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L’homme qui a renié la nationalité camerounaise, se prévaut le droit de déclarer que  « les Bulu sont les Hutu du Cameroun »

 

Une affirmation qui n’a pas été du goût de la lauréate du Prix Fémina 2013 qui affirme qu’ « incriminer de la sorte un groupe humain entier dont il est aisé de démontrer qu’il est loin de jouir de l’appartenance du chef de l’Etat à cette communauté  n’a pas de sens ».

 

L’intégralité de sa réaction

« Vous le savez, je ne m’exprime pas sur le Cameroun. On me le reproche d’ailleurs assez souvent, ce qui ne suscitera de ma part aucun changement d’attitude dans une situation d’ores et déjà trop polarisée.

 

Pourtant, ce matin, je voudrais dire un mot des propos ci-dessous qui me bouleversent. Ils révèlent, bien sûr, l’état d’une partie de l’opinion et, surtout, les extrémités vers lesquelles certains seraient prêts à pousser le pays pour des raisons opaques, tant ces mots s’éloignent de tout patriotisme véritable, de tout esprit de fraternité.

 

La déclaration ci-dessous sous-entend que les hutu du Rwanda seraient en quelque sorte des génocidaires ataviques, qu’ils le seraient parce que hutu (leur nom devient ici une manière de désigner les criminels), qu’il n’y aurait eu, parmi eux, personne à sauver, et qu’il en est toujours ainsi (l’énoncé est au présent, le propos affirmatif). Ceci est déjà insupportable, inadmissible en soi. Aucun de nous ne peut laisser dire cela, laisser passer cela.

 

Mais au-delà, en ce qui concerne les bulu du Cameroun, la violence de ces mots est injuste et irresponsable. Si des bulu comptent bien parmi les bénéficiaires du régime actuel au Cameroun, d’autres aussi en profitent. Et non seulement des ressortissants de toutes les régions du pays font-ils partie des privilégiés de ce système, mais en ce qui concerne la communauté bulu (visée dans sa globalité, sans la moindre nuance), faut-il rappeler qu’elle habite une des régions les plus sinistrées du Cameroun? Faut-il redire qu’il n’y a même pas de route pour se rendre à Sangmelima? Est-il nécessaire de faire remarquer que, comme ailleurs, on s’est aussi battu en pays bulu pour la libération du Cameroun?

 

Incriminer de la sorte un groupe humain entier dont il est aisé de démontrer qu’il est loin de jouir de l’appartenance du chef de l’Etat à cette communauté, n’a pas de sens. Cela ne peut que servir à dresser les Camerounais les uns contre les autres, un peu plus chaque jour.

 

Ceux qui profitent du régime au Cameroun sont connus de tous. Chacun a un nom, lequel ne saurait se confondre avec celui de sa communauté. Ce ne sont pas des villages entiers qu’il faudra un jour traduire devant la justice, mais des individus. Il importe de s’en souvenir.

 

Ceux qui se sont autrefois battus pour libérer le Cameroun du joug colonial l’ont tous fait en tant que Camerounais. Pour le Cameroun. Pour l’Afrique. C’est la vision qu’ils nous ont laissée, un héritage fédérateur, fraternel, un puissant désir d’unité qui transcendait les frontières du Cameroun. C’est ce qu’il faut faire prospérer, aujourd’hui plus que jamais.

 

Les luttes politiques sont légitimes. La haine de l’autre ne l’est jamais.

NB : Ne vous laissez pas enfumer par des explications selon lesquelles « bulu » ne ferait pas référence à la communauté bulu. Le procédé visant à utiliser le nom d’un groupe humain en guise de métaphore du mal (ou même de la souffrance comme cela arrive aussi) est de toute façon plus que problématique. En particulier dans le climat qui règne actuellement au Cameroun.

