La Commission nationale anti-corruption a ouvert l’enquête à la suite de sa saisie par Me Akere Muna.
On n’a pas fini avec le scandale Glencore. Même si on remarque que depuis son apparition avec les noms des entreprises telles que la Sonara et le Snh, le gouvernement n’a pas fait de sortie officielle, il est qu’il intéresse les camerounais. Le confrère Le Jour dans son édition parue en kiosque ce 23 juin 2022 rapporte qu’à l’Assemblée nationale, le député SDF Joshua Osih avait plaidé pour la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire pour faire la lumière .sur ce "dossier noir".
«Mon but en déposant une demande de résolution pour une enquête parlementaire n’est pas nécessairement pour que les gens aillent en prison. Je pense que le peuple a été spolié dans cette affaire. Glencore' et tous les complices doivent apporter des réparations à hauteur du montant sinon le double avec des pénalités. Je pense que le seul chemin pour y arriver c'est le parlement», a-t-il déclaré dans les colonnes du quotidien Le Jour.
On apprend ce matin, que la Commission nationale anti-corruption (Conac) a décidé d’enquêter. Elle a été saisie pour ce dossier par Me Akere Muna qui dès l’apparition de cette affaire a crié haut et fort au scandale.
«L'alerte lancée par l'ancien Bâtonnier, Akere Muna, pourrait révéler l’étendue de ce scandale financier au niveau local. Le rapport des enquêteurs est très attendu car Glencore a déjà plaidé coupable», a écrit le Le Jour.
Adolphe Moudiki le Directeur général de la Snh niait l’implication de l’entreprise dont il a la charge dans cette affaire. Alors qu’une filiale britannique du géant du négoce a officiellement plaidé coupable de sept chefs d’accusation de corruption dans le cadre d’opérations pétrolières dans cinq pays africains parmi lesquels le Cameroun. Les autres pays du continent sont la Guinée équatoriale, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Soudan du Sud.
Liliane N.