C’est la salle des conférences du ministère du Commerce qui a servi de cadre de concertation, entre la plateforme des organisations professionnelles des transports routiers, le ministre du Commerce, le ministre des Transports et le ministre délégué de ce département ministériel, le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale et son secrétaire, le directeur général de la CSPH.
Les échanges ont entre autres porté sur la situation tragique de ce secteur d’activités, marqué par le récent incendie de la Sonara à Limbé, de même que par les avancées enregistrées par le gouvernement, par rapport à certaines recommandations, issues de la concertation de janvier 2019.
Le Consensus
Les accords ont été trouvés entre les différentes parties, portant sur la nécessité d’une stricte application des textes en vigueur en matière de transports routiers, ainsi que l’implication effective de l’ensemble des départements ministériels intéressés par les questions soulevées au cours des échanges.
Lorsque le préalable a été posé, les participants à cette réunion ont abordé de manière précise, les différentes doléances, objet de la grève annoncée.
- Suppression de la taxe à l’essieu demandée par la plateforme : le gouvernement prend note de la préoccupation des syndicats de voir cette taxe supprimée et, s’engage à faire examiner cette question lors des conférences budgétaires en préparation.
- Élaboration d’un contrat type de transport des produits pétroliers : le gouvernement intègre la préoccupation des syndicats de transports de voir l’activité de transport des produits pétroliers régie par un contrat type et, s’engage à faire aboutir ce processus, en relation avec l’ensemble des opérations du secteur d’ici la fin de l’année en cours.
- Tracasseries routières : le gouvernement s’engage, dans un délai de trente jours à trouver des solutions idoines aux préoccupations soulevées. Des concertations spécifiques seront organisées à cet effet avec l’ensemble des parties prenantes.
- Suppression du transport pour compte propre : les syndicats prennent acte de la transmission à la hiérarchie du projet de texte élaboré de manière consensuelle avec le gouvernement et émettent le vœu de le voir aboutir dans les meilleurs délais.
- Mise en application de la lettre de voiture obligatoire - LVO) : les syndicalistes souhaitent voir aboutir le projet sur lequel ils ont travaillé avec le gouvernement. De son côté, ce dernier s’engage à prendre les dispositions nécessaires pour faire aboutir ce projet dans les meilleurs délais.
- Suppression des frais d’escorte des camions en direction de la République Centrafricaine : Etant entendu que ce problème concerne un pays voisin, le gouvernement s’engage à prendre des dispositions appropriées pour qu’il soit examiné et résolu…
Nicole Ricci Minyem
Lors de la dispersion du rassemblement, les organisateurs avaient appelé à une nouvelle manifestation lundi, déplorant notamment de n'avoir pu remettre leur cahier de doléances à M. Weah ou à sa vice-présidente Jewel Howard-Taylor, ex-épouse de l'ancien chef de guerre et président Charles Taylor (1997-2003).
Une nouvelle version de ce texte pour sauver l'Etat a été lue dimanche, lors d'une conférence de presse organisée par l'un d'entre eux, un populaire animateur de radio, Henry Costa, virulent critique de George Weah, accompagné dans sa démarche par Darius Dillon : « Nous attendons du gouvernement qu'il réponde à ces revendications dans un délai d'un mois, puis nous déciderons de la suite des opérations ».
Parmi ces revendications figure l'ouverture de poursuites pénales contre le ministre des Finances Samuel Tweah et le gouverneur de la Banque centrale du Liberia (CBL), Nathaniel Patray, pour une opération monétaire controversée lancée en 2018 et censée enrayer l'inflation.
Le Conseil des patriotes exige également l'annulation d'emprunts contestés destinés à la construction de routes et de ponts, ainsi qu'une déclaration publique du patrimoine du président et de son administration.
Par ailleurs, la police a annoncé avoir engagé des poursuites contre le député d'opposition Yekeh Kolubah, un des organisateurs de la manifestation du 7 juin, brièvement interpellé deux jours auparavant, et 20 de ses partisans.
Le député et six autres personnes sont poursuivis à la suite d'une plainte d'un homme qui l'accuse d'avoir ordonné à ses gardes du corps de le battre, a précisé la police dans un communiqué.
Les 14 autres prévenus sont des partisans de M. Kolubah qui s'étaient affrontés aux policiers le 5 juin pour protester contre son interpellation, selon la même source.
Le 7 juin, les manifestants ont réclamé des mesures pour résorber la crise économique, en particulier l'inflation galopante, un tribunal spécial pour juger les responsables de la guerre civile (1989-2003) et le renforcement de la lutte contre la corruption.
Élu successeur de la présidente Ellen Johnson Sirleaf (2006-2018) sur un programme de résorption de la pauvreté et de lutte contre la corruption, l'ex-star du PSG et du Milan AC s'est dit conscient des difficultés rencontrées par la population.
Il a annoncé le 29 mai le changement de la direction de la CBL et le prochain lancement d'un programme d'aide du Fonds monétaire international (FMI), synonyme de sacrifices mais censé stabiliser l'économie.
