25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Après la défaite contre la Norvège (3-0),  les Nigérianes ont battu mercredi, les Sud coréennes (2-0) lors de la  deuxième  journée   de la Coupe du monde féminine  dans le groupe A.

 

La sélection nationale Nigériane de football féminin, championne d’Afrique en titre, a offert au continent, sa première victoire à la Coupe du monde féminine  qui se déroule en France. Les Super falcons ont tenu en échec, ce mercredi 12 juin 2019 au  stade des Alpes à  Grenoble, la sélection de la Corée du Sud, sur un score de 2-0 dans le cadre de la deuxième journée du groupe A. Les Nigérianes ont bénéficié  d'un but de la défenseuse Sud-Coréenne, Kim Do-yeon contre son camp à la 28e min de jeu.  Il a fallu attendre la deuxième partie du duel pour qu’Asisat Oshoala, double la mise, pour permettre au Nigeria de se mettre l’abri. L'attaquante nigériane a été désignée joueuse du match au terme de ce duel déterminent pour ces deux équipes qui ont  perdu leurs premiers duels. Le Nigeria avait été battu par  la Norvège (3-0) et  les Sud-Coréennes, par la France (4-0). Avec ce succès, le Nigeria signe sa quatrième victoire en Coupe du Monde Féminine de la FIFA  avec un total de 23 matchs. 

 

Cette victoire permet au Nigérianes de se relancer totalement dans la course aux huitièmes de finale, tandis que son adversaire est quasiment déjà éliminé. Les championnes d’Afrique en titre affronteront lors de la troisième et dernière journée de poule, le 17 juin prochain, le pays hôte la France, qui grâce à sa victoire (2-1) contre la Norvège mercredi, a obtenu sa qualification pour les 8e de finale. Le Nigeria aura alors besoin d’une victoire pour espérer une deuxième qualification, après la prouesse de 1999, aux 8e de finale d’une phase finale de la Coupe du Monde féminine.   

 

Depuis le début de la compétition le 07 juin dernier, c’est la première réussite africaine. Le Cameroun et l’Afrique du Sud, les autres représentants de l’Afrique, ont été battus respectivement par le Canada (1-0) et l’Espagne (3-1). Vice-championne d’Afrique en titre, les Sud-Africaines affronteront ce jeudi 13 juin 2019 les Chinoises dans le groupe B. Une défaite exposera l’équipe africaine à une élimination. Le Cameroun doit attendre le 15 juin prochain, pour essayer de revenir dans la compétition face au Pays-bas lors de la deuxième journée du Groupe E.

 

Marie MGUE 

 

Après trois semaines de stage, la sélection nationale senior messieurs de volleyball participera du 13 au 17 juin 2019 à Brazzaville au Congo, au tournoi de qualification aux  Jeux africains messieurs dans la zone 4.

 

Ce mercredi 12 juin 2019, les Lions Indomptables de volleyball ont quitté le Cameroun via l’aéroport international de de Douala pour Brazzaville au Congo. Les volleyeurs participeront à partir de ce  jeudi 13 juin prochain, et ce  jusqu’au 17 juin 2019, aux  éliminatoires de la 12e édition des Jeux africains dans la zone 4, qui regroupe les pays de la sous-région Afrique Centrale. La délégation camerounaise, conduite par le Team manager de l’équipe, William Kemfang est constituée de 22 personnes, dont 14 joueurs, avec cinq nouvelles recrues, sept encadreurs et un arbitre. « Je vis cette aventure comme un rêve. Ça fait plaisir de côtoyer les aînés. J’espère pouvoir garder ma place dans le groupe », a affirmé Cédric Bitouna, récep attaque, l’une des nouvelles recrues.

