Une affirmation qui n’a pas été du goût de la lauréate du Prix Fémina 2013 qui affirme qu’ « incriminer de la sorte un groupe humain entier dont il est aisé de démontrer qu’il est loin de jouir de l’appartenance du chef de l’Etat à cette communauté n’a pas de sens ».
L’intégralité de sa réaction
« Vous le savez, je ne m’exprime pas sur le Cameroun. On me le reproche d’ailleurs assez souvent, ce qui ne suscitera de ma part aucun changement d’attitude dans une situation d’ores et déjà trop polarisée.
Pourtant, ce matin, je voudrais dire un mot des propos ci-dessous qui me bouleversent. Ils révèlent, bien sûr, l’état d’une partie de l’opinion et, surtout, les extrémités vers lesquelles certains seraient prêts à pousser le pays pour des raisons opaques, tant ces mots s’éloignent de tout patriotisme véritable, de tout esprit de fraternité.
La déclaration ci-dessous sous-entend que les hutu du Rwanda seraient en quelque sorte des génocidaires ataviques, qu’ils le seraient parce que hutu (leur nom devient ici une manière de désigner les criminels), qu’il n’y aurait eu, parmi eux, personne à sauver, et qu’il en est toujours ainsi (l’énoncé est au présent, le propos affirmatif). Ceci est déjà insupportable, inadmissible en soi. Aucun de nous ne peut laisser dire cela, laisser passer cela.
Mais au-delà, en ce qui concerne les bulu du Cameroun, la violence de ces mots est injuste et irresponsable. Si des bulu comptent bien parmi les bénéficiaires du régime actuel au Cameroun, d’autres aussi en profitent. Et non seulement des ressortissants de toutes les régions du pays font-ils partie des privilégiés de ce système, mais en ce qui concerne la communauté bulu (visée dans sa globalité, sans la moindre nuance), faut-il rappeler qu’elle habite une des régions les plus sinistrées du Cameroun? Faut-il redire qu’il n’y a même pas de route pour se rendre à Sangmelima? Est-il nécessaire de faire remarquer que, comme ailleurs, on s’est aussi battu en pays bulu pour la libération du Cameroun?
Incriminer de la sorte un groupe humain entier dont il est aisé de démontrer qu’il est loin de jouir de l’appartenance du chef de l’Etat à cette communauté, n’a pas de sens. Cela ne peut que servir à dresser les Camerounais les uns contre les autres, un peu plus chaque jour.
Ceux qui profitent du régime au Cameroun sont connus de tous. Chacun a un nom, lequel ne saurait se confondre avec celui de sa communauté. Ce ne sont pas des villages entiers qu’il faudra un jour traduire devant la justice, mais des individus. Il importe de s’en souvenir.
Ceux qui se sont autrefois battus pour libérer le Cameroun du joug colonial l’ont tous fait en tant que Camerounais. Pour le Cameroun. Pour l’Afrique. C’est la vision qu’ils nous ont laissée, un héritage fédérateur, fraternel, un puissant désir d’unité qui transcendait les frontières du Cameroun. C’est ce qu’il faut faire prospérer, aujourd’hui plus que jamais.
Les luttes politiques sont légitimes. La haine de l’autre ne l’est jamais.
NB : Ne vous laissez pas enfumer par des explications selon lesquelles « bulu » ne ferait pas référence à la communauté bulu. Le procédé visant à utiliser le nom d’un groupe humain en guise de métaphore du mal (ou même de la souffrance comme cela arrive aussi) est de toute façon plus que problématique. En particulier dans le climat qui règne actuellement au Cameroun.
Si même il s’était agi d’indiquer que tout le groupe n’est pas responsable des méfaits dus à une minorité (cas donc des hutu dont l’expérience sert d’étalon), l’analogie ne sied pas. On n’en est tout de même pas là. Enfin, tout ce qui est excessif… ».
L’enveloppe d’un montant de 31 millions de dollars soit 17,38 milliards de FCFA, va permettre d’accompagner le Cameroun dans son combat pour améliorer la qualité de la gestion des finances publiques.
Selon Cameroon Tribune, étant donné que que moins de 50% du BIP contribuent à la formation brute du capital fixe du Cameroun, « il est clair que beaucoup reste à faire ». Et c’est à juste titre qu’Elisabeth Huybens, directrice des opérations à la BM a rappelé que les actions engagées dans le cadre du PEPS doivent surtout contribuer à la réduction de la pauvreté.
« De bonnes statistiques sont très importantes pour pouvoir prendre de bonnes décisions. Il est important de bien sélectionner les projets d’investissements publics et d’avoir des marchés publics qui soutiennent la mise en œuvre efficace et à moindre coûts des investissements publics pour qu’ils puissent aider le mieux à la réduction de la pauvreté », a expliqué Elisabeth Huybens.
