La grande prière de la fin du mois de Ramadan a été marquée mercredi, 5 juin 2019 au « Camp Bertaud » dans l’arrondissement de Douala 2e, par la démission officielle du Grand Iman de la région du Littoral, le Dr Ibrahim Moubarak Mbombo, de son poste de président du Conseil Camerounais des Imams, des mosquées et des affaires islamiques (Cocimai). « En démissionnant comme je l’ai fait, et en laissant une continuité pour le prochain Ramadan par les autres, voyant donc ma défaillance pour avoir donné une annonce qui n’a pas été pris en compte par qui de droit et par une communauté. Ces gens sans autorisation, n’ont aucun arrêté qui est public, qui connait et reconnait, et qui donne le droit à cette commission nationale, d’agir de manière exclusive, sur la question de vision », explique le Dr Ibrahim Moubarak Mbombo.
Cette démission fait suite au désaccord communicationnel observé à la veille de la fin du mois de Ramadan. En effet, dans un communiqué publié le 28 mai 2019, le président du Cocimai avait annoncé la célébration de la fin du jeûne de Ramadan le 4 juin 2019. Une date qui avait été infirmée par la Commission nationale du croissant lunaire, qui a soutenu être la seule institution compétente pour déterminer les dates de début et de fin de ramadan aux fidèles musulmans camerounais. « Au Cameroun la seule institution habilitée à annoncer le début et la fin du mois de Ramadan, et même la date de la fête de Sacrifice, c’est la Commission nationale du croissant lunaire », a précisé le Pr Souleymane Bouba, porte-parole par intérim de cette Commission dans une interview accordée à la Crtv Radio.
Une situation plutôt gênante, qui a eu un impact considérable principalement dans le rang des candidats aux BEPC, dont plus d’une centaine ont manqué le début des épreuves prévu le 04 juin dernier. « Lorsqu’une communauté religieuse ne reconnait pas les efforts d’une partie de choses que vous faîtes, je le fais début 1997 et il n’y a jamais eu de rature, tant sur le début que sur les jours de fêtes. J’en tire ma responsabilité et je demande pardon à tous les Camerounais et parents d’élèves pour ce désagrément », a souligné cet Iman. D'après certains musulmans, la Commission nationale du croissant lunaire aurait décidé d'arrêter la date du 5 juin, juste pour désavouer le Cocimai.
Marie MGUE
Le Dr Taïga Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales a accordé une audience à Prisca Amaheba Koho son homologue gabonais.
Mme Prisca Amaheba Koho est venue au Cameroun pour apprendre des pratiques du pays de Paul Biya en matière de Pêche et aquaculture. Elle a été reçue le 27 mai dernier par le Dr Taïga Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia). Durant près de 90 minutes, les deux Ministres ont échangé sur les possibilités de coopération dans le domaine suscité tout en tenant compte du contexte marqué par la diversification des économies à travers notamment, l’amélioration de la contribution des secteurs hors pétrole comme l’agriculture, la pêche et l’élevage.
Il a donc été question pour le Ministre de la Pêche et de la Mer du Gabon de s’appesantir sur l’expérience et l’expertise du Cameroun dans l’organisation des salons, le développement de l’aviculture, la mise en place des abattoirs modernes et entrepôts frigorifiques pour l’amélioration de la qualité de la viande mise sur le marché. L’attention a aussi été portée sur la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et la formation dans les métiers de la pêche de la mer, en rapport avec le Limbe Nautical Arts and Fisheries Institute.
Le Dr Taïga et Prisca Amaheba Koho sont tombés d’accord sur la nécessité de renforcer la coopération en matière de lutte contre la pêche illicite dans le cadre de la Commission régionale des Pêches du Golfe de Guinée dont la présidence est assumée par le Minepia. Les deux Ministres ont convenu également sur le besoin qu’il y a à approfondir la réflexion sur les possibilités de partenariat entre les acteurs privés du Cameroun et du Gabon.
A titre de rappel, le Gabon fait partie des pays qui coopèrent avec le Cameroun. Cette coopération dure depuis plus d'une quarantaine d'années. Elle s’illustre dans divers domaines tels que la sécurité aux frontières, le braconnage dans les aires protégées.
Liliane N.
Dans l'actu de la coupe du monde de football féminin France 2019, le calendrier affiche J-1, autrement dit, c'est ce vendredi que se joue le match d'ouverture. Pour l'occasion, les bleues ouvrent "leur" coupe du monde en affrontant la Corée du Sud.
Les filles de Corinne Diacre ont déjà rejoint ce mercredi, un hôtel de Rueil-Malmaison, après être assurées à Clairefontaine de leur niveau de préparation pour la rencontre. Ce jeudi, l'équipe féminine française de football s'entraîne sur la pelouse du Parc des princes où est prévu le match d'ouverture de ce vendredi, à partir de 21 heures.
