Le ministre des Domaines et des affaires foncières Henri Eyebe Ayissi a signé une décision le 29 août dernier. Selon la teneur dudit texte, il est question que le groupe français ING-FI/GEO Design and Biz, spécialisé dans la cartographie et la géomatique, soit engagé dans la réalisation d'une partie du Projet d’appui à la modernisation du cadastre et au climat des affaires (Pamocca) au Cameroun.
La décision du ministre des domaines et des affaires foncières consacre que le consortium conduit par ING-FI est attributaire du contrat pour la maîtrise d’ouvrage déléguée à l’exécution des activités de la composante 1 du Pamocca qui bénéficie du financement du Fonds spécial du Nigeria, intitulée « Modernisation du cadastre et des domaines ». Le montant alloué au contrat est de l'ordre de 961,29 millions de Fcfa et qui devra s'étendre sur une période de 12 mois.
A titre indicatif, en 2010 le Cameroun a engagé le Pamocca. Trois principaux piliers étaient concernés à savoir: la mise en place du réseau géodésique national, la confection de la cartographie numérique à grande échelle et la réalisation des plans cadastraux numériques des communes.
Ce qui est attendu du groupe ING-FI
Le groupement français va se déployer en faveur des procédures en cours en vue de la digitalisation de 130 000 titres fonciers et de 480 000 parcelles des domaines national et public. Quatre villes pilotes sont ciblées. Il s'agit de Douala, Yaoundé, Garoua et Maroua.
Pour le ministère en charge des Domaines Henri Eyebe Ayissi, les résultats déjà obtenus par le Pamocca se rapportent notamment, à l’implantation de 2974 points géodésiques déterminés en coordonnées, ainsi que la numérisation de 198 510 dossiers techniques du cadastre.
Innocent D H
Dans une communication récente, le député SDF du Wouri dit son soutien à la démarche des avocats du barreau du Cameroun qui signent mordicus de cesser de travailler entre le 16 et le 20 septembre prochain.
Pour Jean Michel Nintcheu, à côté des revendications légitimes portées par les hommes en robe noir quant au traitement des justiciables dans les tribunaux dans notre pays, il est question au jour d’aujourd’hui de repenser le fonctionnement de tout l’appareil judiciaire de notre pays. L’honorable Nintcheu précise qu’« au-delà de ces récriminations somme toute légitimes contenues dans ce communiqué, ce sont les États généraux de la justice dans son ensemble qu'il faudrait convoquer, étant entendu que les droits acquis doivent être inaliénables. Connaissant les méthodes de Yaoundé, il faudrait que les réformes souhaitées et les résolutions prises ne se transforment en un enfumage théorique. »
Le député SDF rappelle à l’attention du ministre de la justice qu’au lendemain des crises au sein des prisons de Yaoundé Kondengui et de Buéa, le ministre avait demandé que lui soient faites des propositions en vue d’améliorer le service de la justice au Cameroun et le désengorgement des prisons dans notre pays. En espérant que ces propositions devraient constituer un document qui sera transformé en projet de loi, Jean Michel Nintcheu fait savoir qu’il y a des préalables : « Tout projet de loi devrait être précédé par la convocation des États généraux. Le plus vite serait le mieux puisque la grève est annoncée dans deux semaines. Yaoundé n'a pas intérêt à jouer à l'évitement ou au pourrissement. C'est le lieu ici de rappeler que cette stratégie funeste d'évitement puis de pourrissement à la suite des problèmes posés par des avocats anglophones, a été le déclencheur voire le catalyseur de la crise anglophone. Cette méthode sera de toute évidence suicidaire pour Yaoundé et malheureusement pour les justiciables. De même que tout passage en force par le biais d'un projet de loi concocté unilatéralement et sans consultation préalable des différents corps de métier de la justice. Une démarche efficiente consisterait à laisser aux professionnels et éventuellement aux citoyens reconnus pour leur compétence, l'occasion de s'exprimer sur l'avenir de la justice de notre pays. »
Dans la suite, L’honorable député et patron politique du Social Démocratique Front (SDF) dans la région du Littoral se dit totalement solidaire des actions menées par le barreau du Cameroun. Il invite par ailleurs les magistrats et le personnel de greffe qui connaissent aussi de nombreux problèmes du fait de cette justice opaque telle que dénoncée par le conseil de l’ordre national des avocats, à se joindre à la lutte qui vient de s’ouvrir. Une lutte pour une meilleure justice.
