une pandémie. Donnant une conférence de presse à Genève en Suisse, Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus le Directeur général (Dg) de l’Oms a déclaré «nous avons estimé que le Covid-19 peut être qualifié de pandémie ».
Toutefois le Dg de l’Oms recommande que ce mot de pandémie soit utilisée avec beaucoup de précaution et dans le contexte approprié. « C’est un mot qui, s’il est mal utilisé, peut susciter une crainte déraisonnable, ou une acceptation injustifiée que le combat est terminé, entraînant des souffrances et des morts inutiles », a-t-il déclaré face aux médias présents lors de sa conférence de presse.
Au cours de la conférence de presse susmentionnée, l’Oms a révélé que pour ce qui est de l’évolution voire la propagation du Coronavirus, au cours des deux dernières semaines, « le nombre de cas en dehors de la Chine a été multiplié par 13 et le nombre de pays touchés a triplé ». Selon la dernière mise à jour du tableau de bord de l’OMS établi dans la soirée de mercredi, le bilan de l’épidémie de Covid-19 est 4.292 morts dans le monde, pour 118.381 cas dans 114 pays et territoires. Parmi les pays où la situation est très alarmante, on cite l’Italie. La situation est telle que c’est tout le pays qui a été mis en quarantaine.
Pour l’Oms, il devient urgent que les pays agissent pour «contenir» l’épidémie. Le Dg de l’Oms ajoute que «décrire la situation comme une pandémie ne change pas l’évaluation de la menace posée par ce coronavirus ». Il poursuit que «cela ne change pas ce que l’Oms fait, et cela ne change pas ce que les pays devraient faire». Le Dr. Tedros. révèle que l’Organisation qu’il dirige a invité chaque pays à prendre des mesures urgentes et agressives.
Liliane N.
C’est une mesure de précaution qui a été prise par Valerenga son club.
La nouvelle a été rendue publique. Nchout Ajara attaquante à l’équipe des Lionnes indomptables a été mise en quarantaine par Valerenga son club. Il convient de préciser qu’elle n’est pas testée positive au Coronavirus. Son club a choisi de la mettre à l’écart par mesure de précaution. La raison ou disons la cause de cette mesure étant que la Lionne a récemment fait un déplacement au Cameroun, où deux cas de Coronavirus ont été déclarés.
Effectivement Nchout Ajara a livré un match contre la Zambie aux côtés de ses coéquipières de la sélection féminine nationale de football à Yaoundé. Puis elle a été aussi en Zambie pour le match retour. Ce match compte pour les qualifications aux Jeux olympiques de Tokyo 2020. De retour donc en Norvège, Nchout a été placée en quarantaine pour une période de 14 jours. Cette période correspond à celle de l'incubation du Covid-19. ON suppose donc que passée ladite période, si Ajara ne présente pas des signes de contamination au Coronavirus, elle va retrouver ses coéquipières de Valerenga.
Il faut rappeler que jusqu’à ce jour, juste deux cas de contamination au Coronavirus ont été déclarés par le Ministre de la Santé au Cameroun. Un français d’une cinquantaine d’années qui est arrivé au pays avec cette maladie. Et une camerounaise qui a été en contact avec lui. Aux dernières nouvelles, les deux malades qui sont suivis à l’Hôpital central de Yaoundé, répondent bien au traitement qui leur est donné. Les autorités camerounaises continuent de demander aux populations de bien vouloir respecter les règles d’hygiène, d’appeler le 1501 en cas de situation douteuse.
Liliane N.
Dans une correspondance parue ce jeudi, 12 mars 2020 et dont notre rédaction en a eu copie, le Ministre camerounais des Relations extérieurs (Minrex) instruit aux chefs des représentations diplomatiques, consulaires et aux hauts commissariats du Cameroun à l’étranger cette mesure pour contenir l’importation du Coronavirus.
En effet, dans ledit document (message fax), Lejeune Mbella Mbella, ministre des Relations extérieurs demande aux chefs des ambassades, consulats et hauts commissariats du Cameroun sur les territoires étrangers, « de bien vouloir inclure dorénavant la présentation du résultat test au Covid-19 effectué par institution agréée comme pièce à fournir pour toute délivrance de visa d’entrée au Cameroun », relève-t-on. Cette mesure du Minrex intervient en prélude au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2020 qui se tient du 04 au 05 avril sur le territoire national et tenant ainsi compte de l’épidémie du Coronavirus.
