Les travaux présidés par Jean Raoul Koudou, le représentant du Bureau national de l'état civil (Bunec), ont permis aux participants de prendre la ferme résolution de réformer le système de l'état civil camerounais à travers la modernisation d'établissement d'actes d'état civil.
Les chiffres mis à la disposition du public en date du 31 janvier 2018, font état de ce que 120.000 enfants ne disposent pas d'actes de naissance. Une dure réalité pour certains d'entre eux qui, face à cette situation se retrouvent dans l'incapacité de composer le certificat d'étude primaire et le First School Leaving Certificate pour la session 2019. Cet atelier de trois jours organisé à Garoua par le Bunec avait donc pour visée d'améliorer le circuit d'élaboration et d'obtention des documents d'état civil.
"Il était constaté que l'absence de formation fait partie des dysfonctionnements du système d'état civil du Cameroun. C'est pour pour mettre sur pied une fiche d'information sur la naissance que se tient cet atelier", dit Jean Raoul Koudou le représentant du Bunec pour justifier la tenue des travaux de l'atelier.
Pour leur part, les participants à l'atelier venus des domaines de la santé, de la justice, des affaires sociales, aux côtés des autorités traditionnelles et religieuses ont débattu sur l'impérieuse nécessité d'avoir des pièces d'état civil.
Toute chose visant à accompagner les pouvoirs publics dans leurs efforts de réformation du système d'état civil entrepris depuis 2010. Des actions qui vont aussi amener les populations du nord à comprendre l'importance de se faire établir des actes d'état civil.
Innocent D H