Le gouvernement japonais se dit disposé à accompagner le Cameroun dans ses efforts.
Le Cameroun continue de recevoir des messages de félicitations en rapport avec les actions posées pour mettre fin aux crises socio politiques, qui mettent en mal certaines régions du pays. Le Japon vient de s’inscrire dans la liste des pays partenaires au nôtre qui ont fait connaître officiellement leur position, par rapport à la gestion desdites crises. Dans un communiqué qui date du 11 octobre 2019, le gouvernement japonais à travers la secrétaire de presse Ohtaka Masato a salué les mesures visant l’apaisement du climat socio politique, qui ont été prises par les autorités.
Ces mesures pour lesquelles le pays est félicité sont entre autres, le récent arrêt de poursuites contre Maurice Kamto, ses alliés et les militants de son parti le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). En rappel, le Président de la République a instruit ledit arrêt de poursuites le vendredi 4 octobre 2019. Et le samedi 5 octobre 2019, il a été relaxé avec au total, 103 personnes. Parmi ces personnes, il y avait Michèle Ndoki, Alain Fogué, Christian Penda Ekoka, Paul Eric Kingue, Albert Dzongang respectivement cadres et alliés du Mrc. Avant d’ordonner la libération de Kamto et compagnie, le Chef de l’Etat a demandé que 333 détenus anglophones soient remis en liberté. Pour être précis, cette décision est tombée le jeudi 03 octobre 2019.
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Dans son communiqué, le gouvernement japonais salue également la convocation et la tenue du grand dialogue national. « Cette convocation fructueuse sur les situations qui prévalent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de la République du Cameroun», écrit la secrétaire de presse Ohtaka Masato. Celle-ci indique que son pays «continue de suivre de près les situations en République du Cameroun, pivot de paix et de stabilité dans toute la région de l’Afrique centrale ».
Liliane N.
Dans le sillage de la lutte contre les fonctionnaires fictifs au Cameroun, le ministre des Finances a décidé de la mise en place de ce système qui vise à mieux contrôler les dépenses de l’Etat.
En vue de poursuivre le processus d’assainissement du fichier solde de l’Etat camerounais, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze procède à la dématérialisation des bons de caisse dès la fin de ce mois d’octobre 2019. Cette réforme, indique le MINFI, a trait au remplacement des titres de paiement physiques actuellement utilisés dans la paie des salaires inférieurs à 100 000 FCFA par des titres électroniques.
« Il s’agit d’une démarche visant à la fois à simplifier les procédures de paiement de la solde des agents publics et à réduire considérablement les fraudes », indique le ministre des Finances. Des propos rapportés par Eco Matin.
Louis Paul Motaze invite donc l’ensemble des agents publics et actifs à se rapprocher des différents postes comptables assignataires (trésorerie générale, recette des finances ou perception), munis de deux demi cartes photos, formats visa sur lesquels seront portés au verso, leur nom, prénom, numéro matricule et numéro de téléphone. Au moment des opérations de perception de leur solde, ils devront remplir des fiches sur lesquelles ils apposeront des spécimens de signature ainsi que leurs empreintes digitales.
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Par ailleurs le ministre convie les agents actifs et pensionnaires dont le salaire est supérieur ou égale à 100 000 FCFA, à bien vouloir procéder à l’ouverture d’un compte dans un établissement de crédit et établissement de microfinance agrées de leur choix avant le 31 décembre 2019. Sinon leurs salaires seront suspendus.
Cette directive est consécutive à l’opération de comptage physique du personnel de l’Etat (COPPE) engagée en avril 2018. Ce dénombrement avait pour but d’identifier et d’expurger du fichier solde de l’État, tous les agents publics y émargeant irrégulièrement, du fait d’une absence non justifiée, d’une démission ou d’un décès non déclaré.