Ce projet, apprend-on, compte quatre composantes : la consolidation de la réforme des budgets-programmes dans les ministères sectoriels; l’amélioration de la qualité de l’investissement public dans les ministères sectoriels ; l’amélioration de la performance du système de passation des marchés et le renforcement du système statistique national.
« Notre pays est engagé dans un processus de réformes structurelles. Nos ressources financières aussi importantes soient-elles, ne permettent pas toujours d’obtenir le résultat souhaité de la manière de la plus efficace. Il nous a été donné de constater ces insuffisances et travailler pour trouver des solutions », indique Alamine Ousmane Mey.
D’après le Minepat, ces mesures vont justement dans le sens du projet qui a fait l’objet de la signature de l’accord de crédit. « Nous voulons penser qu’à travers les financements que la BM nous apporte, nous allons avoir des statistiques plus fiables et plus régulières, dans le but d’élaborer des politiques publiques conséquentes. Une politique publique plus efficace dans la réponse aux problèmes des populations, c’est à travers des investissements dans plusieurs secteurs et ils doivent être le plus efficace possible mais plus efficients en utilisant moins de ressources », a conclu le Minepat.
Otric N.
À Tokyo, pour éviter le harcèlement dans les transports publics, des mesures avaient déjà été mises en place comme des wagons séparés non mixtes dans le métro aux heures de pointe. La police de Tokyo a décidé d'aller un cran plus loin en proposant une fonctionnalité sur leur application Digipolice, permettant de signaler qu'une agression est en train de se dérouler.
En effet, l’application, facilement téléchargeable, émet un « Stop » à fort volume, dissuadant ainsi les pervers et autres voleurs de s’approcher davantage de leurs victimes. Cette application est très utiles surtout quand on sait qu’au Japon il est mal vu de parler dans le métro et que les victimes de harcèlement ont parfois peur de s’exprimer. « En 2017, environ 900 cas de harcèlement et d’agressions ont été dénoncés dans les métros et trains de la seule ville de Tokyo. Ce chiffre n’est que la partie émergée de l’iceberg. Les femmes victimes de ce type d’agressions restent silencieuses, préférant ne pas porter plainte. » A déclaré une responsable du département de police japonaise. Or, la loi japonaise prévoit pourtant de lourdes peines à l’encontre des agresseurs qui s’adonnent à ce genre d’activités : six mois de prison et une amende de 4.000 euros. Si des violences et des menaces sont dénoncées, la peine peut s‘étendre jusqu‘à dix ans de prison.
Depuis l'apparition de cette fonctionnalité, Digipolice est devenue l’application la plus téléchargée du moment par les japonaises. Et les chiffres le disent d’eux-mêmes. Plus de 237.000 téléchargements selon la police. « Il s’agit d’un chiffre inhabituellement élevé. Sa popularité est telle que le nombre d’abonnés augmente d’environ 10.000 chaque mois ». a indiqué cette même responsable aux médias.
Le succès de Digipolice s’explique non seulement par le nombre de pervers qui rôdent dans le métro de Tokyo, mais aussi par un autre fait, culturel qui interdit de parler fort dans le métro de peur de déranger les voisins. Mais, pour résoudre le problème, il faudra cependant aller plus loin qu'une simple application et passer par un changement de mentalité dans le pays tout entier.
Notons que, l’histoire de DigiPolice a en fait commencé en 2016. A l‘époque, la police de Tokyo avait le souci de protéger les personnes âgées et les familles contre les voleurs, les arnaqueurs, ainsi que les rôdeurs. Puis s’est ajouté le projet de protection des femmes contre les pervers sexuels, aussi appelés « frotteurs », adeptes du plaisir par frottement (souvent contre l’avis de leurs proies), pullulent dans le métro de la mégalopole nipponne.
Danielle Ngono Efondo
La Fédération camerounaise de Volley-ball (Fecavolley) a trouvé un potentiel partenaire pour la réalisation de certains projets visant le développement de la discipline sportive dont elle a la charge. Ce potentiel partenaire est le groupe italien Finsea avec qui, elle a eu de nombreuses rencontres. Face à la presse camerounaise vendredi dernier, les deux parties ont tenu à faire le point de leurs rencontres. On retient que les deux entités sont motivées par le souci de parvenir au développement du Volley-ball camerounais. A ce souci s’ajoute, celui de la reconversion des sportifs. Serge Abouem le président de la Fecavolley a indiqué que la signature du contrat définitif se fera dans les prochains mois à l’occasion du match Cameroun-Italie.
