Aux banques ? Aux marchés financiers ? Ou alors à ceux qui tiennent dans l’ombre les ficelles de l’économie mondiale. A l’évidence, tout est mis en œuvre pour agiter bien plus fortement le spectre d’une crise financière dans le monde. Le monde est au bord d’une crise économique. Et cette campagne de vulgarisation du Coronavirus cache bien des choses. Et ceux qui ont beaucoup a gagné ont davantage intérêt à faire croire qu’il s’agit d’une maladie qui tue exagérément et dont il faut avoir peur.
Les premiers bénéficiaires de cette crise sont les entreprises pharmaceutiques, détentrices de la licence d’exploitation du test du coronavirus. En quelques jours, ces tests ont été distribués sur l’ensemble de la planète. La maladie étant susceptible de toucher qui que ce soit au sein de la population, les commandes ont été faites dans des proportions considérables. Mais on peut bien comprendre que des fabricants de médicament fassent du chiffre pendant les périodes de grandes maladies ou d’épidémie.
La peur est dans tous les ventres. La crainte de choper le coronavirus rythme les comportements sociaux. Dans certains environnements, les populations ont trouvé de nouveaux modes pour se saluer. On peut voir ci et là des personnes qui choisissent désormais de se dire bonjour en se frappant pied pour pied. Sur des plateaux de télévision (en France), on peut voir les animateurs et chroniqueurs utiliser pendant toute l’émission la solution de gel alcoolisé pour se désinfecter les mains à tout moment. Dans d’autres pays, les gens ne sortent plus de chez eux. L’activité économique prend un gros coup.
Parlant de l’économie, la Chine vient de signer un accord avec les Etats Unis d’Amérique, décidant de l’augmentation des importations de la Chine en provenance du pays de Donald Trump. Même si officiellement c’est une mesure qui vise à permettre la relance de l’économie chinoise après la crise, il est difficile d’oublier que la veille de cette crise sanitaire, les Etats Unis et la Chine étaient à couteaux tirés au sujet des pratiques commerciales de l’empire du milieu à l’endroit du pays de l’oncle Sam. Ce ne sont pas les petits opérateurs et les employés du système financier qui trinquent devant cette crise. D’un autre côté, il faut reconnaître que c’est du pain béni pour certains médias. Surtout les mainstreams qui saisissent l’occasion pour faire de gros titres et réaliser des chiffres d’affaires importants.
Tout est fait et dit pour ne mettre en avant que le côté tragique de cette maladie et de créer une psychose générale, semer la panique et la terreur. Aucun média international, aucune institution, ne présente le nombre de patients guéris ni les succès de certains pays dans la maîtrise de la propagation de l'infection. Seuls le taux de contamination et les morts sont diffusés. Le président chinois, pays où s'est déclenchée l'épidémie, a visité ce 10 mars l'hôpital de Wuhan construit pour confiner les cas confirmés. Ce centre a en effet été fermé le week-end dernier et désinfecté en début de semaine.
Ce détail et bien d'autres, montrent à suffisance que l'épidémie peut être maîtrisée. Malheureusement, seul le contraire semble prendre le dessus. Dans les sociétés, grande est la peur de succomber à une épidémie mondiale mais plus grande encore est la peur de contracter le nouveau coronavirus. Seulement, cela vaut-il vraiment la peine ?
Stéphane NZESSEU