L’Observatoire du football CIES a dévoilé jeudi 13 juin, son classement des joueurs les plus chers au monde. Prenant en compte, âge, contrat, saison et autres critères, l’institution a offert un classement très révélateur car Sadio Mané y est monté en puissance devançant Cristiano Ronaldo et Neymar Jr.
Le Centre international d’Etude du Sport (CIES) a actualisé son classement des joueurs les plus chers au monde. Sans grande surprise, le joueur le plus cher de la planète est le français Kylian Mbappé, l’attaquant du Paris Saint-Germain. Performance avec le PSG et l’Équipe de France, le Français est estimé à 252 millions d’euros soit environ 163 milliards 800 millions de Fcfa et devance ainsi largement son dauphin Mohammed Salah.
Le second joueur le plus cher de ce classement c’est l’égyptien Mouhamed Salah qui se prépare à disputer une CAN à domicile. Fort de son nouveau statut de champion d’Europe, sa valeur a grimpé. Son coéquipier Sadio Mané, lui arrive en 6e position avec une valeur estimée à 157,8 millions d’euros soit 102 milliards 570 millions de Fcfa.
Sadio Mané arrive alors devant de grands noms du football mondial tels Neymar Jr en 17 ème position du classement avec 127,7 millions d’euros (83,005 milliards de Fcfa) et Cristiano Ronaldo en dernière position avec 118.1 Millions d’euros (76 milliards 765 millions de Fcfa), malgré son âge et sa saison démunie d’un trophée européen.
Le classement des 20 joueurs les plus chers
Danielle Ngono Efondo
Les Camerounais ont désormais le privilège de vivre chaque année dans différentes villes, le Festival Camerounais des Arts Martiaux (Fecam). La première édition se déroulera au mois de novembre 2019, dans les villes de Yaoundé, Douala et Bafoussam. Selon son président fondateur Maître Dominique Saatenang, cet évènement culturel et sportif, placé sous le signe de la Jeunesse, accueillera les meilleurs talents des dix régions du Cameroun. « Il sera un puissant catalyseur d’énergies positives et de rassemblement pour une jeunesse aux innombrables richesses. Pour tous les Camerounais, les arts martiaux représentent un langage du corps et de l’esprit au-delà des frontières et des différences. Ils sont la voie de la maîtrise et de la compréhension. Le Fecam sera l’occasion de tous nous rassembler autour des valeurs fortes de tolérance et d’espoir », a expliqué Maître Dominique Saatenang, surnommé le « Bruce Lee africain ».
L’objectif de ce festival est de promouvoir les arts martiaux, qui sont pratiqués au tant au Cameroun, que dans le monde, de redynamiser cette discipline sportive, et d’offrir aux athlètes un espace de communion et de partage. Le Fecam 2019 prévue du 15 au 17 novembre 2019, verra la participation des artistes internationaux et locaux. Entre autres, les experts camerounais les plus qualifiés en arts martiaux, l'équipe du BIR, les Moines de Shaolin venus de Chine, l’équipe de self-défense de Croatie, la troupe mixte Shaolin Black and White. Les jeunes athlètes camerounais qui participeront au festival, seront sélectionnés à l’issue des tests préliminaires qui se dérouleront dans les différentes régions du Cameroun.
Il sera question au cours de ce festival, d’offrir au public, un spectacle d’arts martiaux, qui débutera, explique son promoteur, par une cérémonie traditionnelle et des démonstrations spectaculaires des artistes invités. Les équipes effectueront leurs prestations à raison de 35 passages de 5 minutes en moyenne. Chaque passage durera entre 2 et 10 minutes. Le timing est décidé en amont en fonction de la nature des prestations et de l’harmonisation des chorégraphies. La soirée sera clôturée par la démonstration des moines du Temple de Shaolin, d’une durée de 15 minutes. À sa suite, tous les artistes monteront sur scène pour le salut final.
