Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a donné une nouvelle assurance que la route Bamenda-Babadjou sera construite en temps voulu. Il s'exprimait à Yaoundé, le lundi 10 juin 2019, alors qu'il ouvrait une réunion d'évaluation de trois jours pour évaluer le niveau d'exécution de quelque 78 projets d'infrastructure routière à travers le pays. Selon le ministre, les travaux avanceront à partir de l'extrémité Babadjou du tronçon dans la région Ouest, qui n'a pas de problème de sécurité.
Le ministre Nganou Djoumessi a déclaré qu'une étude d'impact social du projet, commandée par leur partenaire financier, la Banque mondiale, est en cours de réalisation par une société de conseil locale. "Après l'évaluation, si le résultat est positif, ce qui sera le cas, je pense, les travaux débuteront immédiatement à partir de l'extrémité de la ligne droite de la station amont (Bamenda)", a déclaré Nganou Djoumessi. Les résultats de l'étude devraient être prêts d'ici le 15 juin.
Le patron des travaux publics a déclaré que des mesures spéciales seront prises pour lutter contre la menace à la sécurité dans la région du Nord-Ouest alors que le gouvernement est déterminé dans son effort de développement et pour permettre à la population de bénéficier de bonnes routes. Le ministre des Travaux publics a demandé à la population de rester calme et d'avoir l'assurance que la route sera terminée.
Pendant ce temps, le délégué régional des Travaux publics du Nord-Ouest, Forsuh Wilfred Jing, a déclaré que la route périphérique dans la région du Nord-Ouest est praticable de toutes les directions, mais pour certains ponts qui ont été détruits par des séparatistes armés. Il a cité en particulier les ponts détruits à Bamali et à Ndop, mais n'a pas donné le nombre total de ponts qui ont été coupés. Le gouvernement prévoit reconstruire les ponts détruits à mesure que les études de faisabilité se poursuivent.
La région du Nord-Ouest dispose d'un réseau routier de 4 200 km, dont 350 km sont asphaltés. Jusqu'à mercredi, les parties prenantes, dont des fonctionnaires du ministère des Travaux publics, des ingénieurs de contrôle, des entreprises de construction routière et de génie civil, entre autres, examineront quelque 78 projets d'infrastructure routière en cours d'exécution.
Parmi les projets, 38 concernent la construction de routes principales, deux concernent des voies rapides, 23 l'exécution de travaux de voirie périphérique, 5 l'entretien de réseaux routiers communaux, 5 l'entretien de la route nationale n°1, 3 et 5 et 2 pour le changement des ponceaux. Parmi les projets routiers qui seront examinés figurent la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati, la route Maroua-Bogo et la route Yaoundé-Douala.
Otric N.
Il était 13h hier à Bafoussam lorsque le premier camion-citerne a franchi le portail du dépôt pétrolier de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp). Depuis la matinée, une bonne vingtaine d’engins étaient immobilisés, suite à un mouvement d’humeur des populations qui ont bloqué la route et donc l’accès au dépôt. Il a fallu la descente sur les lieux du gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine pour faire entendre raison à ces populations dont un bon nombre sont du troisième âge.
D’après Cameroon Tribune, le chef de terre a écouté leurs doléances et promis de les soumettre à la haute hiérarchie pour qu’une solution soit rapidement trouvée. Il leur a ensuite demandé de libérer la chaussée pour que le site de la Scdp retrouve son plein fonctionnement.
Concrètement, les populations se plaignent de leur déguerpissement annoncé. Après la signature récente du décret d’indemnisation par le Premier Ministre, après plusieurs années d’attente, la commission ad hoc chargée de l’indemnisation est à pied d’œuvre. Mais les populations se plaignent du prix annoncé (1 000 Fcfa le mètre carré) qui serait très inférieur au prix actuel pratiqué sur le terrain.
Elles expliquent que les évaluations ont été faites depuis des années sur la base des anciens barèmes. Or, aujourd’hui, la réalité sur le terrain est toute autre. Le prix du mètre carré ayant connu une réelle hausse, ces populations demandent que les prix des biens soient fixés sur la base des nouveaux barèmes. D’autres demandent purement et simplement leur recasement, en lieu et place de l’indemnisation.
Le gouverneur Augustine Awa Fonka a dit avoir écouté et pris note de leurs revendications. Il a sensibilisé ces populations sur les dispositions des textes par rapport aux indemnisations, en rappelant que nulle part n’est prévu le recasement des populations en cas de déguerpissement.
De même, il a promis de saisir les responsables concernés par le dossier de l’indemnisation et de revenir vers ces populations afin de trouver une solution à l’amiable. Le périmètre de sécurité du dépôt de Bafoussam s’étend sur une superficie de plus de 23 hectares incluant la zone des cuves actuelles (trois hectares environ) et un boulevard d’accès de 22 mètres de large (7 792m2).
Otric N.
Les députés sont clairs sur un fait. Ils n’admettront jamais la déstabilisation du Cameroun. Parce que le pays ne cédera jamais à ces logiques déstabilisatrices et instigatrices « portées par certains ». Un positionnement clamé par le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril dont les propos sont relayés par Cameroon Tribune.
