La Direction générale de la Cameroon development corporation (Cdc) continue de tirer la sonnette d’alarme. Si rien n’est fait, l’entreprise située dans la région du Sud-Ouest finira par mettre la clé sous le paillasson. A l’heure actuelle, la Cameroon radio and television (Crtv) rapporte que 20 000 travailleurs des plantations de cette entreprise courent le risque de perdre leur emploi. Ces derniers ont abandonné leur plantation.
En parlant de la situation financière qui prévaut au sein de ladite entreprise, Frankline Ngoni Ikome Njie le Dg explique que seulement 40% des employés de la société étaient des ouvriers et le personnel est sans salaire depuis près de onze mois. Toutefois il convient de souligner que d’après notre confrère de la Crtv, le gouvernement a commencé à payer les arriérés de salaire. D’après la Direction générale, la masse salariale à la Cdc s'élevait à 2,2 milliards de francs CFA. Et le chiffre d'affaires annuel avoisinait 60 milliards de francs CFA. Avec la crise socio politique qui paralyse les deux régions anglophones depuis trois années déjà, on se retrouve à environ 22 milliards de Fcfa.
Revenant sur ces travailleurs qui ont abandonné leurs plantations, Frankline Ngoni Ikome Njie indique qu’aucun d’eux «n'a été licencié». Pour le Dg de la Cdc, la paix doit revenir au plus vite dans les régions anglophones. Pour que de milliers de travailleurs qui sont aujourd’hui au chômage retrouvent leurs emplois et que l’économie de la région du Sud-Ouest se relance.
A titre de rappel, il convient de rappeler que la Cdc a été retirée de la liste des exportateurs de banane du Cameroun. Le deuxième employeur après l’Etat, n’avait pas fait d’exportation durant les mois de septembre et octobre 2018. Dans sa parution n°0205, notre confrère Eco matin avait indiqué que «de manière générale, la crise anglophone fait chuter les exportations de bananes de 13 394 tonnes, en septembre et octobre 2018.
Au cours de cette période, les producteurs de bananes en activité sur le territoire camerounais ont exporté 29 747 tonnes de produits, selon les statistiques de l’Assobacam. Cette cargaison était en baisse de 13 394 tonnes, en comparaison avec les 43 141 tonnes exportées sur la même période en 2017. La proportion de cette baisse était pratiquement équivalente aux quantités exportées au cours de la même période en 2017 par la CDC (14 442 tonnes)».
Liliane N.
Le Ghana ira à la conquête de son 5e titre de la Coupe d’Afrique des nations (Can) sans son joueur emblématique, Asamoah Gyan. Selon l’Afp, cet international ghanéen, actuel capitaine du Ghana, a annoncé sa retraite internationale, afin de protester contre l'intention du sélectionneur Kwesi Appiah de vouloir nommer un autre capitaine à la Can Total Egypte 2019, qui débute le 21 juin prochain. « Après avoir consulté ma famille et mon team... si la décision du sélectionneur est de confier le capitanat pendant le tournoi à un autre joueur alors que j'ai été retenu, je désire me retirer », a déclaré l'attaquant âgé de 33 ans.
Une décision du technicien ghanéen, qui a également contraint le meilleur buteur de la sélection ghanéenne avec 51 réalisations, de se retirer définitivement de l’équipe nationale. « Je désire aussi me retirer de l'équipe nationale définitivement », a précisé ce joueur, qui évolue dans le club turc de Kayserispor après avoir porté au cours de sa carrière les maillots de l'Udinese, du Stade Rennais et de Sunderland, entre autres.
C’est en 2003 que Gyan a fait ses débuts avec les Black Stars en 2003, à l'âge de 17 ans. Il compte 106 sélections et a disputé trois Coupes du monde. Notamment les éditions de 2006, 2010 et 2014. Ce footballeur était un maillon important de la sélection ghanéenne. C’est lui qui permet d’ailleurs aux Black Stars, grâce à son but à la prolongation, d’accéder pour la première fois aux quarts de finale de la Coupe du monde 2010. Face à l’Uruguay, cet attaquant a raté à l'ultime minute de la prolongation, le penalty qui aurait pu propulser le Ghana aux demi-finales, une première pour une équipe africaine. Les Ghanéens sont finalement éliminés à l’épreuve des tirs au but par l’Uruguayens.