La sélectionneur des bleues Corinne Diacre s'est confiée aujourd'hui au Journal l'Equipe. Elle a été claire sur l'objectif d'atteindre la finale de la Coupe du monde telle que fixé par Noël Le Graët, le Président de la Fédération française de foot:"si je n'ai pas cet objectif, il faut que je laisse ma place. Il est difficile, mais on aurait été déçues d'un objectif plus petit. C'est la preuve qu'il a confiance en nous", affirme le sélectionneur.
Innocent D H
Ces dernières ont été faites dans un reportage de BBC, consacré au prometteur secteur gazier et pétrolier de ce pays d'Afrique de l'Ouest. Une action qui a soulevé la colère du Chef de l’Etat sénégalais : « Nous savons que là où il y a du pétrole, certains vont tenter de déstabiliser le pays (...) Le gouvernement va poursuivre cette affaire », a déclaré Macky Sall, après la prière de l'Aïd al-Fitr marquant la fin du ramadan, alors que l'exploitation d'importantes réserves au large du Sénégal devrait commencer d'ici à 2021-2022.
Selon lui, il est important que les faits soient restitués : « Je tiens à ce que la vérité soit rétablie. S'il faut sanctionner, nous allons sanctionner », a-t-il dit, sans citer le nom de son frère en raison du caractère privé de cette mise en cause.
« Toutefois, nous n'accepterons pas de fausses accusations », a averti Macky Sall, réélu en février dernier, en assurant que « jamais un pays n'a pris autant de dispositions pour éviter les écueils par rapport aux ressources qui vont être exploitées dans les prochaines années ».
En juin 2012, peu après son accession à la magistrature suprême, le Président sénégalais avait confirmé la décision de son prédécesseur, Abdoulaye Wade, d'attribuer l'exploitation de deux champs pétroliers et gaziers au large du Sénégal à la société Timis Corporation de l'homme d'affaires australo-roumain Frank Timis, novice dans le secteur.
Dimanche, la BBC a affirmé que ce même groupe avait secrètement versé deux ans plus tard une prime de 250.000 dollars à Agritrans, une société contrôlée par Aliou Sall, frère cadet de Macky Sall. Des accusations qu’il a fortement contestées et qu’il qualifie de « totalement fausses ». Il entend d’ailleurs poursuivre BBC en diffamation.
Lire aussi : Sénégal : Le frère du président Macky Sall, Aliou Sall soupçonné de corruption par la BBC
Cette chaîne d’informations a, dans le même reportage affirmé que les participations de Timis Corporation ont été rachetées par le géant pétrolier BP en 2017 pour 250 millions de dollars, assorti de redevances de quelque 10 milliards de dollars sur 40 ans, privant la population d'importants revenus alors que le Sénégal figure parmi les 25 pays les plus pauvres au monde. BP a assuré avoir effectué toutes les vérifications nécessaires en matière d'éthique avant de signer ce contrat.
La réaction de l’opposition sénégalaise
Le député Ousmane Sonko, l’un des malheureux candidats à la dernière élection présidentielle, a marqué sa surprise, face aux propos tenus par Macky Sall. Une sortie qui a fait le buzz sur Facebook : « Moi, Ousmane Sonko, je l'accuse d'être le seul responsable de cette corruption qui en cache des dizaines d'autres. Il est le responsable de faits caractéristiques de haute trahison. A chaque fois, la stratégie a consisté à tenter d'allumer un contre-feu en se cachant lâchement derrière l'argument d'une prétendue manipulation d'opposants ou d'une tentative de déstabilisation de notre pays par des forces obscures.... ».
Nicole Ricci Minyem
Conscient des conséquences que la propagation de cette maladie peut entraîner, les autorités sanitaires mènent une campagne de démoustication et de sensibilisation dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan, où la majorité des cas ont été détectés afin de contrecarrer sa progression : « Il faut couvrir ta marchandise », conseille le Dr Diakaria Fofana, chef de service adjoint de la lutte anti vectorielle à l’Institut national de l'hygiène publique (INHP), à une vendeuse de légumes d'Abidjan, alors qu’une épaisse fumée insecticide envahit la rue pour tuer les moustiques porteurs de la dengue, maladie parfois mortelle qui fait son retour en Côte d'Ivoire.
Il précise que : « Les larves se multiplient dans les eaux stagnantes, par exemple dans les pneus usagés. Il ne faut jamais conserver de l'eau dans un seau à l'air libre chez soi, et jeter régulièrement l'eau des soucoupes des plantes vertes ».
Cet anthropologue médical supervise l’une des équipes chargées de pulvériser un produit larvicide dans les eaux stagnantes de la ville, un travail de Sisyphe dans une agglomération de cinq millions d'habitants, surtout en pleine saison des pluies.