 

Les Lions ont quitté le bercail, au bout de trois semaines de préparation à Yaoundé. Une période  pendant laquelle, l’entraîneur principal de l’équipe, Blaise Mayam a outillé ses hommes pour ce challenge sous régional.  Ils ont  livré mardi dernier au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé, un match d’évaluation contre Cameroun Sport, une formation évoluant en championnat sectoriel. Les Lions affronteront le pays hôte, le Congo et la République Démocratique du Congo (Rdc).  L’objectif des Camerounais est de décrocher  l’unique ticket qualificatif, pour la phase finale du tournoi de volleyball messieurs des prochains Jeux Africains qui se dérouleront du 19 au 31 août 2019 au Maroc.« Nous allons au Congo avec une seule idée à savoir : ramener la qualification à la maison. Nous nous sommes bien préparés. Les nouveaux se sont bien intégrés. On a mis sur pieds des stratégies. On espère qu’elles fonctionneront face aux deux Congo », explique Ahmed Awal, capitaine des Lions sur le site de la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley).

 

Lire aussi : Jeux Africains 2019 : Les Lionnes affronteront le Nigeria à la phase de poules 

 

Pour atteindre cet objectif, le sélectionneur national a recommandé aux joueurs d’aborder le tournoi avec plus de concentration et de rigueur. « Nous ne devons pas commettre l’erreur de penser que nous sommes la meilleure équipe. L’erreur de penser que la rencontre est pliée d’avance. Nous devons nous battre pour obtenir notre qualification  », a prescrit  Blaise Mayam. Les trois participants à ce tournoi seront fixés sur la formule du tournoi à l’issue de la réunion technique prévue en principe ce mercredi dans la soirée.

 

Marie MGUE  

Alors que l'examen du projet de loi controversé sur les extraditions vers la Chine a été repoussé, des affrontements ont éclaté mercredi entre manifestants et forces de l'ordre.

 

Des heurts ont éclaté, mercredi 12 juin, à Hong Kong, où des dizaines de milliers de personnes étaient rassemblées aux abords du Conseil législatif, le Parlement local, pour protester contre un projet de loi sur les extraditions qui faciliterait le transfert de suspects en Chine afin qu'ils y soient jugés.

 

Les affrontements ont éclaté peu après l'expiration du délai que les manifestants avaient donné au gouvernement pour retirer son texte de loi. Des protestataires se servant de parapluies comme de boucliers tentaient de se rapprocher des policiers anti-émeutes protégeant le siège du Parlement et des projectiles ont été lancées contre les policiers, selon les images de la chaîne i-Cable et des journalistes de l'AFP. En retour, la police a fait usage de gaz lacrymogène, de gaz au poivre et de matraques pour repousser la foule des manifestants vêtus de noir, pour la plupart des jeunes gens et des étudiants.

 

Devant la forte mobilisation, les autorités pro-Pékin avaient annoncé, plus tôt dans la journée, le report de l'examen du projet de loi controversé. Le président du Conseil législatif (LegCo, Parlement hongkongais) a déclaré dans un communiqué que la réunion durant laquelle les députés devaient examiner le texte en deuxième lecture aurait lieu "à une date ultérieure".

 

Barricades et grève

Les milliers de protestataires s'étaient réunis pour encercler les bâtiments du gouvernement dans le centre de l'île de Hong Kong et paralyser la circulation pour exiger le retrait du projet soutenu par Pékin. Les rangées de policiers anti-émeutes déployées pour l'occasion, portant pour bon nombre d'entre eux des masques, des casques et des lunettes de protection, étaient bien moins nombreux que les protestataires.

 

Comme en écho à l'immense mouvement pro démocratie de l'automne 2014 qui avait paralysé des quartiers entiers de la mégapole pendant plus de deux mois, les manifestants ont envahi des voies principales de circulation du centre-ville à l'aide de barrières métalliques. Certains protestataires ont arraché des pavés sur les trottoirs.

 

Innocent D H.

Connu sous le paradigme Ifrane Forum, cette grande rencontre qui verra sa deuxième édition, se tient les 21 et 22 juin prochains. Plus de 200 acteurs politiques et opérateurs économiques dans les secteurs de l'industrie, des infrastructures, de la logistique et du tourisme africains vont regarder vers une même direction.

 

Cette deuxième édition de Ifrane Forum qu'accueille Brazzaville les 21 et 22 juin, captive toutes les attentions. D'ailleurs la consistance et la pertinence de la thématique de la rencontre qui se veut continentale pour les maillons politiques et économiques, en disent long. Ladite thématique se décline de la manière suivante :"intégration régionale au service d'une Afrique émergente". Il s'agit ainsi d'un Sommet Africain du Commerce et de l'investissement.

