Le 16 décembre dernier, les douze nouveaux commissaires de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), ont sacrifié au rituel de prestation de serment devant la Cour de justice communautaire (CJC) siégeant en audience ordinaire à N'djamena au Tchad.
Les douze nouveaux commissaires sont constitués de six titulaires et six suppléants. Julienne Elanga Ngaporo, présidente de la Cour de justice communautaire a recommandé aux récipiendaires de prendre garde à ne « pas donner à la Cosumaf, l’image d’un conglomérat d’hommes et de femmes dont l’égoïsme de la conception de leur mission, jure avec les ambitieuses missions de la Cosumaf et qui pourrait faire naître un sentiment de désordre et d’incohérence dont la Cosumaf n’a pas besoin ».
La cérémonie de prestation de serment intervient après celle qui a eu lieu en mois de juin 2019. Les justifications se trouvent dans les changements intervenus dans les différents pays et institutions que les commissaires représentent dans le Cosumaf. Les nouveaux membres du collège de cette commission représentent le Cameroun, la Guinée Equatoriale, le Gabon et le Tchad. D'autres interviennent au nom des institutions que sont la Beac, la Cobac, la CJC. Les deux autres membres sont des experts comptables et nommés par le président de la Cosumaf.
Les commissaires ont pour rôles, de garantir l’exécution des missions de l’autorité de tutelle, de régulation et de contrôle du marché financier de l’Afrique centrale. Une fonction qu’ils exercent en assurant la protection de l’épargne investie par des valeurs immobilières, et la mise à disposition des investisseurs, de l’information. Ils garantissent enfin, le bon fonctionnement du marché.
Innocent D H