A la Can égyptienne, le Ghana est logé dans le groupe F avec le Cameroun, le Bénin et la Guinée-Bissau. Les black Stars ont remporté quatre fois cette compétition.
Marie MGUE
Plus de deux ans après sa mort, un hommage national sera rendu au père de l’actuel président du Congo, Félix Tshisekedi. En effet, la dépouille mortelle de l'opposant historique Étienne Tshisekedi est attendue à Kinshasa le 30 mai, a annoncé mardi 21 mai un proche joint par plusieurs médias dont l'AFP.
C’est confirmé, la dépouille mortelle de l’opposant historique Étienne Tshisekedi est attendue à Kinshasa le 30 mai, selon sa famille. « Le corps d’Etienne Tshisekedi arrive le 30 mai et les funérailles se passeront au stade des Martyrs »,a déclaré à l’AFP le frère du défunt, Mgr Gérard Mulumba. « Le samedi aura lieu l’inhumation après la grande messe solennelle au stade des Martyrs. Tous les évêques seront là », a poursuivi le parent.
Celui que l’on surnommait le « Sphinx de Limete » est décédé en février 2017 à Bruxelles à l’âge de 84 ans. Et depuis, son corps était resté dans la capitale belge faute d’un accord politique entre l’ancien régime et la famille sur son rapatriement et l’organisation des funérailles.
À son retour, un hommage national doit lui être rendu avec plusieurs temps forts. D’abord un hommage populaire, le vendredi 31 mai, au stade des Martyrs où la dépouille mortelle sera exposé. Puis un événement plus officiel, le samedi 1er juin, avec une grande messe célébrée au stade des Martyrs. Et enfin, l’enterrement du père de l’actuel président Félix Tshisekedi aura lieu au cimetière de la Nsele.
Monseigneur Gérard Mulumba, au micro de Rfi se dit heureux de pouvoir enfin enterrer son frère aîné dans son pays. « Nous sommes très heureux qu’on puisse finalement mettre ce corps en terre. Il est resté très longtemps à la morgue. » « Étienne Tshisekedi, pour le peuple congolais représente quand même quelqu'un qui a joué un rôle capital pour la démocratie dans ce pays. Tout le peuple congolais est très heureux de pouvoir l’enterrer ici. » A-t-il conclut.
Rappelons que, Étienne Tshisekedi était un farouche opposant du régime de l’ancien président Kabila. Le 23 décembre 2011, à l'issue d'une élection présidentielle marquée par de graves « irrégularités » selon plusieurs organismes locaux et internationaux, Joseph Kabila est proclamé président de la République. Étienne Tshisekedi, qui est arrivé deuxième, revendique la victoire, se proclame président de la République démocratique du Congo et prête serment depuis sa résidence de Limete. À la suite de ce scrutin contesté, Tshisekedi radie du parti les députés élus de l'UDPS qui, malgré l'interdiction, ont siégé au Parlement.
En mars 2012, plusieurs partis politiques dont l’Union pour la démocratie et le progrès social, la Démocratie chrétienne (DC) et le G14, des associations de la société civile, des autorités traditionnelles et des associations de jeunes se regroupent en une plateforme, la Majorité présidentielle populaire 11.
En juillet 2014, Tshisekedi quitte la RDC pour la Belgique où il est traité pour des problèmes de santé. Il y reste jusqu'en juillet 2016 où il effectue un retour à Kinshasa, acclamé par des centaines de milliers de Congolais. Fin janvier 2017, alors que l'UDPS, partie prenante du Rassemblement de l'opposition, participe aux négociations avec le président Kabila qui se maintient au pouvoir malgré l'expiration de son mandat, Tshisekedi quitte Kinshasa pour Bruxelles pour raison de santé. II décède alors le 1er février 2017 à Bruxelles.
Danielle Ngono Efondo
Une tête humaine a été découverte dans l'après-midi ce mardi dans la ville de Bamenda, au lieu-dit Mobile Nkwen. Quelques heures plus tard, des images indiquant l'identité de la victime, sont publiées sur les réseaux sociaux. Il s'agirait d'un enseignant. Dans une vidéo où la seule personne qui se voit est la présumée victime avant sa mort, l'on entend clairement une voix annoncer ce forfait.