Nicole Ricci Minyem
Selon les sources policières, les victimes sont pour la plupart originaires des villages de l'Etat de Sokoto, dans le nord du Nigeria. Elles parlent d’une première vague d'attaques contre quatre villages à une cinquantaine de kilomètres de Sokoto, capitale de l'Etat du même nom, dans la nuit de samedi à dimanche, ayant fait des dizaines de morts. Ibrahim Kaoje, le représentant de la police locale dresse le bilan : « Vingt - cinq personnes ont été tuées et beaucoup d'animaux du cheptel ont été dérobés par les assaillants. Nous avons interpellé quatre assaillants… ».
Encouragés peut être par leur premier raid, ces individus se rendent quelques heures plus tard au Nord et s’en prennent aux populations. Un deuxième assaut qui fait 18 morts, relate Umeh Na–Ta’ala, un témoin interrogé par nos confrères de l’AFP : « Nous avons perdu 18 personnes ».
Abdullahi Dantani autre malheureux témoin de la scène macabre renchérit : « Ils ont ouvert le feu au hasard ».
Dès les premières heures de la matinée, Le président Muhammadu Buhari a condamné ces attaques, se disant « choqué et attristé par la mort massive de gens dans les attaques de banditisme qui ont eu lieu samedi dans l'Etat de Sokoto ».
Un communiqué a d’ailleurs été rédigé et publié par la présidence de la République Nigériane : Le président Buhari condamne tout acte de violence et de terrorisme contre les Nigérians innocents.
Dans la même logique, l’Organisation non Gouvernementale a lui aussi commis un document dans lequel les responsables indiquent qu’ « au moins 262 personnes avaient été tuées par des bandits depuis le début de l'année, rien que dans l'Etat du Zamfara. Le gouvernement a déployé 1.000 soldats dans l'Etat en réponse, mais peu de responsables des violences ont été arrêtés ».
Ces gangs criminels, qui ne se revendiquent d'aucune idéologie, mènent régulièrement des raids dans les villages, volant du bétail, brûlant des maisons, pillant de la nourriture et procédant à des enlèvements contre des rançons.
Les Etats de Zamfara, Sokoto, Katsina et Kaduna, au nord d'Abuja, la capitale fédérale, sont le théâtre d'attaques similaires depuis quelques mois.
Les communautés rurales ont formé des milices d'autodéfense pour pallier le manque de policiers ou de militaires dans ces zones difficiles d'accès. Toutefois, ces forces d'autodéfense sont elles-mêmes accusées d'exécutions extrajudiciaires de bandits présumés, ce qui exacerbe les violences.
Le vaste Nigeria est confronté à de multiples défis en matière de sécurité, notamment les attaques du groupe jihadiste Boko Haram et les affrontements inter communautaires entre éleveurs et agriculteurs qui se disputent les terres dans un pays à la démographie galopante.
Nicole Ricci Minyem
Au micro de la chaîne nationale la Cameroon radio and television (Crtv), le Sénateur Est Mbonjo du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), a indiqué que ses attentes pour la session parlementaire qui s’ouvre ce jour portent sur le processus électoral, le budget de l’Etat. Toutefois, il a précisé que sans nul doute, les parlementaires seront aussi appelés à se pencher sur les projets et les propositions de lois qui seront déposés sur leur table.
Dans son édition en kiosque ce jour, notre confrère L’Anecdote pense que la session parlementaire qui s’ouvre ce jour dans les deux chambres, est une session décisive. En ce sens que, les points qui seront inscrits à l’ordre du jour vont « raviver ou apaiser la fièvre politique qui secoue actuellement notre pays ». Dans ses colonnes, L’Anecdote rapporte qu’une de ses sources jugées crédibles et qui a requis l’anonymat, a déclaré que la crise anglophone sera à l’ordre du jour. Il sera précisément question de parler à ce sujet, des mesures gouvernementales pour résoudre cette crise. D’après la même source, les parlementaires vont également parler des sujets qui visent l’amélioration des conditions de vie des camerounais.
« Au regard de l’importance que revêt ces points retenus, dans les chaumières, il se dit que c’est cette session qui va déterminer l’avenir du Cameroun. Elle sera le moment décisif qui pourrait définitivement mettre fin au conflit armé qui endeuille le pays depuis 3 ans dans sa partie occidentale », écrit L’Anecdote.
Un député du Rdpc sous anonymat indique la formation politique est plutôt sereine. Pour lui, après l’examen et l’adoption des projets de loi, leur travail reposera sur l’accompagnement de la politique gouvernementale qui est impulsée par Paul Biya le Président de la République.
Liliane N.
Le porte-parole de Maurice Kamto fait savoir, que du fait de la présence des Forces de l’ordre dans la ville de Yaoundé, les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun sortis le 8 juin 2019 pour la «marche de résistance nationale pacifique» ont été redéployés vers d’autres coins de la capitale.
