C’est sur requête d’une personne anonyme, identifiée seulement par ses initiales LM, et soutenue par les associations LGBT du pays, que La plus haute juridiction du Botswana a décriminalisé l’homosexualité, interdite depuis 1965 par le code pénal. « Les clauses relatives aux relations entre personnes du même sexe sont annulées », a déclaré le juge Michael Leburu. « La justice ordonne que les lois soient amendées », a-t-il ajouté dans une salle d’audience comble de la Haute Cour à Gaborone, a rapporté France24 mardi matin.
Toujours selon le juge Michael Leburu, « les clauses en question sont des reliques de l’ère victorienne qui ne sont plus viables. Elles oppressent une minorité et ne passent pas l’épreuve de la constitutionnalité ». « L’orientation sexuelle est humaine, ce n’est pas une question de mode (…) Les hétérosexuels sont autorisés à exprimer leur sexualité sans problème mais la même chose ne s’applique pas au requérant », a poursuivi le magistrat. « Nier au requérant le droit d’avoir des relations sexuelles comme il l’entend est discriminatoire », a-t-il encore expliqué, estimant que le respect de la vie privée est un droit humain fondamental.
À l'énoncé du jugement, les dizaines de militants réunis dans la salle d'audience bondée se sont embrassés, ont applaudi et brandi un drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBTQ. Ainsi, Neela Ghoshal, chercheuse auprès de la division LGBT de l’ONG Human Rights Watch estime que cette victoire n’est pas seulement une victoire pour le Botswana, mais aussi une victoire pour toute l’Afrique. « Cette victoire change la donne, et apporte de l’espoir aux gens après les récentes déceptions », a-t-elle déclaré à France 24.
La décision du Botswana de décriminaliser l’homosexualité, intervient quelques semaines après que le Kenya a refusé d’abroger les lois criminalisant l’homosexualité. En effet, Le 24 mai dernier, trois juges de la Haute Cour à Nairobi votaient le maintien de textes datant de la colonisation britannique, il y a près d’un siècle. « Nous estimons que les sections contestées du Code pénal ne sont pas inconstitutionnelles », avait déclaré l’une des juges, Roselyne Aburili, lors de l’audience. Au Kenya, l’homosexualité est passible de 5 à 14 ans de prison.
Notons que, Le Botswana est le 22e des 49 pays de l’Afrique subsaharienne à décriminaliser l’homosexualité. Dans certains pays comme la Mauritanie, le Soudan ou le Nigeria, les relations entre personnes du même sexe sont passibles de la peine de mort.
Danielle Ngono Efondo
L’Ouganda est à son tour touché par Ebola. Un garçon de 5 ans est traité dans le pays pour cette maladie, a annoncé mardi 11 juin l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Le cas confirmé est celui d’un enfant congolais de 5 ans qui est venu de République démocratique du Congo (RDC) avec sa famille le 9 juin. L’enfant et sa famille sont entrés dans le pays en passant par le poste-frontière de Bwera et ont cherché à recevoir des soins », a écrit l’OMS sur Twitter.
Selon les informations transmis par le site internet Onu Info, l'enfant a été transféré à l'unité de traitement d’Ebola de Bwera pour y être pris en charge. Le ministère ougandais de la Santé et l'OMS ont envoyé une équipe d'intervention rapide dans la ville de Kasese, dans l’ouest du pays, afin d'identifier d'autres personnes susceptibles d'être exposées à un risque et de veiller à ce qu'elles soient surveillées et prises en charge si elles tombaient également malades.
En prévision d'un éventuel cas d'importation lors de l'épidémie actuelle en RDC, les autorités ont fait vacciner près de 4.700 agents de santé dans 165 établissements de santé (y compris dans l'établissement où l'enfant est soigné); la surveillance de la maladie a été intensifiée; et des agents de santé ont été formés à la reconnaissance des symptômes de la maladie.
Le ministère de la santé ougandaise, qui travaille avec des partenaires internationaux coordonnés par l'OMS, a appelé le grand public et les agents de santé à collaborer étroitement, à faire preuve de vigilance et à se soutenir mutuellement pour aider toute personne présentant des symptômes à recevoir rapidement des soins.