S'adressant au "gouvernement par intérim", il déclare : "Nous allons déposer sa tête à Nkwen. Il a tué beaucoup de nos frères [ambazoniens, ndlr]. C'est un Nordiste." Toutefois, l'heure et le lieu à laquelle les images ont été enregistrées ne sont pas connues. Les accusations portés contre la victime portent à croire qu'il aurait commis un crime. Que non !
Son seul crime, si c'en était un, c'est d'avoir transmis le savoir à la jeune génération, contre les ordres de ce "gouvernement par intérim" dont les seuls intérêts se limitent à leur égo. L'avenir ici représenté par la jeunesse, est retourne à de vielles civilisations ; des époques marquées par l'absence d'éducation et la barbarie totale des enfants qui passaient le plus clair de leur temps dans les champs et les brousses.
La cruauté avérée et la barbarie croissante des sécessionnistes a plongé les régions concernées et voisines dans la terreur. Les populations qui y vivent se sont exposées à toutes sortes de violences, sans qu'une raison soit nécessaire.
La journée de lundi 20 mai a connu des débats entre militaires et chefs de la contestation avec pour fil conducteur la formation du futur conseil de transition souverain ont pris fin vers minuit sans accord en bonne et due forme entre les principaux acteurs.
L'Alliance pour la liberté et le changement (ALC, fer de lance de la contestation) et le Conseil militaire ont eu à trouver un terrain d'entente la semaine dernière concernant une transition de trois ans avant la tenue des élections. Mais une problématique subsiste sur le fait de savoir que des militaires ou des civils pourront contrôler l'autorité qui détient le pouvoir ultime de l'Etat.
"Le principal point de discorde entre l'ALC et le Conseil militaire reste le taux de représentation, entre civils et militaires", ont fait savoir deux partis dans un communiqué commun à l'issue des assises. Tout n'est pas perdu cependant, le Conseil militaire et l'ALC disent être conscients de leur responsabilité historique, ils promettent de travailler pour un accord urgent et répondant aux aspirations du peuple soudanais.
L'AFP Satea al-Hadj, un membre de l'ALC, a déclaré que ces négociations ne devront pas se poursuivre ce lundi, sauf en cas d'une avancée décisive sur les points de discorde. Il pense en outre que l'ALC exige la présence de 08 civils et de trois militaires au sein du Conseil souverain, qui est présenté comme la tête de proue de la transition et qui doit se substituer au Conseil militaire pour une période de 03 ans, avant la tenue des élections. Les généraux veulent avoir 07 militaires dans le Conseil souverain et 04 civils.
Chez les manifestants, l'on s'inquiète. Devant le QG de l'armée, ils ont procédé à un sit-in. "On sent qu'un piège est entrain d'être tendu. Un sale jeu mené par le Conseil militaire", a dit l'un d'eux Moustafa Sedik.
Innocent D H
Moins de 10 jours seulement après sa reconfiguration et la prise des rennes du parti par le candidat sorti troisième à la dernière présidentielle, Cabral Libii, le PCRN a bel et bien pris part au défilé du 20 MAI 2019 dans une centaine d’arrondissement sur l’ensemble du territoire. L’un de ces arrondissements où se sont déployés les militants de ce nouvel acteur de la scène politique camerounaise, c’est bien la commune de Ndom.
Ndom est un arrondissement du département de la Sanaga Maritime, dans la région du Littoral. Petite localité enclavée, géographiquement plus proche de Douala que de Yaoundé, l’inexistence d’une route praticable oblige les populations de Ndom à passer par Yaoundé, après avoir traversé toute la région du Centre pour rejoindre Douala, le chef lieu de la région. Une situation qui exaspère les populations de Ndom qui ont saisi l’occasion de la parade du 20 mai pour poursuivre leur reniement du RDPC débuté à la faveur de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018.
Sous la coordination de Jean Louis BATOUM, le coordonateur communal et de tout son bureau, les partisans du mouvement 11 millions de la localité qui se sont mués en militants du PCRN, ont défilés. Des carrés de femmes, plusieurs carrés d’hommes et de jeunes et d’autres carrés constitués de doyens. Ils ont marqué le pas pour la réconciliation. Scandant en chœur un refrain pour l’unité « We are one … ôôô we are together , we are one ». Thomas Bayong, Alain Bernard Konlack et les autres leaders ont dirigés brillamment les militants du PCRN.