Au terme de cette opération au mois de juin 2018, avait-on appris de sources proches de l’opération, 44 000 fonctionnaires présumés fictifs avaient été démasqués, sur les 310 786 agents émargeant officiellement à la Fonction publique. Une phase de précontentieux, qui avait pour objectif de permettre aux agents de l’État épinglés de pouvoir être réhabilités en présentant les preuves requises, avait été lancée le 26 octobre 2018. Elle s’est achevée le 4 janvier 2019.
Selon les chiffres, le COPPE a permis de dénicher près de 1000 agents fictifs pour une économie de près de 30 milliards de FCFA.
Otric N.
Le double champion d’Afrique Patrick Mboma a été nommé membre du comité consultatif de L’International Football Association Board. L’instance qui détermine et fait évoluer les règles du jeu du football.
Alors qu’il a récemment déclaré sa candidature pour entraîner l’équipe nationale du Cameroun, et que finalement, elle n’a pas été retenue au détriment de celle d’Antonio Conceiçao, Patrick Mboma vole sous d’autres cieux désormais. En effet, il fait son entrée à l’IFAB (International Football Association Board), l’organe qui détermine et fait évoluer les règles du jeu du football.
C’est un communiqué émanant de cette instance qui l’annonce. D’après ledit communiqué, l’ancien buteur des Lions indomptables représentera la CAF (Confédération africaine de football) en tant que membre du Comité consultatif de l’IFAB. « ?? @MBOMAPatrick will represent @CAF_Online as one of new members on our Football Advisory Panel. Welcome! CAMEROON LEGEND African Footballer of the Year 2000 ? 2000 Summer Olympics Africa Cup of Nations 3rd top scorer for @FecafootOfficie — The IFAB (@TheIFAB) October 11, 2019”, peut-on lire.
De ce fait Patrick Mboma donnera son avis sur l’évolution du football en tant que représentant de la Confédération africaine de football. C’est une promotion pour l’ancien Lion Indomptable. Il rejoint ainsi Samuel Eto’o et Didier Drogba au sein de la Caf.
Passé par le Paris Saint-Germain notamment dans sa carrière, Mboma a remporté deux CAN (2000 et 2002) et les Jeux Olympiques 2000 avec le Cameroun. Il a aussi été élu Joueur africain de l’année en 2000.
Depuis la fin de sa carrière, il a obtenu des diplômes d’entraîneur et est en train de finir des études en management du football. Il est aux côtés de la CAF depuis quelques mois. On l’a notamment vu participer au tirage au sort de diverses compétitions de l’institution.
Notons ici que, l’International Football Association Board (IFAB) ou Conseil international du football association est l’instance qui détermine et fait évoluer les règles du jeu du football. Elle est composée de représentants de la Fédération internationale de football association (FIFA) et des quatre fédérations britanniques « pionnières » du football, les fédérations anglaises, écossaise, galloise et nord-irlandaise.
Danielle Ngono Efondo
L’Etat du Cameroun a obtenu un accord de financement de BgfiBank, destiné à permettre à l’entreprise italienne, Piccini, d’achever les travaux de construction du Complexe qui va abriter en son sein le stade Paul Biya.
L’information est du site Orange Football Club et la nouvelle a été accueillie avec beaucoup de plaisir par les autorités du Cameroun. Le président directeur général de la banque gabonaise BgfiBank a donné son accord au ministre camerounais des Finances, pour l’octroi du financement supplémentaire sollicité par Piccini, l’entreprise italienne en charge de la construction d’un Complexe sportif d’Olembe, en vue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football 2021.
L’un des responsables de cet établissement financier, a donné la confirmation de cette information, à nos confrères du journal Investiraucameroun : « Bgfibank Cameroun accompagne l’Etat dans le financement des projets structurants. Et nous sommes heureux de vous dire que nous avons échangé avec le ministre sur les stades. Ça avance… ».