 

Si même il s’était agi d’indiquer que tout le groupe n’est pas responsable des méfaits dus à une minorité (cas donc des hutu dont l’expérience sert d’étalon), l’analogie ne sied pas. On n’en est tout de même pas là. Enfin, tout ce qui est excessif… ». 

 

Le 17 mai dernier, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire avec à ses côtés le ministre en charge des marchés publics et le ministre délégué auprès du ministre des Finances, a signé avec la Banque mondiale un accord de crédit pour le financement du projet d’amélioration de l’efficacité de la dépense publique et du système statistique (PEPS).

 

L’enveloppe d’un montant de 31 millions de dollars soit 17,38 milliards de FCFA, va permettre d’accompagner le Cameroun dans son combat pour améliorer la qualité de la gestion des finances publiques.

 

Selon Cameroon Tribune, étant donné que que moins de 50% du BIP contribuent à la formation brute du capital fixe du Cameroun, « il est clair que beaucoup reste à faire ». Et c’est à juste titre qu’Elisabeth Huybens, directrice des opérations à la BM a rappelé que les actions engagées dans le cadre du PEPS doivent surtout contribuer à la réduction de la pauvreté.

 

« De bonnes statistiques sont très importantes pour pouvoir prendre de bonnes décisions. Il est important de bien sélectionner les projets d’investissements publics et d’avoir des marchés publics qui soutiennent la mise en œuvre efficace et à moindre coûts des investissements publics pour qu’ils puissent aider le mieux à la réduction de la pauvreté », a expliqué Elisabeth Huybens.

 

Ce projet, apprend-on, compte quatre composantes : la consolidation de la réforme des budgets-programmes dans les ministères sectoriels; l’amélioration de la qualité de l’investissement public dans les ministères sectoriels ; l’amélioration de la performance du système de passation des marchés et le renforcement du système statistique national.

 

« Notre pays est engagé dans un processus de réformes structurelles. Nos ressources financières aussi importantes soient-elles, ne permettent pas toujours d’obtenir le résultat souhaité de la manière de la plus efficace. Il nous a été donné de constater ces insuffisances et travailler pour trouver des solutions », indique Alamine Ousmane Mey.

 

D’après le Minepat, ces mesures vont justement dans le sens du projet qui a fait l’objet de la signature de l’accord de crédit. « Nous voulons penser qu’à travers les financements que la BM nous apporte, nous allons avoir des statistiques plus fiables et plus régulières, dans le but d’élaborer des politiques publiques conséquentes. Une politique publique plus efficace dans la réponse aux problèmes des populations, c’est à travers des investissements dans plusieurs secteurs et ils doivent être le plus efficace possible mais plus efficients en utilisant moins de ressources », a conclu le Minepat.

 

Otric N.

Le Japon est décrit comme un pays où la discrimination basée sur le sexe est toujours un problème majeur. Ainsi, pour remédier à ce dernier, la police a dernièrement lancé, une fonctionnalité permettant de signaler les agressions sexuelles dans le métro.

 

À Tokyo, pour éviter le harcèlement dans les transports publics, des mesures avaient déjà été mises en place comme des wagons séparés non mixtes dans le métro aux heures de pointe. La police de Tokyo a décidé d'aller un cran plus loin en proposant une fonctionnalité sur leur application Digipolice, permettant de signaler qu'une agression est en train de se dérouler.

 

En effet, l’application, facilement téléchargeable, émet un « Stop » à fort volume, dissuadant ainsi les pervers et autres voleurs de s’approcher davantage de leurs victimes. Cette application est très utiles surtout quand on sait qu’au Japon il est mal vu de parler dans le métro et que les victimes de harcèlement ont parfois peur de s’exprimer. « En 2017, environ 900 cas de harcèlement et d’agressions ont été dénoncés dans les métros et trains de la seule ville de Tokyo. Ce chiffre n’est que la partie émergée de l’iceberg. Les femmes victimes de ce type d’agressions restent silencieuses, préférant ne pas porter plainte. » A déclaré une responsable du département de police japonaise. Or, la loi japonaise prévoit pourtant de lourdes peines à l’encontre des agresseurs qui s’adonnent à ce genre d’activités : six mois de prison et une amende de 4.000 euros. Si des violences et des menaces sont dénoncées, la peine peut s‘étendre jusqu‘à dix ans de prison.