Selon Maître Dominique Saatenang, le Fecam ne remplace aucunement le Festival africain des arts martiaux (Fadam), dont il est également l’initiateur. Lancé en 2018, le Fadam qui est un évènement continental, se déroulera tous les deux ans dans des pays africains différents.
Marie MGUE
Du 21 juin au 19 juillet prochains, la Coupe d'Afrique des nations va faire vibrer tous les amoureux du football africain, avec des peuples prêts à s'enflammer pour leur sélection. Ce sera aussi l'occasion, de mettre en lumière la glorieuse histoire du ballon rond en l'Afrique et de se remémorer tous les grands talents que regorge ce continent.
Il y a quelques semaines, le Magazine français, ‘’France Football’’ a dévoilé une liste de 30 nominés pour le titre du meilleur footballeur africain de l’histoire et ce sont 43 jurés qui ont désigné les 30 meilleurs joueurs africains. Hier jeudi 13 juin, le média a dévoilé le classement finale après vote.
George Weah, actuellement président du Libéria, a été élu meilleur joueur africain de l’histoire par ce jury. Ballon d’Or France Football 1995, il occupe donc la première place du classement.
Par ailleurs, ils ont largement distancé la concurrence pour se hisser sur le podium et sont deux légendes vivantes du football africain. Il s’agit de Samuel Eto’o, l'un des plus beaux palmarès de l'histoire du football avec des titres à la pelle du Barça à l'Inter. Avec bien sûr deux Coupes d'Afrique des nations en 2000 et 2002 et des statistiques impressionnantes devant les buts. Samuel Eto’o est un attaquant mythique.
Par la suite, Roger Milla, ancien attaquant, entre autres, de Bastia, Saint-Étienne ou Montpellier en France occupe la troisième place. Il a été un modèle et un précurseur au niveau de l'Afrique. Ballon d'Or africain en 1976 et 1990, Roger Milla a soulevé deux fois la CAN avec les Lions Indomptables du Cameroun en 1984 et 1988. Il restera également comme le joueur le plus âgé à avoir inscrit un but dans une Coupe du monde en 1994. Didier Drogba arrive 4è de ce classement.
1- George Weah (Liberia)
2- Samuel Eto’o (Cameroun)
3- Roger Milla (Cameroun)
4- Didier Drogba (Côte d’Ivoire)
5- Abedi Pelé (Ghana)
6- Rabah Madjer (Algérie)
7- Jay-Jay Okocha (Nigeria)
8- Mustapha Dahleb (Algérie)
9- Salif Keita (Mali)
10- Laurent Pokou (Côte d’Ivoire)
11- Yaya Touré (Côte d’Ivoire)
12- Essam el-Hadary (Egypte)
13- Kulusha Bwalya (Zambie)
14- Mahmoud Al-Khatib (Egypte)
15- Bruce Grobbelaar (Zimbabwe)
16- Rachid Mekhloufi (Algérie)
17- Mohamed Salah (Egypte)
18- Thomas Nkono (Cameroun)
19- Pierre Ndaye Mulamba (Zaïre, ex RDC)
20- Nwankwo Kanu (Nigeria)
21- Mohamed Aboutrika (Egypte)
22- Nourredine Naybet (Maroc)
23- Stephen Keshi (Nigeria)
24- El-Hadji Diouf (Sénégal)
25- Lakhdar Belloumi (Algérie)
26- Michael Essien (Ghana)
27- Tarak Dhiab (Tunisie)
28- Rashidi Yekini (Nigeria)
29- Seydou Keita (Mali)
30- Emmanuel Adebayor (Togo)
Source : France football
Les populations, résidant dans la province de l'Ituri, au nord-est de la République Démocratique du Congo, ont vécu des moments de panique intense, comme le relève Jean Bamanisa Saïdi, le gouverneur de la région.
