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Encore appelé «  Kévazingogate » cette activité fait ses premières victimes, avec le limogeage du vice-président issu de l'opposition et du ministre des Forêts

 

C’est par un décret que le Président Ali Bongo a mis fin aux fonctions de quelques uns de ses fidèles collaborateurs, notamment, son vice-président Pierre Claver Maganga Moussavou et son ministre des Forêts et de l'Environnement, Guy Bertrand Mapangou.

 

Aucun détail n’a été donné sur les raisons de ces limogeages, mais les deux hommes, d’après les informations recoupées dans certains médias paraissant dans ce pays, avaient été mis en cause dans le sillage de cette affaire de trafic de bois précieux, pourtant  interdit d'exploitation.

 

Les appels à la démission de M. Mapangou, en particulier, s'étaient multipliés après la suspension dans ce dossier de son directeur de cabinet. Ce qui a d’ailleurs fait la Une des journaux : « Coup de tonnerre dans le monde politique gabonais, un acte d'autorité posé par le chef de l'Etat » a titré il y’a quelques jours, le journal pro-gouvernemental et principal quotidien gabonais, L'Union.  

 

Pierre Claver Maganga Moussavou n'a pour le moment pas été remplacé et le poste de vice-président de la République se trouve donc vacant. Cette fonction avait été rétablie en 2017 et confiée à M. Maganga Moussavou, un opposant à Ali Bongo et candidat malheureux à la présidentielle de 2016, conformément aux résultats d'un dialogue politique avec une partie de l'opposition.

 

Aucun nouveau titulaire du portefeuille des Forêts et de l'Environnement n'a été désigné par le président, qui a placé ce ministère sous l'autorité directe du Premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé.

 

Ancien porte-parole du gouvernement, Guy-Bertrand Mapangou est un pilier du régime, qui a été plusieurs fois ministre, notamment à l'Intérieur : « Il y a une certaine confusion des rôles et on aurait préféré que le pouvoir judiciaire joue pleinement le sien. On ne sait pas quelle est la part de responsabilité de chacune des personnes concernées, ce qui leur est exactement reproché », souligne Wilson-André Ndombet, politologue proche de l'opposition à l'Université Omar Bongo (UOB).

Fin février et début mars, près de 5.000 mètres cubes de kévazingo, une essence rare très prisée en Asie, d'une valeur d'environ 7 millions d'euros, avaient été découverts dans deux sites d'entreposage appartenant à des sociétés chinoises, au port d'Owendo, à Libreville.

 

Une partie du kévazingo était chargée dans des conteneurs sur lesquels figurait le tampon du ministère des Eaux et Forêts indiquant une cargaison d'okoumé, une essence de bois dont l'exploitation est autorisée.

 

Après la découverte de ces documents falsifiés, le responsable de ce ministère au port et son équipe avaient été arrêtés, soupçonnés d'implication dans ce trafic.

 

Mais le 30 avril, 353 de ces conteneurs, placés sous l'autorité de la justice, s'étaient mystérieusement volatilisés. Deux cents containers ont par la suite été retrouvés dans les entrepôts de deux entreprises différentes, toujours au port d'Owendo.

 

Bois précieux et sacré

Depuis plus d'une semaine, la presse gabonaise fait ses choux gras de l'affaire, dans le cadre de laquelle plusieurs hauts cadres ont été suspendus de leurs fonctions, dont les directeurs de cabinet des ministères des Forêt et de l'Economie.

 

La justice gabonaise a annoncé l'arrestation de deux ressortissants chinois, accusés d'avoir participé au trafic, avec la complicité de fonctionnaires gabonais. Le directeur général des douanes a été placé en détention provisoire : « Le Premier ministre avait déclaré que son gouvernement serait exemplaire et que les membres de son gouvernement qui s'éloignerait de cette attitude seraient sanctionnés. Les membres du gouvernement qui seraient impliqués dans cette affaire sont invités à en tirer les conséquences qui s'imposent », avait prévenu la porte-parole du gouvernement, Nanette Longa-Makinda, dans une déclaration lourde de sous-entendus.