 

Ce forum intervient dans un contexte particulier pour le continent, celui de l'entrée en vigueur de la Zone de libre échange continentale africaine. Une raison donc de plus de faire réunir autour d'une même table les acteurs politiques et opérateurs économique d'Afrique, et aboutir à des recommandations concrètes pour des résultats probants et faire opérationnaliser la ZLECAF. Pour ce faire, sont attendues pour deux journées de conférences, prestations, rencontres B to B et visites de terrain.

 

Le choix porté sur la République du Congo

Le présent choix est une réponse à la demande qu'a exprimée la forte délégation de femmes et hommes d'affaires congolais ayant pris part à Ifrane Forum en 2018. "De plus, le Congo  joue un rôle primordial dans la dynamisation de l'économie de la région Afrique centrale et détient un potentiel à même de contribuer à la réussite de l'intégration économique de cette région. Le Maroc et le Congo sont liés de relations d'amitié et de coopération leur permettant de jouer des rôles pionniers dans la dynamisation de la coopération régionale et continentale", précise Idrissou Janati.

 

Dans les rangs des partenaires et participants à cette édition de Brazzaville, on compte des entreprises clé au Congo et dans les régions comme la Congolaise de Raffinage, le Port autonome de Pointe noire, la Direction des Douanes et des Droits directs, les agences de promotion des investissements du Maroc, du Rdc, la Chambre du commerce et d'industrie de Brazzaville, la Chambre du commerce et de l'industrie congolaise à Londres, et bien d'autres.

 

Précisons que la tenue de ces fora itinérants avait été annoncé en novembre dernier à la faveur de la cérémonie de clôture de la troisième édition du Sommet africain du commerce et de l'investissement qui a eu lieu sous le Haut Patronage de Sa Majesté Roi Mohamed VI en novembre 2018. Il avait accueilli plus de 200 participants venus de 25 pays.

 

Innocent D H

 

Le fils de Paul Biya, George Gilbert Baongla nomme depuis sa prison, Morgan Palmer comme Vice Président du Parti Républicain.

 

Le journaliste politique, Morgan palmer a décidé de tronquer son costume de chroniqueur et d’analyste des faits politiques pour en devenir un acteur de premier rang. Et depuis le 09 Juin dernier, il est devenu le Vice-président du Parti Républicain et porte parole dudit parti politique. Un poste qui était vacant jusqu’alors. D’ailleurs, la seule figure connue jusqu’ici de ce parti était son fondateur, Georges Gilbert BAONGLA. Un parti qu’il transportait avec lui et qui apparaissait sur la scène publique au gré des sorties médiatiques de son créateur. Comme la plupart des partis politiques de notre pays, pas de siège, encore moins d’assise politique.

 

Morgan Palmer, le Jackpot politique ?  

Pour le parti républicain cela semble bien être le cas. Et l’homme en est bien conscient. Dans le communiqué où il annonce lui-même s nomination à la Vice-présidence de ce parti, l’ancien journaliste de MAGIC FM (une station de radio émettant depuis Yaoundé) a reconnu la faiblesse du cheval politique qu’il enfourche. Il dit, « Je n’ai pas adhéré au Parti Républicain du Cameroun pour ce qu’il est, mais pour ce que nous souhaitons collectivement qu’il devienne. » Conscient de cet état de chose, Morgan Palmer sait pertinemment que c’est lui qui donnera du contenu à la cause du Parti Républicain. Une nouvelle orientation politique qui rejoindra la philosophie qui a toujours conduit l’expert en communication politique dans les multiples projets qui l’ont mené près de grands chefs d’Etat africains. « Je ne suis pas un novice en politique. Voilà des années que je la chronique, l’analyse, conseille ses acteurs, en faisant des prédictions très souvent juste. Je ne compte pas renoncer à mon objectivité. C’est même tout le sens de mon engagement. » Affirme – t – il.