Les violences, qui ont commencé il y a une semaine, se sont amplifiées tout au long de cette semaine touchant même le territoire de Djugu au nord du chef-lieu Bunia.
L'Ituri avait été le théâtre d'un conflit entre les communautés Hema et Lendu qui avait fait des dizaines de milliers de morts entre 1999 et 2003 dans cette province riche en or frontalière de l'Ouganda et du Soudan du Sud.
Les deux communautés sont victimes des récentes violences, a déclaré lors d'un point-presse le chef-adjoint de la force de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco), le général Bernard Commins.
« Toutes les communautés sont en deuil », a ajouté un chef communautaire Hema, Pilo Molondro.
Un bilan précis était difficile à établir à ce stade et les autorités n'avaient pas donné de chiffres officiels. Le chef communautaire Hema, Pilo Molondro, a déclaré que depuis le début de la semaine il avait un bilan de 49 morts : « Nous continuons des recherches », a-t-il dit.
Selon un chef communautaire Lendu, Joël Mande, « depuis lundi, après le meurtre d'un commerçant et de ses compagnons, (...) au moins 40 morts ont été enregistrés et le décompte peut aller jusqu'à 60 ».
« Entre le 08 et le 11 juin, plus de 72 personnes ont été tuées dans une dizaine de localités différentes des territoires de Djugu et Irumu », a de son côté avancé une source humanitaire et diplomatique.
Parmi les 72 morts, il y aurait 49 victimes dans une seule et même localité, Tché, selon la même source. Une attaque à l'arme blanche survenue mardi 11 juin au village Tche a fait 38 morts, a pour sa part rapporté la radio Okapi de la Monusco qui cite des sources de la société civile de Djugu.
Ces violences ont entraîné des déplacements de population, a indiqué le gouverneur.
« La priorité pour les Nations unies c'est la protection des populations civiles. Il y a beaucoup de déplacements », confirme une porte-parole de la Monusco.
Des violences avaient déjà éclaté en Ituri fin 2017-début 2018, entraînant des mouvements de population vers l'Ouganda de l'autre côté du lac Albert. L'Ituri est touché à la marge par l'épidémie d'Ebola en RDC qui a fait plus de 1.400 morts, principalement dans la province du Nord-Kivu voisine.
Nicole Ricci Minyem
La phase des tests de recrutement des jeunes débutée le 22 mai a pris fin. D’après les responsables de l’Académie, l’heure est à la sélection de 25 pensionnaires par catégorie qui devront bénéficier de la formation.
Après la conférence de presse du 21 mars 2019 donnée par le gardien des Lions indomptables à Yaoundé, les activités de son Académie n’ont pas tardé à être lancées. Stéphane Anicet le formateur de l’Académie fait savoir que la première phase des activités, celle de recrutement de joueurs s’est achevée. 40 jeunes ont été recrutés dans chacune des catégories à savoir : cadets, minimes et benjamins. A l’heure actuelle, il est question de procéder à la sélection de 25 pensionnaires dans les 40. Cette sélection se fera sur la base des critères tels que l’âge, la discipline et la disponibilité.
« Nous allons dans les prochains jours organiser une réunion avec les parents de ces enfants pour essayer de leur donner le projet qu’on attend. Vous êtes sans ignorer que le problème d’âge est u peu récurrent dans notre football. Parfois un enfant vous déclare un âge qui n’est pas le sien, on va parfois avoir des enfants qui sont sous contrat avec d’autres structures de formation. Donc, il va falloir faire toutes ces vérifications avant de sortir la liste définitive. Pour le moment, on a affecté des éducateurs dans ces différentes catégories et d’ici peu on va faire des matchs d’évaluation pour voir le réel niveau des enfants. On faisait jusque-là des tests dans le jeu réduit pour pouvoir observer les qualités techniques et autres », indique Anicet Koung dans les colonnes du quotidien Le Jour édition du 13 juin 2019.
