Ce jeudi, 09 avril 2020, l’entreprise de BTP a remis un chèque de 150 millions de FCFA à Manaouda Malachie, ministre camerounais de la Santé publique (Minsante). La filiale du groupe marocain apporte ainsi son soutien aux actions gouvernementales de lutte contre la propagation du Covid-19.
Le ministère de la Santé publique est chargé d’assurer l’hébergement du Fonds spécial de solidarité nationale de riposte contre le Covid-19 crée récemment par le Président de la République S.E Paul Biya. C’est pour apporter sa part de contribution à cet effort collectif de financement que l’entreprise BTP Alliances Construction Cameroon (ACC) vient de remettre au Minsante, un chèque d’une valeur de 150 millions de FCFA.
Le Don d’ACC rejoint ainsi d’autres contributions déjà faite par des hommes d’affaires et des entreprises citoyennes. Ce 09 avril, en présence du ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, Dr Manaouda Malachie a également réceptionné à l’esplanade de l’immeuble rose à Yaoundé, une dotation de 4.000 sacs de riz de 25 kilogrammes offerts par le groupe ORCA. Bien avant, le 03 avril dernier, le Groupe CONGELCAM, représenté par son directeur général, avait remis un chèque de 250 millions de FCFA au ministre de la Santé publique.
Innocent D H
Au terme d’une émission sur le marché monétaire d’obligations du trésor assimilables (OTA) à 5 ans de maturité, le trésor public camerounais qui était à la recherche de 220 milliards de FCFA a réussi à engranger le 08 avril dernier, une enveloppe de 71 milliards de FCFA. Une opération de levée de fonds qui est assortie d’un taux d’intérêt de 7%.
Des sources proches du dossier révèlent que, les investisseurs ont proposé jusqu’à 75 milliards de FCFA au Cameroun, mais celui-ci ne s’est contenté que de 71 milliards de nos francs s’appuyant sur les conditions du marché. L’opération de levée fonds a pour objectif de permettre la mobilisation d’une enveloppe dont la valeur est comprise entre 50 et 220 milliards de FCFA au total. De l’argent qui devra servir à la réalisation des projets d’investissements dans le pays.
De sources fiables annoncent que, la 2ème opération est prévue le 15 avril 2020 avec un montant de l’ordre de 70 milliards de FCFA. Elle se fera sur la base d’une émission d’OTA à 3 ans de maturité, rémunérée à 4%. Pour le 3ème round de ce programme, il est prévu avoir lieu le 29 avril 2020. Ainsi, le Cameroun va tenter de lever 50 milliards de FCFA par émission d’OTA à 2 ans, à un pourcentage de 3,5%.
En cas de non satisfaction de la totalité des besoins de financement de l’Etat camerounais au cours des trois émissions d’OTA prévues au cours de ce mois d’avril 2020, une opération complémentaire sera organisée au courant du mois d’octobre 2020, informent nos sources. Il sera question de boucler l’enveloppe de 220 milliards requise dans le cadre du programme sus évoqué.
Innocent D H
C’est une application mise en œuvre par la startup dénommée House Innovation. Elle aura pour vocation à résoudre le problème de non-information et d’autodiagnostic des personnes, mais également assurer la détection rapide et efficace de l’apparition de nouveaux cas de coronavirus pour une meilleure lutte contre cette pandémie.
L’application « SOS Covid-19 », est dotée de la fonctionnalité « test » qui, grâce à une liste de questions basée sur les symptômes ressentis est posée au patient. Les réponses renvoyées, permettent de faire l’évaluation du statut du concerné. Quelques diagnostics peuvent ainsi être posés sur la base des questions suivantes : « pensez-vous avoir ou avoir eu de la fièvre ces derniers jours (frissons, sueurs) ? » ; « ces derniers jours, avez-vous une toux ou une augmentation de votre toux habituelle ? » ; « ces derniers jours, avez-vous noté une forte diminution ou perte de votre goût ou de votre odorat ? » etc. A l’issue de cette série d’interrogations, s’affiche un résultat de probabilité d’avoir le coronavirus. S’en suivent quelques conseils prodigués à l’utilisateur.