Stéphane NZESSEU
Le 19 février 2017, Bassogog marque les esprits et expose tout son talent lors de la CAN 2017. Mais lors de la CAN Total Egypte 2019, l’ailier d’Henan Jianye n’a pas su porter les Lions Indomptables. Dans un entretien accordé à Goal, l’ancien attaquant d’Aalborg a dévoilé son top 3 des plus grands joueurs africain. Samuel Eto’o est sans surprise à la tête de sa liste.
« Peu de gens le savent, Eto’o est quelqu’un qui m’a inspiré car nous sortons du même quartier, à Douala qui vit et respire juste pour ce sport. Il a donné beaucoup de bonheur au Cameroun. C’est un exemple pour moi et la nation. Je n’ai pas de mots pour qualifier cet homme. En dehors de lui, j’ai aussi beaucoup aimé Patrick Mboma, un gaucher comme moi. Il est dans mon top 3 des plus grands joueurs du football africain avec Samuel (Eto’o) et Didier Drogba. Actuellement, j’aime beaucoup Sadio Mané, Mohamed Salah et Riyad Mahrez », a déclaré Bassogog.
Le Camerounais a également évoqué son idole et son club de cœur. Bassogog qui suit Arsenal depuis tout petit, est un grand fan de Thierry Henry. « Oui, c’est toujours pour moi un rêve de revenir en Europe. J’aimerai jouer dans le plus grand championnat du monde, en Premier League. Mon club depuis tout petit, c’est Arsenal. J’aime jouer avec le ballon et ce club me correspond. Quand j’étais enfant, Thierry Henry était un modèle pour moi. C’est quelqu'un qui m’a beaucoup marqué. » a-t-il ajouté.
Né le 18 octobre 1995 à Douala, Cameroun, Christian Mougang Bassogog au sein la sélection nationale des Lions indomptables, a planté son premier pion le 5 janvier 2017, lors d'une confrontation amicale opposant le Cameroun à la République démocratique du Congo. Devant son public, Christian Bassogog inscrit le second but de la rencontre à la 66 minute, d'une frappe du gauche imparable qui achève sa trajectoire dans les filets du portier congolais. Ce but donnera, de fait, une visibilité non-négligeable à sa carrière.
Repéré par le centre de formation de la Fundesport, l'Académie de football fondée par Samuel Eto'o, Bassogog va ainsi débuter son parcours professionnel avec Lion Blessé de Fotouni en ligue 2 camerounaise. Il y inscrira 6 buts en 26 matchs, avant d'être transféré au Rainbow FC de Bamenda en avril 2014, une autre équipe de ligue 2. La même année, en novembre, il s'envole pour les États-Unis où il évolue dans le club des Hammerheads de Wilmington, en United Soccer League, la troisième division nord-américaine.
À la fin de la saison, alors qu'il n'a inscrit aucun but en quinze rencontres de championnat, le joueur décide de tenter sa chance en Europe. En août 2015, il est donc transféré au Danemark dans le club d'Aalborg. C'est ainsi qu'il est repéré par le sélectionneur de l'équipe nationale du Cameroun, Hugo Broos, alors en recherche d'un gaucher pour enrichir l'attaque des Lions indomptables. La suite de l'histoire donnera raison à l'entraîneur belge, puisque le Cameroun remporte la Coupe d'Afrique des Nations 2017 pour la seconde fois, après avoir soulevé le trophée en 2002. Et cerise sur le gâteau, Christian Bassogog est sacré meilleur joueur de la compétition...
De Wilmington Hammerhead à l’équipe nationale du Cameroun, Bassogog a suivi un sentier peu probable vers la renommée du football et s’est merveilleusement positionné dans les petits papiers des directeurs sportifs de grands clubs.
Danielle Ngono Efondo
La sélection camerounaise de football féminin a arraché un nul (0-0) ce mercredi contre l’Ethiopie, et se propulse au 3e tour des éliminatoires au tournoi du football féminin, des Jeux Olympiques 2020.