 

Le kévazingo est un bois rare d'Afrique centrale, considéré comme sacré par certaines communautés locales et très apprécié en Asie, notamment pour la réalisation de parquets, escaliers, meubles de luxe.

 

Représentant 60% du PIB (hors hydrocarbures), le secteur forestier est l'un des piliers historiques de l'économie du Gabon, un pays recouvert à près de 80% par la forêt.

 

Fin mars, le rapport d'une ONG britannique avait dénoncé les pratiques illégales d'un groupe chinois à l'origine d'un vaste trafic d'exploitation de bois au Gabon et au Congo, accusant notamment plusieurs personnalités politiques et agents de l'administration d'y être impliqués.

 

Nicole Ricci Minyem 

 
 
 

Après avoir imposé à partir de 1979 aux couples de n'avoir qu'un seul enfant afin de limiter la croissance de la population, le gouvernement chinois leur permet depuis 2016 d'en avoir deux. Et pour lutter contre les avortements sélectifs, la Chine interdit les analyses de sang maternel permettant de connaître le sexe des fœtus. Mais des intermédiaires ont trouvé la parade, en envoyant illégalement les échantillons à Hong Kong, selon une enquête de l'AFP.

 

C’est en 2015 que la chine a décidé d’interdire les analyses de sang maternel permettant de connaître le sexe des fœtus. Mais, sur les réseaux sociaux, des personnes prêtes à organiser la contrebande vers l'ex-colonie britannique (Hong-Kong) ou on peut légalement effectuer une analyse de sang pour connaître le sexe, tendent la main aux parents désireux de connaitre le sexe de leur enfant. Et il semble que des cliniques ferment parfois les yeux sur l'origine des échantillons.

 

Se portant comme client potentiel, un journaliste de l'AFP a contacté en Chine trois agents qui ont proposé d'arranger des rendez-vous dans des laboratoires ou d'organiser le transport d'un échantillon de sang vers Hong Kong pour 580 dollars soit 319 000 Fcfa.

 

Le deal se passe de manière relativement simple. Vous versez un acompte, un coursier vous remet ensuite un kit d’analyse. Des agents vont même jusqu'à numériser leur affaire, en vous proposant une application mobile qui vous permet de recevoir chez vous une infirmière, qui procède à la prise de sang à domicile.

 

Après cette étape, vous n’avez plus qu‘à envoyer votre échantillon à Shenzhen (sud). Vient ensuite le tour des trafiquants, qui le font entrer illégalement à Hong Kong. Le reste se fera de façon légale, puisque l’interdiction s’arrête aux portes de l’ancienne colonie britannique. Aucun des agents n’a dit au journaliste de l’AFP comment les échantillons parviennent à passer la frontière, se contentant de lui signifier que les échantillons font le voyage jusqu‘à destinations sans encombre. L’un de ces agents confie : « l'échantillon va être emmené au laboratoire dans un véhicule dédié. Les échantillons peuvent en toute sécurité être adressés pour analyse, tout ira bien. » A promis un des agents, en s'engageant sur un résultat sous 24 heures.

 

Notons que, les choses ne se passent pas aussi facilement à Hong Kong. En effet, les laboratoires qui pratiquent ce type d’activité risquent de perdre leur agrément dans la mesure où les règlements locaux interdisent les analyses de sang sans l’ordonnance d’un médecin local. De plus, il est illégal d'expédier ou de transporter hors de Chine des échantillons de sang sans un permis spécial. Côté hongkongais, l'importation de sang n'est interdite que s’il est soupçonnée la présence d'agents infectieux.