D’après les informations puisées à bonne source, l’Académie Fabrice Ondoa ne recrute que les jeunes garçons. Le football féminin n’est pas encore à l’ordre du jour. Ce volet, apprend-on, fait partie des projets futurs de l'Académie.
« On a eu des demandes de jeunes filles. Mais, pour le moment on préfère se focaliser sur les catégories de genre masculin pour le moment. Il y a un réel problème d’infrastructures et je profite de l’occasion pour remercier le Directeur général de la Camwater qui nous permet d’avoir 4h d’entraînements sur le stade. Ce qui n’est pas du tout facile, parce qu’au regard de la planification, vous vous rendez compte qu’il y a des moments où certaines catégories sont obligées de se diviser le stade en deux pour pouvoir travailler. Avoir une section féminine est un projet », explique Anicet Koung.
Liliane N.
L’Honorable Paul Nji Tumasang remplace à ce poste l’Honorable Joseph Lukong Banadzem le 30 mars 2019.
C’est hier mercredi 12 juin 2019 que le Député Paul Nji Tumasang a été porté à la tête du groupe parlementaire du Social democratic front (Sdf). «J’ai été désigné par la Commission d’investiture du parti qui s’est réunie dernièrement », a-t-il déclaré au terme des travaux. Le Député qui est ingénieur en électrique et télécommunications garde en mémoire l’Honorable Joseph Lukong Banadzem qui était député Sdf de la circonscription électorale du Bui - Centre, dans la région du Nord-Ouest Cameroun. « Nous avons encore fraîchement en mémoire la disparition du président Banadzem. Il m’est donc difficile de vous dire que je suis heureux de prendre ce fauteuil aujourd’hui, même si je remercie la hiérarchie de mon parti pour la confiance qui m’a été faite », a-t-il ajouté.
Paul Nji Tumasang qui est donc depuis hier le nouveau président du groupe parlementaire Sdf, pour la petite histoire, est un diplômé de l’Ecole polytechnique de Londres. Il est ancien Directeur de l’Ecole nationale supérieure des Postes et Télécommunications logé dans la capitale. Il est par ailleurs chef traditionnel à Santa, département de la Mezam dans la région du Nord-Ouest. Il est né le 21 mars 1949.
Pour revenir à sa place au sein du Sdf, il faut noter qu’il est celui qui dirige la commission de réconciliation des deux bureaux exécutifs créée lors des dernières assises du Comité exécutif national (Nec) du parti politique fondé par le Chairman Ni John Fru Ndi. A titre de rappel, ladite commission a été créée pour mettre fin aux problèmes observés dans la circonscription électorale de Bafoussam 1. La commission de l’Honorable Paul Nji Tumasang doit faire fusionner les deux bureaux et renforcer la cohésion de ladite circonscription.
Le Député Paul Nji Tumasang est donc à la tête d’un groupe parlementaire qui compte 17 membres. Pour lui, il s’agit dans cette nouvelle fonction de poursuivre ce qui a été fait par le Député Joseph Lukong Banadzem. A l’Assemblée nationale, il est à son deuxième mandat.
Liliane N.
C'est un atelier qui intervient dans le sillage de la mise en musique du programme de préparation des communautés pour une croisade efficace et efficiente contre des épidémies et pandémies en abrégées CP3. C'est avec le soutien indéfectible des partenaires de la Croix rouge et du Croissant rouge.
Pour l'atteinte des résultats escomptés, une rigoureuse démarche de travail est mise à la disposition des participants venus des régions de l'Est et du Nord. Ils vont être capacités sur les actions du CP3 qui consiste à assurer une bonne sensibilisation, ainsi qu'à poser des actions de réponses réfléchies, à en croire les explications de Gavli Dongoa, point focal régional plan surveillance épidémiologique à la délégation régionale de la Santé publique pour le Nord.