Même comme le montant alloué au Cameroun pour la reprise des travaux n’a pas été dévoilé, Louis Paul Motaze, le ministre des Finances a confirmé la nouvelle : « Nous avons eu quelques discussions avec la banque. Nous avons écrit une lettre. Leur avis est favorable. Ce qui signifie que Piccini va recevoir des financements supplémentaires, pour achever les travaux de construction du stade d’Olembe ... ».
Un engagement qui a rebooster la volonté de l’entreprise italienne et, le président de Puccini a lui aussi fait la promesse de respecter le cahier de charge qui lui a été confié : « Nous tenons ici à rassurer le gouvernement que nous allons terminer les travaux avant la fin de l’année [2019, Ndlr.]. On a récupéré le temps perdu. On rassure aussi le peuple camerounais qu’il va avoir un des meilleurs stades non seulement en Afrique, mais probablement dans le monde… ».
Au mois de Mai 2019, certaines informations véhiculées dans les réseaux sociaux avaient annoncé l’abandon des chantiers et, le départ de l’entreprise italienne du Cameroun. Des allégations démenties à travers un communiqué de la direction générale de ces prestataires : « Le Gruppo Piccini tient à porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, que les termes du contrat qui le lie à l’Etat du Cameroun n’ont pas changé. Ce contrat précise que tous les ouvrages de cette importante infrastructure doivent être livrés en fin décembre 2019 … ».
En rappel, la société italienne a reçu le mandat de construire un complexe sportif, dont un stade de 60 000 places qui devra porter le nom du chef de l’Etat Paul Biya, le tout pour un montant de 163 milliards F CFA.
Nicole Ricci Minyem
Ce fervent militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC), fraîchement sorti de prison à la faveur de la décision du Président Paul Biya, exprime déjà ses ambitions politiques. Célestin Djamen, a annoncé sur Equinoxe TV, son vœu de conquérir la mairie de Douala 5ème lors des prochaines élections municipales.
Invité à l’émission de Equinoxe télévision intitulée « La vérité en face », Célestin Djamen a fait savoir : « Je serai candidat à la mairie de Douala 5ème (…). Je pense qu’il y a un challenge énorme à relever dans cet arrondissement qui est la première commune du Cameroun. Il est temps aujourd’hui, de relever ce défi, parce que pour le MRC, l’on doit ouvrir la possibilité de voir que les Camerounais peuvent mener la politique autrement ».
A titre de rappel, Célestin Djamen, militant du Mrc, parti de Maurice Kamto a recouvré la liberté la semaine dernière à la faveur de la décision du Chef de l’Etat Paul Biya prononçant l’arrêt des poursuites judiciaires en instance contre certains militants et responsables du parti. Djamen aura passé, avec d’autres militants et responsables du MRC, 9 mois en prison.
La mairie Douala 5ème qui est l’objet de la convoitise du militant MRC, est dirigée par Gustave Ebanda, militant du RDPC. Se prononçant sur la situation actuelle de cette municipalité, Célestin Djamen trouve qu’elle a du mal à bien fonctionner. D’ailleurs, il déplore cette réalité : « pour ceux qui connaissent Douala 5ème, la mairie n’a pas de siège. Ce siège est en chantier depuis mathusalem ; il n’y a pratiquement pas de salle de fêtes, les hôpitaux sont inexistants, et les routes sont dans une insalubrité inacceptable ».
Innocent D H
La première dame qui a accompagné le président de la République aux assises de Lyon est fortement impliquée dans la lutte contre la pandémie du VIH/Sida au Cameroun et à travers le continent africain.
Le couple présidentiel a regagné Yaoundé après avoir honorablement participé à la collecte de fonds du Fonds mondial de lutte contre la tuberculose, le paludisme et le Vih/Sida. Paul Biya y a d’ailleurs annoncé une contribution du Cameroun à hauteur de 03 milliards de FCFA. Occasion pour Cameroon Tribune, de revisiter les actions déjà menés au Cameroun, notamment par la Première Dame, qui est une véritable star de la lutte contre la pandémie du siècle.