Il faut rappeler que ce passage des militants du PCRN et 11 millions à la place des fêtes de Ndom a été le fruit d’un long combat entre les leaders locaux et les autorités administratives. D’après la porte parole du président Cabral Libii :« Nous avons appris il y'a 3 jours que les autorisations de défilé préalablement octroyées ont été retirées respectivement à 11 millions de citoyens et au parti des RÉCONCILIATEURS. Ayant trouvé injuste de respecter ces interdiction illégales, le camarade jean Louis Batoum originaire du coin a décidé de s'y rendre et faire valoir ses droits ainsi que ceux de nos camarades intimidés.
C'est ainsi qu'ils se sont rendus à la place du défilé ce matin, et se sont alignés comme tous les autres défilants ».
Plus de peur que de mal, après moult discussions, le PCRN a pu prendre part au défilé. Et ce devant les maigres effectifs du RDPC. Les municipales semblent déjà acquises pour le parti de Cabral Libii dans la localité.
Stéphane Nzesseu
Une tête humaine vient d’être découverte ce 21 mai 2019, devant la station Mobile dans la localité de Nkwen à Bamenda. Les criminels, qui se déplaçaient à moto, auraient déposé sa tête devant la station-service (Oilibya). Sur les réseaux sociaux, cet acte est attribué aux combattants séparatistes.
Cette nouvelle tombe quelques heures après celle de l'assassinat d'un bébé de 04 mois. Nouvelle qui a créé l'émoi depuis la soirée d'hier. Des événements qui surviennent alors que le Premier ministre vient d'achever un visite de travail dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest avec pour principal objectif d'appeler ces combattants à déposer les armes. La question d'un "débat inclusif" est d'ailleurs remontée dans les débats au cours de cette visite.
Pour se conformer au décret de Donald Trump interdisant aux entreprises américaines de partager leurs technologies en télécommunications avec des sociétés étrangères dites « à risques », Google a retiré lundi 20 mai, à Huawei, la licence de son système d’exploitation Android. Qu'est-ce que cela signifie concrètement pour les possesseurs de smartphone du géant chinois ? Les utilisateurs de la marque Huawei sont inquiets.
Le Président Donald Trump a signé le 15 mai dernier, un décret qui stipule que les sociétés américaines sont interdites de collaborer avec les sociétés étrangères de télécommunication jugées dangereuses pour la sécurité nationale. Dans ce cadre, la marque chinoise est accusée d'espionnage aux Etats-Unis. Une décision lourde de conséquences pour le géant chinois. D’autres entreprises qui lui fournissent des composants, comme Intel, Broadcom et Qualcomm, ont également suspendu leurs collaborations. C’est sans doute, le début d’une Guerre froide économique et high-tech entre Américains et Chinois.
Les appareils de Huawei ne disposeront donc plus du Google Play Store, qui permet à un accès facilité à des millions d’applications. Et de fait, les applications natives de Google comme Maps, Gmail ou encore Hangout seront inaccessibles. Huawei pourrait ainsi se retrouver dans l’incapacité de faire tourner ses appareils. Il se murmure cependant que le géant asiatique travaille depuis longtemps déjà sur un Plan B, son propre système d’exploitation pour les mobiles et le reste, un système baptisé « Hongmeng ».
S’il est directement visé par ces décisions, Huawei n’est pas le seul à faire les frais de ce décret. Honor, sa filiale, est évidemment impactée, tout comme d’autres marques étrangères au continent américain si elles sont considérées par le gouvernement comme "à risques". ZTE, autre entreprise chinoise qui crée tant des smartphones que des équipements télécoms, figure ainsi dans le viseur de la Maison-Blanche.
Rappelons que Huawei étant actuellement le second acteur du marché des smartphones dans le monde, après Samsung, on espère qu'une solution sera rapidement trouvée pour éviter ce qui serait un vrai désastre pour le groupe, comme pour les utilisateurs.