Selon le journal, au cours de la séance plénière d’ouverture de la deuxième session ordinaire lundi à l’hémicycle de Ngoa-Ekelle, le président de l’Assemblée nationale a réitéré la position de cette chambre du Parlement sur les défis qui secouent le pays.
Selon lui, il est clair que « le Cameroun est l’objet d’une conspiration à l’effet de déstabiliser le pays ». Pour justifier cette ingérence, « les conspirateurs prétendent dénoncer le système politique camerounais qui serait, d’après eux, réfractaire à tout dia logue. Un système qui aurait consacré l’impunité et la violation des droits de l’Homme ».
Des « incongruités » que l’Assemblée nationale dénonce et condamne avec la ferme énergie, martelé le PAN. Avant de rejoindre le ministre des Relations extérieures dans son message adressé le 29 mai dernier aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Cameroun. « Accompagnement oui, ingérence, non », at-il de nouveau rappelé.
Avant de souligner que la main du président de la République est toujours restée tendue. « Le Cameroun n’a rien à cacher. Nous serons heureux d’accueillir toute mission d’information qui viendrait dans notre pays, celle du Parlement européen en particulier ». Mieux, constate le PAN, le peuple camerounais écoute son président. Et cela s’est manifesté par sa grande mobilisation dans les dix régions le 20 mai dernier, à l’occasion de la 47e édition de la Fête nationale. Selon le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril, cette session est davantage placée sous le signe de l’espoir et de la victoire.
Victoire d’abord de la diplomatie parlementaire. Avec l’élection de l’honorable Hilarion Etong, premier vice-président de l’Assemblée nationale, à la tête du Parlement de la Cemac le 3 mai dernier en Guinée équatoriale. Espoir ensuite pour l’ensemble des Camerounais qui veulent voir le retour de la sérénité dans les régions en proie aux crises socio-politiques et sécuritaires.
A savoir l’Extrême-Nord, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Pour la plénière d’ouverture hier, quelques présences remarquables. A savoir le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana, le premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone. Le gouvernement était conduit par son chef, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute. Des diplomates et représentants d’organisations internationales ont également pris part à cette séance plénière d’ouverture.
Otric N.
Donald Trump bâtit son raisonnement sur des faits palpables. Selon lui : "la France taxe beaucoup le vin et nous peu le vin français", telle est sa déclaration sur CNBC, ce lundi 10 juin 2019. L'on donne raison au Président américain concrètement parce que par exemple pour ce qui est d'une bouteille de vin blanc, lorsqu’elle se trouve en situation d'exportation vers les États-Unis, elle connaît une taxation de l'ordre de 0,04 centimes d'euros.
Dans le procédé inverse, quand une bouteille de vin américain connaît une importation des États-Unis vers vers l'Union européenne, cette bouteille de vin est taxée de 0,10 centimes d'euros.
La situation actuelle des exportations de vin français vers les États-Unis
Les exportations du vin français aux Etats-Unis se portent bien. Si l'on se base sur l'année dernière, le constat est que ces exportations ont connu une hausse de 4,6% , ainsi que 200% pour les importations de vin américain. L'annonce que fait Donald Trump est d'une importance capitale pour l'économie française, dans la mesure où les vins et spiritueux ont présenté en 2018, le deuxième excédent commercial après le secteur aéronautique, comme l'explique la journaliste de France 2 Julie Poirier.
Innocent D H
Le discours de Marcel Niat Njifenji le président de la chambre haute du Parlement a porté essentiellement sur un message: l’unité et l’image du Cameroun d’abord. En s’adressant aux Sénateurs et aux membres du gouvernement qui ont assisté à la rentrée de cette chambre hier 10 juin 2019, Niat Njifenji a vivement dénoncé les appels à la division, à la haine et au repli identitaire. Il a également dénoncé les actes de violence devenus récurrents dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. « Le Président de la République et le gouvernement travaillent inlassablement pour le retour à la paix et à la sécurité dans toutes les régions et particulièrement, dans celles où elles sont menacées », a-t-il déclaré.
En parlant toujours des mesures prises par le Chef de l’Etat et le gouvernement pour résoudre la crise dans les régions anglophones, le président du Sénat a cité la récente descente de travail de Joseph Dion Ngute le Premier Ministre au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Pour lui, ladite descente traduit la volonté de dialogue des autorités dirigeantes. Le dialogue dont le souhait du Sénat est qu’il « conduise rapidement vers un retour au calme total et à la sérénité ». Aussi comme on pouvait s’y attendre, Niat Njifenji a invité les Sénateurs à apporter leur appui à toute initiative visant la cohésion et l’unité nationales. Il a indiqué qu’il revient à ces derniers de porter la responsabilité et le devoir de réconcilier et de rassembler l’ensemble des camerounais.
