Un autre rapport a été publié il y a quelques heures par cet organisme. Un document dans lequel l’armée est accusée de commettre des exactions sur les populations civiles… Un énième sabotage. Dans ce rapport publié jeudi, cet organisme est une fois de plus revenu avec des informations dont les sources sont questionnables.
Il a été prouvé et cela est vérifiable que sur l’étendue du triangle national, il n’existe aucun représentant de cette prétendue Ong. Par ailleurs, au fil du temps, il s’est avéré que les « témoins oculaires » auxquels ils font tout le temps référence ne pourraient être que des individus qui travaillent à la déstabilisation de leur pays ou alors, ceux qui se font pompeusement appelés « combattants ».
En se basant sur les informations qui viennent des régions du Nord et du Sud-Ouest, du comportement des populations vivant de ce côté, qui hier encore étaient de simples victimes, de cette complicité, cette symphonie qui existent entre elles et les Forces de Sécurité, on ne saurait prétendre comme le dit Amnesty International que : « L’armée du Cameroun s’est livrée à un regain de violence ces dernières semaines, qui a donné lieu à des dizaines d’homicides et contraint des milliers de personnes à quitter plusieurs zones des régions anglophones… ».
Au contraire, l’on assiste de plus en plus au retour des populations qui se sont à un moment donné réfugiées vers le Nigéria voisin. Des hommes et des femmes qui, pour certains ont résolu d’exercer leur devoir citoyen en allant voter le 09 Février prochain. Ce qui n’est assurément pas du goût de quelques groupes d’individus aidés et armés par leurs commanditaires qui vivent en dehors des frontières nationales.
Les menaces terroristes, les assassinats des civils et les enlèvements ont repris de plus belle ces derniers jours. Combien de fois ces dernières semaines, les Forces de Défense et de Sécurité ont – elles trouvé des armes cachées dans des endroits insoupçonnables, suite aux informations fournies par ces habitants des villages qui aujourd'hui ont été désertés, à cause des menaces reçues par les terroristes.
Dans ce rapport, Fabien Offner, chercheur sur le lac Tchad à Amnesty International prétend par exemple que « Les mesures de sécurité et la présence militaire renforcée annoncées par le gouvernement camerounais pour permettre le déroulement du scrutin ce week-end semblent cacher en fait une opération bien plus sinistre », sans dire sur quoi se fondent de telles assertions.
Après l’organisation du Grand Dialogue National, le gouvernement a engagé des mesures afin que le calme revienne dans les deux régions en crise. Et alors que la campagne électorale en vue du double scrutin du 09 Février prochain tire à sa fin, l’on a vu le Rdpc et le Sdf, les deux partis politiques en lice dans cette partie du pays faire campagne et, les populations ont formulé les vœux de voir un retour au calme.
Ce sont elles qui disent non aux « assoiffés » du pouvoir et qui entendent barrer la route à ces politiciens qui veulent surfer sur leurs souffrances pour se faire un nom.
Certes, beaucoup reste à faire parce qu’on ne reconstruit pas en quelques jours, ce qui a été détruit en quatre ans de guerre, de larmes, de destruction… Toutefois les campagnes de dénigrement ne sauraient aider à l’atteinte des objectifs que se sont fixés par exemple les ex terroristes qui ont déposé les armes, dans l’espoir de retrouver une vie normale, ces Camerounais qui ont regagné leurs villages, parce que convaincus que désormais, tout sera différent, encore moins le gouvernement.
Nicole Ricci Minyem