Sans vaccin disponible en Côte d’Ivoire et en l’absence de traitement spécifique contre la dengue, responsable de milliers de décès par an dans le monde, principalement chez les enfants, « le seul moyen de lutte efficace, c’est la lutte contre le moustique », explique le médecin.
Le mode de transmission de la dengue est similaire à celui du paludisme : « des femelles moustiques s’infectent en piquant une personne porteuse du virus, qu’elles inoculent ensuite à d'autres humains. Dans la grande majorité des cas, la dengue reste silencieuse, mais les patients asymptomatiques peuvent quand même infecter les moustiques qui les piquent, participant ainsi au cycle de contamination ».
En Côte d'Ivoire, où le paludisme représente un tiers des consultations médicales, les populations, dans leur grande majorité ont recours à l’automédication lorsqu’ils ressentent les symptômes dont ils ont l’habitude (fièvre, nausées, courbatures, vomissements). Ce qui ne leur garantit pas une des traitements efficaces : « C’est un véritable problème, car les symptômes du paludisme, de la dengue, de la typhoïde ou la fièvre jaune sont similaires. Il faut absolument faire un examen de sang », relève le Dr Fofana, expliquant que des médicaments non adaptés peuvent aggraver la situation.
« Il existe un vaccin contre la dengue, mais la Côte d’Ivoire n’en dispose pas pour l’instant car, il présente beaucoup d’effets secondaires, il est cher et ne prend pas en compte les quatre types de dengue », selon le professeur Joseph Vroh Benié Bi, directeur de l'INHP.
Développé par le groupe pharmaceutique français Sanofi Pasteur et approuvé dès fin 2015 dans plusieurs pays d’Amérique latine et d’Asie, le premier vaccin contre la dengue (Dengvaxia) est de plus soupçonné d’être à l’origine du décès d’une dizaine d’enfants. Le gouvernement philippin a engagé en mars des poursuites contre le laboratoire.
La moitié de la population mondiale est aujourd'hui exposée au risque de la dengue, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), principalement dans les régions tropicales et subtropicales ainsi que dans les zones urbaines et semi-urbaines.
L’OMS estime à 50 millions, le nombre de cas annuels, dont 500.000 souffrent de dengue hémorragique, mortels dans 2,5% des cas.
Une étude menée par cet organisme prouve que la dengue est moins meurtrière que le paludisme, qui a entraîné 435.000 décès en 2017 dans le monde. Elle progresse et a touché l'Europe où les deux premiers cas ont été recensés en 2010. Ainsi en France, le moustique vecteur est implanté dans 18 départements français sur 101, selon l’Institut Pasteur.
Nicole Ricci Minyem
C’est la consternation totale au sein de cette famille. Personne ne parvient à expliquer ce qui se passe, depuis que madame Nganguet, a reçu cet appel qui lui annonce brusquement le décès et l’inhumation de son époux. La maman de Patrick est inconsolable, elle qui pensait que c’est son fils qui allait la raccompagner à sa dernière demeure. Elle le perd dans des circonstances troubles et, on lui refuse même le droit de lui accorder des obsèques dignes. Que dire de ses enfants ?
Que lui est – il arrivé ?
D’après le témoignage d’une proche de la famille, appelée samedi dès les premières heures du jour, par sa belle sœur qui lui dit que son frère a passé la nuit en dehors du domicile conjugal, ce qui lui est rarement arrivé : « Il est sorti vers 15h, en prenant ses téléphones et sa carte nationale d’identité. Il lui a dit ainsi qu’à leurs enfants qu’il allait juste se dégourdir les jambes, d’autant plus qu’il sortait d’une maladie qui l’avait affaibli. Sa femme me dit qu’elle a laissé la porte ouverte, pour qu’il puisse entrer à son retour et elle est allée au lit. Mais, réveillée brusquement vers trois heures du matin, elle se rend compte que son homme n’est pas revenu. Elle a en vain tenté de l’appeler mais, aucun de ses numéros ne passe… ».
Les recherches commencent samedi matin jusqu’au terrible coup de fil
« Nous avons fait le tour des domiciles de ses amis, nous nous sommes rendues dans les hôpitaux de Yaoundé, nous avons appelé mais, personne, nous ne l’avons pas retrouvé et Patrick répondait toujours aux abonnés absents… ».
S’il fallait rédiger un scénario pour un film d’horreur, ceux qui sont en charge de le faire auraient eu de quoi s’inspirer. Après un week–end angoissant, son épouse reçoit un coup de fil lundi en mi journée, qui la prévient que le corps de son mari a été retrouvé au lac municipal et, le temps que la famille arrive sur les lieux, on leur fait savoir que la communauté urbaine n’a pu les attendre et que le corps a été enterré à Soa… ».