C’est sur un score nul et vierge, que s’est soldé le duel qui a opposé la sélection camerounaise de football féminin à son homologue éthiopienne mardi, 03 septembre 2019 au stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du match retour, du deuxième tour des Éliminatoires au tournoi de football féminin des Jeux Olympique, Tokyo 2020. Grâce à ce score de parité à domicile, les Lionnes obtiennent leur ticket de qualification pour le 3e tour des éliminatoires des Jeux Olympiques.
En effet, en match aller à Bahir Dar en Éthiopie, les deux équipes se sont séparées sur un score d’un but partout. Le Cameroun se qualifie au forceps face à des Lucy Women assez déterminées à poursuivre cette aventure. Les pouliches d’Alain Djeumfa ont l’obligation d’améliorer leur performance pendant la préparation de leur match aller du 3e Tour, prévu en République Démocratique du Congo au mois d’octobre prochain.
Tout comme le Cameroun, la Côte d’Ivoire s’est qualifiée pour le 3e tour en éliminant le Mali. Après avoir largement dominé le Mali, (3-0) lors du match aller à Abidjan, les Ivoiriennes ont parvenu à valider leur ticket après avoir obtenu un match nul (0-0) au duel retour. « Le match s’est joué sur le mental. Mais l’essentiel était aussi de ne pas encaisser de but, on l’a fait de belle manière », a affirmé la sélectionneuse ivoirienne, Clémentine Touré.
Les Algériennes par contre, ne seront pas de l’expédition japonaise. L’équipe algérienne dames a été éliminée du deuxième tour des qualifications des Jeux Olympiques Tokyo 2020, en enregistrant une défaite à Lagos (0-1) face au Nigeria dans le match retour. Au match aller, les Nigérianes s’était imposées sur le score de 2-0.
Marie MGUE
François Louncény Fall, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l'Afrique centrale et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique centrale (UNOCA) a appelé à la reprise des écoles dans les régions troublées du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun.
Le diplomate a lancé cet appel peu après une audience de 35 minutes le mercredi 04 septembre 2019 avec le Premier ministre camerounais, le chef du gouvernement Joseph Dion Ngute à l'immeuble Etoile.
Le Représentant spécial des Nations Unies pour l'Afrique centrale a lancé un appel aux populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour qu'elles encouragent l'éducation de leurs enfants, qu'il considère comme un droit humain fondamental.
"Je veux saisir cette occasion pour lancer un appel à tous les habitants du Sud-Ouest et du Nord-Ouest afin de permettre aux enfants de retourner à l'école. En fermant l'école, ils condamnent les enfants et leur avenir. Je pense que l'avenir du pays, ce sont les enfants", a dit François Louncény Fall.
Il a déclaré que les Nations Unies considèrent le Cameroun comme un pilier du développement et de la sécurité pour la région de l'Afrique centrale. En tant que tel, le Secrétaire général de l'ONU s'intéresse particulièrement aux efforts déployés pour rétablir la paix dans les régions anglophones en proie à des troubles.
"Comme vous le savez, le Secrétaire général des Nations Unies accorde une grande attention au Cameroun. Pour M. António Guterres, le Cameroun est le pilier de la sécurité et du développement en Afrique centrale. Nous présentons deux fois par an aux membres du Conseil de sécurité un rapport sur la situation dans la région de l'Afrique centrale, dont le dernier rapport a été présenté en juin. Et bien sûr, le Cameroun était à la bonne place dans le rapport. Et j'ai informé les membres du Conseil de sécurité des efforts déployés par le gouvernement pour favoriser le dialogue avec l'ensemble de la population afin de trouver une solution durable à la crise dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest".
Rappelons que François Louncény Fall a présenté un rapport de situation sur le Cameroun au Conseil de sécurité des Nations Unies en juin 2019 et qu'il consulte actuellement les autorités avant la prochaine Assemblée générale des Nations Unies à New York.
Otric N.
Un groupe de Camerounais, comprenant des partis politiques et des organisations de la société civile, ont déclaré leur solidarité avec l'ordre des avocats du pays et ont ainsi exprimé leur soutien total à la grève des avocats prévue du 16 au 20 septembre 2019.