«Il s’agit de posture d’une relation contractuelle que nous avons commencé en Italie, il y a un an lorsque nous avons pris part au championnat du monde de Volleyball. Le groupe Finsea est un des groupes qui ont été reçus par le Président de la République lorsqu’il a fait récemment une visite en Italie. Il se fait que ces investisseurs voulaient arriver au Cameroun. Ils ont vu en nous une Fédération qui pourrait porter leur image », explique Serge Abouem.
La plus-value de l’accord en vue n’est pas monétaire. Ledit accord va permettre au groupe italien de créer des entreprises au Cameroun. «Nous allons signer un contrat par lequel, le groupe Finsea s‘engage des entreprises au Cameroun, et une partie des bénéfices annuels serait versée à la Fédération pour la construction des infrastructures. Par la même occasion, la Fecavolley et la Finsea ont mis sur pied une espèce de formation continue pour les jeunes sportifs et particulièrement les volleyeurs. Comme il s’agit de technologies nouvelles, Finsea s’est engagée en signant un partenariat avec un centre de formation où des ingénieurs italiens viendront au Cameroun pour former les jeunes sportifs», déclare Serge Abouem.
Liliane N.
La Fédération Internationale de Football Association (Fifa) n’est pas restée indifférente à la célébration du 67ème anniversaire de Roger Milla, ancien Lion indomptable et ancienne gloire du Football camerounais. Un article a été consacré à celui-ci qui a soufflé hier 20 mai 2019, sur sa 67ème bougie. Ledit article intitulé «Le long cheminement du Vieux Lion» revient sur les performances et les temps forts de la carrière de Roger Milla. Le choix des mots utilisés dans l’article démontre à suffisance la volonté de la Fifa de rendre hommage, à celui qui porte aussi la casquette d’Ambassadeur itinérant au Cameroun.
«Peu de joueurs ont marqué de leur empreinte la Coupe du Monde de la Fifa comme le sémillant attaquant camcerounais Roger Milla. Après avoir appris les rudiments du ballon rond en évoluant pieds nus dans les ruelles poussiéreuses de Yaoundé, Milla s'est rapidement taillé une réputation enviable. Affublé à son adolescence du surnom de "Pelé", l'homme possédait très jeune des capacités hors du commun», peut-on lire dans l’article qui reste publié sur le site internet de la Fifa. Loin de ne révéler que les instants de gloire et de bonheur du camerounais, la Fifa à travers son article, revient sur les temps difficiles qu’a connu Roger Milla.
«Milla signe avec son premier club camerounais à l'âge de 13 ans, mais il ne faut pas longtemps pour que son talent tape dans l'oeil des recruteurs européens, en particulier ceux venus de France, destination de prédilection pour tout footballeur africain rêvant de faire carrière. Pourtant, le voyage de Roger Milla va être parsemé d'embûches et de désillusions. Un an après avoir été élu football africain de l'année en 1976, il émigre sous d'autres cieux en quête de gloire et de fortune. C'est ainsi qu'il débarque à Valenciennes, où il ne va finalement trouver que des promesses non tenues, une place en équipe réserve et un minuscule appartement.
Il tente ensuite sa chance avec Monaco et Bastia, mais n'y trouve guère plus de bonheur, la faute à plusieurs blessures et le moral dans les chaussettes en raison du manque de crédit accordé aux footballeurs africains. C'est finalement avec le club de deuxième division de Saint-Étienne que Milla va trouver ses marques. Il y confirme son talent souvent mis en doute en marquant à 22 reprises en 31 matches. Plus tard, il va définitivement s'épanouir à Montpellier, où il est vénéré par les supporteurs pour ses dribbles déroutants, ses raids dévastateurs et, d'une manière générale, son panache», relate la Fifa.
Ledit article rapporte que Roger Milla a quitté le football français en 1989. Il y a marqué 152 buts dans sa posture d’attaquant. La Fifa énonce également dans son article, les performances de Milla lors des Mondiaux 1982 et 90, en indiquant leur influence et leur impact sur la place que la Fédération va désormais accorder au continent africain.
«A vrai dire, peu de gens en dehors du Cameroun espèrent voir briller le vieux maître africain, alors âgé de 38 ans, lors d'Italie 1990. Mais ils vont tous en avoir pour beaucoup plus que leur argent. Milla marque quatre buts pour le Cameroun, auteur d'un parcours époustouflant qui le porte jusqu'en quarts de finale. Son sens du football, son style puissant et décoiffant et son large sourire sont presque aussi impressionnants que ses pas de danse autour du poteau de corner après un but.
Lors d'une phase finale placée sous le signe des tactiques réalistes et hyper-défensives et du cynisme à tout crin, le Cameroun et son Vieux Lion constituent, par leur style de jeu échevelé mariant improvisation et toupet, une véritable bouffée d'air frais. Leur campagne historique sonne l'arrivée sur la scène internationale de l'Afrique comme une force avec laquelle il faut désormais compter et qui va déboucher sur les succès ultérieurs du Nigeria et autre Sénégal. Elle force également la main de la FIFA en l'obligeant à octroyer une troisième place qualificative au Continent Mère pour les phases finales à venir. Pas si mal pour une équipe composée en majorité de joueurs inconnus évoluant dans des championnats obscurs et d'un fier vieil homme...», peut-on lire dans l’article de la Fifa.