 

Le département hongkongais de la Santé a indiqué à l'AFP que le nombre d'enquêtes ouvertes avait triplée depuis 2016. Mais faute de preuve, aucune n'a pu être judiciarisée. Le trafic continue de se dérouler à grands coups d’argent et la demande est toujours aussi forte. Kwok Ka-ki, député hongkongais et médecin de formation prône une coopération entre Pékin et Hong Kong pour lutter contre ce trafic : « D'un point de vue éthique, c’est totalement inacceptable, car cela contribue à encourager les avortements sélectifs. Les avortements sélectifs sont responsables de nombreuses tragédies en Chine et d’un déséquilibre de la population. Comment peut-on cautionner (cela) ? »

 

Danielle Ngono Efondo

 

Pour mettre un point final aux déclarations que l’on lit dans les réseaux sociaux depuis quarante huit heures, René Emmanuel Sadi veut rétablir la réalité des faits. 

 

Dans un communiqué de presse publié ce mercredi, le porte parole du gouvernement affirme que : « Le gouvernement dément formellement ces allégations mensongères et précise, à la lumière des informations soigneusement recoupées par les services spécialisés de l’Etat que cet acte abominable a été perpétré par des individus issus des bandes armées criminelles, lesquelles, prises de court par la dynamique d’apaisement et de reprise en main de la situation dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, s’emploient de façon pernicieuse à maintenir un climat de terreur et de désolation parmi les populations… ».

 

Le repenti des anciens ambazoniens suscitent la colère de leurs anciens compagnons

Pour René Emmanuel Sadi, « C’est dans cette optique qu’un  groupe d’individus, armés de fusils de chasse de calibre 12  et d’armes blanches a investi le domicile d’un ancien rebelle sécessionniste, aujourd’hui repenti et réinstallé chez lui, au quartier Makanga à Muyuka… Ce père de famille, alerté de l’imminence d’une expédition punitive de ses anciens compagnons de guerre et, pris de panique a dû quitter précipitamment son domicile avec son épouse et deux de ses enfants, sans avoir pu emmener avec eux, leur fillette âgée de quatre mois. C’est ainsi que les assaillants vont s’acharner sur cette âme innocente et l’assassiner froidement… ».

 

Les causes du décès du bébé

Dans le communiqué du ministre de la communication, il est écrit que : « Par ailleurs, l’analyse minutieuse de la vidéo, effectuée par des spécialistes, indique clairement que la blessure sur la tête de la fillette a été infligée à l’aide d’une arme blanche et non pas d’une munition, dont l’impact sur la tête d’une enfant de moins d’un an aurait été totalement différent… ».

 

Les déclarations de la dame en pleurs dans la vidéo

Poursuivant ses explications, le membre du gouvernement précise que : «  Il y’a ensuite et surtout, les déclarations de la femme en pleurs, supposée être la mère de la fillette assassinée et, celles de l’individu qui lui pose les questions. Tous les deux n’apparaissent à aucun moment sur la vidéo.

 

Le jeu de rôle clairement établi, met en lumière les réponses mécaniques et instrumentalisées de la mère supposée de la fillette, manifestement contrainte d’affirmer que ce sont les militaires de l’armée camerounaise qui ont assassiné son enfant.

 

La présentation de ces faits selon René Emmanuel Sadi entraîne une seule position : « Le Gouvernement condamne avec la dernière énergie, ces actes répétés de barbarie qui surviennent au moment où le Chef de l’Etat entreprend de mettre en place toutes les mesures nécessaires au retour à la paix dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, particulièrement, dans la perspective du dialogue inclusif sur les grands enjeux de l’heure, qui interpellent la Nation.  

 

Le Gouvernement tient à réitérer que les Forces Armées Camerounaises sont rompues à la tâche, conscientes de leurs responsabilités et entièrement vouées au service de l’Etat  et de ses populations… ».

 

Dans son communiqué, le porte parole du gouvernement appelle les populations à plus de vigilance et, à ne point succomber à la supercherie  de ceux qui n’ont de cesse de diaboliser les Forces Armées et de Défense… ».