L’application mobile dispose également d’autres fonctionnalités notamment les statistiques (tous les cas de Covid-19 recensés à travers le monde, le nombre de personnes guéries de l’épidémie), un numéro vert (un bouton se trouvant en dessous du résultat de test. Il permet, au clic, de lancer automatiquement un appel aux urgences sanitaires en charge de la gestion de la crise épidémiologique), la sensibilisation sur la lutte contre la pandémie, etc.
L’application présente par ailleurs, une valeur ajoutée dans la mesure où, elle offre la possibilité de cartographier les zones d’infection, ce qui permet alors de limiter les déplacements vers ou en provenance de ces zones pour une meilleure prévention.
Innocent D H
Madame le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation fait l’objet des attentions des camerounais depuis quelques jours. Contrairement à ce qu’on se serait attendu, Madeleine Tchuente est tournée en dérision par nombre de camerounais. Et pour cause, les anachronismes des positions qu’elle semble défendre corps et âme.
La Ministre Madeleine Tchuente est catégorique. Ce sont les chauves-souris qui sont à l’origine du Coronavirus. La ministre de la recherche scientifique et de l’innovation a fait plusieurs plateaux de télévisions ces derniers jours pour défendre mordicus sa position.
D’abord, elle était l’invité de Jean Bruno Tagne sur Naja Tv, ensuite Madeleine Tchuente était l’invitée de la prestigieuse émission Présidence Actu sur la CRTV. Et sur ces différents plateaux de télévisions, Madeleine Tchuente insiste « il ne faut pas que nous entrions en contact avec les chauves-souris ».
Sinon, la condition des citoyens camerounais serait pire que celle actuelle. Selon madame le ministre, il y aurait 500.000 chauves-souris au Cameroun.
Ce que les camerounais ne comprennent pas c’est cette insistance de la part de la patronne de la recherche scientifique au Cameroun, celle qui est la coordinatrice des activités des chercheurs camerounais, venir nous parler des origines d’une maladie alors que les débats autour de la question sont déjà au choix entre le vaccin et le traitement à la chloroquine. Quel retard ? C’est surprenant que celle qui devait être aux avant-garde de la stratégie de lutte contre ce virus soit plutôt à nous ramener dans une discussion purement inutile.
Suite aux pressions et aux rappels à l’ordre de ses collaborateurs, madame le ministre découvre le centre de l’Institut de Recherches Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales (IMPM). C’est alors qu’elle se rend compte qu’il existe des machines au Cameroun qui puisse fabriquer des comprimés et précisément les deux comprimés (hydroxy chloroquine et azythromicine) qui participent au traitement du coronavirus.
Au même moment, le ministre de la recherche scientifique du Cameroun comme si elle récitait des toutes faites, fait savoir devant Caméra que les chercheurs camerounais ont souvent remporté des prix à l’international. Or au même moment, il n’y a aucune annonce de travaux en cours pour trouver une solution camerounaise à la crise.
Pire encore, il a fallu attendre plus de deux semaines après le début de la crise sanitaire pour entendre la ministre de la recherche scientifique et de l’innovation apprenne aux camerounais que ses organes techniques sont capables de produire les tests pour accompagner le ministère de la santé.
Mais bon, tout ce mauvais spectacle montre très bien pourquoi il n’y a pas de recherche efficace au Cameroun.
Stéphane NZESSEU
Elle sera présidée ce Jeudi par le Premier Ministre – Chef du gouvernement à l'auditorium des services dont il a la charge
Dans l’invitation qui leur est adressée, il est demandé à chaque représentant du parti politique de l’opposition de se « Munir de la contribution écrite de sa formation politique à la stratégie de lutte contre le Corona Virus au Cameroun… ».
Une action saluée par ces formations politiques
Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale
« Nous saluons cette ouverture d'esprit du Gouvernement de la République, dans la mesure où la lutte contre le COVID-19 transcende objectivement nos différences d'opinion politiques. Nous souhaitons vivement que les différentes contributions pertinentes soient immédiatement mises en œuvre, contrairement aux us de notre gouvernement pour le bien de nos populations ».