Liliane N.
Solennité de grand jour au boulevard de l'indépendance à Garoua, le temps de la célébration de la fête de l'Unité avec en toile de fond, la fierté d'appartenir à une Nation camerounaise une et indivisible. La parade proprement dite s'est déclinée en deux tableaux.
D'abord, le défilé militaire qui a connu le déploiement de 10 corps dont 6 du ministère de la défense et quatre corps paramilitaires. Comme principale innovation du défilé militaire cette année à Garoua, le détachement de la marine nationale basée dans la cité balnéaire du Nord à Lagdo, à bord de leur bateaux, dons du Gouvernement américain qui soutient le Cameroun dans la lutte contre le terrorisme en milieux fluviaux et lacustres.
Le défilé civil a pour sa part connu la participation au total de 30 établissements de l'éducation de base, 26 des enseignements secondaires et supérieurs, 15 écoles et centres de formation professionnels, cinq mouvements et associations et 09 partis politiques.
Le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i qui présidait la parade a insisté sur la nécessité de maintenir davantage l'unité et le vivre ensemble.
Des distinctions honorifiques ont été également décernées aux fonctionnaires et agents de l'Etat pour saluer leurs loyaux services envers la nation camerounaise.
Innocent D H
Le 17 mai 2019, dans la salle des conférences du Ministère des Sports et de l’Education physique, Narcisse Mouelle Kombi a dirigé la première réunion préparatoire, élargie du Comité d'organisation du Tour cycliste international du Cameroun. Le Ministre des Sports a mis l’accent sur deux choses: le professionnalisme et la célérité. C’est ce qu’il attend du Comité d’organisation de cette compétition. Narcisse Mouelle Kombi a expliqué que le Comité doit « faire preuve de professionnalisme au cours de la préparation des coureurs et assurer une place honorable au classement final de la course, de donner aux hôtes du Cameroun l'envie de revenir en leur assurant un accueil de qualité et un séjour agréable entre autres ».
Le Ministre des Sports pense que cela doit être fait tel que sus indiqué parce que, le Tour Cycliste international du Cameroun a toujours été un événement sportif très couru. « Au-delà de l'aspect sportif, il est devenu au fil des années, un instrument de promotion de l'image et des atouts touristiques et culturels du Cameroun et par son itinéraire qui traverse plusieurs régions de notre pays », rapporte Jean Baptiste Biaye le chef de la Cellule de communication de la Fédération camerounaise de cyclisme.
Poursuivant dans la justification du fait que le Comité d’organisation doit faire preuve de professionnalisme et de célérité, Narcisse Mouelle Kombi a indiqué qu’au plan national, « la 16ème édition du Tour Cycliste international du Cameroun intervient à un moment où il s'avère impérieux de renforcer l'expression du vivre ensemble à travers la mobilisation de tous les fils et filles du Cameroun autour de la consolidation de son unité ».
Cette première réunion préparatoire a donné aussi lieu à l’installation des membres des sous commissions du Comité d’organisation créé le 14 mai 2019 par le Ministre des Sports. A titre de rappel, ce Comité a deux commissions et quatorze sous-commissions. Il a pour missions «d'élaborer et de mettre en oeuvre les stratégies visant à assurer une bonne organisation du Tour Cycliste international, édition 2019 ». Il est à noter que la compétition qui va se dérouler du 1er au 09 Juin 2019, traversera six des 10 régions que compte le Cameroun. Ces régions sont entre autres celles de l'Est et du Sud-Ouest.
Liliane N.
Dans une interview publiée sur le site de la Fédération internationale de football association (Fifa), le sélectionneur national des Lions Indomptables a abordé un certain nombre de sujet, concernant entre autres, son arrivée au Cameroun, et sa préparation pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (Can), Égypte 2019. Après 9 mois passé à la tête de l’encadrement technique des Lions, le technicien néerlandais a relevé que l’épilogue des qualifications pour la CAN a été très fort sur le plan émotionnel, après tous les rebondissements de dernière minute. « On devait battre les Comores et le résultat a confirmé le bon travail qu’on est en train de faire. Finir à égalité de points avec le Maroc, qui fait partie des favoris de la CAN, avec à peine deux buts marqués en moins, ça en dit long sur notre performance et notre niveau de préparation », a-t-il souligné.