Selon le quotidien gouvernemental, les propos du professeur Peter Piot, alors directeur exécutif de l’ONUSIDA, à l’issue d’une audience avec Mme Chantal Biya en juin 2003 au Palais de l’Unité, traduisent à suffisance l’importance que la communauté scientifique accorde à l’action de l’épouse du chef de l’Etat dans la lutte contre le VIH/Sida.
« La première dame du Cameroun joue un rôle absolument exceptionnel dans la lutte contre le sida, non seulement au Cameroun mais aussi en Afrique. J’ai pu constater moi-même les actions de la Fondation Chantal Biya (FCB), surtout la prévention de la transmission du VIH/Sida de la mère à l’enfant, la mobilisation des jeunes, le travail des Synergies africaines, etc. Pour moi, Chantal Biya est l’une des stars de la lutte contre le sida dans le monde », avait alors déclaré le Pr. Peter Piot.
C’est lors du sommet des premières dames qui s’est tenu le 18 janvier 2001 à Yaoundé en marge de la conférence des chefs d’Etat de France et d’Afrique sous le thème : « Comment assurer l’épanouissement des générations jeunes face à la menace du VIH/Sida » qu’est née, à l’initiative de Mme Chantal Biya, l’idée d’une association des premières dames. Toutes les illustres participantes à ce sommet s’étaient alors engagées à contribuer davantage à la lutte contre la pandémie du sida. L’association panafricaine de lutte contre le sida et les souffrances en Afrique : Synergies africaines voit le jour le 15 novembre 2002 à Yaoundé.
Marquant sa détermination à contribuer efficacement à la lutte contre le VIH, la première dame camerounaise a réussi à rassembler lors de la conférence sur le sida en Afrique tenue du 15 au 16 novembre 2002 à Yaoundé, le Français Luc Montagnier et l’Américain Robert Gallo, codécouvreurs du virus du sida. A cette occasion, les deux scientifiques se sont engagés à apporter le soutien de la communauté scientifique internationale à l’initiative des premières dames.
Sur le plan national, le leadership de Mme Chantal Biya est traduit depuis plus de deux décennies par de nombreuses oeuvres. Le Centre mère et enfant de la Fondation Chantal Biya est le premier projet pilote du Cameroun dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME). En outre, poursuit Cameroon Tribune, la First lady à travers le Cercle des amis du Cameroun (Cerac) créé en 1995 soutient les efforts des femmes rurales et de nombreuses organisations non gouvernementales dans l’information, la sensibilisation, la prévention contre le sida, la prise en charge des malades. Par ailleurs depuis 2003, la campagne « Vacances sans sida » est une initiative nationale qui vise à éduquer, sensibiliser et informer les jeunes sur les dangers du VIH et à les amener à connaître leur statut sérologique.
A l’actif de la première dame, on peut aussi mentionner la création le 17 février 2006 du Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH-Sida.
C’est d’ailleurs l’action pluridimensionnelle de la première dame du Cameroun qui lui a valu la reconnaissance internationale. Madame Chantal Biya a été nommée ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA. La distinction lui a été remise au Palais de l’Unité par le directeur exécutif de cet organisme en visite de travail au Cameroun. C’est donc avec une attention particulière que Mme Chantal Biya a suivi les travaux qui se sont tenus à Lyon.
Otric N.
La Confédération africaine de volleyball a confié l’organisation du tournoi qualificatif aux Jeux Olympiques Tokyo 2020 de volleyball féminin, prévu du 06 au 12 janvier 2020, au pays des Championnes d’Afrique en titre.
Le pays des Lionnes Indomptables de volleyball sera l’hôte du tournoi qualificatif zone Afrique aux Jeux Olympique Tokyo 2020. Cette lourde mission a été confiée au Cameroun par la Confédération africaine de volleyball. Le choix de la Confédération africaine est la conséquence de la prestation des championnes d’Afrique du volley sur la scène internationale et surtout leur première place au classement africain, selon la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley). La compétition se déroulera du 06 au 12 janvier 2020 au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé.