Le président du Sénat dans son discours d’ouverture a également évoqué le rôle de relance sociale des médias. « Ils doivent prendre leurs responsabilités en se détournant de leur addiction à relayer des fausses nouvelles », a déclaré Niat Njifenji pour qui cette façon de faire est favorable aux projets et aux programmes politiques des personnes qui ne cherchent qu’à déstabiliser le Cameroun. C’est donc un discours qui a été au gout de certains Sénateurs qui n’ont pas manqué de l’indiquer au terme de cette cérémonie de rentrée parlementaire.
« C’était un discours intense. Ce que j’en retiens, c’est que le président du Sénat a fustigé le tribalisme, le retour sur les considérations primaires. Il a dit que nous avons une nation à bâtir, la nation camerounaise. Ce message est très important en cette période. Il a demandé à la presse de ne pas être des relais naïfs de certaines personnes qui veulent déstabiliser le pays », a déclaré Samuel Obam Assam, Sénateur du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Liliane N.
CRISE ANGLOPHONE/LETTRE OUVERTE A LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies,
Chers membres du Conseil de sécurité des Nations Unies,
Monsieur le président des Etats-Unis,
Monsieur le Président de la République de France,
Monsieur le Premier Ministre de Grande Bretagne,
Monsieur le président de la République populaire de Chine,
Monsieur le président de la Fédération de Russie,
Madame la secrétaire générale de la Francophonie,
Madame la secrétaire générale du Commonwealth,
Permettez-moi, avant toute chose, de me présenter. Michel Biem Tong est mon nom. Je suis un web-journaliste camerounais et cyber-militant des droits de l’homme. Pour m’être interessé au problème anglophone du Cameroun entre autres, j’ai été en prison pendant près de deux mois et j’en suis sorti le 14 décembre 2018. Aujourd’hui, je suis contraint de vivre en exil parce que persécuté par les autorités de mon pays. Je ne me suis pas investi dans cette question par intérêt, par sympathie pour un groupe quelconque ou pour épouser quelqu’idéologie que ce soit. Je me suis intéressé à ce problème non seulement parce que j’en avais marre de voir des populations malmenées, torturées et massacrées au quotidien, mais aussi parce qu’en tant que responsable de www.hurinews.com, journal en ligne spécialisé dans l’actualité des droits de l’homme, j’ai sacrifié à un devoir : celui de promouvoir le droit de chaque peuple à disposer de lui-même. C’est ce droit que les ressortissants du Cameroun anglophone…je dis bien le Cameroun anglophone, revendique.
Mesdames et Messieurs
Les Anglophones au Cameroun sont accusés de soutenir la sécession, de vouloir faire sécession. Sécession, sécessionnistes sont les termes qui désormais meublent le vocabulaire politique au Cameroun. Aucun Etat au monde ne peut accepter l’amputation d’une partie de son territoire. C’est vrai. Moi non plus, je ne saurais encourager un projet sécessionniste. Mais dans le cas du Cameroun, je me demande très souvent de quoi on parle. La Corse n’est pas un ex-territoire sous tutelle des Nations Unies, la France fait donc face aux revendications sécessionnistes. La Catalogne n’est pas un ex-territoire sous-tutelle des Nations Unies, alors l’Espagne fait face à la montée des revendications sécessionnistes. La Casamance n’est-pas un ex-territoire sous-tutelle des Nations Unies, alors les autorités du Sénégal sont fondées de parler de sécession. Mais dans le cas du Cameroun, la réalité est tout autre, car le Cameroun anglophone est un ex-territoire sous tutelle des Nations Unies et nous connaissons tous le but de la tutelle selon la Charte des Nations Unies.
Si le Cameroun anglophone est aujourd’hui à feu et à sang, c’est simplement parce qu’on refuse, pour des raisons que j’ignore, de s’attaquer aux causes réelles du problème. Le Cameroun actuel, du moins tel qu’on le connaît sous sa forme territoriale, est comme cette maison bâtie sur du sable et avec du sable. J’entends par sable ici le mensonge, l’escroquerie politique, la répression, le non-respect des textes internationaux.
Mesdames et messieurs
Si ça brûle aujourd’hui dans le Cameroun anglophone (jadis appelé British Southern Cameroons), c’est parce qu’on refuse de regarder la réalité en face. Et la réalité, difficile à avaler certes, est qu’il a existé deux Etats du Cameroun : La République du Cameroun d’un côté et British Southern Cameroons de l’autre. Le premier a obtenu son indépendance le 1er janvier 1960 et a été admis aux Nations Unies le 20 septembre 1960, le second a eu la sienne le 1er octobre 1961 quoiqu’ayant choisi quelques mois plus tôt de traduire cette indépendance par un rattachement au Cameroun. Les deux régions anglophones du Cameroun sont donc à la base un Etat indépendant et souverain.
Si ça brûle au Cameroun anglophone aujourd’hui, c’est simplement parce que la République du Cameroun, celle qui a eu son indépendance le 1er janvier 1960 n’a pas respecté ses engagements en tant que membre des Nations Unies depuis le 20 septembre 1960 notamment le principe de droit international du respect des frontières héritées de la colonisation. Oui, la frontière entre les deux Camerouns existe toujours depuis les accords Simon-Milner de 1917 entérinés par le Traité de Versailles du 28 juillet 1919. Les bornes plantées par l’ONU pour matérialiser cette frontière existent toujours. Preuve que cette frontière n’a jamais été abolie.