Danielle Ngono Efondo
Les capacités du Chef de l’Etat seraient amoindries d'après certaines langues. Cela peut se comprendre, à 86 ans, Paul BIYA n’a plus la même fraîcheur d’il y a quelques années. Néanmoins, pour une personne de cet âge, il fait plutôt bonne figure, ce devrait rassurer les camerounais et autres observateurs dubitatifs.
Le tableau était saisissant ce 20 mai soir au palais de l'Unité. Les caméras de la télévision nationale ont donné aux camerounais d’apprécier l’état de fraîcheur de son couple de dirigeant. Le Chef de l’Etat, tout souriant, et c’est peu de le dire. A 86 ans, cela est plutôt râre. Il est apparu au boulevard du 20 mai visiblement en très bonne forme, ce qui présage de bons signes pour la gouvernance du pays ainsi que son avenir.
Le visage manifestement amorti par l’usure de l’âge trompe toute vigilance et appelle à aller au-delà des apparences. Sa chevelure grisonnante grâce aux artifices du barbier, les rides du faciès sont qui pour certains témoignent du poids de l’âge, n'en sont rien.
D’après une étude publiée dans la revue « Gérontologie et institution », le vieillissement est corollaire d’un ensemble de pathologies et de décadences psychologiques. Le grand âge amène très souvent une diminution des capacités sensorielles et perceptuelles. C’est une limitation aiguë de la capacité à recevoir et à traiter une information. En vieillissant, le cristallin de l’œil s’épaissit et perd une partie de sa plasticité. Il devient alors difficile de s’accommoder aux objets qui sont trop loin ou très proche.
Le cas du Cameroun pourrait en être une exception dans la mesure où le chantre de la Paix demeure dans des états rassurant et prometteurs d'avenir pour sa Nation.
Ailleurs dans certains pays, l'on retrouve des dirigeants affaiblis, subissant les effets généraux de la vieillesse. On note entre autres signes, la perte de l’ouïe qui est importante. Le grand âgé ne perçoit plus les sons de hautes fréquences. Ce qui a des conséquences certaines dans l’écoute de la parole. La personne âgée du fait de déficit auditif croit que ceux qui l’entourent marmonnent et il les accuse de ne pas parler assez fort. Le fait de ne pas bien écouter ses interlocuteurs engendre la méfiance. Doublé à l’environnement de la cour du palais pollué par les luttes de pouvoirs et de positionnements, il va de soi que la méfiance sera exacerbée. Et si on ajoute à cette situation, la mémoire qui baisse du fait de l’âge, il va sans dire qu’il devient difficile pour une personne d’un certain âge d’accomplir avec efficacité certaines fonctions. Ce qui est valable pour la mémoire l’est également pour l’intelligence, la créativité, l’émotion et la motivation. Tous ces paramètres sont en bernes.
Il faut tout de même reconnaître qu’au palmarès des Chefs d’Etat en fonction les plus âgés au monde, Paul BIYA occupe le 7e rang loin derrière la Reine d’Angleterre, le président Malaisien Mahathir Mohamad, tous deux âgés de 92 ans. Paul BIYA est le doyen des Chefs d’Etat sur le continent africain. Les camerounais devraient donc se sentir fiers de ce représentant dont les preuves ne sont plus à refaire !
La scène es triste, les champions d’Afrique cadets chassés comme des malpropres, sans manière de l’hôtel qui les abritais depuis leur retour de la Tanzanie. Les champions d’Afrique en titre sont dans la rue, bagages en mains, sans argent de taxi, abandonnés à leur propre sort. Après avoir fait la fierté du Cameroun, ils sont victimes du mépris des dirigeants camerounais.
Ce n’est pourtant pas lié à un manque d'argent
A ce jour, seulement 12 millions de FCFA ont été répartis à toute la délégation. Et là, c’était après la qualification des lionceaux pour le stade des demis finals de la compétition. A cet époque le ministre des sports Narcisse Mouelle Kombi avait fait le déplacement pour la Tanzanie (frais de mission à l’appui ) pour encourager les lionceaux. Une présence inutile. On se souvient encore de cet image lors de la finale, le président de la CAF renvoyant le ministre dans les gradins avant la remise des trophées.