A en croire cet ancien footballeur, le retrait de la Can 2019 au Cameroun n’a pas affecté ses protégés, qui étaient déjà psychologiquement, avant cette décision, préparer pour remporter tous les matchs des éliminatoires. « J’ai dit à mes joueurs dès le premier jour que je voulais finir premier de la poule. Tous ces mois de travail nous ont permis de mettre en place un état d’esprit et les résultats obtenus contre le Brésil et les Comores prouvent que cette équipe a la bonne mentalité et que nous sommes techniquement et tactiquement prêts à bien faire », a affirmé le technicien néerlandais.
Maintenant que le Cameroun est assurer de participer à la phase finale de ce grand rendez-vous africain de football, son entraîneur pense qu’il a les qualités nécessaires pour conserver son titre. Les Lions affronteront dans la groupe F le Ghana, le Bénin et la Guinée-Bissau. « On est en forme et tous les signaux sont au vert. Maintenant, il faut trouver la bonne carburation en match. En tout cas, je peux dire que ce ne sera facile pour aucun de nos adversaires en Égypte », a déclaré cet entraîneur, qui a précisé que le Cameroun a toujours fait partie des meilleures équipes d’Afrique. Selon lui, l’absence du Cameroun au dernier Mondial, Russie 2018 a été un coup dur pour son groupe. D’où la nécessité, dit-il, de « repartir de zéro, reconstruire un effectif et se refaire une réputation à l’échelle internationale. » Un travail qui porte déjà ses fruits, vue les résultats enregistrés par les lions. « Nos résultats montrent de quoi nous sommes capables. Je veux laisser une trace au Cameroun », souhaite le collaborateur de Patrick Kluivert, qu’il qualifie de partenaire complémentaire.
Marie MGUE
Le défilé des forces de défense et de sécurité donne le ton de la célébration de la fête de l'Unité à Bibemi. Militaires, gendarmes et policiers ont battu le pavé aux rythmes de la fanfare pour dire oui à la défense, et à la sécurité des personnes et de leurs biens, sous l’œil vigilant du Sous-préfet Jean Baptiste Bonki.
Par la suite, le défilé civil se met en branle avec la participation de plus d'une centaine d'établissements scolaires primaires, secondaires et professionnels de l'arrondissement de Bibemi. Preuve que, le vivre ensemble est une réalité dans cette unité administrative. Pour Tchondolé, directeur du CES de Bikélé rencontré après le défilé, il constate que les Camerounais vivant dans l'arrondissement de Bibemi ont par leur présence au défilé marqué leur intérêt au vivre ensemble et que tout s'est passé dans la paix et l'unité.
Le passage des partis politiques est venu donner un éclat à la célébration. La Section Rdpc Bénoué Est, a battu le rappel des troupes avec plusieurs carrés. Et pour le président de ladite Section El Hadj Yaouba Yedi, il s'agit d'une forte mobilisation derrière le Président national Paul Biya, la force de l'expérience, artisan de paix et d'unité.
Des dons constitués des gilets ont été remis à 150 membres des comités de vigilance issus des trois secteurs de Bibemi que sont, Adoumri, Houla, et Ndiam-badi.
Innocent D H
Des informations prises auprès de quelques confrères, il ressort que la scène se déroule dans la région du Nord-Ouest. Et, il faut s’armer de beaucoup de courage pour regarder jusqu’au bout, la vidéo qui a envahi les réseaux sociaux alors que le Cameroun commémorait la 47ème édition de la fête de l’Unité Nationale.
Un meurtre qui intervient au lendemain de la descente sur le terrain du premier ministre, chef du gouvernement, dans les régions du Nord et du Sud-Ouest. Il est allé auprès de ses frères, ses parents pour les supplier de déposer les armes, parce que le sang a trop coulé.
Malheureusement, le cri de cœur de celui qui s’adressait aux populations, au nom du Chef de l’Etat n’a pas été entendu par ceux qui semblent plus que jamais résolu à faire raisonner le bruit des armes.
La mort de ce bébé est un acte d’une barbarie insoutenable, qui a réveillé la colère de tous. Maître Akere Muna, ancien bâtonnier a réagi à travers un tweet : « Tirer sur un bébé de quatre mois a-t-il un sens ? Il y’a quelques heures aujourd’hui, le 20 mai, Muyuka a vécu ça. Voilà qui nous sommes. Un pays où certaines vies n’ont pas d’importance. Un bébé est condamné à la peine capitale pour une vie non encore vécue. Tout simplement Barbare… ».
La balle qui a tué le bébé provient de quelle arme ?
Pour l’instant, c’est le flou total. Il n’est pas encore possible de dire avec certitude, ce qui s’est passé. S’agit–il d’une balle perdue alors que les forces de sécurité étaient aux prises avec les terroristes, Est-ce que ce sont ces derniers qui ont voulu faire passer leur message de haine, de division, d’acharnement contre les populations sans défense et, s’en sont pris à ce bébé dont l’existence était à peine entamée ?