 

Quelques interrogations

A la lecture du communiqué du ministre de la communication, on ne peut s’empêcher de se poser quelques questions, en partant du fait que nombreux sont ceux qui veulent que la crise sécuritaire perdure dans ces deux régions.

-         Quelles sont les raisons qui ont poussé ces parents à abandonner leur bébé de quatre mois, en emmenant ceux qui peut être sont plus grands ?

-         Où sont–ils aujourd’hui ?

-         Qu’à t- on fait de la dame dont on voit l’image à la Une de certains journaux depuis l’annonce de ce crime barbare ?

-         Est–elle la complice des meurtriers de cette fillette ?

 

En répondant à ces questions ainsi qu’à toutes celles qui taraudent l’esprit de ceux qui pleurent, en solidarité avec les parents, le gouvernement va mieux conforter la position de ceux qui soutiennent cette armée républicaine, dont on loue les actes de bravoure.

 

Par ailleurs, les réponses du Gouvernement vont donner d’autres arguments à tous ceux qui se souviennent que chaque fois qu’un soldat a été sauvagement assassiné et décapité, l’on n’a jamais retrouvé auprès du cadavre, la tenue portée par les terroristes. Des tenues qui sont plus tard, arborées par ces meurtriers qui n’hésitent pas à narguer toutes ces populations qui n’aspirent qu’à vivre en paix.

 

Nicole Ricci Minyem  

Les projets de rénovation de ces deux lignes sont soutenus à la fois par la Banque mondiale et la Banque européenne d’investissement.

 

Le Comité des infrastructures ferroviaires (Comifer) a tenu la 17 mai dernier à Yaoundé sa 30e session. Les travaux étaient dirigés par Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, président dudit comité et par ailleurs ministre des Transports (MinT). A en croire Cameroon Tribune, les échanges ont porté entre autres sur la problématique de l’occupation des emprises ferroviaires, l’acquisition de nouveaux matériels roulants ainsi que le renouvellement de la voie ferrée.

 

D’après le directeur des travaux ferroviaires et routiers au MinT, Claude Ntone Misse, la sensibilisation des populations en rapport avec l’occupation des emprises ferroviaires est nécessaire. « C’est une situation préoccupante. Il est question de continuer les campagnes de sensibilisation en vue d’obtenir des comportements plus responsables », espère-t-il.

 

Pour ce qui est des travaux à exécuter, il faut noter que le gouvernement a lancé un vaste programme de renouvellement des infrastructures ferroviaires. Celui-ci concerne essentiellement deux tronçons : Belabo-Ngaoundéré qui fait environ 330 kilomètres et Douala-Yaoundé long de près de 230 kilomètres.

 

A terme, indique le journal, la ligne utilisée actuellement sera entièrement rénovée. Il faut dire que les autres parties le sont déjà sur les projets antérieurs. Quant aux travaux des deux tronçons concernés, ils démarrent bientôt, le temps que les études de faisabilité et de capacité de transport en cours s’achèvent.

 

De son côté, le directeur général de Camrail, Pascal Miny a parlé du matériel en cours d’acquisition, en l’occurrence 25 voitures voyageurs, cinq autorails et des locomotives. Des équipements selon lui qui devraient entrer en service dès l’année prochaine. « En matière ferroviaire, lorsqu’une commande est signée, il faut à peu près un an de réalisation de travaux avant la livraison défi nitive », explique le DG.

 

Pascal Miny est notamment revenu sur la rénovation de la voie ferrée pour dire qu’après 50 ans d’existence, elle commence à présenter des signes de fatigue. « Même si elle est bien entretenue, des rénovations s’imposent », indique-t-il.

 

Les projets de rénovation de ces deux lignes sont soutenus à la fois par la Banque mondiale et la Banque européenne d’investissement. Le coût d’investissement des travaux est estimé à 400 millions d’euros soit environ 300 milliards de FCFA. Cependant, Cameroon Tribune rappelle que la réhabilitation de ces voies ferrées de près de 600 kilomètres prendra un certain nombre d’années.