Après ce sacre, les champions d’Afrique seront accueillis en grande pompe à Yaoundé. Des liasses de billets de banques ont été dépensées pour la réception et les agapes à l’aéroport puis à l’hôtel des lions. Pour le tour de ville, pas moins de 50 véhicules mis à contributions avec frais de carburants, frais de missions pour le personnel au volant. Des agents de maintien de l’ordre et les frais de missions conséquents, les groupes de danses et les enveloppes qui vont avec, sans oublier ces membres de partis politiques mobilisés sur le long du trajet. Beaucoup d’argents a circulé, mais pas pour l’essentiel, la prime des vainqueurs de la coupe d’Afrique de football cadet.
Pire encore, ces jeunes camerounais ont été retenu pour être brandi devant le Chef de l’Etat comme des petits trophées politiques, avec en prime une réception par le Président de la République lors du dîner de l’unité. L’espoir d’avoir des primes conséquentes tombe lorsque Paul BIYA ne fera aucune promesse aux bébés lions comme il l’a toujours fait quand il rencontre des équipes championnes.
Or la victoire des lionceaux à la CAN cadette a rapporté 91 millions de FCFA à la FECAFOOT.
Stéphane Nzesseu
Résolue à tordre le cou aux infections sexuellement transmissibles (IST) et plus particulièrement au VIH/Sida, la première dame, Chantal Biya, vient de doter les populations d’outils efficaces de lutte contre cette pandémie.
L’inauguration par Naseri Paul Bea, gouverneur de la région du Centre, a eu lieu le 17 mai 2019. C’était à la faveur du lancement officiel à Bafia de la Campagne d’éducation sur les IST et le VIH/sida. Ladite campagne placée sous le haut patronage de la First Lady, se résume en ce terme: « Vaccin social ».
A cette occasion, rapporte Cameroon Tribune, la caravane du « Vaccin social » conduite par le Centre international de référence Chantal Biya (CIRCB) pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/sida sillonnait déjà, depuis la veille ce département pour la sensibilisation des jeunes et la formation des enseignants. Ceci avec un stand de dépistage gratuit du VIH/sida aménagé pour la circonstance.
L’événement fort couru a connu la participation de plusieurs personnalités, notamment le ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Achille Bassilekin III. Une forte mobilisation traduite par leur adhésion à l’action humanitaire et sociale de la première dame. Avant toutes choses, Naseri Paul Bea a, au nom des populations, adressé sa reconnaissance à cette dame de cœur.
« Ces dons visent à améliorer les capacités des élèves, des enseignants et de l’ensemble de la communauté à l’usage de l’outil informatique. Il vise aussi à se connecter en temps réel avec des experts médicaux nationaux et internationaux pour obtenir la bonne information sur les IST et le VIH/sida », a-t-il expliqué.
La prévalence de l’infection à VIH dans le district de santé de Bafia a été évaluée à 7,9% en 2018, selon les chiffres rapportés par les responsables locaux. Raison pour laquelle comme l’a souligné le Pr. Alexis Ndjolo, directeur général du CIRCB, cette campagne s’adresse aux élèves, aux enseignants, aux jeunes non scolarisés et à toute la communauté.
Car, l’infection à VIH n’épargne personne. Aussi, la First Lady souhaite-t-elle que des actions concrètes soient menées en faveur de toutes ces couches sociales, particulièrement envers les personnes vulnérables.
« Le vaccin social est un ensemble de stratégies qui vise à adopter les comportements sains et protecteurs et à éviter des situations à risque qui peuvent exposer des individus à la contamination par le VIH. Il ne s’agit donc pas d’un vaccin classique ou biologique. Le vaccin social utilise les moyens d’information de proximité », a confié le directeur général du CIRCB.
Il propose à cet effet la mise en œuvre de mesures saines qui consistent entre autres à faire systématiquement les tests de dépistage pour chaque usager qui se présente à l’hôpital et de mettre sous traitement toutes les personnes déclarées séropositives.
Otric N.
Si l'on s'en tient à une publication du journal Le Monde avec AFP et Reuters, ce lundi, l'on s'aperçoit d'un nouvel épisode du bras de fer qui oppose le président américain à la Chambre des représentants, à l'ancien Conseiller juridique de la Maison blanche Don McGahn. Selon des informations concordantes, Donald Trump invite McGahn à refuser de témoigner devant une commission parlementaire sur l'enquête russe.