Des confrères que nous avons sollicités n’ont pu nous dire grand-chose. Quelques uns ont néanmoins affirmé qu’on ne serait pas surpris que les enquêtes conduisent vers cette piste, ce d’autant plus qu’on a vu de quoi ils sont capables.
Dans cette guerre qu’ils mènent contre l’Etat du Cameroun, ils n’ont pas hésité à démembrer leurs victimes. Dès lors, la vie d’un bébé est peu de chose pour ces êtres assoiffés de sang.
Vivement que les enquêtes conduisent vers les coupables et qu’un châtiment sévère soit appliqué et que l’âme de ce bébé repose en paix.
Nicole Ricci Minyem
Comme de coutume et partout ailleurs sur l'étendue du territoire nationale, c'est la parade militaire qui a polarisée toutes les attentions. Sous les regards admiratifs accompagnés de chaleureuses ovations, les forces de sécurité et de maintien de l'ordre ont marqué le pas sur le pavé. À l'unisson, les éléments de la gendarmerie nationale, les anciens combattants, la police nationale, les éléments des eaux et forêt et les forces pénitentiaires ont donné la preuve s'il en fallait encore une, que le Cameroun est Un et Indivisible. Confondus dans la masse, les forces de sécurité et de maintien de l'ordre ont, le pas cadencé, laissés apparaître au vu et au su de tous, la discipline et le professionnalisme qui les caractérisent.
Le vent du vivre ensemble
La fête de l’Unité nationale dans e Nyong et Mfoumou à en croire Gabriel Ayia, maire de la commune de Mengang, a été placé sous le signe de la solidarité, la tolérance et le respect des institutions. Des vertus qui ont été transmises aux civiles qui, à leur tour, ont donné la preuve qu'ils restent soudés autour des institutions de la République et celui qui les incarnent. En effet, derrière une banderole qui exaltait le vivre-ensemble, ce sont les épouses des éléments des forces de sécurité et de maintien de l'ordre qui ont ouvert le défilé civil à Ayos. Elles ont mis de côté leurs différences et en veilleuse leurs origines tribales pour apporter leur soutien à leur époux, au travail qu'ils accomplissent de jour comme de nuit, sous le soleil et sous la pluie, pour défendre l’intégrité nationale.
Mimant les vers de l'hymne national qui stimulent non sans pertinence que les enfants du Cameroun du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest sont unis, solidaires et fiers de leurs acquis. C'est ce message qui était véhiculés par des carrés spéciaux aussi bien à Ayos qu'à Akonolinga. En rangs serrés, constitués des déplacés internes des différentes crises qui secouent le Cameroun, les réfugiés des différents pays voisins qui vivent dans le département du Nyong et Mfoumou ont mis en exergue, l'accueil réservé aux citoyens en difficulté dans les autres parties du pays. C'est ce qui fait dire au président de la Section OJRDPC Nyong et Mfoumou centre qu'à « Akonolinga, nous sommes tous les fils d'un même pays. Nous parlons le même langage et ceux des citoyens anglophones qui sont ici n'ont pas de problème. Le carré spécial que ces réfugiés ont constitué le démontre à suffisance ».
Pour une seule patrie
Les communautés allogènes d'Ayos n’ont pas hésité à se donner la main autour du drapeau national pour dire qu'ils sont et restent les fils d'un même pays malgré les différences linguistiques et vestimentaires apparentes. Ils ont une chose en commun, c'est le vert-rouge-jaune et jamais il ne saurait en être autrement.
Les partis politiques ont aussi tenu à se joindre à l'appel à la solidarité nationale et à la consolidation des acquis. Avec les particularités qui lui sont propres, le Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (RDPC) a fermement réitéré son attachement aux idéaux du Renouveau et à celui qui les incarnent. L'arbre de la paix dans leurs mains, les militantes, militantes et sympathisantes du parti au pouvoir sont sortis en masse pour dire leur soutien à leur champion, son Excellence Paul Biya, aux initiatives qu’il prend pour ramener la paix au Cameroun et spécifiquement dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Dans les conversations au termes du défilé, certains militants ont aussi salué le doigté du ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la défense, Joseph Béti Assomo, fils du territoire, par qui les initiatives du chef de l'Etat sont mises en musiques pour produire les résultats escomptés.