 

Les premières actions posées par le tout nouveau porte-parole du Parti Républicain sont des plaidoyers pour dédouaner le Président du Parti Georges Gilbert BAONGLA incarcéré à la prison centrale de Kondengui. Rien ne filtre jusqu’ici sur les nominations des autres membres du directoire, ou d’une Assemblée Générale élective. Difficile de savoir si le Parti Républicain sera de la course pour les législatives et municipales à venir. Néanmoins, nous avons aperçu le nom de Morgan Palmer dans une liste pour la candidature à la mairie de Yaoundé 5e de Paul Daizy Biya, un autre journaliste.

 

Stéphane Nzesseu

 

Le montant transféré au Trésor par la Société nationale des hydrocarbures, au bout des quatre premiers mois, est de 157,56 milliards de FCFA, représentant la contribution de cette entreprise au budget de l’Etat. Un montant en augmentation de 28,51% par rapport à la même période l’année dernière, du fait des résultats positifs enregistrés, apprend-on.

 

Les chiffres sont bons en matière d’exploitation des hydrocarbures pour ce début d’année 2019. Le communiqué final sanctionnant le conseil d’administration de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), tenu le 06 juin 2019 sous la présidence de Ferdinand Ngoh Ngoh, président dudit conseil, en présence d’Adolphe Moudiki, l’administrateur-directeur général de la SNH, a apprécié ces performances.

 

Sur le plan de la production nationale d’hydrocarbures, rapporte Cameroon Tibune, 8,10 millions de barils de pétrole brut ont été produites au 30 avril dernier, soit une baisse de 1,53 % par rapport à la même période lors de l’exercice précédent. La production nationale de gaz naturel, quant à elle, a été revue à la hausse, avec plus de 26 millions de pieds de cubes, en augmentation de 219,78%.

 

Sur le plan commercial, la SNH a livré à la centrale thermique de Kribi, 3 816 millions de pieds de cube de gaz nature, soit 108,06 millions de m3. Quant au gaz domestique, 8 058,6 tonnes, correspondant à 644 689 bouteilles de 12,5 kg, ont été chargées au dépôt gaz de pétrole liquéfié de la société à Bipaga, pour l’approvisionnement de Yaoundé et ses environs. Par ailleurs, six cargaisons correspondant à 388 054 tonnes métriques ont été exportées.

 

L’entreprise a donc vendu 5,832 millions de barils de pétrole brut pour le compte de l’Etat entre le 1er janvier et le 30 avril dernier. Soit un bond en avant de 44, 57 milliards de FCFA, par rapport à l’année dernière.

 

On note également une hausse des royalties du pipeline Tchad/Cameroun dont les recettes ont généré 11,58 milliards de F au titre du droit de transit. La SNH s’est également employée à promouvoir le domaine minier à travers la signature d’un contrat de partage de production avec la société Perenco Rio Del Rel en vue de la recherche et la production d’hydrocarbure dans le bloc de Bomana.

 

Selon la SNH, ces activités se sont déroulées dans un contexte international marqué par une baisse des cours du pétrole brut et du Gaz naturel liquéfié (GNL), d’une part, et d’autre part, par une hausse du dollar US par rapport à l’euro. « C’est dans cet environnement contrasté que la SNH a poursuivi la mise en œuvre de son plan d’actions, avec des résultats globalement positifs » se félicite l’entreprise publique.  Elle ajoute qu’elle a procédé à une augmentation significative de ses investissements de production, budgétisés à 399,26 millions de dollars US pour l’exercice 2019, contre 209,44 millions en 2018.

 

Otric N.

 

L’opinion publique s’interroge sur la lourdeur observée, de la corporation des journalistes à porter secours à celui qu’elle (l’opinion publique) considère comme l’un des leurs.

 

Le Syndicat national des journalistes du Cameroun par la voix de son président, Denis Kwebo a signifié dans un post publié sur son compte Facebook, que le syndicat ne soutient que ses membres. « Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) est une organisation qui défend les intérêts socioprofessionnels de ses membres. Nous faisons la promotion des bonnes pratiques professionnelles. Nous sommes engagés au respect des règles d'éthique et de déontologie. Le SNJC n'est pas la Croix Rouge ». Dixit Denis Kwebo.