Front pour le Salut National du Cameroun
« Nous prenons en compte cette ouverture d’esprit et cette volonté du Président de la République de tendre la main aux partis politiques de l’opposition parce qu’à l’heure actuelle, nous devons aller au-delà des clivages politiques et penser au bien être de tous nos compatriotes. Ils nous ont fait confiance et au lieu de nous lancer dans des luttes de quête du pouvoir, il est temps de faire front commun et nous débarrasser de cette pandémie qui ne choisit ses victimes dans aucun camp. Le Président de la République nous appelle une fois de plus à la table de discussion et nous allons apporter notre contribution… ».
Union Démocratique du Cameroun
« Mieux vaut tard que jamais, sommes nous tentés de dire mais, à l’Udc, nous pensons que l’heure n’est plus aux débats politiques. Il est plutôt question de mener une lutte sans merci contre cette crise sanitaire et nous allons bien évidement donner au Premier Ministre nos contributions et il est simplement question de ne pas les mettre dans un tiroir et jeter les clés. Nous invitons le gouvernement à la mise en place, dans les plus brefs délais des propositions que nous allons faire pour le bien de tous… ».
Urgence Nationale
La lutte contre le Corona Virus est devenue une urgence nationale au Cameroun et depuis quelques jours, l’on a vu des mesures qui sont prises par l’autorité, afin d’épargner le plus grand nombre de personnes.
L’apport des acteurs politiques, la convergence des idées pour le bien commun va peut être apporter la solution dont le Cameroun a besoin afin de limiter le nombre de contaminations et de ce fait, épargner la vie des Camerounais.
Nicole Ricci Minyem
La baisse des prix du carburant et le gel du paiement des taxes, figurent en bonne place des principales demandes adressées au Gouvernement par les professionnels des transports routiers. C’est sans doute, pour trouver des réponses favorables à ces doléances que le ministre camerounais en charge des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe a présidé à Yaoundé le 06 avril dernier, une réunion regroupant les syndicats du secteur concerné.
En effet, les acteurs du sous-secteur des transports routiers proposent le gel du paiement des taxes afférentes au transport public de voyageurs ; la baisse des prix du carburant et l’augmentation des prix des transports publics ; la suspension des contrôles routiers répressifs ; la distribution des kits sanitaires à tous les chauffeurs de véhicules affectés au transport des personnes etc. Selon ces transporteurs, la prise en compte de ces demandes leur permettra de mieux accompagner les mesures des pouvoirs publics qui ont récemment réduit le nombre de passagers à bord de véhicules de transport public pour lutter contre la propagation du Covid-19.
Au sortir de la réunion du 06 avril dernier, l’on apprend que, le ministre des Transports s’est engagé à faire remonter les suggestions formulées par les syndicats des transporteurs routiers au premier ministre, chef du Gouvernement, en vue de leur examen dans le cadre du Comité interministériel mis en place au sein de ses services.
En rappel, lundi dernier, les transporteurs routiers au Cameroun avaient menacé d’entrer en grève à cause du récent durcissement des mesures gouvernementales de riposte contre le coronavirus dans le secteur des transports.
Cameroun : Les transporteurs routiers suspendent leur mot d’ordre de grève du 06 avril 2020
Innocent D H
En cette période de riposte contre la propagation du Covid-19, l’accès aux produits de grande consommation n’est pas facile pour les populations avec les mesures de restriction des mouvements des personnes et des biens édictées par le Gouvernement. Consciente de cette dure réalité, la Mission de régulation des approvisionnements des produits de grande consommation (Mirap) a décidé de voler au secours des citoyens, elle déploie dans certaines villes du pays des marchés périodiques et magasins témoins.
De sources crédibles, l’on apprend que ce sont les villes de Yaoundé et Douala qui sont concernées par les marchés périodiques, les régions du Sud, de l’Est et la partie septentrionale du pays par les magasins témoins. Selon les responsables de cette structure étatique, il est question de faciliter l’approvisionnement des ménages en cette période de restriction des déplacements et autres rassemblements, du fait de la crise imposée par le coronavirus.
Outre la mise à disposition des populations des produits de première nécessité, la Mirap compte à travers ce déploiement mettre fin aux actes peu commode de certains commerçants des marchés traditionnels qui excellent dans la spéculation depuis la survenue de la crise sanitaire liée au Covid-19.