La formation permettra donc, aux volontaires de se munir d'éléments nécessaires et suffisants afin de former sur le terrain, les techniciens intervenant dans la gestion des épidémies et les pandémies. Ce sont les cas des maladies telles que le choléra, le paludisme qui, de manière routinière causent beaucoup de tort aux populations et constituent jusque-là de véritables problèmes de santé publique au Cameroun en général, et particulièrement dans les régions de l'Est et du Nord.
Innocent D H
La Banque africaine de développement et le Fonds d’assistance au secteur privé en Afrique (FAPA), un fonds fiduciaire multi-donateurs financé par le Japon et l’Autriche, ont procédé, mercredi 12 mai, à l’inauguration officielle du moteur de recherche de l’industrie agroalimentaire africaine (AABE), subventionné par le FAPA.
Le Fonds fournit des subventions à des activités d’assistance technique en Afrique et constitue l’une des composantes de l’Initiative d’assistance renforcée au secteur privé (EPSA), placée sous l’égide de la Banque.
Le moteur de recherche de l’industrie agroalimentaire africaine se chargera d’identifier les possibilités d’investissement et de financement dans l’agriculture et l’industrie agroalimentaire et axera ses activités sur le Mozambique, la Zambie, l’Éthiopie, le Rwanda et le Kenya. Le projet sera mis en œuvre par Grow Africa et placé sous la tutelle de l’Agence de développement de l’Union africaine - Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD). L’un des résultats attendus du moteur de recherche est la présentation d’accords pré-entérinés auprès de partenaires continentaux de premier plan lors de l’Africa Investment Forum qui se déroulera du 11 au 13 novembre prochains à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Selon Jennifer Blanke, vice-présidente de la Banque africaine de développement en charge du développement agricole, humain et social, « le lancement du moteur de recherche de l’industrie agroalimentaire africaine est important, car le financement privé est essentiel pour la progression du secteur agricole dans la chaîne de valeur et pour que l’Afrique commence à se nourrir elle-même, avant de nourrir la planète. »
La Banque africaine de développement met en place un portefeuille d’activités intégré qui génère et active des investissements pour les agro-industries et les PME agricoles à financer, dans les chaînes de valeur prioritaires du continent. Il est indispensable de permettre un financement inclusif dans le secteur agroalimentaire et de développer l’accès au marché pour les PME et les petits exploitants.
Symerre Gray-Johnson, responsable du programme Intégration régionale, infrastructures et commerce de l’AUDA-NEPAD, a précisé qu’il était approprié d’accueillir le moteur de recherche de l’industrie agroalimentaire africaine dans le NEPAD et que cela « démontrait clairement l’excellence de la coopération entre le NEPAD et le FAPA. »
Il a également réaffirmé son intérêt pour le deuxième Africa Investment Forum de la Banque à Johannesburg.
Shinichi Isa, vice-ministre parlementaire des Finances et gouverneur de la Banque africaine de développement pour le Japon, a fait part de la reconnaissance et de l’approbation du projet par le gouvernement nippon. Il s’est déclaré convaincu de l’importance de l’assistance technique et de l’influence qu’elle exerce sur le renforcement des capacités, au vu des expériences antérieures en matière de financement et de projets de développement.
Les objectifs spécifiques du moteur de recherche de l’industrie agroalimentaire africaine sont de renforcer la connaissance du marché et mettre en place une veille économique au niveau des pays pour les chaînes de valeur prioritaires, et de développer des plateformes de chaînes de valeur pour les moteurs avec un flux de propositions de PME agricoles innovantes et bancables. Grâce à ces objectifs, le projet permettra de déterminer les possibilités d’investissements commerciaux dans les chaînes de valeur des produits de base stratégiques et présentera un portefeuille fiable de projets susceptibles d’être financés et qui pourront rapidement trouver un investissement financier.
Participaient également à ce lancement officiel des gouverneurs et des représentants de gouvernements africains et étrangers, ainsi que des cadres supérieurs de la Banque, dont le vice-président en charge des Finances, Bajabulile Swazi Tshabalala.