 

Le journaliste blogueur incarcéré depuis peu à la prison centrale de Kondengui n’était pas membre du Snjc. D’après le président du Snjc pour la région du Centre, Thierry EBA, Paul Chouta avait été plusieurs fois approché par les responsables du syndicat question de le recadrer dans son travail de journaliste. De plus, nous avons appris que Paul Chouta avait sollicité une inscription dans les fichiers du syndicat. Seulement, il lui avait été demandé de choisir entre la casquette de journaliste ou d’activiste politique. Deux fonctions incompatibles. Pour la simple raison que l’activiste ne s’encombre pas du respect des principes de neutralité et d’objectivité, principes cardinaux pour l’exercice du métier de journaliste. Face à cette requête, Paul Chouta était resté silencieux et poursuivant dans le type de diffusion de l’information qui a construit sa popularité.

 

Paul Chouta est-il journaliste ou pas ?

La question relance le débat sur qui est journaliste et qui ne l’est pas au Cameroun. Seulement, pour certains journalistes, le Snjc (qui n’a pas encore de position ouverte et définitive sur le cas Paul Chouta), se retrouve dans une position ambivalente, notamment : soit rester légaliste et ne pas le défendre puisqu’il n’en est pas membre, soit mettre en avant le principe déontologique de solidarité confraternelle et de défense des droits des journalistes abusés. En attendant, il n’y a jusqu’ici aucune mobilisation des acteurs de la presse comme ce fut le cas pour la journaliste d’Equinoxe Télévision, MIMI MEFO.

 

De toute évidence, Paul Chouta semble récolter l’inimitié qu’il a souvent entretenue avec cette organisation de défense des droits des journalistes au Cameroun. De plus, au regard des chefs d’accusations à son endroit qui ont évolués depuis son arrestation, même s’ils se décidaient à le faire, il devient compliquer pour un syndicat de journaliste de porter secours pour des accusations de chantage et autres qui se sont rajoutées au dossier Paul Chouta. Toutefois, en tant que journaliste, il faudra veiller à ce que le citoyen Paul Chouta ait droit à un procès juste et équitable.

 

Stéphane Nzesseu

 

C’est un avis partagé par la plupart des patients qui ont été hospitalisés dans ce centre hospitalier qui a pourtant bénéficié d’une attention particulière de André Mama Fouda, ancien ministre de la Santé Publique

 

On dirait que le gros de cette insalubrité se trouve au niveau des toilettes utilisées par les mamans enceintes qui sont là pour un suivi médical ou pour toute autre raison : “ Je n’ai pas le courage de me rendre dans ces toilettes, j’ai peur d’attraper des maladies…”

Le ménage est pourtant fait chaque jour : “Vous parlez de quel ménage, madame ? Ces femmes viennent ici juste pour se faire de l’argent. Regardez autour de vous, les marches qui mènent au deuxième et au troisième niveau. Regarde cette boue qu’on retrouve même dans les chambres, alors qu’il n’a pas plu depuis quelques jours…”, s’exclame une jeune dame venue accompagner sa maman.

 

Effectivement, alors que la cour avant laisse transparaître un air de propreté, c’est tout le contraire dans les salles d’hospitalisation. Les matelas posés sur des lits en fer ont des trous un peu partout, aucun ne dispose d’une moustiquaire imprégnée alors que sur les murs, on peut lire sur une affiche qu’il est important pour tous, mais plus encore pour les mamans et leurs bébés, d’en avoir.

 

Sont – elles disponibles? Nul ne saurait répondre par l’affirmative: “ Ehhh maman, je ne sais pas. Ils ont découvert que je souffre d’un fort accès palustre mais personne ne m’a donné la moustiquaire. J’ai déjà fait deux jours ici et, les moustiques peuvent me tuer. Nous sommes obligés de fermer les fenêtres très tôt lorsque nous voulons dormir un peu dans la nuit mais, je puis vous assurer que ça ne change rien… Ces moustiques nous traumatisent et, à l’accueil là bas, on nous a fait comprendre qu’il n’y a pas de moustiquaires”.