 

« Il faut à peu près trois ans pour que la totalité des travaux soit effectuée. Avec une perspective qu’en 2025, nous devons avoir un chemin de fer quasiment neuf », a conclu Pascal Miny.

 

Otric N.

 

Selon le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe,  l’examen des appuis offerts par son département ministériel en 2018 a abouti à une situation pas très reluisante.

 

En effet, il s’avère que les conditions d’éligibilité d’appuis de projets sont souvent variables d’un projet à un autre. L’on a aussi observé que certaines organisations de producteurs sont devenues des « bénéficiaires récurrents » et spécialisées dans la recherche de subventions.

 

Autres constats faits : la procédure de soumissions des demandes d’appuis et les modalités de sélection des projets à financer ne sont pas suffisamment connues du public. L’on note également que les services centraux sont généralement inondés des demandes d’appuis ne transitant pas par les structures déconcentrées. Et aussi que certains appuis concernant les intrants agricoles (matériel végétal ou semences) arrivent parfois en retard par rapport au calendrier agricole, réduisant considérablement leur valorisation.

 

Afin d’inverser cette tendance, il devient pressant de veiller à la régulation des conditions d’octroi des intrants et matériels agricoles. Gabriel Mbairobe l’a soutenu mercredi dernier à Yaoundé alors qu’il présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier de consolidation et de validation technique du manuel de procédure des subventions des intrants agricoles. Un document qui vise plus d’efficacité et d’efficience permettant l’augmentation de la productivité nationale.

 

D’après lui, il est question de « revoir dans sa globalité, le dispositif d’octroi des appuis pour une utilisation à la fois efficace et plus efficiente, permettant d’augmenter la productivité agricole au plan national ». C’est à ce titre qu’un comité vient d’être mis sur pied et qui conduira au processus d’élaboration du manuel. Ce document préparé par le cabinet Egis permettra également de promouvoir un développement harmonieux et durable des différentes filières.

 

L’on retient que la formulation du manuel de procédure s’appuie sur le guide des subventions agropastorales, élaboré et validé par le Minader et la Minepia en 2018. Il définit notamment les six principes directeurs pour l’octroi des subventions agropastorales par l’ensemble des subventions des intrants agricoles.

 

Rappelons qu’au Cameroun, l'agriculture est la principale source de croissance et de devises du pays, jusqu'à 1978 quand la production de pétrole a démarré. En 2004, l'agriculture représentait 44 % du PIB. L'activité agricole et la productivité du secteur ont baissé au cours du boom du pétrole pendant les années 1980. L'agriculture est la principale occupation pour 56 % de la population active au Cameroun en 2003, bien que seulement environ 15,4 % des terres soient arables.

 

Otric N.

Permettre aux plus jeunes de devenir des footballeurs professionnels ou simplement des hommes bien formés, tel est l’objectif de l’international camerounais Fabrice Ondoa. En effet, Le gardien du KV Ostende (Belgique), a procédé mardi 21 mai à Yaoundé, au cours d’une rencontre avec les hommes de médias, au lancement officiel d’une académie qui porte son nom.

 

Fabrice Ondoa, présélectionné par le coach Clarence Seedorf pour la CAN 2019, songe déjà à l’héritage qu’il va léguer au football camerounais, quoi qu’étant encore en activité. C’est au cours d’une rencontre avec les hommes de médias hier mardi, que le gardien camerounais a présenté l’académie « Fabrice Ondoa FC ».

 

« Il s’agit de l’ancienne Académie As Valence qui a guidé mes premiers pas dans le football. Au lieu de mettre sur pied un nouveau centre de formation, j’ai voulu exprimer ma gratitude à cette école qui a grandement contribué à façonner l’homme et le footballeur que je suis aujourd’hui. D’où la mutation de As Valence en Académie Fabrice Ondoa », a expliqué le champion d’Afrique 2017.