Pour rappel, cette maladie sévit déjà dans la République démocratique du Congo voisine ou, plus de 2 000 personnes ont contracté le virus Ebola, et 1 346 sont mortes depuis la déclaration de l’épidémie il y a dix mois, selon les derniers bulletins du ministère de la santé. Il s’agit donc de la dixième épidémie sur le sol congolais depuis 1976, et de la deuxième la plus grave dans l’histoire de la maladie après les quelque 11 000 morts en Afrique de l’Ouest (Liberia, Guinée, Sierra Leone) en 2014.
Danielle Ngono Efondo
La question de l’avenir du Social democratic front (Sdf) taraude les esprits aussi bien en interne qu’en externe. D’après les résolutions prises lors de la 3e réunion du Comité exécutif national (Nec) du parti, il a été question de s’appesantir sur les stratégies à mettre en place pour sa restructuration. D’autant plus que le défi est de parvenir à reconquérir la base du parti. De ce fait, une observation minutieuse a été portée sur les circonscriptions électorales de Douala 1, Douala 2, Douala 4, Douala 6 et Bafoussam 1. Ces circonscriptions ont été choisies parce qu’on y a enregistré des cas de renouvellement des organes de base, d’indiscipline, d’irrégularités et de discorde. Comme résolutions à mettre en pratique pour Bafoussam 1, le Chairman et ses collaborateurs ont conclu qu’il faille créer la commission de réconciliation des deux bureaux exécutifs dirigée par l’Honorable Chief Paul Nji Tumansang. La mission de ladite commission sera de faire fusionner les deux bureaux et renforcer la cohésion.
Il convient de rappeler que depuis l’élection présidentielle du 07 octobre 2018, le Sdf a connu une dégringolade politique. Pour la première fois de son histoire, ce parti de l’opposition s’est retrouvé quatrième dans le classement des formations politiques ayant pris part à ladite élection. Ambroise Louison Essomba l’enseignant de droit à l’Université de Douala interviewé par notre confrère Mutations, indiquait déjà que le parti de John Fru Ndi pour se relever, doit remobiliser ses troupes. Il indiquait que le Sdf doit ramener tous ses leaders qui ont déserté les rangs du parti. « Le Chairman doit remobiliser les troupes. S’il veut se repositionner comme leader au terme des élections municipales, législatives et avoir un discours nouveau qui puisse convaincre les populations », ajoutait-il.
Par ailleurs la 3e réunion du Nec a porté également sur la situation socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le Sdf a une énième fois souligné que ses leaders sont disposés à accompagner les pouvoirs publics dans la marche du dialogue.
Liliane N.
Les Lionnes Indomptables de football seront à l’épreuve du Nigeria à la phase de poule du tournoi de football féminin de la 12e édition des Jeux Africains, qui se déroulera du 19 au 31 août 2019 au Maroc. Les filles d’Alain Djeumfa ont hérité du groupe B en compagnie des Nigérianes, championnes d’Afrique en titre, des Zambiennes et des Sud-Africaines, vice–championnes, à l’issue du tirage au sort qui a été effectué ce mardi 11 juin 2019 au Caire en Egypte. Un groupe très révélé, constitué des sélections nationales, qui non seulement se sont affrontées lors de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) féminine qu’a organisé le Ghana au mois de novembre 2018, mais qui font partie des 5 meilleures équipes du continent. Cette compétition, est l’occasion pour le Cameroun qui a décroché la médaille de bronze de se rattraper sur la scène continentale.
Le groupe A est quant à lui composé du Maroc, de l’Algérie, du Mali quatrième sélection africaine et de la Guinée Equatoriale. A l’exception du Maroc, les trois autres membres de ce groupe étaient tous présents au Ghana lors de la dernière CAN féminine. A quelque différence près, on s’achemine vers un remake de la CAN 2018 lors de ce tournoi final des Jeux Africains qui se dérouleront à Rabat au Maroc.