C’est devenu un fait coutumier. Après chaque marche organisée par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Olivier Bibou Nissack en sa qualité de porte-parole de Maurice Kamto fait une publication pour faire un bilan de la manifestation. Suivant donc son habitude, Olivier Bibou Nissack fait connaître à l’opinion nationale et internationale, qu’il y a eu 200 nouvelles arrestations des militants du Mrc, le samedi 8 juin 2019. Ce nombre est avancé sous réserve du décompte toujours en cours. Dans sa sortie le porte-parole de Maurice Kamto déclare que la mobilisation tous azimuts des Forces de maintien de l’ordre a conduit à un redéploiement des militants dans la capitale.
« Ce samedi 08 juin 2019 était prévue la suite des marches amorcées samedi 1er juin dernier, sous l’impulsion de la résistance nationale pacifique conduite par Maurice Kamto et la coalition gagnante. L'info claire et nette. C’est donc en masse que les militants et sympathisants du Mrc et de la coalition gagnante ont massivement convergé vers la place de la Poste centrale de Yaoundé. Cependant, celle-ci ayant été bouclée et quasiment isolée par les policiers et les gendarmes, les marcheurs pacifiques ont premièrement été redéployés ailleurs dans la ville, le temps d’impulser une nouvelle approche », explique-t-il.
Ce dernier souligne que ce redéploiement des militants du Mrc n’a pas été cependant, sans conséquence pour la suite de la marche. « Or, ayant été dans ce mouvement de redéploiement infiltrés et repérés, vu leur nombre impressionnant et difficile à dissimuler y compris en petits groupes distincts, le dispositif sécuritaire les a pris pour cibles. 200 personnes au moins, sous réserve du décompte final en cours, ont ainsi été arbitrairement et brutalement arrêtées sur divers sites de la ville », ajoute Olivier Bibou Nissack.
Liliane N.
Le gardien de l’équipe nationale de football masculine du Cameroun indique qu’en ce moment, il règne au sein des Lions indomptables, une bonne ambiance.
André Onana l’un des gardiens des Lions indomptables se montre plutôt optimiste. Pour lui, le Cameroun va à la Coupe d’Afrique des Nations (Can) qui se jouera dans quelques jours en Egypte, pour remporter la compétition. « Nous allons défendre notre titre valablement. Nous irons à la CAN pour la remporter. Le plus important c’est de bien commencer la compétition. Tous les matchs seront importants et ça commence par une victoire dès l’entame », a-t-il déclaré.
Son optimisme, il le doit au climat qui règne en ce moment au sein de la sélection nationale. « L’ambiance au sein de la tanière est bonne, le groupe se porte bien, nous sommes très contents de se retrouver. On prend du plaisir à l’entrainement. Je pense que nous avons beaucoup de choses à donner», a-t-il ajouté. Sur la toile, ces déclarations d’André Onana réjouissent les internautes. Ceux-ci apportent leur soutien aux Lions indomptables, car pensent-ils, il est bien d’aller à cette compétition avec un moral de vainqueur. «Nous sommes derrière vous. Allez les Lions !!! », a écrit l’un d’entre eux.
A titre de rappel, les Lions indomptables dans le cadre d’un match s’inscrivant dans leur programme de préparation de la Can 2019, ont affronté l’équipe zambienne, qui est non qualifiée pour cette édition. La victoire des poulains de Clarence Seedorf, a été particulièrement saluée parce que ces derniers ont joué ce match sans les principaux ténors de l’équipe à l’instar de Toko Ekambi, Choupo Moting, Anguissa et autres.
Le score de cette partie a été ouvert par Paul Georges Ntep à la deuxième minute de jeu sur une passe de Joyskim Dawa Tchakounte. Il n’avait plus porté les couleurs de l’équipe nationale depuis le match contre le Malawi. Les coéquipiers de Ngadeu ont pris le large en seconde période grâce au but de l’entrant Joël Tagueu sur une passe décisive d’Oyongo Bitolo. Les Lions ont connu en toute fin de rencontre une réduction du score par l’équipe zambienne.
Liliane N.
Samedi 08 juin, l’instance mondiale du football, par l’intermédiaire de son directeur régional de la division Associations membres pour l’Afrique et les Caraibes, Veron Mosengo-Omba, en visite à Bamako a informé le Premier ministre malien, Boubou Cissé et son ministre de la Jeunesse et des Sports, Arouna Modibo Touré, que la compétition pourrait avoir lieu sans les Aigles du Mali, brillamment qualifié sur le terrain (1er du groupe C avec 14 points, aucune défaite).
« Le message de la Fifa et de la CAF est clair. Si jamais l’Assemblée générale prévue pour le samedi 15 juin venait à être sabotée par certaines personnes, la FIFA prendra ses responsabilités. Il y aura des sanctions contre le football malien notamment sa Fédération avec sa suspension des compétitions FIFA et même de la prochaine CAN prévue en Égypte », a indiqué Véron Mossengo-Omba. Avant d’ajouter que le président de la FIFA Gianni Infantino « ne permettra pas que deux ou cinq personnes prennent le football malien en otage ». Des mots confirmés par Footmali et d’autres médias.