Le conflit anglophone résulte aussi du non-respect de la Charte des Nations Unies en son article 76 (b) qui dispose que le but de la tutelle est de : « favoriser le progrès politique, économique et social des populations des territoires sous tutelle ainsi que le développement de leur instruction; favoriser également leur évolution progressive vers la capacité à s'administrer eux-mêmes ou l'indépendance (et non indépendance en se joignant à… ». Or les deux régions anglophones du Cameroun formaient le British Southern Cameroons, un territoire sous tutelle des Nations Unies, c’est-à-dire d’après la Charte de l’ONU, disposé à être Etat indépendant. D’où vient-il, qu’au nez et à la barbe de la communauté internationale, l’Etat indépendant qu’on attend devient régions d’un autre Etat indépendant ?
Mesdames et Messieurs,
Que doit-on finalement comprendre ? En votant pour le rattachement avec la République du Cameroun lors du plébiscite du 11 février 1961, le Southern Cameroons a choisi de lui céder son territoire, son droit de disposer de lui-même en tant que peuple ou alors de se rattacher à elle en tant qu’Etat indépendant et souverain au même titre que sa voisine ? C’est parce que cette question est restée en suspens que la République du Cameroun a conquis ce territoire, soumis ses populations et ses dirigeants démocratiquement élus à ses lois y compris par la force (comme ce fut le cas au soir du référendum du 20 mai 1972), aboli ses institutions. Le rattachement prescrit dans la résolution onusienne 1608 du 21 avril 1961 s’est muée en une volonté des dirigeants de la République du Cameroun de conquérir ce territoire car lors de la conférence de Foumban du 17 au 22 juillet 1961, il n’a nullement été question d’un traité matérialisant la Réunification de deux Etats, mais du projet de loi modifiant la Constitution de la République du Cameroun pour une République fédérale. En un mot, des autorités d’un Etat élaborent un projet de loi et invitent les dirigeants élus d’un territoire voisin à en discuter. C’est de l’inédit !
Mesdames et messieurs
Les autorités du Cameroun ont souvent l’habitude de dire : « la forme de l’Etat est non-négociable », « le Cameroun est un et indivisible ». Et moi-même, dans les multiples chefs d’accusation qui m’ont été collé sur le dos par le Tribunal militaire de Yaoundé, figurait apologie de la sécession. Si ce procès avait eu lieu, j’aurais demandé à la cour : « qui est ‘sécessionniste’, le pouvoir de Yaoundé qui a organisé le 1er janvier 2010, le cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun francophone (partie anglophone exclue) ou alors moi qui ne fait que rappeler cet état de fait en tant que journaliste » ? J’aurais également demandé à cette Cour : « Paul Biya est-il donc sécessionniste en accueillant, un certain 31 décembre 2009, des émissaires de l’ONU venus lui présenter deux cartes : l’une de la République du Cameroun et l’autre du Southern Cameroons ? Ces émissaires de l’ONU dont faisait partie le camerounais Jean Victor Nkolo sont-ils aussi des sécessionnistes en présentant 2 cartes d’un pays ‘un et indivisible’ à son chef d’Etat, en plein palais de l’Unité ? En voilà qui prouve à suffisance que malgré les apparences, le Cameroun forme deux territoires, deux Etats.
Mesdames et Messieurs,
La crise anglophone est comme ce cancer qui nécessite non pas des paracétamol mais une thérapie de choc quitte à ce que le malade crie de douleur. Nous savons tous que les autorités camerounaises et leurs partenaires bilatéraux et multilatéraux disent être attachés à « l’unité et à l’intégrité du territoire camerounais ». Or, comme nous l’avons vu plus haut, cette unité est davantage politique, voire géopolitique que juridique. Pourtant, c’est d’une unité juridique que nous avons besoin pour sauver cette maison appelée Cameroun faite de sable et sur du sable qui, progressivement, s’effondre. Pour calmer les tensions qui sont de plus en plus vives, la seule solution, d’ailleurs à portée de main, c’est : -la reconnaissance de la frontière qui jusqu’à l’heure actuelle sépare les deux Cameroun, - reconnaître qu’au lieu de régions anglophones du Cameroun, on aurait dû avoir affaire à un Etat indépendant et souverain depuis le 1er octobre 1961.
Il est donc temps de corriger les erreurs du passé en rétablissant simplement le peuple du Cameroun anglophone dans sa souveraineté telle qu’elle aurait dû être proclamée le 1er octobre 1961. Pour le pouvoir de Yaoundé et pour beaucoup de Camerounais francophones (y compris moi-même), ça fera sans doute mal. Mais si cette souffrance peut épargner à de millions de personnes d’autres souffrances qui s’étaleront sur des dizaines d’années, pourquoi ne pas y aller ? Car il s’agit d’un peuple qui a tout perdu : son parlement, son Premier Ministère, son House of Chief (une espèce de Sénat), son système judiciaire, etc. Son système démocratique avant le 1er octobre 1961, fut l’un des meilleurs en Afrique noire. Jamais dans cette partie du continent, on avait vu le candidat d’un parti d’opposition remporter des élections législatives (1959) face à celui du parti au pouvoir, malgré l’usage par ce dernier des moyens de l’Etat.