En dehors des Lionnes indomptables du football, le Cameroun sera également présent entre autres, au tournoi de handball féminin et masculin, de volleyball féminin, du basketball féminin. Vingt-deux disciplines au total figurent au programme de ce grand événement sportif en Afrique qui a lieu tous les quatre ans. Il s’agit entre autres, de l’athlétisme, aviron, basket-ball, beach volley, boxe, canoë, cyclisme, escrime, football, gymnastique, haltérophilie, handball, judo, karaté, luttes, natation, volley-ball, taekwondo, tennis, tennis de table, triathlon, tir. L’essentiel de ces épreuves se dérouleront dans les villes de Casablanca et de Rabat tandis que Khemisset accueillera certaines disciplines nautiques. Le Maroc a remplacé la Guinée équatoriale en tant que pays-hôte de cet événement. Le Ghana abritera les 13e jeux africains en 2023 qualificatifs pour les Jeux olympiques 2024.
Marie MGUE
La première délégation à qui le chef du gouvernement a accordé une audience le 11 juin 2019, était celle conduite par Jean Yves Douala Manga Bell du canton Bell. Le message principal et essentiel transmis à Joseph Dion Ngute, est la disponibilité de la communauté Sawa à accompagner le gouvernement dans la promotion du vivre-ensemble. Jean Yves Douala Manga Bell a d’ailleurs fait remarquer au Premier Ministre que Douala est une ville qui accueille et abrite « tous les camerounais ». L’occasion a été idoine aussi pour féliciter celui qui préside aux destinées du Premier Ministère depuis le remaniement ministériel du 4 janvier 2019.
La deuxième délégation reçue à l’immeuble étoile était celle conduite par François Nkotti, artiste-musicien par ailleurs promoteur du de la Foire musicale, artistique, industrielle et commerciale (Fomaric). Ce dernier a sollicité le parrainage du chef du gouvernement pour la prochaine édition de la Foire. L’occasion s’est révélée également idoine pour lui, pour remercier le Président de la République qui a reconnu son festival comme festival d’utilité publique.
A titre de rappel, Fomaric a vu le jour en 1993. Il a été reconnu d’utilité publique par décret présidentiel N°2018/800 le 19 décembre 2018. Cette position lui a conféré une légitimité officielle et quelques avantages de la part de l’Etat, comme des subventions par exemple. Cette reconnaissance de la Nation est un palier supplémentaire dans l’existence de cet organisme dont l’évènement fait formellement partie du patrimoine et du calendrier de la ville sur les berges du Wouri depuis la signature, le 13 février 2017, d’une convention de partenariat avec la Communauté urbaine de Douala.
Réagissant par rapport à cette promotion de son festival, François Nkotti avait déclaré « ça a été une très grande surprise pour moi. Le festival FOMARIC est créé depuis 1993. J’ai toujours essayé de me battre depuis lors pour qu’il se tienne à Douala. A un stade, la Communauté urbaine l’a reconnu comme évènement de la ville. Alors, lorsque le chef de l’Etat décide qu’il est un événement d’utilité publique, c’est une grande bénédiction pour moi, pour tous ces jeunes qui travaillent tous les jours pour faire de FOMARIC l’évènement phare de la ville de Douala. Il est vrai que nous l’avons fait pendant plusieurs années sans soutien, mais je dis merci à l’Éternel qui a inspiré le chef de l’Etat. Merci au président Paul Biya ».
Liliane N.
Comme au Sénat, l’Assemblée nationale a ouvert la session parlementaire comptant pour le mois de juin, avant-hier. Alors que Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale (Pan) dans son discours de circonstance, fustigeait l’ingérence étrangère dans les affaires internes du Cameroun, au sortie de cette cérémonie d’ouverture de session, des Députés présents à l’évènement ont indiqué ce que pourrait être les attentes des populations.