A ces patrons des représentations diplomatiques, consulaires et hauts commissariat du Cameroun à l’extérieur, le membre du Gouvernement signale l’urgence de l’application de cette mesure et leur instruit de vouloir bien « s’assurer de l’authenticité desdits résultats » et les engage également à « prendre des dispositions utiles pour la protection du personnel de leur mission ».
De mémoire de reporter, le vendredi dernier, le ministre camerounais de la Santé publique (Minsanté), Dr. Manaouda Malachie avait par communiqué distinct procédé à la confirmation de deux cas de Coronavirus sur le territoire national. Isolés et pris en charge à l’hôpital central de Yaoundé, le Minsanté annonçait récemment que les deux malades présentent un état de santé stable.
Il faut dire qu’en France, le Président Emmanuel Macron s’est adressé à ses compatriotes. Le Chef de l’Etat a annoncé ce jeudi dans une allocution télévisée, la fermeture des crèches et des établissements scolaires à partir de lundi prochain pour « ralentir la propagation du Coronavirus ».
Cette correspondance du ministre Mbella Mbella permettra à coup sûr de désormais mieux contrôler le carnet de santé de ceux et celles qui vont chercher à partir de l’étranger à fouler le sol camerounais en prélude au CHAN, tant il est clair que le Coronavirus ne cesse de faire des victimes à travers le monde.
Innocent D H
La psychose gagne les pays voisins au Cameroun. Le Gabon, aujourd’hui le Tchad et même la Guinée Equatoriale ont fermé leurs portes au Cameroun. Les premières victimes de ces décisions, les commerçants et les transporteurs.
C’est la violence et la brutalité des gardes tchadiens qui ont fait comprendre aux commerçants camerounais que ce pays voisin est désormais une destination interdite. Tout au moins pour la période du coronavirus. Il s’agissait pour la plupart des commerçants qui venaient de la ville de Yagoua. Alors qu’ils se rendaient dans les villes du Tchad et pour d’autres vers la capitale N’djamena, ils ont été brutalement refoulés à la frontière. Interdiction de franchir le barrage qui sépare les eux Etats. L’accès à la ville de Bongor est barricadé.
La raison, l’annonce par notre pays de deux cas de coronavirus au Cameroun. D'abord un français qui pendant quelques jours a eu le loisir de se balader dans quelques villes du Cameroun. Le deuxième cas, la compagne de ce monsieur. Les personnes entrées en contact avec ces deux personnes auraient été testées. Soit près de 200 personnes. Aucun malade parmi. Plus encore, ceux qui ont été annoncés comme contaminés (les deux cas notamment) sont en voie de guérison, sinon déjà rétabli. Ce qui veut dire qu’il n’y avait véritablement aucune raison à craindre.
D'ailleurs, d’aucun émettait même des doutes sur la sincérité de ces deux cas identifiés au Cameroun. Malheureusement, pour plus de sécurité, le Tchad et le Gabon ont décidé de fermer leurs frontières au Cameroun. Selon des sources concordantes des commerçants camerounais ont été empêchés de fouler le sol tchadien par des hommes en tenues, ces derniers auraient reçu cette instruction de leur gouvernement qui ne veut absolument pas entendre parler de Covid-19 sur ses terres.
Des décisions curieuses. Des décisions à géométrie variables
Curieusement, pendant que le Tchad et le Gabon ferment leurs portes au Camerounais, ils continuent d’accueillir sur leur sol les ressortissants des pays européens touchés par la maladie. Aucune communication, aucune mesure officielle n’annonce la fermeture des vols en provenance de la France, de l’Italie ou encore des ressortissants de ces pays. Une décision curieuse.
Manifestement, la crainte des autorités tchadiennes sont dénuées de logiques. Sinon, Idriss Deby devrait annoncer la fermeture complète de ses frontières, avec expulsions des ressortissants des autres pays atteints comme c’est en train d’être fait pour les camerounais au Tchad. Ou alors, il faut croire que pour le Tchad, les deux cas du Cameroun sont plus dangereux que les milliers de cas français et italiens.
Stéphane NZESSEU