Ils entreprennent dès lors les démarches, pour l’exhumation de leur parent qu’ils veulent ramener dans son village natal. Ce qui leur est refusé : « Quand nous arrivons à la mairie d’Efoulan, après avoir fait un tour à Tsinga, une femme nous dit qu’elle a pris les photos et que le corps de Patrick était en état de décomposition très avancée. Mais, quand nous regardons de plus près, c’est comme si on a enlevé son sexe… ».
Et d’ajouter : « C’est la même femme qui nous dit que Patrick a été pris pour un bandit qui fuyait la police et qu’on a tiré sur lui. C’est ce coup de feu qui a fait en sorte qu’il tombe dans le lac… ».
Incompréhension totale des proches de Patrick Nganguet
Des versions qui sont incomprises par les membres de cette famille et qui n’expliquent pas l’empressement mis par ceux qui ont inhumé le corps de ce jeune commerçant : « Nous sommes dépassés, on ne comprend rien. Nous sommes sur les réseaux sociaux et, parfois, on a vu les cadavres des personnes retrouvées conduits dans les morgues. Il avait ses téléphones sur lui, pourquoi ne pas appeler, quitte à ce que nous remboursons après ? Pourquoi l’enterrer en l’absence de sa famille alors que c’est depuis vendredi seulement qu’il a disparu…? », s'interroge sa famille.
On leur a finalement réclamé la somme de trois cent mille pour reprendre leur cadavre, une demande à laquelle ils ont souscrit, et pourtant : « Nous sommes allés voir le gardien, qui nous dit que exhumer le corps, ce n’est pas comme nous on pense là. La procédure est tellement longue. Que toutes les autorités qui ont signé doivent être présentes, en plus d’un médecin légiste... ».
Aux dernières nouvelles, la famille a fait appel à un avocat pour que leur soit restitué le corps de Patrick Nganguet.
Nicole Ricci Minyem
Des prières élevées vers Allah à Douroum ce mercredi à l'occasion de la fin du jeûne du mois de Ramadan. Les fidèles musulmans venus nombreux au champ de prières sis au quartier Lamordé 2, ont été invités par l'imam Abdoulaye dans sa prédication de circonstance, à remercier le ciel pour avoir pu accomplir le jeûne cette année sans incidents.
L'intervention du Lamido de Douroum
Moment idoine pour le lamido du canton de Douroum de préciser l'impérieuse nécessité de prier pour la paix au Cameroun en général, et particulièrement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Pour sa majesté Sadou Mohammadou : "Nous avons prié pour la paix car la paix n'a pas de prix. Nous ne sommes pas tranquille face aux exactions sécessionnistes dans les deux régions anglophones du pays. Nous invitons nos frères là-bas à faire la paix pour que le Cameroun redevienne comme avant", a-t-il déclaré.
Douroum étant une zone frontalière avec le Nigéria, la préservation de la sécurité des personnes et de leurs biens doit aussi être une œuvre collective. "Douroum est à environ 50 kilomètres de Moubi qui se trouve dans le Nigéria voisin. J'ai invité la population à prier pour la sécurité du canton", dira Sa majesté Sadou Mohammadou.
Après la prière, les fidèles musulmans de Douroum se sont retrouvés en famille, pour d'autres instants de communion et de réjouissance.
Innocent D H
La toute première édition de l'exposition municipale artisanale organisée par la commune d'arrondissement de Douala 1er s'est tenue du 28 mai au 1er juin dernier à la Salle des fêtes d'Akwa. Pour la circonstance, l'exécutif communal, en partenariat avec les ministères des Petites et moyennes Entreprises, de l'Economie sociale et de l'Artisanat, de la Jeunesse et de l’Education civique, la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l'artisanat et le Fonds national de l'Emploi, a fait les choses en grand.
Dans la salle pleine à craquer, le sous-préfet de Douala 1er, Jean Marie Tchakui, les maires des autres communes de Douala, les artisans et une population venue nombreuse découvrir leur savoir-faire et savoir-être. Des artisans qui ont ainsi fait découvrir et admirer leur talent, donner à voir leurs productions, fruit d'un travail qui n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur.
« On a ainsi pu admirer leur génie créateur, leur ingéniosité et l'originalité qui ont, quelquefois, entre vannerie, teinture, sculpture, joaillerie, couture, agriculture et élevage, laissé sans voix plus d'un visiteur », apprend on.
Pour Angélique Touenguené, 2e adjoint représentant le maire Jean Jacques Lengué Malapa, cette initiative novatrice, véritable rampe de lancement, est appelée à s'étendre dans toutes les communes de la ville de Douala, et annonce des jours nouveaux dans la promotion de l'artisanat.
Véritable vivier d'emplois, l'artisanat, métier de passion par excellence et de création de richesses, filière d'innovation, mérite d’être fortement encouragé. Le sous-préfet pouvait alors saluer les efforts de la commune d'arrondissement de Douala 1er, qui accompagne et promeut la politique gouvernementale de l'artisanat. Il a encouragé et exhorté les artisans pour leur contribution à la construction d'un Cameroun dynamique et prospère, conscient de leur rôle dans la quête de son émergence.