Tout comme le Cameroun, le Kenya était également candidat pour l’organisation de ce tournoi qui permettra de désigner le représentant de l’Afrique aux 32es Jeux Olympiques qui se dérouleront du 24 juillet au 09 août 2020 à Tokyo, au Japon.
Ce tournoi est l’ultime chance du Cameroun d’être de l’expédition japonaise. Les Championnes d’Afrique en titre ont raté la première occasion de qualification au tournoi international qualificatif organisé par le Brésil, qui a permis au pays hôte de décrocher son ticket.
Pour accompagner la sélection nationale de volleyball féminin au cours de ce challenge, le président de la Fédération camerounaise de volleyball, Julien Serge Abouem appelle tous les passionnés de la discipline à se mobiliser pour une réussite organisationnelle et sportive de ce rendez-vous continental. En rappel, durant ces cinq derniers mois, les doubles championnes d’Afrique ont participé à des compétitions majeures au niveau continental et international. Notamment, le championnat d’Afrique qu’elles ont remporté, le tournoi intercontinental de qualification aux Jeux Olympiques, les Jeux africains et la Coupe du monde.
Marie MGUE
Madeleine Tchuinte le Ministre de la Recherche scientifique et de l'innovation a reçu en audience le mercredi 9 octobre 2019, Fadila Boughanemi, le chef d'unité à la Direction générale de la Commission européenne.
Le Cameroun aimerait bien étendre sa coopération avec l’Union européenne (Ue), dans le domaine de la recherche scientifique. Dans sa posture de chef du département ministériel en charge de la Recherche scientifique et de l'innovation, le Dr Madeleine Tchuinte s’est entretenu dans les locaux de ses services avec Fadila Boughanemi, le chef d'unité à la Direction générale de la Commission européenne. Au terme de l’audience qui lui a été accordée, Fadila Boughanemi a déclaré « la recherche au Cameroun n'est pas à la hauteur de ce qu'elle pourrait être. Nous espérons pouvoir contribuer à la propulser à la hauteur des potentialités que nous lui savons énormes ».
Ayant réfléchi sur les axes de la coopération voulue avec le Minresi, le chef d'unité à la Direction générale de la Commission européenne a annoncé « la mise en place de programmes qui faciliteront davantage la collaboration entre les chercheurs camerounais et ceux des pays membres de l'Union européenne ». Cette dernière a visité l'institut de Recherche médicale et d'études des plantes médicinales, situé dans l'enceinte du Minresi. Avec la délégation qui l’accompagnait, il était question pour Fadila Boughanemi , de se faire une bonne idée de l'état des lieux de la recherche au Cameroun.
Pour parler en bref de l’apport de l’Ue dans le domaine de la recherche en Afrique en général, il faut dire qu’elle a déjà eu à financer 360 projets. Cela s’est fait dans le cadre de son Programme de recherche de l'Union européenne dénommé « Horizon 2020 ». Le Dr Madeleine Tchuinte parfaitement au courant dudit programme a réitéré son engagement à assurer sa réussite à travers la mise sur pied d'une plateforme de suivi des différents projets.
Liliane N.
Ce sont des emballages plastiques non biodégradables saisis dans le cadre des opérations de répression qui viennent d’être rendus inutilisables à Garoua, capitale régionale du Nord Cameroun. Le secrétaire général des services du Gouverneur, Julien Doumba qui était présent lors de la destruction, a invité les responsables en charge de la protection de l’Environnement dans le Nord, d’intensifier la sensibilisation sur le terrain afin de réduire considérablement l’usage des plastiques non autorisés.