Pour Robert Bapooh Lipot de l’Union des populations du Cameroun (Upc), le peuple s’attend à ce que les débats portent sur entre autres, les solutions à adopter pour mettre fin à la crise qui paralyse depuis trois années déjà les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Tout faire pour maintenir notre pays dans son unité. Parce que le Cameroun doit toujours être un et indivisible, nous avons reçu cela en héritage. Les défis sont immenses, le peuple attend de cette session des propositions fortes portant essentiellement sur la gestion de la situation sécuritaire qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Au-delà de ces régions, le peuple voudrait aujourd’hui qu’on sorte de cette spirale de confrontation et qu’on aille véritablement vers la plus grande attente de nos populations, le développement », affirme le Député de l’Upc.
Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, Député de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) allant dans le même sens affirme que pour répondre aux attentes des populations, la session doit accorder un temps à la crise dans les régions anglophones. L’Honorable note que les institutions de la République à l’instar de l’Assemblée nationale ont souvent manqué de s’exprimer sur cette question. «Les populations attendent des actes concrets, on est plus au stade du dialogue. À l’UDC nous souhaitons qu’il y ait des états généraux de la décentralisation. La crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est un problème national. Au niveau des institutions, l’Assemblée a manqué de se saisir de cette crise dès le début, on a décrié», déclare celle qui représente le parti politique fondé par Adamou Ndam Njoya au parlement.
Même son de cloche pour Joseph Hyacinthe Owona Kono, Député du Rassemblement démocratique du peuple camerounais qui pense que la crise susmentionnée doit être à l’ordre du jour. « Il est extrêmement important que la question de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest soit abordée. Notamment au moment où le gouvernement s’est engagé dans un processus de dialogue », affirme-t-il.
Liliane N.
Selon des indicateurs crédibles, le prochain smartphone appartenant à Google pourrait fortement épouser des contours de ressemblance du prochain iPhone. Cette information trouve sa source dans le fait que le célèbre leaker onLeaks, spécialisé dans le domaine de la publication anticipée des rendus de smartphones, a publié des visuels donnant un premier aperçu du design du futur Pixel 4 de Google.
La crédibilité reconnue aux fuites
Ces fuites sont qualifiées de crédibles par le site spécialisé 9to5Google. Elles font remarquer que Google devrait songer mettre un point d'honneur sur l'appareil photo des smartphones en intégrant de nouveaux objectifs et en remplaçant le capteur d'empreintes digitales à l'arrière plan.
Innocent D H
Alors que la population rêvait déjà d’une vie paisible, le groupe terroriste Boko Haram a resurgi dans la région de l’Extrême-Nord, après quelques mois d’accalmie. Dans la matinée de lundi 10 juin dernier, un poste de la Force mixte multinationale (FMM) de lutte contre la secte islamiste dans l’île de Darak dans le département du Logone-et-Chari, sur le lac Tchad, a été attaqué par ces terroristes qui voulaient prendre son contrôle.
A en croire le commandant de la Force Mixte, ces combattants appartenant à l’ISWAP, faction du groupe terroriste Boko Haram, sont venus à bord de pirogues et à moto. Ils ont attaqué la base militaire et le poste de gendarmerie de cette localité. « Vers 3h45 min, ce lundi 10 juin, plusieurs membres de Boko Haram ont attaqué le poste de la Force Mixte Multinationale et la brigade de l’île de Darak. Trois militaires et sept civils ont été tués et un militaire enlevé », a souligné à Anadolu, le Général de brigade Bouba Dobekréo, commandant du secteur 1 de la FMM, une coalition régionale engagée contre cette secte islamiste. On apprend de la même source, que Plusieurs boutiques et maisons ont été cambriolées par ces assaillants. « Les combattants de Boko Haram sont encerclés par nos forces dans leur cachette sur les îles. Nous tenons leur unique chemin de repli », a-t-il ajouté.
Cette énième attaque survient deux mois après celle de la nuit du 06 avril dernier. Près de 4 militaires camerounais avaient également été tués au cours de violents affrontements contre ces djihadistes dans la même région. L'attaque avait toujours visé un poste de la FMM dans la localité de Sagmé, frontalière au Nigéria. Toujours en avril 2019, au moins 7 civils, dont des vieillards, morts calcinés, de nombreux blessés ont été enregistrés au cours d’une énième attaque de cette secte terroriste basée au Nigeria, qui sévit depuis 2009 dans les pays frontaliers. Ils avaient également emporté plus de 200 sacs de mil et 300 sacs de haricots.