 

Depuis l'apparition de cette fonctionnalité, Digipolice est devenue l’application la plus téléchargée du moment par les japonaises. Et les chiffres le disent d’eux-mêmes.  Plus de 237.000 téléchargements selon la police. « Il s’agit d’un chiffre inhabituellement élevé. Sa popularité est telle que le nombre d’abonnés augmente d’environ 10.000 chaque mois ». a indiqué cette même responsable aux médias.

 

Le succès de Digipolice s’explique non seulement par le nombre de pervers qui rôdent dans le métro de Tokyo, mais aussi par un autre fait, culturel qui interdit de parler fort dans le métro de peur de déranger les voisins. Mais, pour résoudre le problème, il faudra cependant aller plus loin qu'une simple application et passer par un changement de mentalité dans le pays tout entier.

 

Notons que, l’histoire de DigiPolice a en fait commencé en 2016. A l‘époque, la police de Tokyo avait le souci de protéger les personnes âgées et les familles contre les voleurs, les arnaqueurs, ainsi que les rôdeurs. Puis s’est ajouté le projet de protection des femmes contre les pervers sexuels, aussi appelés « frotteurs », adeptes du plaisir par frottement (souvent contre l’avis de leurs proies), pullulent dans le métro de la mégalopole nipponne.

 

Danielle Ngono Efondo

Le 17 mai 2019, Serge Abouem le président de la Fédération camerounaise de Volley-ball et Camelo Marangi le Directeur général du groupe Finsea ont annoncé la signature prochaine d’un accord de partenariat.

 

La  Fédération camerounaise de Volley-ball (Fecavolley) a trouvé un potentiel partenaire pour la réalisation de certains projets visant le développement de la discipline sportive dont elle a la charge. Ce potentiel partenaire est le groupe italien Finsea avec qui, elle a eu de nombreuses rencontres. Face à la presse camerounaise vendredi dernier, les deux parties ont tenu à faire le point de leurs rencontres. On retient que les deux entités sont motivées par le souci de parvenir au développement du Volley-ball camerounais. A ce souci s’ajoute, celui de la reconversion des sportifs. Serge Abouem le président de la Fecavolley a indiqué que la signature du contrat définitif se fera dans les prochains mois à l’occasion du match Cameroun-Italie.

 

«Il s’agit de posture d’une relation contractuelle que nous avons commencé en Italie, il y a un an lorsque nous avons pris part au championnat du monde de Volleyball. Le groupe Finsea est un des groupes qui ont été reçus par le Président de la République lorsqu’il a fait récemment une visite en Italie. Il se fait que ces investisseurs voulaient arriver au Cameroun. Ils ont vu en nous une Fédération qui pourrait porter leur image », explique Serge Abouem.  

 

La plus-value de l’accord en vue n’est pas monétaire. Ledit accord va permettre au groupe italien de créer des entreprises au Cameroun. «Nous allons signer un contrat par lequel, le groupe Finsea s‘engage des entreprises au Cameroun, et une partie des bénéfices annuels serait versée à la Fédération pour la construction des infrastructures. Par la même occasion, la Fecavolley et la Finsea ont mis sur pied une espèce de formation continue pour les jeunes sportifs et particulièrement les volleyeurs. Comme il s’agit de technologies nouvelles, Finsea s’est engagée en signant un partenariat avec un centre de formation où des ingénieurs italiens viendront au Cameroun pour former les jeunes sportifs», déclare Serge Abouem.   

 

Liliane N.