Ce n’est donc pas pour plus d’hôpitaux, d’écoles, de routes que les anglophones du Cameroun crient et pleurent mais pour leur fierté et leur dignité en tant que peuple réduites à néant par les intérêts géopolitiques de certaines grandes puissances. Oui, comme j’avais souvent l’habitude de l’écrire dans mes articles : « l’odeur du pétrole qui git en zone anglophone a été plus forte que le droit du peuple qui y vit, à disposer de lui-même ». Rétablir ce peuple dans ce droit, dans son histoire, serait lui rendre justice. Car comme a souvent l’habitude de dire le confrère de Radio France Internationale et compatriote Alain Foka, dans son émission « Archives d’Afrique » : « Nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple, car un peuple sans histoire, est un monde sans âme ». Comprenne qui pourra !
Pour terminer, j’invite les organismes internationaux de défense des droits de l’homme, notamment, le Haut-Commissariat des droits de l’homme de l’ONU, Amnesty International, Human Right Watch, à ouvrir une enquête sur les informations faisant état de la présence en zone anglophone des bandes armées parallèles à la solde du pouvoir de Yaoundé qui commettent des atrocités qui sont par la suite attribuées à la branche armée du mouvement séparatiste. Je ne le dis pas pour dédouaner cette dernière, elle aussi responsable d’avoir tué des soldats sans armes et des fonctionnaires en retraité accusés de collaborer avec l’armée. L’information sur l’existence de ces bandes armées parallèles m’a été donnée par un jeune détenu anglophone qui fut mon compagnon de cellule au secrétariat d’Etat à la défense à Yaoundé. Par ailleurs, l’opposant et fils du coin Ni John Fru Ndi en a fait état récemment dans certains médias camerounais.
Michel Biem Tong,
Web-journaliste camerounais en exil
Il était un émissaire d’Obiang Nguema Mbasogo, le Président de la Guinée équatoriale. A en croire Baltasar Engonga Edjo'o le Ministre d'Etat équato-guinéen chargé de l'Intégration régionale, il était porteur d’un message d’amitié et de fraternité adressé à Paul Biya par son homologue équato-guinéen. Au sortir de l’audience qui a duré près d’une heure, Baltasar Engonga Edjo'o a indiqué à la presse qu’il est impossible de parler aujourd’hui de l’intégration régionale sans faire appel à Paul Biya le Chef de l’Etat.
Il convient de rappeler que la Guinée équatoriale et le Cameroun font partie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac). Et le Chef de l’Etat Paul Biya a été porté en mars dernier par ses pairs à la tête de cette organisation sous-régionale. «Tous les Chefs d’Etat sont dans l’obligation de se concerter avec lui sur certains sujets d’importance en la matière», a déclaré l’envoyé spécial d’Obiang Nguema Mbasogo.
En parlant toujours de l’intégration régionale face aux hommes des médias, Baltasar Engonga Edjo'o a indiqué que celle-ci marche plutôt très bien dans la sous-région. Il faut indiquer qu’au cours du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la Cemac tenu dans la capitale tchadienne le 31 octobre 2017, un certain nombre de décisions ou disons plutôt de mesures avaient été prises pour l’accélération de l’intégration régionale.
Ces mesures sont entre autres l’ouverture intégrale des frontières. Une mesure arrêtée depuis 2013. Et celle-ci devait se concrétiser par la suppression des visas pour tous les ressortissants de la Cemac circulant dans l’espace communautaire. Il faut préciser que les Chefs d’Etat des six pays membres de la Cemac avaient non seulement pris part au Sommet extraordinaire de Djamena mais aussi avaient pris acte de la décision d’ouverture intégrale de leurs frontières. « La Guinée équatoriale ne peut pas travailler de façon isolée. Les actions de la communauté se font dans le cadre du groupe », a ajouté Baltasar Engonga Edjo'o.
L’émissaire du Président équato-guinéen a profité de l’audience pour transmettre au Chef de l’Etat Paul Biya, les condoléances d’Obiang Nguema Mbasogo pour le décès de Martin Belinga Eboutou l’ancien Directeur du Cabinet civil, inhumé le weekend dernier.
Liliane N.
La compagnie aérienne nationale fonctionne depuis trois années avec un premier plan de relance conçu par le cabinet américain Boeing Consulting. Et en date du 27 mai 2019, le Conseil d’administration de Camair-co présidé par Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports a adopté un autre ayant comme mention « urgence ».
C’est un secret de polichinelle au Cameroun, Camair-co la compagnie aérienne nationale, fait partie des entreprises publiques qui peinent à avoir une certaine stabilité. Rendu à ce jour, deux plans de relance ont été mis sur pied pour aider la compagnie à prendre son envol. Seulement, la question qui taraude les esprits est celle de savoir le plan de relance avec lequel la nouvelle équipe dirigeante de Camair-co va fonctionner.