En effet, l’artisanat, qui représente un véritable levier économique, est une opportunité pour les femmes et les jeunes. Au regard des potentialités qu’il offre, aussi bien sur le plan de l’expression d’un patrimoine culturel et/ou d’un savoir-faire spécifique hérité de père en fils, l’artisanat peut être considérée comme la « première Entreprise du Cameroun » si l’on prend en compte les filières nombreuses, variées et très porteuses.
Le Corps National des Artisans du Cameroun (CNAC) recense à ce jour, près de 40000 artisans dans les dix régions du Cameroun. Ils sont répartis dans une quarantaine d’organisations et pas loin de 300 groupes et associations ; une véritable fourmilière nationale qui, en fonction des régions et des traditions, dresse la carte du Cameroun de l’artisanat basé sur les différents types d’activités.
Otric N.
Selon un nouveau rapport de l'UNICEF publié à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, seulement 6% des enfants d'Afrique vivent dans des zones où la pollution atmosphérique est mesurée de manière fiable au niveau du sol, laissant un demi milliard d'enfants sur tout le continent dans des zones sans moyen fiable pour mesurer la qualité de l'air.
Pour les bébés et les jeunes enfants, la pollution de l'air par les particules respiratoires est extrêmement nocive pour leur santé et leur développement, car elle peut causer des dommages permanents aux tissus cérébraux et aux poumons. L'UNICEF prévient que puisque la pollution de l'air n'est pas surveillée en Afrique dans la même mesure que dans d'autres parties du monde, non seulement nous sous-estimons potentiellement la gravité de l'impact, mais nous sous-estimons peut-être aussi son ampleur. En Europe et en Amérique du Nord, 72 % des enfants vivent là où la pollution atmosphérique est mesurée, 43 % en Asie et 25 % en Amérique du Sud.
Le rapport note que la pollution atmosphérique est un défi croissant pour l'Afrique. La pollution atmosphérique affecte également les écosystèmes - vitaux pour les moyens de subsistance et la santé - ainsi que les cultures vivrières. Une étude récente mentionnée dans le rapport estime que le coût économique des décès prématurés dus à la pollution atmosphérique extérieure en Afrique s'élève à 215 milliards de dollars.
Le nombre de décès dus à la pollution atmosphérique extérieure en Afrique a augmenté de 57 % en près de trois décennies, passant de 164 000 en 1990 à 258 000 en 2017. En l'absence de stations de surveillance au sol qui mesurent de manière fiable la qualité de l'air, les enfants africains risquent de plus en plus de respirer à leur insu de l'air toxique pour leur santé et leur développement cérébral, et la capacité d'élaborer des mesures efficaces est grandement compromise.
"La pollution de l'air est une tueuse silencieuse d'enfants. Et en Afrique en particulier, nous savons que le problème est grave, mais nous ne savons pas à quel point il l'est ", a déclaré la Directrice générale de l'UNICEF, Henrietta Fore. "Réduire l'exposition des enfants aux polluants - et donc réduire les dommages pour la santé des enfants et le développement précoce du cerveau - commence par une compréhension fiable de la qualité de l'air qu'ils respirent en premier lieu.
Silent Suffocation in Africa mesure la population d'enfants vivant à proximité de stations de surveillance de la qualité de l'air au niveau du sol fiables. Le rapport offre également des conseils sur différents types de systèmes de surveillance au niveau du sol, depuis les moniteurs de qualité réglementaire jusqu'aux capteurs à faible coût.
Les particules de pollution ultrafines sont si petites qu'elles peuvent pénétrer dans la circulation sanguine, se rendre au cerveau et endommager la barrière hémato-encéphalique, ce qui peut causer une neuroinflammation. D'autres types de particules polluantes, comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques, peuvent endommager des zones du cerveau qui sont essentielles à la communication des neurones, fondement de l'apprentissage et du développement des enfants.
Pour comprendre toute l'ampleur du problème, l'UNICEF exhorte les gouvernements à mettre en place des stations de surveillance permanentes et de haute qualité sur le terrain en tant que biens publics. Combinées à l'imagerie satellitaire, ces stations formeraient l'épine dorsale d'un système qui contribuerait à améliorer la fiabilité des stations de surveillance moins précises qui saisissent les variations entre les villes.
Le rapport souligne que les systèmes de surveillance au sol aideraient également à faire progresser les approches novatrices qui fournissent des données sur la pollution atmosphérique qui permettent de mieux comprendre la qualité de l'air et d'ajuster les comportements pour prévenir l'exposition. Des données fiables au niveau du sol permettent de mieux saisir les fluctuations quotidiennes, voire horaires, de la qualité de l'air. La surveillance aide également à identifier les sources de pollution, à façonner les politiques de santé publique et à éclairer les actions et les interventions qui ciblent les personnes les plus touchées.