"Nous reconnaissons et saluons le rôle crucial de l'Association nationale du barreau dans le respect des droits des accusés à un procès équitable et dans la garantie de l'application de l'état de droit au profit de tous les Camerounais", a déclaré le cerveau du groupement lors d'une conférence de presse à Douala aujourd'hui ce mercredi, 4 septembre 2019.
Le 31 août 2019, l'Ordre des avocats du barreau du Cameroun a déclaré qu'il allait entamer une grève de cinq jours au cours de laquelle il suspendra toutes ses activités professionnelles sur l'ensemble du territoire national, en raison, entre autres, du non-respect des droits de la défense, des cas de torture ou de brutalité policière, de l'arrogance des juges, essentiellement du déni de justice dans le pays.
"Le Conseil de l'Ordre des Avocats, en signe de protestation, appelle tous les avocats à observer une grève nationale de 5 jours à partir du 16 au 20 septembre 2019", peut-on lire dans une résolution signée par le président du Barreau Tchakouté Patié Charles et 12 autres membres du Conseil.
Ils disent que le Conseil de l'Ordre doit évaluer la situation et prendre toute autre mesure qu'il juge nécessaire. "Le Conseil de l'Ordre des Avocats appelle par la présente tous les représentants du bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Cameroun à veiller au strict respect de ces résolutions par les avocats dans leurs juridictions respectives", termine le document.
Les avocats s'étaient réunis le samedi 31 août 2019 pour examiner les questions relatives aux difficultés qu'ils éprouvent dans l'exercice de leur profession.
Au cours de la réunion, ils ont noté que les avocats se sont vu systématiquement refuser l'accès à leurs clients et aux personnes se trouvant dans les différents centres de détention - Secrétariat d'État à la défense, prisons, postes de police et brigades de gendarmerie.
Les avocats du pays sont d'avis que les droits des accusés protégés par les instruments nationaux et internationaux ratifiés par le Cameroun sont constamment violés par les autorités judiciaires comme suit :
"Procès dans une langue qui n'est pas comprise par les plaideurs ; les accusés en violation de leur dignité sont amenés nus devant les tribunaux de première instance ; l'extraction de déclarations confessionnelles des accusés par la torture et des incitations ; la détention prolongée illégale des accusés ;
"Transformation de la détention judiciaire en détention administrative ; refus fréquent par les procureurs de la République de libérer des personnes lorsqu'elles sont libérées sous caution ou ont été libérées par un tribunal ; refus récurrent de reconnaître la signification des demandes présentées par des avocats aux autorités judiciaires et refus de répondre à certaines demandes des avocats ; frais exorbitants de locus et autres frais judiciaires ; maintien et refus de certains responsables judiciaires de rendre une décision.
Les avocats notent avec consternation qu'en dépit des plaintes antérieures, des avocats sont continuellement menacés, arrêtés et détenus dans l'exercice de leurs fonctions.
Ils ont ensuite noté avec regret "la violence barbare récurrente infligée aux avocats par des membres des forces de l'ordre", condamnant avec la plus grande fermeté toutes ces violations.
La résolution porte les signatures des avocats Tchakoute Patie Charles, Atangana Bikouna Claire, Tam Bateky Suzanne Evelyne, Mbuyah Gladys Fri epse Luku, Nzoh Divine Mbokeh, Enow Agbor Benjamin, Fojou Pierre Robert, Deugoue Raphael, Mohamadou Souleymanou, Mbah Eric Mbah, Souop Sylvain, Ngos Daniel Blaise et Akum Michael Nche.
Les acteurs de la société civile et les partis politiques affirment que ces violations et pratiques citées par les avocats sont contraires au droit camerounais et reflètent la culture de l'intimidation, du harcèlement et de la coercition qui a complètement compromis le système judiciaire au Cameroun.
"Il est ironique que ceux qui sont censés protéger les droits de tous les Camerounais et assurer la primauté du droit soient ceux qui violent de manière flagrante la loi et les processus judiciaires", ont-ils déclaré, ajoutant que "nous applaudissons l'Association nationale du barreau pour avoir défendu avec force leur pratique professionnelle et les droits des personnes au sein du système judiciaire du Cameroun".
Otric N.