Malgré toutes les mesures mises sur pied par le gouvernement pour lutter contre ces djihadistes, les attaques se multiplient dans cette région ces derniers mois. Le Cameroun est officiellement en guerre contre cette secte depuis mai 2014. Le conflit a connu son paroxysme entre 2014 et 2015, avant de baisser légèrement en intensité. Mais depuis quelques mois déjà, des enlèvements, des assassinats et des pillages sont recrudescents. Actif dans les pays frontaliers du lac Tchad, Boko Haram, a causé au moins 27.000 morts et a provoqué le déplacement de 1,8 million de personnes depuis son apparition en 2009.
Marie MGUE
L'atelier de Garoua sur l'élaboration des spots et microprogrammes en faveur de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier rendue à sa quatrième édition concerne les régions du Nord et de l'Extrême-Nord, considérées comme zones où la transmission du paludisme est de courte durée, mais qui connaissent un taux de mortalité et de morbidité élevé ces dernières années, à en croire les déclarations de Blandine Olinga, facilitatrice.
Les hommes et les femmes de médias communautaires venus du Nord et de l'Extrême-Nord reçoivent dans le cadre de cet atelier des outils nécessaires pour la conception des spots et microprogrammes devant contribuer à lutter efficacement contre le paludisme.
Cette initiative ambitionne de produire des résultats probants sur le terrain dans la chimioprévention du paludisme. Les travaux prennent fin ce jeudi avec à la clé des participants qui auront à retourner dans leurs différentes localités de provenance pour éduquer et sensibiliser les masses afin de mettre hors d'état de nuire le palu.
Innocent D H
C’est une page qui se tourne dans le monde du basket. La star internationale Tony Parker a annoncé qu’il prenait sa retraite après 18 ans passés en NBA au cours desquels il a remporté quatre titres de champion et est devenu l’un des meilleurs joueurs de l’histoire de sa franchise, les San Antonio Spurs. « C’est avec une grande émotion que je mets un terme à ma carrière. J’ai beaucoup travaillé, énormément reçu, c’était une aventure incroyable! Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais pensé vivre ces moments exceptionnel en équipe de France et en NBA. Merci ! » A annoncé Tony Parker sur son compte Twitter, juste après avoir annoncé sa décision dans une interview accordée au site internet sportif The Undefeated.
Poussé par sa famille à prolonger sa carrière d’une saison de plus Tony dit être sûr de sa décision. « Ce qui est amusant, c’est le fait que ma famille, plus que mes amis, me disait ‘Allez, fait une saison de plus’ », assure l’ancien international tricolore, qui explique que ses projets hors de sa carrière sportive ont compté dans sa prise de décision. « Je suis en paix avec cette décision depuis un bon moment car je me suis préparé à cela avec tout ce que j’ai pu entreprendre, les deux équipes dont je suis propriétaire en France et l’ouverture de mon académie en septembre prochain. J’ai lancé tellement de projets que j’ai toujours été en paix avec cette décision. »
L’idée de prendre sa retraite est aussi la volonté de Tony Parker, de laisser la place à une nouvelle génération de joueurs. « Le basketball est fait pour les jeunes, c’est pour cela que j’ai très vite compris que, lorsque le moment de prendre ma retraite allait venir, je l’accepterai. » A-t-il ajouté.
Arrivé en NBA en 2001 à l’âge de 19 ans après deux saisons en France au PSG Racing, Tony Parker s’est rapidement imposé aux San Antonio Spurs où il passera ensuite près de 17 années de sa vie. Là-bas, il a participé à l’une des dynasties les plus dominantes de l’histoire du basket américain aux côtés des joueurs d’exception comme Tim Duncan et Manu Ginobili. Il a également mené l’équipe de France à son premier titre national, l’Eurobasket 2013, avant de prendre sa retraite avec les Bleus en 2016. Pour sa dernière saison en NBA, il a rejoint l’été dernier les Charlotte Hornets, où il a évolué une saison avec son compatriote d’origine camerounaise Nicolas Batum.