Sur son site internet, la Fédération Internationale de Football Association a marqué un temps d’arrêt pour souhaiter un joyeux anniversaire, à l’ancienne gloire du football camerounais.

 

La Fédération Internationale de Football Association (Fifa) n’est pas restée indifférente à la célébration du 67ème anniversaire de Roger Milla, ancien Lion indomptable et ancienne gloire du Football camerounais. Un article a été consacré à celui-ci qui a soufflé hier 20 mai 2019, sur sa 67ème bougie. Ledit article intitulé «Le long cheminement du Vieux Lion» revient sur les performances et les temps forts de la carrière de Roger Milla. Le choix des mots utilisés dans l’article démontre à suffisance la volonté de la Fifa de rendre hommage, à celui qui porte aussi la casquette d’Ambassadeur itinérant au Cameroun.

 

«Peu de joueurs ont marqué de leur empreinte la Coupe du Monde de la Fifa comme le sémillant attaquant camcerounais Roger Milla. Après avoir appris les rudiments du ballon rond en évoluant pieds nus dans les ruelles poussiéreuses de Yaoundé, Milla s'est rapidement taillé une réputation enviable. Affublé à son adolescence du surnom de "Pelé", l'homme possédait très jeune des capacités hors du commun», peut-on lire dans l’article qui reste publié sur le site internet de la Fifa.  Loin de ne révéler que les instants de gloire et de bonheur du camerounais, la Fifa à travers son article, revient sur les temps difficiles qu’a connu Roger Milla.

 

«Milla signe avec son premier club camerounais à l'âge de 13 ans, mais il ne faut pas longtemps pour que son talent tape dans l'oeil des recruteurs européens, en particulier ceux venus de France, destination de prédilection pour tout footballeur africain rêvant de faire carrière. Pourtant, le voyage de Roger Milla va être parsemé d'embûches et de désillusions. Un an après avoir été élu football africain de l'année en 1976, il émigre sous d'autres cieux en quête de gloire et de fortune. C'est ainsi qu'il débarque à Valenciennes, où il ne va finalement trouver que des promesses non tenues, une place en équipe réserve et un minuscule appartement.

 

Il tente ensuite sa chance avec Monaco et Bastia, mais n'y trouve guère plus de bonheur, la faute à plusieurs blessures et le moral dans les chaussettes en raison du manque de crédit accordé aux footballeurs africains. C'est finalement avec le club de deuxième division de Saint-Étienne que Milla va trouver ses marques. Il y confirme son talent souvent mis en doute en marquant à 22 reprises en 31 matches. Plus tard, il va définitivement s'épanouir à Montpellier, où il est vénéré par les supporteurs pour ses dribbles déroutants, ses raids dévastateurs et, d'une manière générale, son panache», relate la Fifa.

 

Ledit article rapporte que Roger Milla a quitté le football français en 1989. Il y a marqué 152 buts dans sa posture d’attaquant. La Fifa énonce également dans son article, les performances de Milla lors des Mondiaux 1982 et 90, en indiquant leur influence et leur impact sur la place que la Fédération va désormais accorder au continent africain.

 

«A vrai dire, peu de gens en dehors du Cameroun espèrent voir briller le vieux maître africain, alors âgé de 38 ans, lors d'Italie 1990. Mais ils vont tous en avoir pour beaucoup plus que leur argent. Milla marque quatre buts pour le Cameroun, auteur d'un parcours époustouflant qui le porte jusqu'en quarts de finale. Son sens du football, son style puissant et décoiffant et son large sourire sont presque aussi impressionnants que ses pas de danse autour du poteau de corner après un but.