 

Notons que, cette structure est née du re-lifting de l’Académie AS Valence de Yaoundé, qui a vu germer l’international camerounais, avant qu’il n’aille se raffiner à la Fundesport (de Samuel Eto’o), et plus tard à la Masia (FC Barcelone). L’académie Fabrice Ondoa FC ne veut pas seulement former des footballeurs professionnels, capables d’évoluer dans les plus grands clubs de la planète. Mais, se propose également de faire de ses jeunes pensionnaires des hommes à la tête bien faite, à même de s’intégrer sur le plan socioprofessionnel. D’où son slogan : «lier le football à l’éducation et à la scolarisation pour un avenir meilleur ».

 

Conscient du défi à relever, le jeune lion s’est noué d’amitié avec de nombreux partenaires tels l »équipementier Puma, l’ONG Unicef, qui pourront soutenir son projet. «Nous bénéficions du soutien et de l’accompagnement de prestigieux organismes à l’instar de l’Unicef, pour le volet éducatif. En ce qui concerne le côté sportif, des encadreurs hautement qualifiés seront là pour assurer la détection, la formation et le suivi des jeunes pensionnaires », rassure l’ambassadeur de l’Unicef qu'il est. Et de conclure : « Sans avoir la prétention de faire une révolution, nous voulons apporter, notre pierre à la construction de ce football qui m’a tant donné, afin d’obtenir d’autres Roger Milla, Samuel Eto’o, Fabrice Ondoa etc. »

 

Danielle Ngono Efondo

La mise à disposition de tests d’auto-dépistage est vue par l’OMS et l’ONUSIDA comme un moyen de rapprocher l’hôpital de la population et réduire la stigmatisation des personnes malades.

 

« Chacun peut ainsi décider de faire son test où il veut, même à la maison, à l’abri des regards, et décider ensuite où il veut aller pour le suivi dans le cas où le test est positif », a indiqué le Pr. François Xavier Mbopi-Keou, chef de département de virologie et maladie infectieuses à la Faculté de médecine et de sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé.

 

C’était le 15 mai dernier à Ngog-Mapubi, département du Nyong-et-Kelle, région du Centre, lors de la cérémonie de lancement du kit d’autotest en présence de Peter Tieh Nde, préfet du Nyonget-Kelle. Selon les spécialistes, ce kit est un outil innovant qui favorise l’autonomisation du patient qui, une fois son statut sérologique connu, peu lui-même choisir dans quel centre se faire suivre.

 

Pour ce qui est du suivi, indique Cameroon Tribune, des mesures sont prises pour encadrer directement les personnes testées positives. Toutefois, Amos Ngum, maire de la localité, a invité les uns et les autres à la responsabilité. « Découvrez votre statut sérologique rapidement grâce à ce outil. S’il est bon préservez-vous. Sinon, rapprochez-vous des services de santé pour bénéficier des mesures de prise en charge mises en place par les pouvoirs publics », a-t-il rappelé.

 

Et le Pr. Mbopi-Keou de soutenir que lorsqu’une personne prend la décision de se faire dépister, c’est qu’elle est prête à se faire soigner le cas échéant. « Il n’y a d’ailleurs plus de crainte à avoir, puisque dès janvier 2020 la prise en charge du VIH sera entièrement gratuite au Cameroun », souligne le virologue. L’autotest a été adopté par les Nations unies depuis 2013 et mis en place en Afrique depuis un an environ.

 

La forme commerciale Exacto introduite au Cameroun et développée par la firme pharmaceutique Biosinex fonctionne sur le modèle des tests de grossesse actuellement vendus en pharmacie. Pour le lancement, un lot de tests d’une valeur d’environ 13 millions de F a été mis à la disposition du Cameroun. Une fois disponible dans les pharmacies d’officine, le test coûtera environ 2500 F.