Pour mieux comprendre l’interrogation sus mentionnée, il convient de rappeler qu’en 2016, le cabinet américain Boeing Consulting saisi par les autorités camerounaises, a conçu le plan de relance avec lequel Ernest Dikoum l’ancien Directeur général (Dg) de la compagnie aérienne nationale a cheminé. Ce plan a été élaboré sur une durée de 5 années à hauteur de 325 milliards de Fcfa. Et c’est celui qui est en cours de réalisation. Rendu à trois années de mise en application, d’après nos sources, les objectifs ne sont atteints qu’à 20%. En 2016, l’Etat du Cameroun devait débourser près de 45 milliards de Fcfa.
Il faut souligner que le plan en question prévoyait l’apurement de la dette de l’entreprise chiffrée à 35 milliards de Fcfa, le redimensionnement du réseau à près de 23 destinations, la modernisation de la flotte avec le passage à 12 aéronefs et la mise en place d’un plateau technique pour la maintenance des avions sur place.
A côté de ce plan sus présenté réalisé par Boeing, il y a un deuxième, un nouveau adopté par le Conseil d’administration le 27 mai 2019. Celui-ci prévoit « la réduction des fréquences et des dessertes non rentables. Une décision prise pour palier quelques difficultés financières que connait l’entreprise en ce moment. Insolvable envers certaines compagnies et fournisseurs, l’entreprise est au bord du gouffre. Au niveau des avions opérationnels, seuls un MA60 et le Bombardier Q400 sont actifs sur les 6 que compte la structure. C’est d'ailleurs l’une des raisons ayant poussé la Camair-co à suspendre tous les vols régionaux à destination d’Abidjan, Bangui, Cotonou, Dakar, Libreville, Lagos et Djamena. L’autre axe de ce plan de relance d’urgence est également porté sur la réduction du personnel et le règlement des arriérés de salaire ».
Liliane N.
Du 10 au 13 juin 2019, le Cercle de Réflexion et d’Echange des Dirigeants des Administrations fiscales (CREDAF) organise, en partenariat avec la Direction générale des Impôts du Cameroun, sa 34ème conférence annuelle à Yaoundé, sur le thème « Le numérique au service de l’élargissement de l’assiette fiscale ».
Les 34 ème assises du CREDAF qui ont été lancées hier lundi dans la ville de Yaoundé, se poursuivent ce jour et s’achèveront jeudi 13 juin 2019. Selon le Bihebdomadaire « Repères » en Kiosque hier lundi, l’objectif principal de ces concertations est de poser les bases des transformations nécessaires des administrations fiscales, qui dans un souci d’efficacité, doivent impérativement adapter leurs méthodes de travail pour l’arrimer au numérique.
Ainsi, pour le directeur Général des Impôts, Modeste Mopa Fatoing, la numérisation de l’administration fiscale est d’une urgente nécessité. Car, « c’est un enjeu d’amélioration de la mobilisation des ressources internes des Etats, qui est une préoccupation constante des autorités publiques », a-t-il indiqué.
Du même avis que le Directeur Général des Impôts, Roland Atanga Fongue chef de la division de la législation et des relations fiscales internationales de la Direction Générale des Impôts (DGI) pense que « les travaux du CREDAF vont permettre au Cameroun d’accélérer le train de mesures déjà mises en place. Il y aura une sorte de mutualisation avec ce qui se fait ailleurs en termes de numérique, pour faire en sorte que nous puissions bénéficier des avancées enregistrées dans d’autres pays, et mettre en place de nouvelle dynamiques pour aller un peu plus loin dans les reformes qui son mise en place à la DGI »
Rappelons que, l’objectif du CREDAF est de réunir les administrations fiscales francophones pour échanger sur des problématiques qui ont un intérêt pour l’ensemble des pays membres, et de déterminer ensemble des bonnes pratiques en matière d’administration. Mais aussi de rendre un service de qualité aux contribuables. Le CREDAF est aussi et surtout un cadre privilégié d’échange d’expériences, de mutualisation des bonnes pratiques et d’opportunité d’approfondir ou de mettre en place des coopérations régionales et internationales. Le tout dans un esprit de convivialité et de fraternité reconnu de tous. Le CREDAF accompagne ainsi ses pays membres dans leur démarche de modernisation et de performance, avec le souci constant du respect des droits et des devoirs de chacun, administration et contribuables, dans un contexte international en évolution permanente.
Ainsi, aux côtés des pays membres du CREDAF (30 pays d’expression française, situés sur 4 continents), participeront à cet événement des représentants de pays invités et de plusieurs organisations internationales.
Danielle Ngono Efondo
Depuis 2015, des violences se sont propagées du nord au centre du Mali, voire parfois au sud. Dans la nuit de dimanche à lundi, Des hommes armés ont fait irruption et tué près de 100 personnes dans un village dogon du centre du Mali, d'après un élu local et une source sécuritaire malienne.