C'est donc des populations conscientes du rôle prépondérant qu'elles doivent jouer dans la construction de l'édifice Cameroun au moment où des ennemis de la République attisent les braises de la haine et du tribalisme de part et d'autre qui sont venus célébrer le 47 ème anniversaire de l’Etat unitaire. Sur les différentes banderoles, l'on pouvait lire des messages d’invite à l'Unité, à la préservation des acquis et au vivre-ensemble en ces temps où le Chef de l'Etat, mendiant de la paix, a engagé le processus de dialogue dont la matérialisation a commencé par la descente du chef du gouvernement dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Réactions
« Ayos se trouve parmi les arrondissements qui ont rapidement pris le pas de célébration de cette 47ème édition de la fête nationale de l'Unité. Ce que vous voyez n'est que la partie visible de l'iceberg. Ayos est une ville fière d’appartenir au triangle national. Ici, les populations vaquent tranquillement à leurs occupations. Ayos a accueilli les populations déplacées internes et les a intégrés. Notre localité ne saurait d’ailleurs passé à côté de ce message du chef de l'Etat qui appelle dans tous ses discours à l’Unité nationale. » Jean Richard Tarcice Banga, sous-préfet d’Ayos
« Cette célébration de la fête de l'Unité a été l'occasion d'exprimer le vivre-ensemble. Ici dans notre commune, nous avons accueilli nos frères qui ont fuis les troubles, les intolérances et les exactions dans les régions qui subissent les agressions. C'est pour cela que dans un carré spécial, nous avons voulu mettre en exergue cette forte communauté anglophone qui vit paisiblement et en harmonie dans nos murs. Nous faisons tout pour qu'ils aient par exemple des logements décents parce qu'ils sont de plus en plus nombreux. Ceci pour exprimer notre solidarité et maintenir la cohésion de notre pays. Je voudrais saisir l'occasion pour exprimer ma gratitude au chef de l'Etat et la grande chancellerie pour cette médaille de chevalier du mérite camerounais. C’est une reconnaissance et un encouragement à plus de travail. Francis Zibi Samba, Maire D’Ayos.
Danielle Ngono Efondo
« La vérité finit toujours par triompher. Je reviens pour la paix et pour la reconstruction nationale dans notre pays », a t –il affirmé devant ses nombreux partisans, qui sont venus le saluer à son arrivée.
Exilé en Belgique, Moïse Katumbi, aujourd’hui âgé de 54 ans, avait fait une première tentative au mois d’août 2018, parce qu’il entendait se présenter comme candidat lors de la dernière élection en République Démocratique du Congo, malheureusement, il n’a pu combler son désir.
Son retour intervient après l'annulation de sa condamnation à trois ans de prison ferme, dans une affaire de spoliation immobilière qu'il a toujours contestée. Allié puis adversaire de l'ex-président Kabila, qui l'a qualifié de « Judas », Moïse Katumbi a déclaré qu'il se situait toujours dans l'opposition au nouveau président Tshisekedi.
Celui qui occupe le poste de président au sein du célèbre club de football TP Mazembe doit, dans les tous prochains jours, préciser la place qu'il entend occuper au sein de cette opposition alors que le candidat qui a obtenu son soutien, Martin Fayulu, revendique encore la victoire après la présidentielle du 30 décembre 2018 et la « vérité des urnes », de meeting en meeting.
« Quelle que soit la longueur de la nuit, le jour finit toujours par se lever. Bon retour au pays à @MoïseKatumbi », a twitté Martin Fayulu, qui ne figurait pas parmi les nombreux élus locaux présents à Lubumbashi pour le retour de celui que ses intimes appellent affectueusement Moïse.
Le nouveau premier ministre est désormais connu
Le Président de la République a nommé ce lundi, Sylvestre Ilunga Ilunkamba au poste de Premier ministre. Ex-ministre, il était jusqu'à présent directeur général de la Société nationale des chemins de fer.
Devant les Homes des médias, le nouveau promu a souligné les priorités que lui a assigné le nouveau chef de l’État : « le social, l’éducation, la santé. Bien-sûr, la priorité dans un pays post-conflit comme le nôtre, c’est la sécurité et l’instauration de la paix ».
Son nom circulait déjà depuis plusieurs jours, comme étant la figure du compromis entre le président sortant et le nouveau chef de l'Etat. Ancien conseiller de Mobutu et originaire de la même province que Joseph Kabila, Sylvestre Ilunga Ilunkamba est en politique depuis plus de 30 ans. Vice-ministre à l’Économie de 1981 à 1983, il a ensuite été conseillé principal à la présidence en matière économique et financière de 1986 à 1987, puis ministre du Plan et ministre des Finances.
Il occupe ainsi de nombreux portefeuilles ministériels avant d'hériter de la Société nationale des chemins de fer en 2014, une entreprise qui fait face à de graves difficultés financières depuis des années. Âgé de 74 ans, on le présente comme un homme conciliant et de santé fragile.
Nicole Ricci Minyem
La particularité du 20 mai 2019 a été marquée par la participation d’un contingent de l’armée congolaise à la parade militaire. Ce détachement composé des éléments issus des unités du groupement para-commando était spécialement invité par le chef des forces armées camerounaises. C’est la deuxième fois que ce détachement de l’armée congolaise prend part au défilé du 20 mai à Yaoundé, après 2005.