 

Trois formats seront disponibles : individuel, duo (pour les couples) et professionnel (une dizaine de tests dans une boîte). Avec sa fiabilité estimée à 99,99%, cet outil recevra la semaine, au cours du congrès mondiale de la Santé à Genève, le prix Produit innovant des Nations unies. Pour faciliter son utilisation, notamment en zone rurale.

 

Otric N.

Les agences humanitaires ont lancé, lundi 20 mai, un appel d’aide de 710 millions de dollars pour que la Somalie se remette des effets pervers d’une terrible sécheresse qui la frappe depuis plus de deux ans. Selon les organisations d’aide, ces fonds serviront à fournir une assistance humanitaire vitale à 4,5 millions de personnes dans les régions les plus touchées, entre maintenant et décembre 2019.  

 

Suite à l’effondrement de l’État en 1991, et la famine qui a suivi, la Somalie est devenue l’un des pays les plus « dangereux » au monde. Les Chabab islamistes et les seigneurs de guerre font régner la violence sur la terre, tandis que la mer est prise d’assaut par les pirates qui s’attaquent aux navires commerciaux qui empruntent le canal de Suez. Et comme s’il fallait que cette terre de « misère » et de violence soit définitivement punie, la famine a fait son retour depuis 2016.

 

« La situation de sécheresse en Somalie s’est rapidement détériorée avec une intensité encore jamais vue au cours des dernières décennies. Le pays est à un stade critique, mais avec des ressources suffisantes, nous pourrons réactiver les structures qui nous ont permis d’éviter la famine en 2017 », affirme pour sa part l’ONU dans un communiqué.

 

C’est la troisième grande sécheresse jamais enregistrée en Somalie depuis le début des années 1980. Elle a entraîné de nombreuses pertes de récoltes et de bétails. Par conséquence, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 2,2 millions de personnes mourront de faim dès juillet prochain. « Plus de 2,2 millions de personnes devraient être confrontées à une faim sévère en Somalie », a écrit l’institution onusienne sur sa page Twitter. 

 

Et pour remédier à cette catastrophe, l’ONU pense qu’il faut une aide de 710 millions de dollars, soit environ 390 millions 500 Fcfa. Ainsi, tout le monde ou presque devrait piocher dans son porte-monnaie. « Alors que nous œuvrons, sous le leadership des autorités somaliennes, à reconstruire la résilience du pays et à remédier aux causes sous-jacentes de ces crises récurrentes, il est important pour tout le monde, y compris les donateurs, le secteur privé, les populations et la diaspora, d’apporter une réponse collective dans le cadre des efforts de préventions », propose George Conway, l’un des responsables de la mission des Nations unies en Somalie.

 

Notons que, La situation est très grave et si on ne la prend pas au sérieux, elle risque de s'aggraver encore plus et la Somalie risque de plonger dans une crise humanitaire terrible.

 

Danielle Ngono Efondo

L’enfant de 5 ans  enlevée depuis le 20 mai dernier a été violée et ses assassins lui ont enlevé les yeux

 

Son papa, Eliezer Ngamsuh surveillant général au CES de Bangoua affirme que le jour de l’enlèvement de sa fille, des témoins affirment avoir vu un homme mince, noir, taille moyenne habillé en tissus pagne qui s’est fait passé pour un membre du  protocole du gouverneur de la région de l’Ouest.

 

Une dame dit même qu’elle a été intriguée, de voir un enfant de cet âge, avec un téléphone IPad entre les mains de cet homme qui s’est dit proche de la maman de la fillette et, ce dernier lui a même fait savoir qu’il connait l’emplacement commercial de la génitrice rond point BIAO. 

 

Un autre crime crapuleux

Alors qu’on n’a plus eu vent depuis quelques mois de ce type de crimes et, tandis que les populations, dans leur grande majorité, semblent vouloir trouver des points de convergence pour vivre en paix et reconstruire leur pays, les assassinats monstrueux des enfants reviennent au devant de la scène.