Notant certains des moyens de réduire la pollution de l'air - ainsi que l'exposition des enfants à celle-ci en premier lieu - l'UNICEF exhorte les gouvernements à le faire :
- Investir dans les sources d'énergie renouvelables pour remplacer la combustion des combustibles fossiles ; offrir un accès abordable aux transports publics ; accroître les espaces verts dans les zones urbaines ; offrir des solutions de cuisson et de chauffage plus propres ; et créer de meilleures options de gestion des déchets pour prévenir la combustion à ciel ouvert de produits chimiques dangereux.
- Prévenir l'exposition des enfants à la pollution de l'air, notamment en créant une planification urbaine intelligente de sorte que les principales sources de pollution ne soient pas situées à proximité des écoles, des cliniques ou des hôpitaux ; et minimiser l'exposition à la maison.
- Améliorer la santé globale des enfants pour améliorer leur résilience. Cela comprend la prévention et le traitement de la pneumonie, ainsi que la promotion de l'allaitement maternel exclusif et d'une bonne nutrition.
"Le cerveau d'un jeune enfant est particulièrement vulnérable parce qu'il peut être endommagé par une petite dose de produits chimiques toxiques, les enfants respirent plus rapidement et les défenses physiques et immunitaires ne sont pas complètement développées ", a dit Fore. "Si l'air toxique freine le développement de nos enfants, il freine aussi le développement de nos sociétés. Tous les gouvernements devraient prendre les mesures nécessaires pour s'assurer que nous savons exactement ce que nous mettons dans l'air et ce qu'il fait pour la santé et le bien-être de nos enfants.
Otric N.
Suite à des allégations d'expulsion imminente qui ont provoqué des troubles publics le 17 mai dans le quartier de Makepe-Missoke à Douala, le délégué du Gouvernement au Conseil municipal de Douala, Fritz Ntone Ntone, a effectué une visite de terrain et tenu une réunion avec les habitants.
A en croire Cameroon Tribune, il s'est avéré qu'il s'agissait d'un problème d'incompréhension puisque le délégué du gouvernement a déclaré que leur objectif était d'arrêter les inondations et d'améliorer les conditions de vie des habitants dans le cadre du projet Douala, ville durable cofinancé par l'AFD et le Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM).
Le projet, dont le coût s'élève à quelque cinq milliards d'euros, consiste à construire des égouts, un réservoir pour retenir l'eau de pluie avant qu'elle ne se déverse dans le Wouri et à fournir des équipements sociaux tels que routes, eau et électricité.
Le projet, a-t-il dit, se déroulera en trois phases : l'identification des habitants de la région, les études de faisabilité avant les travaux proprement dits qui vont encore prendre du temps. Ce n'est qu'après des études de faisabilité qu'ils connaîtront les personnes qui seront touchées par la démolition et que les victimes seront indemnisées malgré l'absence de titres fonciers.
"Nous allons limiter autant que possible les démolitions, a-t-il dit. Des troubles ont éclaté lorsqu'une certaine Madame Eyenga a posté une note affirmant que les maisons du quartier seraient démolies d'ici le 02 juin, provoquant une réaction de colère de la part des habitants qui ont manifesté et envoyé une pétition au délégué du gouvernement.
C'est en réaction à la pétition que le délégué du gouvernement s'est rendu sur le terrain pour discuter avec la population. Le délégué du gouvernement a promis de tenir de telles réunions d'information avec la population au début de chaque phase du projet.
Pour l'instant, l'acquisition de terrains ou la construction de nouvelles maisons est interdite dans le quartier afin de ne pas permettre à certaines personnes de construire des maisons dans le but de bénéficier de la compensation. Désormais, les gens doivent acquérir le titre foncier et le permis de construire avant de construire des maisons dans la région.
Il a appelé la population à collaborer au recensement et à ne reconnaître que les documents dûment signés par lui. Étaient présents à la réunion le représentant du Gouverneur de la Région du Littoral, l'Officier Sous-Divisionnaire pour Douala V, le représentant du Maire et le chef traditionnel de la localité.
Otric N.
Les Lions Indomptables ont entamé mardi dernier sur les installations du Réal de Madrid en Espagne la première phase du stage préparatoire pour la 32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total Egypte 2019, prévue du 21 juin au 19 juillet 2019. Excepté Christian Bassogog permissionnaire du fait d’un match important en club, et qui rejoindra la sélection au Qatar, selon la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), tous les joueurs ont rallié Madrid. Lors de la première journée d’entraînement, les champions d’Afrique en titre ont travaillé sur l’activation musculaire, le toro, la conservation sans gardien et l’opposition. Ils ont ont achevé la séance, par des exercices de renforcement musculaire.