Cas pratique, le marché du lait à Garoua connu sous le nom du "marché Mbororo". Ici chaque jour, les femmes d'éleveurs mbororo prennent d'assaut cet espace marchand pour offrir leur lait à la clientèle. Plusieurs qualités de lait sont vendus à des prix préférentiels. Il y a par exemple le lait caillé qui est très prisé par les populations locales dans leur nutrition.
Mais une chose est sûre, ce lait vendu se trouve à l'état brute. Conscient de cette réalité qui doit être améliorée l'Etat à travers le Gouvernement soutient l'idée de transformation du lait à travers des structures telles que le Prodel dont le rôle est indéniable dans le Nord. "Booster la production laitière nationale ainsi que son importation journalière. Le Cameroun dépense énormément dans l'importation du lait et produits laitiers. Actuellement, c'est chiffré à plus de 10 milliards de Fcfa", renseigne le docteur Abdouraman Maïkanti, spécialiste régional en production animale.
La production laitière reste donc informelle dans la région du Nord, surtout dans les zones péri-urbaines. D'où l'invite à une révolution du secteur qui pourtant est porteuse d'importants indicateurs de développement économique pour la région et par ricochet celle nationale.
Innocent D H
Pour son leadership personnel dans la réalisation du pont « Sénégambie » qui relie la Gambie au Sénégal, Adama Barrow, président de la Gambie s’est vu décerner, mercredi 12 juin à Malabo, en marge des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement le trophée Babacar Ndiaye 2019 d’Africa Road Builders (ARB), édition 2019.
« C’est un grand honneur de recevoir ce trophée au nom de son excellence le président Adama Barrow qui l’accepte humblement en reconnaissance de son travail exceptionnel en matière de route et des transports, et de son leadership personnel ayant permis la réalisation du pont « Senegambia », s’est réjoui Mamburay Njie, ministre gambien des Finances et des Affaires économiques, représentant son chef de l’Etat.
« Ce pont est l’une des plus grandes réalisations de la sous-région. Il est très prometteur pour la connectivité et l’intégration de la Gambie et du Sénégal. C’est également une contribution à l’agenda d’intégration du continent africain. Ses autres effets positifs pour la sous-région sont : une réduction appréciable du temps de déplacement, une cohésion sociale plus renforcée ainsi qu’un meilleur accès au corridor routier Nouaktchott-Dakar-Lagos », a indiqué le ministre Njie.
Représentant de la Banque à cette cérémonie d’ARB, Mike Salawou, chef de division au Département des infrastructures et du développement urbain a adressé ses félicitations au nouveau lauréat, puis apporté un soutien appuyé aux initiateurs de l’événement avant de souligner l’importance à poursuivre les investissements en matière d’infrastructures pour le continent.
« La Banque africaine de développement investit beaucoup dans les infrastructures, mais nous sommes encore loin de nos espérances. C’est en réalisant des projets comme le pont entre la Gambie et le Sénégal que nous y arriverons », a affirmé Salawou.
Véritable symbole d’intégration sous régionale, le pont « Sénégambie », long de 942 mètres, a été inauguré le 24 janvier dernier par le président Adama Barrow et son homologue du Sénégal, Macky Sall. Sa construction a été entièrement financée par la Banque, grâce à une subvention de 88,4 millions de dollars américains à la Gambie et un prêt de 4,4 millions de dollars américains au gouvernement sénégalais.
Initié par The Africa Road Builders (ARB), un forum international de discussion et de distinction des acteurs de la route et des transports en Afrique, le Super prix Babacar Ndiaye récompense le chef de l’Etat dont le pays initie des projets ou des réalisations exceptionnels en matière de développement des routes, des transports et des mobilités.
Les dirigeants africains ont souligné, mercredi 12 juin, l’urgence d’activer le processus d’intégration régionale pour accélérer la transformation économique du continent.