 

Qui est venu mettre un terme à la vie de la petite Ngamsuh Sirri Noëlla Prise ? Quels sont les desseins poursuivis par celui ou ceux qui ont commis cet acte affreux ? A quoi vont servir les yeux qui ont été enlevés des orbites d’un être aussi fragile, qui a dû souffrir avant de décéder entre les mains de son ou ses assassins ?

 

Seules, les enquêtes ouvertes par les fins limiers de la police et de la gendarmerie, depuis que les parents ont donné l’alerte vont permettre d’avoir les réponses à toutes ces questions.    

 

Le sentiment d’une impuissance

Il ne s’agit pas ici de dire que les deux faits sont liés mais, alors que les camerounais sont encore émus de l’assassinat d’un bébé de quatre mois dans l’une des régions en proie à la crise sécuritaire, l’on annonce quelques heures plus tard d’un autre enfant, abusée sexuellement, sauvagement assassinée et abandonnée dans une brousse, tel un animal.

 

L’être immonde qui l’a fait n’a pas pensé à la détresse des parents, à la souffrance qu’ils vont endurer tout au long de leur vie, aux souvenirs qui va les habiter parce qu’ils vont se sentir coupables, croyant avoir manqué à leur devoir de protéger leur enfant. Qui peut dire ce qu’ils vivent depuis la découverte de cet enfant à qui on a refusé le droit de vivre.

 

Pour l’heure, le corps de Ngamsuh Sirri Noëlla Prise a été déposé à la morgue de l'hôpital Régional de Bafoussam et sera remis aux parents plus tard.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

La phase de réception des dossiers de la première vague d’enseignants à recruter dans les Universités d’Etat a pris fin hier, mardi 21 mai 2019.

 

La Commission consultative de recrutement de la première vague du recrutement spécial de la des 2000 enseignants comme fixé, a clos avec la réception des dossiers. Lors d’une conférence de presse qu’il avait donnée, le Pr Jacques Fame Ndongo ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur avait indiqué les éléments à retrouver dans chacun desdits dossiers. Il s’agit entre autres d’un engagement sur l’honneur, d’un extrait du casier judiciaire datant de trois mois, des photocopies certifiées conformes des diplômes, d’un exemplaire de la thèse de Doctorat ou du Phd.

 

Autre recommandation qui a été faite aux postulants par le ministre de l’Enseignement supérieur c’est de ne déposer le dossier que dans une seule université. Jacques Fame Ndongo a précisé que cela vise à « éviter les télescopages préjudiciables à la transparence et à l’équité du processus ». Les postes à pourvoir sont répartis comme suit. L’Université de Bamenda doit recruter 132 enseignants, l’Université de Buea 130, l’Université de Douala 127, l’Université de Dschang 109, l’Université de Maroua 102, l’Université de Ngaoundéré 130, l’Université de Yaoundé I 130, l’Université de Yaoundé II  100, quota de régulation académique 40.  

 

Après donc cette phase de dépôt, dans chaque Université, il sera programmé une session de l’assemblée des départements pour examiner les dossiers en fonction des mérites, des compétences, des besoins de l’établissement. Les dossiers seront donc transmis, classés par ordre de mérite aux doyens ou bien aux chefs d’établissements, aux directeurs s’il s’agit d’une grande école d’Etat. Il y aura ensuite un conseil d’école qui réexaminera lesdits dossiers. Enfin, ceux-ci seront transmis au recteur ou au Vice-Chancellor qui préside une commission consultative de recrutement des assistants.

 

Selon Jacques Fame Ndongo, « cette commission fait le même travail et enfin, la commission transmet au ministre de l’Enseignement Supérieur, la liste des enseignants éligibles au recrutement et le ministre de l’Enseignement Supérieur autorise donc le recrutement des enseignants dans chaque université ».

 

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01