 

Lors d'une phase finale placée sous le signe des tactiques réalistes et hyper-défensives et du cynisme à tout crin, le Cameroun et son Vieux Lion constituent, par leur style de jeu échevelé mariant improvisation et toupet, une véritable bouffée d'air frais. Leur campagne historique sonne l'arrivée sur la scène internationale de l'Afrique comme une force avec laquelle il faut désormais compter et qui va déboucher sur les succès ultérieurs du Nigeria et autre Sénégal. Elle force également la main de la FIFA en l'obligeant à octroyer une troisième place qualificative au Continent Mère pour les phases finales à venir. Pas si mal pour une équipe composée en majorité de joueurs inconnus évoluant dans des championnats obscurs et d'un fier vieil homme...», peut-on lire dans l’article de la Fifa.

 

Liliane N.

Parmi les innovations majeures cette année dans cette partie du pays, le défilé du détachement de la marine nationale à bord de bateaux.

 

Solennité de grand jour au boulevard de l'indépendance à Garoua, le temps de la célébration de la fête de l'Unité avec en toile de fond, la fierté d'appartenir à une Nation camerounaise une et indivisible. La parade proprement dite s'est déclinée en deux tableaux.

 

D'abord, le défilé militaire qui a connu le déploiement de 10 corps dont 6 du ministère de la défense et quatre corps paramilitaires. Comme principale innovation du défilé militaire cette année à Garoua, le détachement de la marine nationale basée dans la cité balnéaire du Nord à Lagdo, à bord de leur bateaux, dons du Gouvernement américain qui soutient le Cameroun dans la lutte contre le terrorisme en milieux fluviaux et lacustres.

 

Le défilé civil a pour sa part connu la participation au total de 30 établissements de l'éducation de base, 26 des enseignements secondaires et supérieurs, 15 écoles et centres de formation professionnels, cinq mouvements et associations et 09 partis politiques.

 

Le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i qui présidait la parade a insisté sur la nécessité de maintenir davantage l'unité et le vivre ensemble.  

 

Des distinctions honorifiques ont été également décernées aux fonctionnaires et agents de l'Etat pour saluer leurs loyaux services envers la nation camerounaise.

 

Innocent D H

Narcisse Mouelle Kombi a présidé la toute première réunion, qu’il tenait avec le Comité d’organisation de la 16ème édition du Tour cycliste international du Cameroun nouvellement créé.

 

Le 17 mai 2019, dans la salle des conférences du Ministère des Sports et de l’Education physique, Narcisse Mouelle Kombi a dirigé la première réunion préparatoire, élargie du Comité d'organisation du Tour cycliste international du Cameroun. Le Ministre des Sports a mis l’accent sur deux choses: le professionnalisme et la célérité. C’est ce qu’il attend du Comité d’organisation de cette compétition. Narcisse Mouelle Kombi a expliqué que le Comité doit « faire preuve de professionnalisme au cours de la préparation des coureurs et assurer une place honorable au classement final de la course, de donner aux hôtes du Cameroun l'envie de revenir en leur assurant un accueil de qualité et un séjour agréable entre autres ».

 

Le Ministre des Sports pense que cela doit être fait tel que sus indiqué parce que, le Tour Cycliste international du Cameroun a  toujours été un événement sportif très couru. « Au-delà de l'aspect sportif, il est devenu au fil des années, un instrument de promotion de l'image et des atouts touristiques et culturels du Cameroun et par son itinéraire qui traverse plusieurs régions de notre pays », rapporte Jean Baptiste Biaye le chef de la Cellule de communication de la Fédération camerounaise de cyclisme.

 

Poursuivant dans la justification du fait que le Comité d’organisation doit faire preuve de professionnalisme et de célérité, Narcisse Mouelle Kombi a indiqué qu’au plan national, « la 16ème  édition du Tour Cycliste international du Cameroun intervient à un moment où il s'avère impérieux de renforcer l'expression du vivre ensemble à travers la mobilisation de tous les  fils et filles  du Cameroun autour de la consolidation de son unité ».