La présence de l’armée congolaise au défilé du 20 mai à Yaoundé traduit indubitablement l’excellence des relations entre le Cameroun et le Congo, deux pays voisins, membres de la Cemac, liés par l’histoire, la géographie et la sociologie. Cette participation célèbre également les liens étroits et profonds d’amitié et de fraternité qui existent entre les présidents Paul Biya et Denis Sassou Nguesso.
L'école Internationale de guerre (Esig) de Yaoundé accueille des stagiaires congolais depuis 2007. Sur les 543 officiers formés depuis 2005, soit 394 officiers internationaux, 24 sont congolais. Pour la promotion en cours à l'Ecole Internationale de guerre qui compte 61 officiers, le Congo en dispose 04.
Le Cameroun est un pays de choix pour les Congolais qui désirent poursuivre leurs études supérieures. Une grande communauté des ressortissants de ce pays est présente sur les campus du pays. Réputés accueillants et faciles à vivre, les Camerounais vivent, sur les campus, avec les ressortissants congolais comme une famille. Aucune discrimination ou mise à l'écart.
Pour les ressortissants congolais le coût de la vie est un des critères primordiaux qui les décident à venir au Cameroun. Ils disent manger varié, équilibré et de bonne qualité à moindre coût. Les logements sont également accessibles pour une bourse moyenne.
La présence des Congolais perpétue la tradition du Cameroun qui, depuis quelques années, invite des soldats étrangers au défilé organisé au boulevard du 20 mai.
Conduits par le Colonel Kapinda, commandant en second du Groupement Para Commando (Gpc), chef de la délégation, ces soldats congolais, membres de ce corps d’élite des forces armées congolaises, spécialisé des sauts en parachutes, viennent de plusieurs administrations dans l’armée congolaises.
Lieutenant Stevis Mokongo Mbondza, stagiaire congolaise en formation depuis 2 mois à la gendarmerie nationale du Cameroun explique : « la grande majorité des militaires de notre corps d’élite est issue de l’armée de terre. Néanmoins, il est possible que suite à un détachement, des soldats ou officier des corps comme la marine, la gendarmerie, etc., intègrent le Gpc ».
Pour leur passage au boulevard du 20 mai, ce carré de 160 soldats congolais jeunes et enthousiastes ont utilisé un pas lent : le « pas commando », pour leur passage salué par le chef de l’Etat, Paul Biya, et tous les invités présents à la tribune d’honneur.
Otric N.
Condor de Yaoundé est le nouveau roi du basketball camerounais. Les hommes de Jean Denys Mbel, ont décroché le titre du champion du Cameroun le week-end dernier à l’issue du Final four retour du championnat national de basketball messieurs qui s’est déroulé du 17 au 19 mai 2019 au gymnase de l'Ecole américaine de Bonapriso. Après avoir dominé la phase aller, le club de la capitale politique, dont l’entraîneur et l’un des joueurs ont été expulsés lors de la dernière rencontre, a réalisé en trois rencontres, deux victoires, face à l’Université de Douala et Fap de Yaoundé, et une défaite (70-80) contre Ecole basket de Douala.
Un réveil tardif pour cette jeune formation de Douala, qui a intégré le championnat d’élite en début de saison. En effet, à la phase aller de ce Final Four, l’Ecole de Basket avait enregistré trois défaites, un résultat qui a limité ses chances dans la course pour le titre du champion. A la dernière étape à domicile, cette équipe a enregistré deux victoires et une défaite (57-76) contre Fap de Yaoundé.
L’Ecole de Basket de Douala pourra sauver sa saison en décrochant la Coupe du Cameroun. Cette formation affrontera au mois de juin prochain au Palais des Sports de Yaoundé le nouveau Champion du Cameroun. Une victoire de Condor lui permettra de réaliser un doublé au terme de cette saison. Fap de Yaoundé a amélioré son classement, et est désormais le vice-champion du Cameroun.
Condor de Yaoundé succède ainsi à Beac de Yaoundé, le champion de la saison 2018, un club qui a été dissolu pour des raisons financières. Condor et Fap de Yaoundé représenteront le Cameroun aux éliminatoires de la Zone 4, sous-région Afrique Centrale, qualificatifs pour le tournoi des meilleurs clubs africains.
Championnat national de Basketball : Les résultats du Final four retour
Vendredi
Université de Douala 63-72 École de basket
Condor de Yaoundé 79-74 Fap de Yaoundé
Samedi
Condor 104-81 Université
École de basket 57-76 Fap
Dimanche
Fap 76-54 Université de Douala
Condor 70-80 École de basket