« Nous avons pour le moment 95 civils tués, les corps sont calcinés, nous continuons de chercher des corps », a déclaré sous anonymat un élu de la commune de Koundou (cercle de Koro), où se situe ce village. « Selon les civils, ce sont des hommes armés qui sont venus tirer, piller et brûler. C'est un village de 300 habitants. C'est vraiment la désolation », a ajouté cette source. « C'est un village dogon qui a été quasiment rasé. Nous sommes sur le terrain avec des élus, nous avons déjà compté 95 civils tués », a pour sa part indiqué une source sécuritaire malienne.
Cette attaque, fait suite au massacre le 23 mars à Ogassogou de quelque 160 Peuls attribuée à des chasseurs dogons dans cette région, proche de la frontière avec le Burkina Faso. Les auteurs du massacre ne sont pas connus mais cette région du Mali est, depuis 2015, le théâtre d'affrontements entre les Peuls, traditionnellement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon, qui pratiquent essentiellement l'agriculture et ont créé leurs groupes d'autodéfense. L'apparition du groupe jihadiste du prédicateur Amadou Koufa, qui recrute prioritairement parmi les Peuls, joue aussi un rôle dans ces attaques.
« Ce n’est pas à un cycle de vengeance, que ce pays doit être conduit », a déclaré à la télévision publique ORTM le président malien, en Suisse pour le centenaire de l’Organisation internationale du travail (OIT), annonçant qu’il écourtait son séjour.
Selon AFP, ces violences se sont propagées du nord au centre du pays, voire parfois au sud. Elles se concentrent surtout dans le centre, se mêlant très souvent à des conflits intercommunautaires, un phénomène que connaissent également le Burkina Faso et le Niger voisins.
Elles ont culminé le 23 mars avec le massacre à Ogossagou, près de la frontière burkinabè, de quelque 160 villageois peuls par des membres présumés de groupes de chasseurs dogon. Depuis janvier 2018, la division des droits de l’homme et de la protection de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a documenté 91 violations des droits de l’homme commises par des chasseurs traditionnels contre des membres civils de la population peul, dans les régions de Mopti et de Ségou, ayant fait au moins 488 morts et 110 blessés, a indiqué le 16 mai la Minusma lors d’un point de presse.
Inversement, des groupes armés d’autodéfense de la communauté peule ont commis 67 violations des droits de l’homme contre la population civile de la région de Mopti dans la même période, ayant causé 63 morts et 19 blessés, selon la même source.
Danielle Ngono Efondo
Au terme de la première phase du stage préparatoire des Lions Indomptables du Cameroun en Espagne, en prélude à leur participation à la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football, le sélectionneur national, Clarence Seedorf a mis à l’écart six membres de son groupe de départ. Ces joueurs quitteront la tanière, avant le début de la deuxième phase du stage au Qatar à partir du 11 juin prochain. Il s’agit de Petrus Boumal, le milieu de terrain Fc Oural, Paul Georges Ntep, qui sort d’une saison blanche avec son club Wolfsburg, du milieu offensif de Nuremberg, Edgar Salli, de Jérôme Onguene (défenseur central Tes Bull Salzbourg) et des attaquants Jean Pierre Nsame (Young Boys Berne) et Fabrice Olinga (Mouscon).
En plus de ces recalés, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a indiqué que Tristan Dingome et Jean-Charles Casteleto avaient déjà quitté la tanière pour blessure. Le reste de l’équipe travaillera du 11 au 16 juin au Qatar, et livrera un match amical le 14 juin contre le Mali. C’est au cours de cette étape, que la liste des 23 retenus pour la phase finale de la Can, qui se déroulera du 21 juin au 19 juillet 2019, sera connue. Selon le sélectionneur national, la liste définitive sera dévoilée entre le 13 ou le 14 Juin. Le délai de la FIFA étant fixé le 15 Juin.
Au terme de leur séjour au Qatar, les champions d’Afrique retourneront au bercail, précisément à Yaoundé le 17 juin prochain, où ils effectueront leurs dernières séances d’entraînements et le match d’au revoir. C’est le 20 juin que les champions d’Afrique en titre quitteront leur terre natale pour l’Egypte, précisément à Ismaïlia, ville hôte des matches de leur phase de groupes. Le Cameroun tenant du titre, a hérité du groupe F et affrontera le Ghana, le Bénin et la Guinée-Bissau à la phase de groupe. Le premier match du Cameroun sera contre la Guinée-Bissau le 25 juin prochain.
Marie MGUE
Les choses se sont compliquées ce lundi 10 juin 2019, lors de la première sortie des Camerounaises à la Coupe du Monde de football féminin qui a débuté le 7 juin dernier en France. Les Lionnes ont été battues sur un score étriqué d’un but à zéro par les Canadiennes, ultra favorites de ce duel, dans le groupe E au Stade de la Mosson à Montpellier. Un but inscrit par Kadeisha Buchanan juste avant la mi-temps, qui a profité d’une incompréhension de la défense camerounaise. Même si elles ont dominé le jeu, les Canadiennes ont été gênées par une belle résistance des pouliches d’Alain Djeumfa.