Le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) est les autres hommes politiques arrêtés au cours des marches du MRC comparaissent devant le tribunal militaire ce vendredi. C’est l’ouverture du procès qui manifestement est le procès le plus attendu de cette année 2019.
Plusieurs camerounais ont souhaité que ce procès soit retransmis en direct sur les antennes de la télévision nationale (CRTV). La question que de nombreux citoyens se posent encore est celle de savoir si le juge militaire acceptera que le procès se déroule les portes ouvertes. La loi permet que le juge choisisse entre le procès à huis clos et le procès public. Même si on peut s’attendre à ce que ce soit une requête de la partie défenderesse, il faut reconnaître que ce ne sera pas très évident pour la justice militaire de s’ouvrir à la publicité de son procès.
Les camerounais qui attendent le procès de Maurice Kamto et ses alliés ont encore encore en souvenir les joutes judiciaires devant le Conseil Constitutionnel au lendemain de l’élection présidentielle d’octobre 2018. Les discussions devant le tribunal militaire s’annoncent toutes aussi houleuses. Ce d’autant plus que les nombreux recours qui ont précédés l’ouverture de ce procès n’ont pas mis les différentes parties d’accord sur la légitimité de la justice militaire à faire comparaître des civils. Il va sans dire que cet argument aura une bonne place à l’entame des échanges.
Par ailleurs, ce procès est celui du candidat proclamé deuxième à l’élection présidentielle du Cameroun. Et en cela, l’affaire intéresse bien tous les partenaires politiques et économiques du Cameroun, de même que tous ceux qui s’intéresse à la démocratie au Cameroun, notamment ces multiples organisations internationales qui veillent sur l’état de respect des libertés dans les pays comme le notre. C’est un challenge pour les institutions camerounaises. L’occasion de donner de bons signaux aux différents partenaires sur la sincérité et la justice de notre appareil judiciaire. Les enjeux sont importants.
Il ne faut pas perdre de vue que le MRC y joue aussi sa survie politique. En ce sens que le président dudit parti et plusieurs de ces membres risquent la prison à vie. Une situation qui pourrait détourner et démobiliser les nombreux militants qui ont mis leurs espoirs en la personne de Maurice Kamto. La suite du MRC après ce procès dépendra nécessairement du verdict qui sera prononcé au sortir des échanges qui s’ouvrent ce vendredi 06 septembre 2019.
Stéphane NZESSEU
Ce 6e contingent est composé de 1 030 soldats et policiers.
En sa qualité de Ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo a remis le mardi 3 septembre 2019, le drapeau au 6e contingent de soldats camerounais qui va en République centrafricaine (Rca), dans le cadre de la Mission multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation de la Centrafrique (Minusca). Ce contingent a comme Commandant, le Colonel Samuel Tabot Orock.
Lors de son séjour en Rca, le contingent de 1030 soldats et policiers devra faire preuve de discipline. Ils doivent aussi faire preuve d’intelligence et travailler en étroite collaboration et de façon harmonieuse avec les autorités onusiennes. Leur collaboration avec les populations et les bataillons des 14 autres pays contributeurs se doit d’être également harmonieuse. C’est l’une des instructions que ces soldats et policiers ont reçue de Joseph Beti Assomo.
Ils doivent défendre l’image du Cameroun en Rca. « Vous confirmerez par cette occasion, l'auréole, le professionnalisme et la respectabilité de l'armée camerounaise établie sur la scène internationale », a déclaré le Mindef. Faire respecter l’image du Cameroun doit passer également par le comportement que le contingent se doit d’avoir durant leur mission. De ce fait, le Ministre a prescrit aux chefs de bataillon et des unités de police constituées à être « de véritables références d'éthique et de moralité ». L’objectif étant par ailleurs d'éviter des mécontentements souvent survenus à la suite des détournements de primes, de malversations et détourne ment de matériel. Pour des cas similaires signalés dans les rangs du 5e contingent, le Mindef a promis des « sanctions exemplaires et sans complaisances » aux coupables.
Il faut souligner que les soldats et policiers envoyés en Rca ont été bien formés. Ils ont eu une formation pré-déploiement au camp du Génie militaire à Douala et au Centre de perfectionnement technique de maintien de l'ordre à Awae. Ils ont révisé les leçons de Droit international humanitaire, de Droits de l'Homme et les standards onusiens en matière de maintien de la paix.