Notons que, depuis mars 2017, la Fédération malienne de football (Fémafoot) est suspendue par la FIFA en raison d’ingérence du pouvoir dans ses affaires. En décembre de la même année, cette dernière a décidé de placer la Fédération sous la tutelle d’un comité de normalisation (CONOR), avec notamment deux objectifs affichés : rédiger de nouveaux statuts au sein de la Fédération, et réorganiser les affaires courantes. Deux missions qui n’ont toujours pas abouti. Le championnat malien, par exemple, est toujours à l’arrêt depuis novembre 2017, bien que les tractations avancent pour sa reprise. Une assemblée générale est prévue pour le samedi 15 juin conformément à une feuille de route dressée par la Fifa pour la résolution de la crise du football malien.
Alors que les Aigles sont actuellement en pleine préparation au Qatar, on espère que l’assemblée générale prévue le 15 juin va bien avoir lieu pour permettre la poursuite du processus électoral à la Fémafoot. En tout cas, la pression est sur la Fédération malienne de football.
Danielle Ngono Efondo
Le Brésil reste au contrôle de ses aptitudes pour marquer et gagner. C'est du moins le message que l'on retient des Cantarinhas après leur premier match de groupe ce dimanche 09 juin à Grenoble, et cette victoire de 3-0 contre les Jamaïcaines. Celles-ci disputaient ainsi, le tout premier match de leur histoire dans la compétition. Le succès de l'équipe brésilienne a été acquise grâce au triplé d'une revenante, Cristiane.
Même si l'équipe brésilienne a connu bien avant, une série de neuf défaites en matches amicaux cette année, elle n'apparaît nullement parmi les favorites de ce Mondial féminin France 2019.
Toujours présente en Coupe du monde féminine depuis sa création en 1991, la Seleçao apparaît comme la deuxième plus vieille équipe dans cette compétition. Un avantage donc, pour ce premier match de poule où les références historiques ont su assurer face à l'équipe jamaïcaine, qui est la plus jeune de cette Coupe du monde. La Jamaïque qui affiche une moyenne d'âge de 23 ans et 07 mois.
Cependant, il serait trop tôt de juger le manque d'expérience de l'équipe jamaïcaine après sa première sortie contre le Brésil. Nous ne perdons rien à suivre de plus prêt la suite du tournoi. De toutes les façons, ne perdons pas de vue que les Brésiliennes malgré le poids de l'âge font une belle entrée en scène dans ce Mondial féminin France 2019.
Innocent D H
Selon certaines sources, Ghislaine Nadège Bebom, ancienne internationale, Consultante sur les plateaux de la Cameroon Radio and Television (CRTV), pendant des compétitions d’envergure, s’est éteinte dimanche dans un hôpital de la capitale politique du Cameroun, suite à une opération chirurgicale. Cette triste nouvelle qui a fait le tour de la toile en quelques minutes, arrive au moment où ses cadettes sont en plein dans le mondial féminin France 2019, où elles devront affronter ce lundi 10 juin 2019, le Canada à partir de 20 heures.
Très connue pour ses interventions pertinentes en matière de sports et de football en particulier, Ghislaine Bebom laisse la grande famille de football camerounaise dans une véritable consternation. « Peut-on se réveiller dans ce pays et ne pas tomber sur des drames ? C’est encore quoi ça ? Ghislaine Bebom, tu vas où ? C’est quoi cette mauvaise blague ? Hein Coach ? Quand même ! Et quel timing ! Au moment où débute la messe du football féminin ? Expliquez-moi... Je veux comprendre ! Pfff... Va et repose en paix. Chienne de vie... » A écrit sur sa page Facebook, Martin Camus Mimb, promoteur de la Radio RSI.
Une fois sa carrière sur les terrains terminée, elle avait coachée l'équipe de Guinée équatoriale et s'était reconvertie en consultante après cette expérience. Ses interventions sur les plateaux de télévision notamment à la CRTV lors de la retransmission des matchs de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football féminin en sont une parfaite illustration. Froide et objective dans l’analyse, percutante dans le verbe, rassurante et sereine sur les plateaux de télévisions, Ghislaine Nadège Bebom n’avait que des arguments convaincants pour réussir à frapper dans l’œil des fans de football qui lui vouent respect et admiration pour l’ensemble de ses positions et de son militantisme en faveur du football féminin au Cameroun. Pour rappel, Ghislaine Bebom, durant toute sa carrière, a reçu plusieurs récompenses et distinctions à n’en plus finir, donc celles de la meilleure analyste de sport au Cameroun, le prix d’excellence du leadership féminin et le prix d’excellence du meilleur projet sportif…
Nous présentons nos sincères condoléances à toute la famille prouvée. Va et repose en paix vaillante Lionne Indomptable !