En soirée, le sélectionneur national, Clarence Seedorf a tenu deux réunions. La première était un échange avec son staff. Au cours de cette concertation, souligne la Fecafoot, Clarence Seedorf a reprécisé les rôles et donné des indications sur le déroulement du stage. Le sélectionneur des Lions, a par ailleurs révélé qu’au terme de ce premier regroupement, 27 joueurs seront retenus pour l’expédition de Doha au Qatar, dans le cadre de la deuxième phase du stage qui s’étendra du 11 au 16 juin prochain. C’est au cours de cette étape, que la liste des 23 retenus pour la phase finale de la Can, sera publiée entre le 13 ou le 14 Juin, a déclaré la Fecafoot. Le délai de la Caf étant fixé le 15 Juin. Face aux joueurs, au cours de leur réunion de bienvenue, le technicien hollandais a insisté sur la nécessité de renforcer la cohésion et l’esprit de groupe, tout demandant à ses poulains d’aborder ce stage avec un esprit de vainqueur et de donner le meilleur d’eux-mêmes dans un esprit de fairplay.
Pour ce qui est des matchs amicaux, la Fecafoot indique que le duel contre Alcorcon est en attente de l’approbation de la FIFA. Cependant, les rencontres contre la Zambie, le 09 juin à Madrid et le Mali, le 14 juin à Doha, sont certains. Le programme des Lions ce mercredi 5 juin 2019, était porté sur les « Team Bulding activity ». Le stage des Lions en Espagne s’achève le 10 juin prochain.
Marie MGUE
Selon les statistique de l’Organisme onusien, neuf personnes sur dix dans le monde, sont exposées à des niveaux de polluants atmosphériques supérieurs aux paliers de sécurité de l'Organisation mondiale de la santé : « Nous sommes confrontés à une véritable crise qui demande des actions rapides et radicales », insistent les Nations Unies.
Dans le communiqué rendu public ce 5 Juin, on peut lire qu’entre 2010 et 2016, les concentrations des polluants de l'air se sont aggravées dans presque 70 % des villes du monde entier, notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire. En 2018, sur les 10 villes les plus polluées au monde, 7 se trouvaient en Inde.
Il est donc évident que la pollution atmosphérique cause en moyenne, la mort prématurée de 7 millions de personnes dans le monde et pas seulement dans les pays en voie de développement, puisque 600 000 européens en meurent chaque année dont 48 000 Français chaque année.
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance va dans le même sens, en publiant les résultats d’une étude récente menée dans certains pays : Plus de plus de trois enfants sur quatre respirent un air toxique
Les principales sources de pollution de l’air
L’Agriculture : Elle a deux sources principales de pollution atmosphérique : le bétail, qui produit du méthane et de l'ammoniac, et la combustion des déchets agricoles. Environ 24 % de tous les gaz à effet de serre émis dans le monde proviennent de l'agriculture, de la foresterie et d'autres utilisations des sols.
Les activités domestiques : En utilisant des produits phytosanitaires, des peintures, des produits ménagers, et même en cuisinant nous émettons tous des polluants atmosphériques. En effet, la principale source de pollution atmosphérique domestique est la combustion à l'intérieur de combustibles fossiles, de bois et d'autres combustibles à base de biomasse pour cuisiner, chauffer et éclairer les maisons. Environ 3,8 millions de décès prématurés sont causés chaque année par la pollution de l'air intérieur, la grande majorité d'entre eux dans les pays en développement.
Les installations industrielles : Dans de nombreux pays, la production d'énergie est l'une des principales sources de pollution atmosphérique. Les centrales électriques au charbon y contribuent largement, tandis que les générateurs diesel sont une préoccupation croissante dans les zones hors réseau.
Les transports : Le secteur mondial des transports représente environ un quart des émissions de dioxyde de carbone liées à l'énergie et cette proportion ne fait qu'augmenter. Les émissions des transports ont été associées à près de 400 000 décès prématurés.
Les déchets : La combustion des déchets à ciel ouvert et les déchets organiques dans les décharges rejettent dans l'atmosphère des dioxines, des furanes, du méthane et du carbone noir nocifs. À l'échelle mondiale, environ 40% des déchets sont brûlés à ciel ouvert.
Toute la pollution atmosphérique ne provient pas de l'activité humaine. Les éruptions volcaniques, les tempêtes de poussière et autres processus naturels posent également des problèmes. Les tempêtes de sable et de poussière sont particulièrement préoccupantes.
La journée mondiale de l’Environnement est devenue au fil des ans, une plate forme mondiale de sensibilisation du public, largement célébrée dans le monde entier.
Commémorer cette journée, permet de développer les axes nécessaires, afin d’éclairer l’opinion publique et, donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités, le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et l‘amélioration de l’environnement.