 

Cette première réunion préparatoire a donné aussi lieu à l’installation des membres des sous commissions du Comité d’organisation créé le 14 mai 2019 par le Ministre des Sports. A titre de rappel, ce Comité a deux commissions et quatorze sous-commissions. Il a pour missions «d'élaborer et de mettre en oeuvre les stratégies visant à assurer une bonne organisation du Tour Cycliste international, édition 2019 ». Il est à noter que la compétition qui va se dérouler du 1er au 09 Juin 2019, traversera six des 10 régions que compte le Cameroun. Ces régions sont entre autres celles de l'Est et du Sud-Ouest.

 

Liliane N.

Dans une interview accordée à la Fifa.com, le  sélectionneur de l’équipe nationale de football a déclaré  que les Lions sont en « forme »  et que rien ne sera facile pour aucun de leurs  adversaires à  la phase finale de la  Can Total Egypte 2019.

 

Dans une interview publiée sur le site de la Fédération internationale de football association (Fifa), le sélectionneur national des Lions Indomptables a abordé un certain nombre de sujet,  concernant entre autres,  son arrivée au Cameroun, et sa préparation pour la prochaine  Coupe d’Afrique des Nations (Can), Égypte 2019. Après 9 mois passé à la tête de l’encadrement technique des Lions, le technicien néerlandais  a relevé  que  l’épilogue des qualifications pour la CAN a été très fort sur le plan émotionnel, après tous les rebondissements de dernière minute. « On devait battre les Comores et le résultat a confirmé le bon travail qu’on est en train de faire. Finir à égalité de points avec le Maroc, qui fait partie des favoris de la CAN, avec à peine deux buts marqués en moins, ça en dit long sur notre performance et notre niveau de préparation », a-t-il souligné.

 

A en croire cet ancien footballeur, le retrait de la Can 2019 au Cameroun n’a pas affecté ses protégés, qui étaient déjà psychologiquement, avant cette décision, préparer pour remporter tous les  matchs des éliminatoires. « J’ai dit à mes joueurs dès le premier jour que je voulais finir premier de la poule.  Tous ces mois de travail nous ont permis de mettre en place un état d’esprit et les résultats obtenus contre le Brésil et les Comores prouvent que cette équipe a la bonne mentalité et que nous sommes techniquement et tactiquement prêts à bien faire », a  affirmé le technicien néerlandais.

 

Maintenant que le Cameroun est assurer de participer à la phase finale de ce grand rendez-vous africain de football, son entraîneur pense qu’il a les qualités nécessaires pour conserver son titre. Les Lions affronteront dans la groupe F le Ghana, le Bénin et la Guinée-Bissau. « On est en forme et tous les signaux sont au vert. Maintenant, il faut trouver la bonne carburation en match. En tout cas, je peux dire que ce ne sera facile pour aucun de nos adversaires en Égypte », a déclaré  cet entraîneur, qui a précisé que le Cameroun a toujours  fait partie des meilleures équipes d’Afrique.  Selon lui, l’absence du Cameroun au dernier Mondial, Russie 2018 a été un coup dur pour son groupe.  D’où la nécessité, dit-il, de « repartir de zéro, reconstruire un effectif et se refaire une réputation à l’échelle internationale. » Un travail qui porte déjà ses fruits, vue les résultats enregistrés par les lions.  « Nos  résultats montrent de quoi nous sommes capables. Je veux laisser une trace au Cameroun », souhaite le collaborateur de Patrick Kluivert, qu’il qualifie de partenaire complémentaire.

 

Marie MGUE

Le défilé commémoratif de l'unification du Cameroun a eu lieu à la place des fête sous la présidence du Sous-préfet de l'arrondissement de Bibemi Jean Baptiste Bonki.

 

Le défilé des forces de défense et de sécurité donne le ton de la célébration de la fête de l'Unité à Bibemi. Militaires, gendarmes et policiers ont battu le pavé aux rythmes de la fanfare pour dire oui à la défense, et à la sécurité des personnes et de leurs biens, sous l’œil vigilant du Sous-préfet Jean Baptiste Bonki.