Danielle Ngono Efondo
Champion en titre sortant, Coton Sport de Garoua avait obligatoirement besoin d’une victoire dimanche 9 juin 2019 au Stade Militaire de Yaoundé, dans le cadre de la 5e et dernière journée des playoffs de Ligue 1, face à son challenger, Union des mouvements sportifs (UMS) de Loum, pour conserver son titre. Mais les hommes d’Emmanuel Ndoumbe Bosso sont passés à côté de la plaque, au grand désarroi de leur entraîneur, qui déplore leur manque de concentration dans le jeu. Dans cette ultime bataille, les « Cotonculteurs » ont été plutôt moins objectifs, et n’ont pas pu concrétiser toutes les opportunités pouvant faire la différence dans ce duel qu’ils ont pourtant largement dominé. Au final, les deux clubs, respectivement premier et deuxième au classement général du championnat national de Ligue 1, se sont séparés sur un score nul et vierge.
Un résultat qui a empêché Coton sport de Garoua de décrocher son 16e titre de champion du Cameroun, et son ticket pour la Ligue des Champions africaine de la Caf. Avec 10 points, contre 9 pour son dauphin, les protégés de Laurent Djam ont détrôné Coton Sport de Garoua. Pour la deuxième fois, après le sacre de 2016, le Club de Loum dans la région du Littoral est sacré champion du Cameroun 2019. Ce club représentera le Cameroun, qui n’a désormais droit qu’à deux candidats aux compétitions africaines (Coupe de la Confédération et Ligue des champions africaine de la Caf), à la Ligue des Champions africaine.
Ce duel a définitivement clôturé la saison 2018-2019 des championnats nationaux du Cameroun de Ligue 1 et 2. Au championnat d’élite, Feutcheu Fc complète le podium avec 6 points. Au bas du tableau, Union de Douala, Fovu de Baham et les Astres de Douala ont réussi à se maintenir, tandis que New stars de Douala, Pwd de Bamenda et Unisport du Haut-Nkam évolueront en Ligue 2 la saison prochaine. Ils seront remplacés par Panthère du Ndé, championne de la Ligue 2, Canon sportif de Yaoundé et Bamboutos FC de Mbouda, les trois nouveaux promus. Rétrogradé en Ligue 2 au terme de la saison dernière, suite à une décision de la FIFA, le club de Mbouda a battu AS FAP (2-1), son principal rival, lors de la dernière journée des playoffs de la Ligue 2 au stade militaire de Yaoundé, pour accéder en Ligue 1. Par contre, Lion blessé de Fotouni, Bang Bullet et l'Aigle de la Menoua ont été relégués au Championnat régional. Yafoot, Dynamo de Douala et As Etoa Meki ont pu se maintenir en deuxième division.
Marie MGUE
C’est l’objet du colloque international qui se tient à partir de ce lundi dans la ville aux sept collines. Les experts des questions fiscales et autres administrations de la France et pays francophones vont se pencher sur différents thèmes qui seront comme des boussoles au sein de ces pays et gouvernements qui tardent à rejoindre le vaste champ de la mondialisation.
Le Directeur Général des Impôts qui a à ses côtés, de nombreux membres du gouvernement, relève le fait que le thème choisi pour conduire les différentes articulations de ces assises : « Numérique au service de l’élargissement de l’assiette fiscale » est un sujet d’actualité, au regard de la révolution digitale en cours dans le monde, mais également un enjeu d’amélioration de la mobilisation des ressources internes des Etats, préoccupation constante de toutes les autorités publiques.
Ce colloque qui intervient quelques semaines après la reconfiguration des statuts du Cercle de réflexion et d’échanges des dirigeants des administrations fiscales, entend dès lors poser les bases des transformations nécessaires des administrations fiscales camerounaises, de la France et des autres pays francophones, qui, dans un souci d’efficacité, sont dans l’impératif besoin d’adapter leurs méthodes de travail en plus d’échanger quelques uns de leurs paradigmes.
Des assises qui se déroulent dans un pays, engagé vers cette voie et qui suit le chemin tracé au sommet de l’Etat, par le Chef de l’Exécutif : « Il est indispensable que nous fassions davantage pour intégrer les progrès du numérique dans le fonctionnement de nos services publics et de notre économie. La société digitale qui s’annonce n’attendra pas les retardataires… ».
Les différentes articulations
Au-delà des allocutions prononcées par les personnalités présentes, les participants sont conviés à apporter leur contribution, dans le cadre des travaux en atelier et autres.
Quelques unes des thématiques retenues
- Le numérique pour identifier et suivre les contribuables – Le numérique pour faciliter les obligations fiscales – Le numérique pour recenser la matière fiscale - Le numérique pour identifier et suivre les contribuables – Le numérique pour faciliter les obligations fiscales – Le numérique pour recenser la matière fiscale…
En plus des ateliers, le programme prévoit des présentations axées autour de trois grands points :
- Guide méthodologique du Cercle de réflexion et d’échanges des dirigeants des administrations fiscales sur la sécurisation des recettes en période de crise –
- La KSP – TA : Plate forme de partage de connaissance pour les administrations fiscales
- L’évaluation des dépenses fiscales : Vers des réformes portées par le numérique
Ou encore, cette session plénière qui a pour thème : Le système d’information, moteur de modernisation, les enjeux de la maîtrise d’ouvrage applicative.
La mise en application des résolutions prises à la fin de ces assises, vont permettre aux différentes administrations fiscales, de poser les jalons dont ils ont besoin et, d’apporter à chaque gouvernement, l’essor dont il a besoin pour plus de rentabilité.