Les raisons du refus impulsé par Donald Trump
Le président américain qui use ainsi de tous les moyens pour refuser à toute investigation, se dit victime d'un " harcèlement". En effet dans une lettre qui a été adressée au démocrate Jerrold Nadler, président de la Commission des affaires judiciaires de la Chambre des représentants, le conseil juridique de la Présidence Pat Cipollone, précise que McGahn ne peut pas comparaître devant le panel compte tenu de l'immunité constitutionnelle dont il bénéficie. Selon la présidence, il est question " de protéger les prérogatives du Bureau de la Présidence".
Toutefois, pour répondre à la lettre, M.Nadler a indiqué dans un communiqué que Trump tentait tout simplement de bloquer une audition qui lui serait préjudiciable.
Pour sa part l'avocat de McGahn, William Burck, a fait connaître lundi soir à M. Nadler que son client ne témoignerait pas devant la Commission des affaires judiciaires de la Chambre des représentants à moins que celle-ci ne trouve un compromis véritable avec la Maison blanche.
La Commission conduit son enquête pour déterminer si Trump a vraiment fait obstruction à l'enquête menée pendant vingt deux mois par le Procureur spécial Robert Mueller sur l'ingérence de la Russie lors de la présidentielle 2016 et les soupçons de collusion entre Moscou et l'équipe de campagne de Donald Trump.
Innocent D H
Malheureusement, l’attention de cette dame dont on connait la spontanéité dans les gestes, qui ne s’accommode pas toujours du protocole d’état, a été perçu par les détracteurs du couple présidentiel comme l’incapacité du Chef de l’Etat à gouverner
Le professeur Eric Mathias Owona Nguini s’exprime sur la question
Le délire permanent des schtroumps grognons anti–Biya
Ils veulent maintenant faire passer un geste d’amour de Chantal Biya, soulevant les mains de son illustre Président de mari pour la preuve de la sénilité et de son incapacité à exercer la magistrature suprême !!! Un geste de tendresse doit – il devenir une affaire d’Etat ?
Incapables De Construire Des Démarches Cohérentes Et Consistantes D'Opposition Porteuses De Perspectives Crédibles Et Responsables De Rechange, L'Opposition Réactionnaire Et Sectaire Croit Toujours Que Le Dénigrement Inconsidéré De La Gestion Du Régime Du Renouveau Peut Suffire. Elle Croit Que L'On Peut Construire Une Base Sérieuse D'Alternance Sur Le Seul Recours À La Politique De Flétrissure Tous Azimuts. C'Est Dans Cette Optique Qu'Elle Fait Feu De Tout Bois-Même De Bois Mort- Pour Attiser Les Braises D'Une Insurrection Qu'Elle Pense Comme La Voie La Plus Commode Pour Accéder Au Pouvoir Sans Subir Les Rigueurs Et Les Contraintes Multiples De La Mise À L' Épreuve Électorale De Sa Représentativité.
Ces Zélotes Tontinards Se Comportent Toujours Comme Des Schtroumpfs Grognons Et Grincheux Prêts À Tout Dénigrer Et À Toutes Calomnies Ou Mensonges. On Voit Alors Nombre De Ses Partisans Pratiquer Une Politique Du Happening Permanent Toujours Prête À Utiliser À Tort Ou À Raison Les Tactiques Du Lancement Récurrent Des Boules Puantes. Apres Les Montages Inconsistants Sur Le Décret De Délégation Permanente De Signature Au Secrétaire Général De La Présidence De La République Ferdinand Ngoh Ngoh, Censé Établir Le Fait Que Le Président Paul Biya Le Prépare À Accéder Au Pouvoir Dans Le Cadre D'Une Succession De Gré À Gré, Voici Le Nouveau Pétard Mouillé Qui Présente Le Président Paul Biya Comme Une Marionnette Aux Mains De La Première Dame Chantal Biya !!! Rien De Moins !!!