« Notre organisation a été bien préparée, basée sur la contre-attaque. Le Canada est une grande nation de football, c’est la 7e nation mondiale et le Cameroun est 46e. On ne pouvait pas ouvrir le jeu contre cette équipe, il faillait le fermé. Je crois qu’on n’a pas mal joué sur le plan technico-tactique, c’est une organisation qui a été très bien préparée. On a pu avoir deux occasions de but qui n’ont pas été concrétisées. S’il n’avait pas ce but, le math devait finir sur un score de parité », expliqué le sélectionneur national, Alain Djeumfa.
Malgré la détermination des Camerounaises, on a pu déceler quelques manquements dans ce duel très attendu. « Les grandes compétitions se sont les détails. On a fait un bon match. On a pris un but au moment où il ne fallait pas. On va digérer notre défaite et tirer des leçons », affirme la capitaine des Lionnes, Christine Manie. A en croire le technicien camerounais, ses filles ont manqué de justesse au niveau de la finition et de la communication. « On a joué avec une défense renforcée, on a mis sur pied les joueuses qui vont vites, mais elles ont manqué de lucidité », déplore Alain Djeumfa. Des manquements qui seront améliorés avant le duel déterminant contre la Hollande dans la cadre de la deuxième journée du tournoi. « Le prochain match aura une autre stratégie. Nous avons pu observer la Hollande. Nous mettrons une organisation sur pied en fonction de leurs forces et faiblesses », explique Alain Djeumfa
Les Lionnes doivent faire l’essentiel face au Pays-Bas, le 15 juin prochain, pour éviter une élimination précoce de cette Coupe du Monde de football féminin qui s’achève le 7 juillet prochain. En cas de défaite, lors de cette deuxième sortie des Camerounaises, il faudra espérer être parmi les meilleurs troisièmes qui accéderont à la prochaine étape du tournoi. Le dernier match du Cameroun dans la phase de groupes sera contre la Nouvelle-Zélande. A l’instar du Cameroun, les autres représentants de l’Afrique, l’Afrique du Sud et le Nigeria ont été tenus en échec lors de leur premier match de groupe.
Le onza du Cameroun Contre la Canada
Ngo Ndom
Leuko - Manie (capi) -Awona - Johnson
Meffometou - Feudjou - Yango - Ngo Ndoumbouk
Njoya - Aboudi
Marie MGUE
"Le Président de la République présidera une cérémonie en la mémoire des trois sauveteurs de la SNSM décédés et en l'honneur des gens de la mer, le jeudi 13 juin 2019 à 11 heures et 30 aux Dables-d'Olonne", indique l'Elysée ce lundi.
Mais avant, quelques 15.000 personnes ont eu à se recueillir ce lundi sur les plages des Sables-d'Olonne. Elles ont tenu à honorer les 3 bénévoles qui ont perdu leur vie en voulant secourir un marin pêcheur, alors que la tempête Miguel faisait fort.
Le Président français, avait annoncé dès samedi qu'il les nommait, à titre posthume, chevaliers dans l'ordre national de la légion d'honneur. Ces sauveteurs ont eu vendredi dernier, une avarie gravissime quand les carreaux de leur navire ont implosé. Trois sauveteurs ont été ainsi "pris au piège" à l'intérieur du bateau. Les quatre rescapés sont quant à eux parvenus à nager 200 mètres et ont pu atteindre le rivage, saufs.
Il faut dire que, les recherches lundi après-midi ont été lancées pour retrouver le marin pêcheur et son chalutier de 12 m. Ces recherches se poursuivent d'ailleurs.
Innocent D H
Des pâturages envahis par des sauterelles à île de Sardaigne, en Italie. Difficile dans ce contexte de s'empêcher de parler de destruction, car environ 2000 hectares de terres sont attaqués, à en croire la principale organisation agricole du pays. Des inquiète s'enchaînent et se déchaînent chez les agriculteurs occupant la région. Dans les témoignages de ceux-ci, c'est le désarroi qui se laisse entendre.
S'approchant du sol, les habitants de Sardaigne ont découvert une terre recouverte d'insectes. Cachées dans les champs de l'île italienne, des millions de sauterelles ont détruit 2000 hectares d'exploitations. L'organisation agricole italienne Coldiretti qui a lancé l'alerte ce lundi 10 juin dans un communiqué.
Agriculteurs et éleveurs fauchés
Pour le syndicat agricole, les zones touchées par cette invasion d'insectes se trouvent sans pâturages. Les cours et les fermes sont aussi submergées, comme on peut le voir dans une vidéo qui a circulé sur des chaînes de télévisions. De quoi susciter l'inquiétude chez les agriculteurs et les éleveurs de la région, qui sont déjà victimes du dérèglement climatique. "Cette calamité s'ajoute aux catastrophes naturelles dues au climat, dont la sécheresse de 2017 et les pluies de l'an dernier", explique l'un des représentants de la Coldiretti, Michelle Arbeau, à la chaîne Tg3.
Innocent D H