C'est donc une légende du basket qui referme ainsi le livre d'une carrière incroyable.
Danielle Ngono Efondo
Lors de la visite de divers chantiers, Maison de la culture Sawa, Cité des Cinquantenaires et crématorium du Bois des singes, le jeudi 6 juin 2019, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (CUD), Dr Fritz Ntonè Ntonè, a expliqué que l’institution traverse une situation financière difficile. Ce qui se traduit par un ralentissement des travaux de la Cité des Cinquantenaires et du crématorium.
Néanmoins, a-t-il indiqué, ces difficultés pourraient passer d’ici peu, et les chantiers en cours pourront connaître une accélération, avant l’arrivée des grandes pluies.
Le projet de la « Cité des Cinquantenaires » à Douala a pour site l’ancienne « Cité des Douanes » face à la Polyclinique SOPPO PRISO à Bonapriso, il se développe sur une assiette foncière de 20 161 m². C’est une opération immobilière initiée par la Communauté Urbaine de Douala (CUD), qui en est le Maître d’ouvrage.
Il y sera construit neuf bâtiments, notamment des R+ devant abriter 900 appartements, 6000 m2 de centre commercial, 5000 m2 d’espaces verts, des parkings et autres lieux de loisirs, etc. La fin des travaux est prévue pour décembre 2018.
La CUD a confié la maîtrise d’ouvrage déléguée à sa filiale la SAD (Société d’Aménagement de Douala). L’Architecte et Maitre d’Œuvre du projet est le Cabinet BISSEK, qui a conçu un ensemble dont les composants sont des immeubles de logements grands standing, de bureaux, de commerces, le tout agrémenté d’espaces de loisirs (piscines, espaces de jeux), de promenade (espaces verts) de circulations (piétons et voitures), de parkings aériens et souterrains.
Concrètement, la phase 1 va comporter six bâtiments pour 400 appartements, de types T1, T2 T3, etc. Les deux premiers bâtiments, Twins 1 et 2, sont déjà sortis de terre pour ce qui est de l’ossature. Lors d’une séance de travail, Fritz Ntonè Ntonè s’est voulu rassurant au sujet du processus de commercialisation des logements – on en est à environ 40% – et sur la poursuite normale des travaux. Le délégué a d’ailleurs précisé que les travaux avaient repris pour ne plus s’arrêter, sauf cas d’intempérie.
Quant au crématorium du Bois des singes (espace d’attente, de veillée funèbre ou de célébration eucharistique), le taux d’exécution avoisine les 50%, pour une consommation des délais de 200%, après une interruption de sept mois. Au vu de ce qui a été réalisé jusquelà, il ne reste que la couverture et l’aménagement de ce cadre pour qu’il soit plus accueillant.
Pour ce qui est de la Maison de la culture Sawa, le délégué du gouvernement a appelé à l’implication de tous les habitants de la ville. Il a sollicité la contribution, si minime soit-elle, de tous les « Doualais » pour le parachèvement des travaux qui se poursuivent. Fritz Ntonè Ntonè a aussi profité de cette occasion pour annoncer les prochaines journées portes ouvertes pour une autre levée des fonds.
Otric N.
Georges Wangue Liberté, nouveau secrétaire général de la Communauté urbaine de Douala (CUD), a été installé vendredi 7 juin 2019 par le préfet du Wouri, Joseph Bertrand Mache. Dans son allocution, le préfet du Wouri a rappelé l’essentiel des missions d’un secrétaire général au sein des collectivités décentralisées.
Ainsi, selon l’article 80 de la loi no2004/018 du 22 juillet 2004, le Secrétaire général est le principal animateur des services de l’administration municipale. Il assiste le délégué du gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique ainsi que dans la préparation et la présentation au conseil de communauté du budget, du compte administratif et tout autre acte de gestion courante etc.