 

Par la suite, le défilé civil se met en branle avec la participation de plus d'une centaine d'établissements scolaires primaires, secondaires et professionnels de l'arrondissement de Bibemi. Preuve que, le vivre ensemble est une réalité dans cette unité administrative. Pour Tchondolé, directeur du CES de Bikélé rencontré après le défilé, il constate que les Camerounais vivant dans l'arrondissement de Bibemi ont par leur présence au défilé marqué leur intérêt au vivre ensemble et que tout s'est passé dans la paix et l'unité.

 

Le passage des partis politiques est venu donner un éclat à la célébration. La Section Rdpc Bénoué Est, a battu le rappel des troupes avec plusieurs carrés. Et pour le président de ladite Section El Hadj Yaouba Yedi, il s'agit d'une forte mobilisation derrière le Président national Paul Biya, la force de l'expérience, artisan de paix et d'unité.

 

Des dons constitués des gilets ont été remis à 150 membres des comités de vigilance issus des trois secteurs de Bibemi que sont, Adoumri, Houla, et Ndiam-badi.

 

Innocent D H

L’image est horrible. Le sang est encore visible sur la tête de ce petit bébé de quelques mois et, en regardant la vidéo, on entend les cris stridents de sa maman. 

 

Des informations prises auprès de quelques confrères, il ressort que la scène se déroule dans la région du Nord-Ouest. Et, il faut s’armer de beaucoup de courage pour regarder jusqu’au bout, la vidéo qui a envahi les réseaux sociaux alors que le Cameroun commémorait la 47ème édition de la fête de l’Unité Nationale.

 

Un meurtre qui intervient au lendemain de la descente sur le terrain du premier ministre, chef du gouvernement, dans les régions du Nord et du Sud-Ouest. Il est allé auprès de ses frères, ses parents pour les supplier de déposer les armes, parce que le sang a trop coulé.

 

Malheureusement, le cri de cœur de celui qui s’adressait aux populations, au nom du Chef de l’Etat n’a pas été entendu par ceux qui semblent plus que jamais résolu à faire raisonner le bruit des armes.

 

La mort de ce bébé est un acte d’une barbarie insoutenable, qui a réveillé la colère de tous.  Maître Akere Muna, ancien bâtonnier a réagi à travers un tweet : « Tirer sur un bébé de quatre mois a-t-il un sens ? Il y’a quelques heures aujourd’hui, le 20 mai, Muyuka a vécu ça. Voilà qui nous sommes. Un pays où certaines vies n’ont pas d’importance. Un bébé est condamné à la peine capitale pour une vie non encore vécue. Tout simplement Barbare… ».

 

La balle qui a tué le bébé provient de quelle arme ?

 

Pour l’instant, c’est le flou total. Il n’est pas encore possible de dire avec certitude, ce qui s’est passé. S’agit–il d’une balle perdue alors que les forces de sécurité étaient aux prises avec les terroristes, Est-ce que ce sont ces derniers qui ont voulu faire passer leur message de haine, de division, d’acharnement contre les populations sans défense et, s’en sont pris à ce bébé dont l’existence était à peine entamée ?

 

Des confrères que nous avons sollicités n’ont pu nous dire grand-chose. Quelques uns ont néanmoins affirmé qu’on ne serait pas surpris que les enquêtes conduisent vers cette piste, ce d’autant plus qu’on a vu de quoi ils sont capables.

 

Dans cette guerre qu’ils mènent contre l’Etat du Cameroun, ils n’ont pas hésité à démembrer leurs victimes. Dès lors, la vie d’un bébé est peu de chose pour ces êtres assoiffés de sang.  

 

Vivement que les enquêtes conduisent vers les coupables et qu’un châtiment sévère soit appliqué et que l’âme de ce bébé repose en paix.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01