Nicole Ricci Minyem
« Monsieur le Président, j’ai en enfin décidé de vous accompagner » Il y a des moments dans la vie où le silence peut être assimilé à de la complicité. Depuis quelques années la situation sociopolitique du Cameroun se dégrade. La guerre continue de cumuler des milliers de morts et de centaines de milliers de déplacées ; le crime devient banal et les perspectives de fin du drame ne se perçoivent pas à l’horizon…, même un horizon lointain. L’heure est donc grave.
Il faut faire quelque chose. Hélas, le premier capitaine du navire Cameroun ne semble plus répondre. On se croirait en mode pilotage automatique. Il faut faire quelque chose, sinon le bateau coule… Il faut aider le capitaine, pour un atterrissage, …. Même si cet atterrissage doit être forcé, peu importe ; la vie de millions de citoyens est en danger.
Excellence, Monsieur Biya Paul, Enfin, Enfin, j’ai décidé de vous accompagner…. Oui je suis volontaire pour vous accompagner… C’est un appel du destin, c’est une responsabilité historique ! Oui, j’ai enfin décidé de vous accompagner. Je m’excuse d’emblée d’avoir été si longtemps « amnésique », si longtemps presque amaurose à votre endroit, malgré les signaux en Orange du tableau de bord Cameroun. Trois récents événements m’ont définitivement convaincu que vous avez un réel problème.
*En effet, par deux de vos désormais attendus tweets, vous avez appelé au Patriotisme et ensuite au pardon. J’avoue que j’ai d’abord douté que ces tweets soient de vous. Mais après confirmation, j’ai compris que vous avez un problème… Un réel problème. Car j’en étais convaincu depuis des lustres que ce 3ème élément de la devise de notre pays : la Patrie, ne vous concernait plus.
Puisqu’enfin le patriotisme semble vous préoccuper, alors j’ai décidé de vous accompagner. Oui, je vous accompagnerai à la prison principale de Kondengui voir Alain ! Je vous y accompagnerai voir, mon ami le Professeur Alain Fogué TEDOM. Ce Patriote qui , bien que très sollicité par diverses universités Françaises après la brillante soutenance de sa thèse en 2002 à l’université Robert Schuman de Strasbourg, malgré une situation sociale et financière très stable et même des garanties professionnelles alléchantes, a décidé de retourner au Cameroun mettre son savoir à la disposition des jeunes camerounais.
En quelques années d’enseignement, le prof Alain Fogué s’est imposé comme une référence dans la formation des étudiants, des futurs officiers supérieurs de nos forces de défense, et autres. Toujours soucieux d’offrir plus aux jeunes camerounais victimes de votre mal gouvernance, Alain FOGUE a mis en place des unités commerciales et entrepreneuriales permettant ainsi à de nombreux jeunes Camerounais d’obtenir des emplois.
Voilà un vrai patriote donc votre régime a décidé qu’en lieu et place des amphis où les milliers d’étudiants pleurent son absence, sa place est désormais à la Prison principale de Kondengui. Parce que je crois par votre Tweet que vous ignorez cette situation, j’ai décidé de vous accompagner à la Prison de KONDENGUI le rencontrer. Oui, j’ai aussi décidé de vous accompagner à la Prison de Kondengui voir Maurice ! Je vous y accompagnerai voir mon aîné, le Prof Maurice KAMTO.
Puisque vous parlez de patriotisme, je ne puis comprendre que vous soyez au courant que ce Camerounais soit en prison. Que l’un des principaux acteurs de la récupération de notre territoire Bakassi soit en prison. Je ne puis comprendre que celui qui a œuvré par PATRIOTISME pour que ce Cameroun que vous voulez aujourd’hui (c’est normal) INDIVISIBLE, qui jadis était divisé, redevienne UN, soit en prison.
J’ai décidé de vous accompagner à la prison de Kondengui voir les lieux et cadre désormais affectés aux PATRIOTES de la trame de Maurice Kamto. Oui, grand père Biya Paul, j’ai enfin décidé de vous accompagner à KONDENGUI pour voir Gaston. Je vous y accompagnerai pour voir mon ami Abe Gaston, le Général Valsero. Cette icône de la jeunesse camerounaise qui, depuis plus 10 ans se bat pour une patrie juste, pour un Cameroun qui ambitionne d’assurer, par le patriotisme des dirigeants, un avenir CERTAIN pour les jeunes et pour les prochaines générations.
Je vous accompagnerai voir ce jeune leader qui, au prix des risques énormes (au regard de la nature criminelle de votre Régime) s’est fait la voix des jeunes camerounais, en vous adressant, dans deux chansons à succès, deux Lettres : la 1ère Lettre au Président n’ayant pas fait l’objet de réaction de votre part ( les jeunes continuant d’être sacrifiés par la gérontocratie gouvernante), il a décidé de vous en écrire une 2ème, Lettre, à titre de rappel. Mais en guise de réponse, il a été envoyé à Kondengui … peut être par PATRIOTISME selon votre conception de ce terme. Oui, je vous accompagnerai en prison voir le Général Valsero. M. Biya Paul, je suis de plus en plus convaincu que ce n’est pas du même patriotisme que nous parlons.