Né le 04 janvier 1972 à Douala, marié et père de 5 enfants, Georges Wangue Liberté est nanti d’une licence en droit public et science politique, d’une maîtrise en droit public et en science politique, d’un Dea (diplôme d’Etudes approfondies) en droit public, d’un Master II professionnel en science politique, en administration et gouvernance publiques locales.
Le nouveau Secrétaire général de la Cud a entamé sa carrière professionnelle en 2002 à la commune d’arrondissement de Douala V, en qualité de cadre contractuel communal. Il y sera nommé Secrétaire général en 2005. Par la suite, Georges Wangue Liberté occupera le même poste à la commune de Mombo, puis à la Communauté urbaine de Nkongsamba, jusqu’à sa nomination aux mêmes fonctions le 24 mai dernier à la CUD. C’est donc un homme expérimenté qui se met au service de la CUD.
Rappelons que vendredi dernier, le président de la République, a procédé à la nomination de nouveaux secrétaires généraux (Sg) de communautés urbaines. Certains anciens ont été admis à faire valoir leurs droits à la retraite, à l’instar de Essoa Gabriel Eloi, Sg sortant de la communauté urbaine de Yaoundé.
Certains y voient déjà la main jeune et dynamique de Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, à qui Paul Biya a accordé une délégation permanente de signature. Ci-dessous, les noms des nouveaux Sg de communautés urbaines.
Communauté urbaine de Yaoundé : Assiga Herman Bertrand ;
Communauté urbaine d’Ebolowa : Medjo Assako Joseph ;
Communauté urbaine de Kumba : Charles Nkongho Arrey ;
Communauté urbaine de Garoua : Norode Emmanuel ;
Communauté urbaine de Kribi : Madame Edie Diengou Carine Roche, épouse Mebouogue ;
Communauté urbaine de Limbe :Nukuri Samuel Nokpa ;
Communauté urbaine d’Edéa : Ndoumi Oscar-Théophile ;
Communauté urbaine de Ngaounderé : Ibrahim Mamouda ;
Communauté urbaine de Maroua : Abdel Aziz Ahmadou ;
Communauté urbaine de Bafoussam : Madame Goumpo WuegoChristelle Gaëlle ;
Communauté urbaine de Bertoua : Sabolo Meyama Dominique ;
Communauté urbaine de Douala : Georges Wanguè Liberté ;
Communauté urbaine de Bamenda : Anufor Cletus Asongwe ;
Communauté urbaine de Nkongsamba : Eva Mimbé Guy Martin.
Otric N.
Samedi 08 juin 2019, c’est sur invitation de M. Godwin Emefiele, gouverneur de la « Central Bank of Nigeria », que plusieurs opérateurs économiques nigérians se sont réunis à Lagos, pour réfléchir sur les réformes protectionnistes à mettre en œuvre afin de stimuler la croissance économique et créer des emplois dans des secteurs critiques, selon le site d’information beninwebtv.
Lors de cette table ronde intitulée « Going for Growth », le gouverneur de la CBN a invité les opérateurs économiques et les décideurs à redoubler d’efforts au cours des prochaines années pour stimuler la croissance économique, créer des emplois dans les secteurs critiques du pays, et surtout œuvrer pour protéger l’économie nigériane des chocs extérieurs.
Abordant la question de la contrebande entre le Bénin et le Nigeria, le millionnaire homme d’affaires nigérian a crié son ras-le-bol à son voisin le Bénin. Pour Aliko Dangote il urge de « prendre des mesures drastiques contre le Bénin » afin de protéger le marché nigérian face aux réexportations « néfastes » en provenance du Bénin. Souligne beninwebtv. Estimant que, la contrebande est un vrai obstacle aux politiques du gouvernement nigérian pour conduire l’économie vers le sentier de la croissance. « Ce qui nous tue le plus, c’est la contrebande. La contrebande est ce qui a réellement tué la plupart de nos politiques. Aucun pays ne peut survivre avec un voisin comme la République du Bénin. Leur principal travail est de faciliter la contrebande. », a déclaré Dangote.