 

Au delà du manque d’hygiène, les patients semblent remettre en question les soins qui leurs sont donnés par le personnel de ce centre hospitalier. L’on nous raconte l’histoire de cette dame qui a failli perdre sa vie et celle de son bébé :

“ Cette maman a perdu les eaux mais, personne n’a fait attention malgré les cris d’alarme de son époux et la mise en garde d’une maman dont la fille était hospitalisée. L’infirmière appelée, une jeune fille qu’on dit à peine sortie de l’école, a fait le doigté mais a dit à la dame de marcher dans la salle pour faciliter le travail, parce que l’enfant était encore loin. Elle nous a dit que c’est ce qu’on leur enseigne à l’école. Malheureusement pour la dame pratiquement étouffée par la douleur, les contractions se sont accélérées et c’est pratiquement à la porte de la salle d’accouchement qu’elle s’est effondrée, la tête de l’enfant était déjà dehors. Madame, je ne peux vous parler du tollé qui a suivi mais, grâce à Dieu, son enfant et elle sont en santé…”.

 

Ce n’est pas tout: “ Le pire c’est que ces infirmières ont dit au mari de nettoyer toute la saleté faite par son épouse et, je peux vous assurer que je n’ai jamais vu quelqu’un se mettre dans une telle colère. Le type a même dit qu’aujourd’hui, il comprend mieux les hommes en tenue qui dégainent et tirent sur les infirmières. Il aurait fait pareil. Et, alors qu’on leur demandait de rester ici, ils ont préféré s’en aller. Une autre femme qui avait les contractions est partie, en voyant cette scène…”.

 

Quelles sont les tâches qu’on confie à ces jeunes enfants, à peine sortie de la classe de terminale et qui ont décidé d’embrasser ce noble métier? Ils ont à peine le temps d’acquérir quelques expériences qu’ils sont envoyés dans les hôpitaux et, ce sont les malades qui tiennent lieu de cobayes. Il n’est pas évident pour le personnel médical déjà aguerri de perdre les mamans et les enfants dans les maternités, pour ne citer que cet exemple, à plus forte raison ces jeunes apprenants. 

 

Par ailleurs, qui est chargé de mettre la propreté dans les centres hospitaliers? Certains centres médicaux ressemblent malheureusement à des bouillons de germes, propagateurs de maladies.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Herman Bertrand Assiga Ebana a été installé dans ses fonctions vendredi, 7 juin 2019 par le délégué du gouvernement, Gilbert Tsimi Evouna.

 

Le nouveau secrétaire général de la communauté urbaine de Yaoundé (CUY), Herman Bertrand Assiga Ebana, a officiellement été installé dans ses fonctions vendredi, 7 juin 2019. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le patron des lieux, Gilbert Tsimi Evouna, délégué du gouvernement auprès de la Cuy, dans la salle de délibération de l’hôtel de ville de Yaoundé.

 

Rappelons que c’est par un arrêté présidentiel du 24 mai dernier que Herman Bertrand Assiga Ebana est informé de sa nomination à ce poste. Cet administrateur civil principal de 49 ans, précédemment secrétaire général des services du gouverneur de la région de l’Extrême Nord succède ainsi à Eloi Gabriel Essoa, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

 

Ses missions, Assiga Ebana les maîtrise trop bien. Pour lui, c’est tout simplement une continuité des expériences acquises. Bénéficiant du soutien de l'encadrement de la hiérarchie, l'ancien Secrétaire général des services du gouverneur de la région de l'Extrême-Nord mesure l'ampleur de la tâche qui l'incombe désormais.

 

« Il y a beaucoup de similitudes entre les missions d’une autorité administrative et celles de secrétaire général de la Cuy. Je me retrouve dans mon rôle et je reste toujours au commandement territorial pour m’occuper des problèmes des populations camerounaises et en particulier celles de la Communauté urbaine de Yaoundé, mon village. Donc c'est un grand défi à relever car j'aurais affaire aux miens », a-t-il confié. Des propos rapportés par Cameroon Tribune.

 

Le natif de Nkol Nguié dans l’arrondissement de Yaoundé III dit retrouver sa terre natale et remercie ceux qui l’ont porté à ce poste. Le chef de cette institution, a promis de lui apporter un soutien inconditionnel dans l’exercice de ses fonctions.