Les emballages plastiques non biodégradables ayant fait l’objet de la destruction, ont été saisis par les éléments de la douane à Rabinga dans l’arrondissement de Lagdo lors des opérations de répression. Aux vues des dangers que présentent ces emballages plastiques non autorisés sur l’environnement, l’objectif recherché par cette destruction, est celui de mettre fin à leurs usages. « Nos équipes font des descentes presque chaque jour sur le terrain. Nous procédons aussi à la sensibilisation. Si vous faite un tour dans des boutiques de la ville, vous allez constater que les plastiques non autorisés non plus leur place dans certaines de ces boutiques », explique Presly Ngah, Délégué régional de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable du Nord.
Les emballages plastiques détruits seront recyclés
Pour le Secrétaire général des services du Gouverneur du Nord, Julien Doumba présent à la cérémonie de destruction de ces plastiques non biodégradables à Garoua, ces emballages sont rendus inutilisables en vue d’un recyclage. « Ces matières plastiques si elles sont brûlées pollueraient davantage la nature, c’est pourquoi, ils sont tout simplement rendus inutilisables et seront utilisés comme matières premières pour des bonnes fins », précise Julien Doumba.
Les responsables en charge de la protection de l’Environnement ont profité de l’occasion pour faire savoir que d’autres descentes de répression vont suivre afin de mettre hors d’état de nuire, les commerçants et les utilisateurs véreux. « C’est une opération qui va continuer. Nous sommes chaque jour sur le terrain et c’est un combat avec la collaboration des autres administrations tels que le Ministère du commerce, les douanes sous la supervision du Gouverneur de la région du Nord. Le combat va toujours aboutir à des résultats satisfaisants », mentionne Presly Ngah.
Cette opération de destruction s’inscrit dans la continuité des actions engagées par les responsables en charge de l’Environnement, puisqu’il y a quelques mois seulement 40 tonnes d’emballages plastiques non biodégradables saisis ont été également rendus inutilisables.
Innocent D H
En conférence de presse le 10 octobre dernier, Gabriel Mbaïrobe, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a indiqué que les chiffres parlant de malnutrition au Cameroun deviennent inquiétants.
Il faut faire attention et prendre des précautions pour remédier au problème. C’est ce qui ressort du message du Ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) qui face à la presse la semaine dernière, parlait du taux de malnutrition au Cameroun. Selon Gabriel Mbaïrobe, les statistiques révèlent qu’il y a 31,7% d’enfants de moins de cinq ans qui souffrent de retard de croissance. 12% d’adultes sont obèses. Et 32% de la population sont en surpoids. C’est donc en se référant sur lesdites statistiques, que le Minader a indiqué que notre pays en matière de malnutrition, a atteint la cote d’alerte.
La circonstance le permettant, Gabriel Mbaïrobe a pointé du doigt les éléments conduisant à l’état de malnutrition. « Les plus évoquées sont les mauvaises pratiques d’hygiène, l’utilisation inappropriée des produits agrochimiques, les changements d’habitudes, les mauvaises techniques de stockage, de transformation, d’emballage et d’entreposage des aliments », a-t-il cité. A cela, il faut ajouter la mauvaise qualité d’aliments avec lesquels les populations doivent conjuguer.
« Nous pouvons y parvenir et nous y croyons en essayant de combattre la malnutrition à la racine. C’est-à-dire revoir les politiques agricoles. Afin que nous arrivions à produire des aliments de qualité pour renforcer la productivité végétale et animale », a indiqué le Ministre.
La conférence de presse du Minader a été organisée en prélude aux journées- mondiales axées sur l’alimentation. Il faut souligner que le 16 octobre prochain, le Cameroun va célébrer la journée mondiale de l’Alimentation (Jma). Cette célébration sera la 39e du genre. Elle a pour thème : « Agir pour l’avenir, une alimentation saine pour un monde sans faim ». La Jma sera couplée à la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments, instituée en décembre 2018. Le thème retenu pour cette année est : « Sécurité alimentaire des aliments, c’est l’affaire de tous ».
Liliane N.