Par la suite, le milliardaire a proposé comme solution de prendre des mesures strictes contre le Bénin. « Nous allons prendre des mesures draconiennes contre le Bénin pour limiter la contrebande. Le plus grand défi pour l’économie du Nigeria est de mettre un terme à la contrebande organisée par le Bénin vers le Nigeria », a affirmé le 63è homme fortuné de la planète selon le dernier classement Bloomberg. Sa fortune est estimée à plus de 16 milliards de dollars.
Notons que, Les produits de la contrebande dont il s’agit sont, principalement, les marchandises que le Bénin exporte vers le Nigeria, mais importées d’Europe ou d’Asie. Il s’agit notamment des voitures d’occasion de France ou de Belgique, des pneus usagés d’Allemagne, la friperie , le riz du Pakistan, le tissu wax, bazins d’Allemagne, le lait condensé de Hollande, tomates en boite d’Italie, sucre, etc.
Danielle Ngono Efondo
Ainsi, à en croire Cameroon Tribune, de nombreux changements sont à venir, tant en ce qui concerne les hommes déployés sur les théâtres d’opérations dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest que sur les méthodes de travail.
Jeudi dernier, en s’adressant aux éléments des forces de défense et de sécurité au poste de commandement du 21e Bataillon d’infanterie motorisée à Buea, Joseph Beti Assomo, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, qui avait à ses côtés le gouverneur Bernard Okalia Bilaï, le général de division, commandant la Région militaire interarmées N°2, Saly Mohamadou, le général de brigade Elias Toungue, commandant de la 2e Région de gendarmerie, a indiqué que le président de la République ne l’a pas simplement dépêché sur le terrain dans le cadre d’une simple visite d’inspection.
Encore moins d’adresser uniquement des encouragements à ces hommes et femmes qui, depuis le début de la crise dans ces deux régions se battent pour la préservation de l’intégrité territoriale du Cameroun. La rencontre de jeudi se voulait donc également un moment d’importantes annonces touchant tant aux carrières de ces éléments qu’aux avantages qu’ils sont en droit d’attendre de leur pays.
« Je voudrais vous annoncer ici la reprise imminente, en tout cas cette année même, des stages » pour ces personnels. Ceux-ci, de l’avis du Mindef, devraient continuer à en bénéficier, bien qu’étant déployés sur des théâtres d’opérations. « Je voudrais également vous assurer de la prise en compte, par la haute hiérarchie, de vos problèmes d’équipement, de mobilité », histoire de les doter de moyens plus adéquats pour mener à bien leur mission. Egalement en bonne place, la question du paiement des droits aussi bien de ceux qui ont été en opérations que de ceux qui rejoignent ces deux régions.
Sur la prise en charge des blessés, Joseph Beti Assomo a indiqué que le président de la République, chef des forces armées a donné des instructions pour un relèvement, dans les meilleurs délais, des plateaux techniques des structures sanitaires où ils sont admis. Le Mindef a précisé que les mesures annoncées ne pourraient continuer d’avoir un effet positif sur le terrain que si les hommes font preuve de discipline. Face aux épreuves sur le terrain, Joseph Beti Assomo a recommandé « une attitude et un comportement empreints d’esprit de camaraderie, d’entraide, de solidarité ».
S’ils doivent de tout temps avoir à l’esprit que leur mission première est la protection des hommes et des biens, et de l’Etat, les troupes déployées sur le terrain doivent savoir que « le succès de vos actions est en grande partie tributaire de vos relations avec les populations », tout en sachant jusqu’où ne pas aller trop loin. Pour le succès de leurs opérations, les forces de défense et de sécurité devraient avoir une tenue irréprochable, éviter l’insouciance, l’imprudence, des facteurs qui peuvent mettre en jeu l’intégrité physique des éléments et de leurs camarades.
Joseph Beti Assomo a recommandé d’accentuer les actions civilo-militaires en faveur des populations, comme cela a été observé ces derniers mois. Des recommandations que le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense avait déjà faites aux éléments de la 5e Rmia à Bamenda quelques heures auparavant. Une séance de travail à huis clos entre le Mindef et les autorités administratives et militaires en poste à Buea a précédé cette rencontre avec les hommes de troupe.
Otric N.