Ce patriotisme qui, s’entend dans la langue française comme l’Amour de la patrie; désir, volonté de se dévouer, de se sacrifier pour la défendre ». Peut-être et par extraordinaire vous n’êtes plus au courant que tout le Pays a été vendu. Oui votre régime a ‘vendu’ tout le Cameroun. Pour ne citer qu’un exemple : la mafia Bolloré. Votre patriotisme vous a inspiré de ventre à Bolloré et sa Mafia, nos ports, nos chemins de fer, nos forêts, etc.
Je vous accompagnerai voir nos rails, désormais propriétés de Bolloré, nos gares (construits avec notre argent) désormais propriétés de Bolloré, nos terres, emprises des rails et des gares, désormais propriétés de Bolloré. Oui, je vous accompagnerai saluer M Vincent Bolloré, qui a « tchop le coté et le Nguyo, pour citer Lapiro de Mbanga lui aussi sacrifié) et qui nous nargue. Vous semblez être un quasi objet pour certains. Même votre retraite (méritée ou pas), on vous en prive. Vos créatures vous enlacent, vous encerclent, vous enceignent, vous livrant au passage en spectacle à l’opinion nationale et internationale. Or, vous êtes encore porteur du sceau de notre souveraineté. Vous êtes toujours le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN.
Ce faisant, cet horrible spectacle auquel vous vous livrez avec vos créatures, m’affectent ; affectent les citoyens. Nous sommes donc les victimes premières de ce mauvais scénario, de ce mauvais film. Non, le pays de Um Nyobe, Ernest Ouandié, Ossendé Afana, Felix Moumié, Tchuindjang Pouemi, et autres patriotes … ne mérite pas d’être la risée du monde.
Lorsque je vous ai vu hier, ce 20 mai 2019, à la soirée que vous organisez chaque année pour engloutir de nos milliards de francs, j’ai compris que le destin impose que l’on vous accompagne… J’ai pensé, à mon grand-père qui, à votre âge était dans un état tel que nous avions l’obligation d’organiser périodiquement son assistance au même titre que celui d’un bébé de 06 mois, à qui l’on doit, entre autre, changer à intervalles d’heures des couches.
J’ai pensé à mon oncle, votre ex-collaborateur, A. F qui déjà à 76 ans, se croyait obligé de me raconter la même histoire tous les jours : il ne se souvenait pas que c’est à moi que la veille, la même histoire avait été contée avec force détails. Je m’étais refusé de croire que vous êtes après tout, un Humain. Que malgré l’engloutissement de nos milliards de francs dans les hôpitaux européens tous les ans pour votre santé, vous ne pouvez pas changer le cours du destin. Hélas, vous êtes un humain, vous n’êtes qu’un humain, appelé à mourir, et donc à affronter les étapes si pénibles menant à cette FIN. Vous n’avez pas le droit de nous laisser un pays en lambeaux alors que vous l’avez hérité en paix et en stabilité financière.
Vous n’avez pas le droit d’essayer d’organiser une succession de gré à gré. Par contre vous avez droit à la retraite : qu’elle soit méritée ou pas, vous y avez droit. Vous avez sûrement peur ; peur du sort qui pourrait vous être réservé si vous quittez le pouvoir. C’est normal au regard de tout le mal que vous avez fait aux Camerounais. Mais rassurez-vous, nous sommes un peuple qui connait le sens du mot RÉCONCILIATION ; Le sens du PARDON. Je sais le remugle que vous redoutez des prisons camerounaises ; ces prisons où vous avez, sans gêne aucune, décidé d’y parquer vos anciens collaborateurs, qui pour beaucoup n’ont pour seul crime que d’avoir essayé de lorgner le fauteuil présidentiel- que dis-je- votre TRÔNE.
Rassurez-vous, nous ne sommes pas comme nos amis Soudanais. Mais la moralité du cas El Béchir devrait vous édifier : Si vous n’anticipez pas, malgré ma bonne volonté et celle de quelques autres combattants de la liberté, cela peut arriver… je ne le souhaite pas. Vous devez donc anticiper en posant le seul acte citoyen encore possible : convoquez les ASSISES NATIONALES qui permettront de préparer la Transition politique. Ce faisant, vous aurez droit à notre pardon. Oui les vôtres aussi auront droit à notre pardon. Et le schéma de ce pardon a déjà été clairement précisé dans l’Offre Orange. En continuant d’ignorer nos offres de sortie de crise, vous éloignez les perspectives du PARDON CITOYEN. M. Biya Paul, que cela soit clair : Nous n’avons rien de commun.
Et Nous n’aurons rien de commun demain, car je ne m’associerai JAMAIS à votre régime. Mais par altruisme, je peux vous montrer la SORTIE… J’ai donc décidé de vous accompagner. Personne ne m’empêchera de le faire. Je vous ai combattu pendant 27 ans, et aujourd’hui, je m’engage à vous accompagner. A vous accompagner à la porte de la retraite. A la porte de sortie !