 

Lire aussi : Le nouveau Secrétaire général de la Communauté urbaine de Douala en poste 

 

« Je voudrais exprimer tout d'abord ma gratitude au Président de la République qui a bien voulu m'élever au rang de Secrétaire général de la Communauté urbaine de Yaoundé, bien évidemment avec la bénédiction du ministre de la Décentralisation et du développement local et du Délégué du gouvernement ».

 

La communauté urbaine de Yaoundé est une collectivité territoriale décentralisée qui gère sous la tutelle de l’État camerounais, les affaires locales en vue d’assurer le développement économique social et culturel des populations de la ville de Yaoundé.

 

La loi constitutionnelle du 18 janvier 1996 modifie le régime de la communauté urbaine, qui reste dirigée par un délégué du gouvernement, mais qui crée également 06 communes urbaines d'arrondissement dotées de conseils municipaux élus. 

 

Aujourd'hui, Yaoundé compte 07 communes d'arrondissement. Il faut noter que la loi no 015 du 15 juillet 1987 qui fixait les compétences de la communauté urbaine a été abrogée par la nouvelle loi no 2004 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux communes.

 

Otric N.

 

Le délégué régional de l'Education de base, Yvette Kombou est allée s’assurer du bon déroulement des épreuves dans les centres et sous-centres le mardi 11 juin 2019 à Douala.

 

D’après le récit de Cameroon Tribune, la matinée a été consacrée aux épreuves de Français (dictée et questions) et de production d’écrits. Dans l’après-midi, c’était au tour des Mathématiques (calcul rapide, problèmes), de la Connaissance générale (Histoire, Géographie, Education civique et Morale) et des Technologies de l’Information et de la Communication (Tic).

 

Pour s’assurer que tout se passe selon les normes, le délégué régional de l’Education de base du Littoral, Yvette Kombou, a sillonné différents sous-centres du département du Moungo et du Wouri.

 

A l’école publique de Bomono Ba Mbengue, dans le Moungo, première escale du délégué, Simon Mbom, chef de sous-centre, affirme que tout se déroule normalement. Il précise que les examinateurs et les candidats étaient tous présents et qu’aucune absence n’a été notée. « A 6h30, les élèves et les enseignants étaient là. Nous avons respecté les consignes données par la hiérarchie. Nous avons un centre de 230 élèves, et nous n’avons pas noté d’incidents », dira-t-il.

 

Au centre spécial de Bomono Gare, dédié aux apprenants du First School Leaving Certificate et du Cep, tout se passe bien également, malgré l’absence de sept candidats. Les tous petits du First School ce centre spécial ont composé en Mathematics One et Two, Dictation, Handwriting, etc. Dans le Wouri, rien de particulier à signaler en ce qui concerne le déroulement des épreuves. Au sous-centre d’Akwa, on a juste déploré le décès survenu il y a quelques jours de deux élèves, et l’absence hier d’une dizaine d’entre eux.

 

Bilan du délégué régional du Minedub : « Nous avons effectué le tour de certains-sous centres du Cep et du First School, ainsi que les sous-centres spéciaux. Tout se passe bien, selon les examinateurs. Nous avons été agréablement surpris par le faible taux d’absence, le gros des effectifs en ce qui concerne les déplacés internes trouvent dans le Moungo : 262 au Cep et 2438 au First School, issus des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest ».

 

Il faut dire que’au total, 370 000 candidats ont entamé, ce mardi, les épreuves écrites du Certificat d’études primaires (CEP) pour les apprenants francophones et du First school leaving certificate pour les apprenants anglophones, selon les chiffres rendus publics par le ministère de l’Education de base.

Il s’agit essentiellement des élèves du cours moyen II et ceux de Class six à qui sont à l’assaut de leur premier diplôme qui les ouvre les portes de l’enseignement secondaire. Ces épreuves certificatives concernent les enfants généralement âgés de 9 à 11 ans qui bouclent ainsi le cycle primaire.

 

Tous ces candidats aspirent à leur premier diplôme du système éducatif camerounais achèveront leur examen demain avec des épreuves orales sur l’ensemble du pays. L’édition 2019 de ces examens s’achève ce jour avec l’Anglais et l’Education physique et sportive (Eps).

 

Otric N.

 

Page 695 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01