Liliane N.
Une arme de fabrication artisanale a été retrouvée dans une salle de classe du lycée bilingue Batchwa, département de Bamboutos, dans l'ouest du Cameroun.
Le « lundi 02 septembre, alors que le proviseur du lycée bilingue Batchwa procédait à l’ouverture des différentes salles de classes pour l’accueil des élèves, il a découvert dans l’une d’elle, un fusil de fabrication artisanale. L’arme était soigneusement posée dans un coin. » , écrit le quotidien La Nouvelle Expression en kiosque mercredi 04 septembre 2019.
« La possibilité d’un acte commis par les combattants séparatistes tient surtout de ce que régulièrement, ces hors-la-loi effectuent des incursions dans les localités voisines des régions du Nord-Ouest. Le département de Bamboutos en général et l’arrondissement de Babadjou en particulier a été plusieurs fois leur cible. En plus de la gendarmerie de Babadjou, un lycée avait été attaqué. Lors d’une descente punitive le 05 février 2019, le groupe rebelle avait brûlé le bâtiment administratif et la salle d’informatique du lycée bilingue Zavion. » Rapporte le quotidien.
La localité de Batchwa est frontalière à celle de Santa dans le Nord-Ouest du pays, l’une des régions en proie à la crise anglophone depuis 2016. Le fait que l’arme se retrouve dans cette salle de classe pourrait suffire à incriminer les rebelles séparatistes. Certaines personnes pensent que l’acte aurait été posé par les séparatistes pour créer la frayeur dans les esprits des apprenants.
Selon d’autres sources, l’arme a été remise au convoi du gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine et une enquête a été ouverte.
Pour rappel, le train de la rentrée scolaire 2019-2020 a quitté la gare lundi 02 septembre. On espère cependant qu’il arrivera à bon port à la fin de l’année scolaire, avec tous ses passagers et dans toutes les localités du pays.
Danielle Ngono Efondo
Pour Célestine Ketcha Courtès, cette campagne va permettre à la capitale de se préparer pour les échéances sportives à savoir le Championnat d'Afrique des nations en 2020 et la Coupe d'Afrique des nations en 2021.
En prélude à la journée mondiale de l'Habitat qui va se célébrer le 07 octobre prochain, Célestine Ketcha Courtès le Ministre de l'Habitat et du Développement urbain (Mindhu) a décidé de lancer la campagne baptisée «Yaoundé capitale propre ». Cette campagne, il convient de le préciser, concerne exclusivement la capitale. De façon concrète, c’est un concours d’hygiène et salubrité. L’objectif est de sensibiliser et de mobiliser l’ensemble des acteurs pour les opérations d’entretien des espaces urbains et du cadre de vie. Il est aussi question de promouvoir et de pérenniser des initiatives locales en matière d’hygiène et de salubrité.
Pour cette campagne, trois bourses sont en jeux. Il y a 2,5 millions de Fcfa prévus pour le premier. 1,5 million de Fcfa pour le deuxième. Et 1 million de Fcfa pour le troisième. La sélection des lauréats porte sur plusieurs critères comme, la gestion des déchets solides et liquides, l'organisation citoyenne, l'entretien des espaces verts, la lutte contre les encombrements permanents et temporaires le long des voies principales, l'embellissement des façades avant des domiciles, entre autres.
Pour Célestine Ketcha Courtes la campagne va permettre également à ce que le pays reçoive les évènements qu’il doit abriter dans de bonnes conditions. « Le Cameroun se prépare à accueillir de grands évènements, à l'instar de la journée mondiale de l'Habitat dans moins de deux mois, le Championnat d'Afrique des nations (CHAN) en 2020 et la Coupe d'Afrique des nations (CAN) en 2021. Il est donc important de trouver les moyens de montrer un visage reluisant pour notre capitale », a expliqué le Minhdu.
Il faut noter que dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’Habitat, le Cameroun va accueillir pendant une semaine durant, les Etats membres de l'Onu-Habitat et plusieurs acteurs de développement internationaux.
Liliane N.