Et ce sont ces principes qui ont amené la Chine, premier pollueur mondial de l'atmosphère, à choisir le thème de réflexion proposé de cette année, d’autant plus que ce pays est régulièrement confronté à d'importants épisodes de pollution atmosphérique, qui font littéralement étouffé ses habitants.
Nicole Ricci Minyem
C’est au nom du Président de la République, que Nalova Lyonga a été élevée au rang de Commandeur de l’ordre de la valeur. Pour le Ministre des Enseignements secondaires (Minesec), c’est une reconnaissance qui lui va droit au cœur et qui montre que Paul Biya le Grand Maître des Ordres nationaux reconnaît et apprécie ses actions. « Pour moi, c’est une victoire. Ça fait juste quatorze mois que je suis Ministre. Mais tous ceux qui s’intéressent à ce que je fais comprennent ma vision et ma détermination… Je suis tellement reconnaissante pour la vision et la perception du Chef de l’Etat. Je suis comblée », a déclaré le Minesec. Pour Nalova Lyonga cette haute distinction c’est aussi une invite à redoubler d’ardeur dans le travail.
Il convient de souligner le grade de Commandeur de l’ordre de la valeur est une distinction honorifique qui en plus de traduire la reconnaissance du Chef de l’Etat, traduit également celle de la nation toute entière. C’est donc une distinction qui met le bénéficiaire sur un piédestal. Il faut savoir que l’ordre national de la valeur comprend plusieurs grades à savoir : grand cordon, grand officier, commandeur, officier et chevalier. Pour être bénéficiaire d’une de ses distinctions, il faut avoir assumer pendant 20 années des fonctions publiques ou coutumières, ou pouvoir justifier d’une pratique professionnelle particulièrement distinguée pendant 25 ans, au service des Arts, des Lettres, des Sciences, de l’Agriculture, du Commerce ou de l’Industrie.
Pour revenir donc à la Ministre Nalova Lyonga, il faut rappeler qu’elle a été portée à la tête du Ministère des Enseignements secondaires lors du réaménagement gouvernemental du 02 mars 2018. Parmi les revendications dans la crise anglophone, il y’avait le fait « qu’aucun anglophone n’occupait un ministère de souveraineté au sein du gouvernement ». Le Président de la République a rectifié le tir en nommant à ce département ministériel, Nalova Lyonga Pauline Egbe. Elle a été Vice Chancellor à l’Université de Buea dans la région du Sud-Ouest.
Liliane N.
Ces assises qui se tiennent dans la capitale politique sont des moments d’échanges et de réflexion sur le développement des indications en tant qu’outils de promotion et de commercialisation des produits de qualité issus de l’agriculture et de l‘artisanat africain
Objectif
Cette grande rencontre qui réunit des experts venus de seize pays, se veut un moment de réflexion sur le rôle des indications géographiques comme source potentielle de développement économique en Afrique. En effet, comme l’a souligné dans son propos de circonstance le DG de l’OAPI, M. Denis. L. Bohoussou, « les indications géographiques offrent aux producteurs locaux et même aux populations africaines, une chance inouïe de jouir pleinement des bienfaits de la propriété intellectuelle ».
C’est en outre l’occasion idéale de sensibiliser les différents acteurs sur des Indications Géographiques (IG), pour la valorisation des produits du terroir et l’importance d’un cadre juridique et institutionnel approprié à l’échelle continentale.
Les différentes articulations
Le programme s’est déployé autour des communications, des discussions ainsi que de la synthèse des sous – thèmes choisis dans le cadre de cette table ronde international, à l’instar de : - l’Etat des lieux sur la situation de la protection des Indications géographiques (IG) à l’échelle continentale – le Développement et structuration des IG – Les enjeux institutionnels notamment la gouvernance des IG – Mise en œuvre d’une stratégie continentale des IG : perspectives et enjeux…
L’indication géographique est un titre de propriété qui permet de protéger et de promouvoir des produits traditionnels et locaux. C’est par ailleurs un signe utilisé sur des produits qui ont une origine géographique précise et, qui possèdent des qualités, une notoriété ou des caractères essentiellement dus à ce lieu d’origine.
Dans la plupart des cas, on fait référence aux produits agricoles qui ont des valeurs qu’ils doivent à leur aire de production. Ils sont influencés par des facteurs locaux déterminés tels que le climat et le sol. C’est par exemple le cas du poivre de Penja et du miel blanc d’Oku au Sud Ouest Cameroun.
C’est ce mercredi que prennent fin, les échanges qui se sont déroulés dans l’une des salles des conférences du Hilton Hôtel. Une rencontre co – organisée par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuel, l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle et l’African Regional Intellectual Property Organization. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique du Cameroun (MINMIDT), M. Gabriel DODO NDOKE, en présence de la Vice-Directrice Générale de l’OMPI, madame Wang BINYING, des Directeurs Généraux de l’OAPI et de l’ARIPO…
Nicole Ricci Minyem