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Le Document de stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale (DSIR) 2019-2025 s’appuie sur les enseignements tirés de la mise en œuvre d’initiatives de développement régional antérieures

 

 

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a entériné, lundi 15 avril 2019, le Document de stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale (DSIR) 2019-2025, approuvant ainsi les opérations multinationales de la Banque dans cette région sur la période indiquée.

Le DSIR 2019-2025 s’appuie sur les enseignements tirés de la mise en œuvre d’initiatives de développement régional antérieures. Il énumère également les projets de la Banque destinés à accélérer les échanges commerciaux intra-régionaux, la croissance économique inclusive et la mutation structurelle de la région de l’Afrique centrale. Il orientera les opérations régionales de la Banque dans sept pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) – Cameroun, Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, République démocratique du Congo (RDC) et République centrafricaine –, qui regroupent une population totale de quelque 130 millions de personnes.

Les objectifs de coopération, d’intégration et de développement économique de la stratégie régionale 2019-2025 pour l’Afrique centrale seront atteints sur la base de deux éléments essentiels : le premier renforce les infrastructures régionales (car axé sur les réseaux d’électricité, les transports et les TIC), tandis que le second permet d’apporter un soutien aux réformes du développement des échanges commerciaux intra-régionaux et des investissements transfrontaliers ; il contribue également au renforcement des capacités institutionnelles des organisations régionales, en particulier celles de la CEEAC et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Sur le plan géographique, l’Afrique centrale représente le point de connexion du continent, car elle partage ses frontières avec toutes les autres régions. La paix civile et les progrès économiques, sociaux et politiques de la région reposent sur les promesses plus larges d’une coopération continentale et d’une intégration économique. 

En 2018, le taux de croissance du PIB en Afrique centrale a doublé, passant de 1,1 % à 2,2 % par rapport à 2017, mais il est resté inférieur à celui de la moyenne de l’Afrique subsaharienne, qui est de 3,5 %. La croissance de la région a été principalement tirée par les cours internationaux des matières premières, notamment le pétrole. D'autres pays de la région de la CEEAC ont continué d’être confrontés au cercle vicieux de l’instabilité et de la précarité, à la faiblesse des capacités humaines et institutionnelles, et au déficit en infrastructures dans les secteurs des transports, de l’énergie et des TIC.

« L’Afrique centrale dispose de ressources pétrolières importantes, de réserves de métaux précieux et de minerais, d’énormes ressources transfrontalières en eau et du plus grand potentiel hydroélectrique du continent. L’application de la stratégie d’intégration pour l’Afrique centrale encouragera les autorités régionales et nationales à veiller à ce que les programmes et les initiatives transfrontaliers soient intégrés à la planification et à l’administration des ressources publiques », a déclaré Ousmane Doré, directeur général du Bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique centrale de la Banque.

La mise en œuvre du DSIR pour l’Afrique centrale nécessitera des investissements d’un montant de 4,421 milliards de dollars américains, ce qui correspond à 30 opérations régionales menées sur une période de sept ans. Environ 88 % des fonds prévus devraient être consacrés au renforcement des infrastructures régionales. Les éléments du plan relatifs au développement des infrastructures et des capacités institutionnelles contribueront également au renforcement de la résilience des pays de la région. Des opérations spécifiques renforceront également la résilience à l’insécurité alimentaire, permettront la réintégration socio-économique des groupes vulnérables et préserveront les écosystèmes du bassin du Congo.

« L’appui permanent de la Banque africaine de développement à l’Afrique centrale est indispensable à la réussite de l’intégration économique des pays de la région. Le nouveau Document de stratégie d’intégration régionale poursuit cette tradition d’opérations de soutien dans des secteurs économiques essentiels. À terme, il donnera un grand coup d’accélérateur aux échanges commerciaux intra-régionaux et au processus de mutation structurelle qui est indispensable à l’environnement politique et économique », a affirmé Moono Mupotola, directeur du Développement régional et de l’intégration régionale à la Banque.

Le DSIR est conforme au nouveau Cadre stratégique pour l’intégration régionale (CSIR) de la Banque, approuvé en mars 2018, et à sa Stratégie décennale d 2013-2022. Il s’aligne également sur les priorités régionales de la CEEAC et de la CEMAC et sur les cinq grandes priorités de la Banque, ses High 5.

Published in Economie

Le sujet était au menu d’une audience jeudi dernier aux services du Premier ministre. Le directeur adjoint du bureau chargé du désarmement, Ivor Richard Fung, a évalué avec Joseph Dion Ngute, la mise en œuvre de la Déclaration de Yaoundé sur le contrôle de l’utilisation des armes légères.

 

L’échange a été particulièrement long jeudi dernier entre le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute et le Dr Ivor Richard Fung, le directeur adjoint du bureau chargé du désarmement auprès des Nations unies. Environ une heure. Ce qui traduit sans doute l’intérêt des sujets abordés.

« Nous avons échangé sur la présidence du Cameroun qui a été élu à l’issue de la première Conférence des Etats-parties à la Convention de Kinshasa sur le contrôle des armes légères et de petit calibre en Afrique centrale », a indiqué l’hôte du chef du gouvernement.

Sujet sensible, s’il en est, car les travaux tenus à Yaoundé du 11 au 13 juin 2018 à l’issue desquels notre pays a été désigné pour mener la bataille contre la circulation de ces engins qui sèment la mort ont été formels: ce sont 10 millions d’armes légères qui circulent dans la sous-région.

Une arme légère, par opposition à une arme lourde, est une arme qui peut être transportée et utilisée par un seul individu, sans que l'utilisation d'un support, tel un trépied, soit indispensable. Appartiennent à cette catégorie notamment les armes individuelles comme les pistolets, les pistolets-mitrailleurs, les fusils (fusils à pompe, d'assaut, de précision…) et les mitrailleuses légères.

Celles-ci sont des instruments de violence, d’instabilité et de déstabilisation socio-politique. « Nous avons échangé sur les différents mécanismes et activités qui doivent être mis en place pour soutenir la présidence du Cameroun qui doit durer deux ans », a poursuivi le Dr Fung. La rencontre, qui s’est tenue dans la capitale camerounaise l’année dernière, a abouti sur ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « Déclaration de Yaoundé » sur le flux illicite des armes légères et de petit calibre.

Sur la base de celle-ci, le Cameroun est appelé à gérer, diriger et organiser toutes les conférences qui ont trait aux armes illicites. Pour le haut responsable onusien reçu hier par le Premier ministre, il était question, au cours de cet échange, de « voir comment le Cameroun peut continuer à montrer l’exemple dans la sous-région, surtout au moment où il assure la présidence de la mise en œuvre de la Convention de Kinshasa ».

La Convention, adoptée en avril 2010, a été ratifiée par le Cameroun en 2015. A cela, notre pays a ajouté de nombreux autres instruments internes pour lutter contre la circulation illicite des armes légères et de petit calibre.

Otric N.

Published in Défense
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Sunday, 05 June 2022 11:01