Très PATRIOTIQUEMENT
Citoyen Hilaire KAMGA
Mandataire de L’offre Orange Porte-parole de la Plate-forme de la Société Civile pour la Démocratie
L'équipe de France n'a pas manqué ses débuts lors de cette Coupe du monde qui a débuté hier vendredi au parc des princes à paris. Les joueuses de Corinne Diacre n'ont fait qu'une bouchée de la Corée du Sud, sur le score sans appel de 4-0. Plus de 45.000 spectateurs ont assisté à ce coup d'envoi de la 8ème édition du Mondial féminin.
Eugénie Le Sommer inscrit le premier but de la compétition à la 9e minute. Avant l’heure de jeu, le superbe but de Griedge Mbock est d’abord validé avant d’être logiquement refusé pour une position de hors-jeu après consultation de la VAR.
Gaétane Thiney sur un ballon de corner trouve la tête de Wendie Renard. La martiniquaise du haut de son 1,87 m ne trouve aucun obstacle jusqu’au but. La France mène 2-0 après 35 minutes de jeu. Et avant la pause, Wendie Renard encore elle, inscrit le but du 3-0 toujours sur une tête bien placée (45+2’).
A la 85e minute, Amandine Henry très présente dans le jeu français tente sa chance, et d’une frappe puissante du pied droit, elle trouve les filets de la gardienne coréenne impuissante. La France s’impose 4-0 et affrontera la Norvège lors de son prochain match le 12 juin prochain.
Notons que, les Bleues n'ont pas dépassé le stade des quarts de finale lors des trois dernières compétitions majeures : Mondial 2015, JO 2016, Euro 2017. Les États-Unis restent les principaux favoris à leur propre succession. La France, pays hôte, espère donc créer la surprise. Après cette première victoire, les Bleues affronteront la Norvège, le 12 juin prochain à Nice.
Les réactions d’après match
« On savait que l’on allait prendre une bouffée d’émotion et on a bien géré. On s’est servi de ce beau public pour faire un bon début de compétition. Cette victoire nous fait du bien. On travaille depuis un moment et gagner est important. Je n'ai jamais marqué en Coupe du monde et c’est bien sur le plan personnel. L’émotion était forte et j’ai pensé à mon papa. » a déclaré Wendie Renard, élue joueuse du match au micro de RFI.
Corinne Diacre, sélectionneuse a expliqué à son tour : « On s’est rendu la tâche facile en marquant vite et on ne s’est pas découragé après le but refusé. À la mi-temps, les choses étaient plus simples. On a beaucoup travaillé pendant cette préparation et j’ai eu le luxe de pouvoir amener l’équipe là où je voulais. Ce n’est qu’une étape et il en reste six autres pour aller au bout de nos ambitions. Nous sommes en ordre de marche et ce soir l’équipe a montré un beau visage. Il va falloir le faire sur la durée. Pour l’instant je me refuse toute émotion. Ce sera pour plus tard. Je me suis préparé comme une joueuse. Toutes nos adversaires sont des menaces. Nous avons respecté la Corée et nous ferons la même chose avec le Norvège. C’est compliqué d’entrer dans une compétition comme le Mondial et on s’est facilité la vie en le gagnant. Il va falloir continuer à être sérieuses même si on veut continuer à prendre du plaisir. On a prouvé ce soir que les Bleues sont au rendez-vous. Je ne pensais pas qu’il y aurait autant d’écart. »
Danielle Ngono Efondo
Dans quelques heures, sera donné au Parc des Princes à Paris la capitale française, le coup d’envoi de la Coupe du Monde de football féminin qui s’étendra jusqu’au 7 juillet 2019 en France. Le match d’ouverture opposera la France à la République de Corée. En deux confrontations à une phase finale de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, les Bleues ont dominés les Coréennes. La dernière victoire des Françaises 3-0, a été enregistrée en huitième de finale de la Coupe du Monde 2015 à Montréal Canada.
Le Cameroun fait partie des trois équipes africaines, en plus du Nigeria et de l’Afrique du Sud, qui se sont qualifiées pour ce tournoi, qui réunit les meilleures sélections mondiales. Les Lionnes Indomptables sont arrivées dans leur ville hôte, Montpellier jeudi 6 juin dernier dans la soirée. La délégation camerounaise a été accueillie par les Camerounais qui se sont massivement mobilisés à leur QG de l’Hôtel Plaza Crowne.
Les filles d’Alain Djeumfa effectueront leur première séance d’entrainement ce vendredi en soirée après avoir fait le Shooting photos et le contrôle d’identité. Les Lionnes entre en compétition le 10 juin prochain au stade de la Mosson à Montpellier, dans le cadre de la première journée de la phase de groupes. Logées dans le groupe E les Lionnes affronteront respectivement, le Canada, le Pays-Bas et la Nouvelle-Zélande. Lors de la dernière édition en 2015, le Cameroun avait été éliminé en huitième de finale.
Marie MGUE