Selon les informations confiées à Cameroon Tribune par Cyprien Mbamzock, le responsable de cette structure, les ventes vont s’opérer pendant une période d’un mois renouvelable en cas de besoin. Ces espaces marchands restent accessibles de 08 heures à 17 heures. A Ngaoundéré en l’occurrence, les magasins témoins proposent trois types de riz. Il s’agit des brisures, le marchand et le luxe. Pour les prix, ils varient entre 8.500 F et 12.500 F le sac de 25 Kg. Le sac de 50 Kg s’achète entre 15.500 F et 18.500 F. Un kilogramme de viande de bœuf avec os se vend à 1.800 F, et celui sans os à raison de 2.300 F.
Des marchés d’approvisionnement seront organisés ce mois à Yaoundé et à Douala
Plusieurs autres types de produits sont aussi proposés aux ménages à bon prix, c’est le cas des poissons, des pâtes alimentaires, du sucre. D’après ce responsable, les marchés sont ouverts tous les jours. « Avant cette opération spéciale, ils ouvraient seulement de mercredi à samedi », explique l’administrateur général. Pour la prévention de la propagation du coronavirus, les boutiques de la Mirap sont équipées de gants, de cache-nez ainsi que du nécessaire pour se laver les mains. L’administrateur fait également savoir que les sociétés de production, les coopératives, les opérateurs économiques et les exploitants agricoles intéressés pour l’approvisionnement des magasins témoins de vente peuvent contacter les agents de relais de la structure.
Innocent D H
La question se pose vu la crise sanitaire à laquelle le Cameroun fait actuellement face.
Pourra-t-on célébrer cette année la fête de l’Unité qui se déroule tous les ans, le 20 mai 2020. La question commence à se poser avec acuité en ce moment où le Cameroun lutte contre la pandémie du Coronavirus. Une pandémie qui draine de nombreuses dépenses dues à la prise en charge des patients, et à l’application des stratégies de riposte mises en place. Il faut savoir que le suivi d’un patient dépasse le million de FCFA le mois. Et c’est du fait de ces énormes dépenses que le Coronavirus, que le Chef de l’Etat a créé le Fonds de solidarité nationale.
Rendu donc à 43 jours de la célébration de la fête de l’Unité, les camerounais se demandent ce qui va se passer le 20 mai 2020. Certains hommes politiques affirment qu’il serait judicieux de ne se concentrer que sur cette pandémie. En d’autres termes, il faut mettre de côté la fête, cette année. “Tout ce qui a été alloué à la célébration de la fête de l’Unité doit être consacré à sauver des vies des citoyens camerounais qui sont dans le stress ne sachant pas ce que demain leur réserve”, déclare Jean Tsomelou, le Secrétaire général du Social Democratic Front (Sdf), dans le quotidien Le Jour.
“Je milite pour la suppression des cérémonies commémoratives de l’édition 2020 de la fête nationale, cette position n’est d’ailleurs pas originale au vu du nombre d’évènements supprimés ou différés dans le monde, car face à cette pandémie effroyable nous n’avons pas de choix ou de risques à prendre”, affirme Jean Simon Ongola, ancien député élu Rdpc dans la circonscription électorale du Mfoundi.
Selon des sources proches des préparatifs de la fête de l’Unité, les premières réunions relatives à l’organisation de la célébration commencent à se tenir au début du moi de mai. On débute très souvent avec la formation des commissions. On ne peut donc pas aujourd’hui affirmer que la célébration aura lieu ou pas. Il va falloir attendre le moi de mai pour voir la tournure que prendra les choses.
Liliane N.
Parmi ces 43 cas de guérison au Coronavirus, l’hôpital Laquintinie de Douala enregistre 11, l’hôpital général de Yaoundé 17, l’hôpital Jamot 9 et l’hôpital central de la capitale 6.
En date du 7 avril 2020, le Ministère de la Santé a révélé que 43 personnes atteintes par la pandémie du Coronavirus ont retrouvé la guérison. Dans le communiqué radio-presse du Ministère signé par le Dr Malachie Manaouda, on apprend que dans les prochains jours, d’autres personnes pourront être déclarées guéries, à l’issue d’un test négatif. A l’heure actuelle, elles demeurent sous contrôle.