Avec Une Malice Témoignant De Leur Imagination Sorcière, Les Détracteurs Excités Du Régime Envoûtés Par Le Fantasme De Voir Leur Gourou Tonton Maurika Alias « Président Héluh » Acceder À La Magistrature Suprême, Disent Qu'Ils Auraient La Preuve De L’Incapacité Du Président Paul Biya À Exercer Ses Hautes Fonctions. Dans De Délirantes Spéculations, Ils Assurent Que Le Fait Que La Première Dame Ait Aidé Son Mari À Lever Ses Mains Pour Répondre Au Salut De Nombre De Ses Invités Logés Dans Les Jardins Du Palais De L' Unité Lors Du Dîner Offert À L' Occasion De La Célébration De La 47 Ème Édition De La Fête De L' Unité Nationale, Ce 20 Mai 2019,Serait La Preuve Que Le Président Paul Biya N'Est Plus Qu'Un Pantin Complètement Livré Aux Mains D'Une Première Dame Manipulatrice.
Il Y A De Quoi S'Esclaffer Face À La Tartufferie De Ces Zélotes Tontinards Aussi Prompts À Désacraliser Le Président Biya Qu'Ils Le Sont À Attribuer Leur Gourou Prophète Investi En Président De Leurs Fantasmes De Qualités Divines !!! Et Ils Disent S'Insurger Contre Le Culte De La Personnalité Qui Serait Voué À Paul Biya !!! Ces Hurluberlus Veulent Faire Croire Que Ce Geste D'Amour Doit Devenir Une Affaire D’État Comme S'Il Avait Comporté Quelque Élément D’Indécence Dans L’Ordre De La Morale Collective !!!
Qu'Est-Ce Qui Interdit À Une Épouse Fut-Elle Première Dame D’Aider Son Mari De Président, De Faire Un Geste Qu’Il A En Humain Faillible, Omis De Faire Alors Qu'Il Aurait Été Approprié De Le Faire ? Doit-On Pour Autant En Faire Une Affaire D’État ? Seule La Misère Politique Peut Conduire À De Telles Extrémités !!! Politique De Zélotes, Politique De Zéros !!!
De nombreux investisseurs et spécialistes en valeurs du trésor (Svt) se sont retrouvés le mercredi 15 mai dernier dans une salle de l’hôtel « La Falaise » Bonapriso, invités par le ministre des Finances (Minfi). D’après Cameroon Tribune, il était question pour Louis-Paul Motaze de leur présenter le programme d’émission des Obligations du Trésor assimilables (OTA) que lance l’Etat.
Le Minfi rappellera à l’occasion que « le programme des émissions des titres publics de l’Etat du Cameroun pour le compte du 2e trimestre de l’année en cours prévoit la levée d’un montant global de 150 milliards de FCFA. Montant réparti en trois émissions de 50 milliards ».
Le journal fait relever qu’il s’agit maintenant d’OTA, et non plus d’emprunt obligataire comme par le passé. Les raisons de ce changement ont été expliquées par le Minfi. D’abord, « l’option de diversifier les instruments de financement du budget de l’Etat. Puis le recentrage sur le marché monétaire, marché traditionnel des banques et des Trésors publics, contrairement au marché financier, qui est prioritairement celui des entreprises et des autres agents économiques ».
Autre raison du changement, « les OTA offrent un délai de grâce plus long à l’Etat : le principal n’est remboursé qu’au terme de sa maturité, contrairement aux emprunts obligataires dont le remboursement intervient généralement par quart à partir de la deuxième année ».
En outre, « l’OTA assure à l’agent économique une meilleure rentabilité, vu qu’il perçoit les intérêts sur toute la durée de vie du titre. Enfin, le taux de rémunération : pour les maturités de 3 ans, 4 ans et 5 ans, les taux sont respectivement de 4%, 4,75% et 5,6% net d’impôts, donc bien supérieurs au taux directeur de la banque centrale qui est de 3,5% ».
Les investisseurs et les Svt dont certains venaient du Congo, du Gabon et de la République centrafricaine ont également appris que les titres de maturité 3 ans seront mis en adjudication ce 22 mai, et ceux de 4 ans le 29 mai. En fonction de la réaction du marché, la troisième émission pourrait intervenir le 5 juin 2019 ou plus tard.
Le produit de ces émissions sera affecté au financement de projets de développement dans divers secteurs : eau et énergie ; travaux publics ; développement urbain ; infrastructures sportives ; projets du Plan d’urgence, etc.
Otric N.