La nouvelle redonnant l’espoir, le Ministre de la Santé salue les efforts du personnel soignant, qui s’active dans la prise en charge des patients du Coronavirus au Cameroun. “Le Ministre saisit cette occasion au moment où le monde entier célèbre la Journée mondiale de la Santé sous le thème : “Soutenons les infirmiers et les sages-femmes”, pour adresser ses vives et chaleureuses félicitations à l’ensemble des membres de la grande famille des professionnels de la santé du Cameroun, pour leur professionnalisme. Il se félicite par ailleurs des mesures édictées par le Président de la République S.E Paul Biya et rendues publiques par Monsieur le Premier Ministre le Chef du gouvernement”, peut-on lire dans le communiqué radio-presse.
Pour certains observateurs, c’est une bonne chose de dire haut le nombre de personnes guéries en cette période où, la psychose tend à gagner les esprits. Le Ministère de la Santé a pris pour habitude de communiquer plus sur les cas de contamination.
D’ailleurs, le Cameroun est rendu à un total de 850 personnes testées positives au virus du Covid-19. Le Dr Malachie Manaouda continue de recommander aux populations, le respect des mesures barrières édictées par l’Organisation mondiale de la santé. Ces mesures étant d’observer une distance sociale d’1 mètre, de se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou utiliser une solution gel hydroalcoolique, tousser ou éternuer dans le coude.
Liliane N.
C’est par un communiqué radio presse que Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe a transmis le message.
« Dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de lutte contre la propagation du Corona virus (Covid 19), le Ministre des Transports porte à la connaissance du public qu’il est dorénavant exigé à tous les usagers de transport public (routier, aérien, ferroviaire, maritime et fluvial) d’arborer le cache-nez, avant l’accès à bord de tout mode de transport en commun.
En conséquence, il demande à toutes les administrations et sociétés sous – tutelles, aux opérateurs du secteur des transports, aux délégués régionaux et départementaux des transports, ainsi qu’aux forces de maintien de l’ordre de veiller, chacun en ce qui le concerne, à la stricte application de ladite mesure.
Cette mesure prendra effet à compter du mercredi 08 Avril 2020 ».
Protégeons-nous – Protégeons nos Proches
Tel est le leitmotiv de cette lutte que le gouvernement Camerounais a engagé depuis la détection du premier cas sur le territoire national. Etape par étape, des mesures ont été mises en place et elles ont été bénéfiques pour ceux de leurs concitoyens qui se plient aux règles.
Certes, comme il en est de la distance sociale qu’il est important de respecter, il est indéniable que le port des masques va s’intégrer dans les habitudes des populations au cours des prochaines semaines.
Cependant
Le ministre des Transports et ses collaborateurs gagneraient certainement à accentuer la communication notamment dans les zones rurales notamment avec les relais communautaires que sont les chefs traditionnels, les présidents des associations, les responsables religieux…
La disponibilité des masques et l’hygiène personnelle
Fleurant une rentrée d’argent facile, nombreux sont ceux qui se sont lancés dans la fabrication des masques avec plus ou moins de bonheur. Seulement, aucune règle d’hygiène n’est respectée. Devant les commerçants, l’on voit des personnes qui, avant d’opérer un choix définitif se permettent de porter trois, quatre, voire cinq pièces. Ces dernières sont d’ailleurs disposées au petit bonheur – la chance, exposées à toutes les intempéries. Le prétexte ici est la modicité des moyens de ceux qui veulent faire l’acquisition. (500 Frs – 1000 Frs au plus).
Nul ne peut présumer de l’hygiène buccale de ces acheteurs, de la propreté de leurs mains, encore moins s’ils ne sont pas porteurs de la maladie.
D’autres se baladent dans les espaces marchands et ramassent les masques déjà usagés et le lendemain, ils proposent cela à leurs concitoyens. Le plus important pour eux, est de se faire un maximum d’argent, au détriment de la santé des autres.
Tous ces paramètres doivent certainement être pris en compte lorsque sera envisagée la phase répressive de l’opération lancée par Jean Ernest Maséna Ngalle Bibehe, afin que dans les pharmacies et autres officines, le prix des masques soit accessible à tous.
Nicole Ricci Minyem