Cet appel commun a été lancé lors de la cérémonie d’ouverture des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à Malabo, en Guinée équatoriale, placées sous le thème de « L’intégration régionale pour la prospérité économique de l’Afrique ».
« Séparée et divisée, l’Afrique est affaiblie. Rassemblée et unie, l’Afrique est inarrêtable », a déclaré Akinwumi Adesina, président de la Banque, dans l’auditorium bondé du Centre de conférence de Sipopo.
Il a instamment invité les gouvernements africains à œuvrer à la suppression des barrières non tarifaires. « La suppression de ces barrières suffira, à elle seule, à accroître le commerce intra-africain d’au moins 53%, et potentiellement de le doubler », a-t-il poursuivi.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le chef d’État du pays d’accueil des Assemblées, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Étaient notamment présents le roi Letsie III du Lesotho, le président Félix Antoine Tshisekedi de la République démocratique du Congo et le Premier ministre de l’Eswatini, Ambrose Mandvulo Dlamini.
Dans son allocution d’ouverture, le président Obiang Nguema Mbasogo a rappelé que la Guinée équatoriale, autrefois l’un des pays les plus pauvres du monde, s’était radicalement transformée pour devenir l’un des pays au revenu par habitant les plus élevés du continent.
« Le développement ne relève pas du revenu par habitant, mais plutôt de l’accroissement des opportunités offertes aux personnes pour qu’elles puissent mener une vie plus digne », a tenu à souligner le président équato-guinéen.
« La Guinée équatoriale est prête à faire des affaires. Nous sommes engagés dans la cause de l’intégration régionale au nom de la prospérité partagée. Nous comptons sur la Banque africaine de développement pour nous aider à réaliser notre diversification économique et la consolidation de l’égalité sociale », a-t-il poursuivi.
L’intégration régionale constitue l’une des cinq grandes priorités stratégiques, « High 5 », de la Banque pour accélérer la transformation économique de l’Afrique.
Ces dernières années, la Banque africaine de développement a investi plus de 13 milliards de dollars américains en Afrique centrale. « Et pour chaque dollar que nous y avons investi, la région a généré 36 dollars, un taux de rendement incroyable de 36 ! », s’est félicité Akinwumi Adesina.
Parmi ces investissements figure la réalisation du réseau à fibre optique de la région d’Afrique centrale. Reliant ses populations au moyen d’un accès plus rapide et moins onéreux à l’Internet, ce réseau a donné un coup de fouet à l’activité économique et à l’intégration régionale.
Selon le ministre des Finances de Guinée équatoriale, Cesar Mba Abogo, « le progrès revient à réaliser le rêve de l’utopie. Notre pays est un pays d’utopie en Afrique, jouissant de l’indépendance et de la capacité pour contrôler notre destinée. Cela nous paraissait initialement impossible, au siècle dernier, mais le rêve a été réalisé. Notre utopie est désormais celle de l’intégration régionale ».
Plus de 2 000 participants assistent cette semaine à ces Assemblées annuelles, qui offrent à la Banque une occasion unique de faire connaître ses points de vue sur l’état de l’économie africaine. Elles lui permettent également de présenter un état des lieux de ses travaux et constituent une tribune permettant de diffuser ses vues sur les questions émergentes qui sont en train de façonner l’avenir du continent.
Le Premier ministre, le président du Sénat, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique de Guinée équatoriale, ainsi que les gouverneurs et administrateurs de la Banque africaine de développement et d’autres dignitaires, ont assisté à la cérémonie d’ouverture.
« Les opportunités économiques de l’Afrique, qui sont illimitées, suscitent partout un grand enthousiasme. La zone de libre-échange continentale en Afrique (ZLECAF), qui vient d’être ratifiée, fera du continent la plus grande zone de libre-échange dans le monde, avec un PIB combiné de plus de 3 300 milliards de dollars américains », a conclu le président Adesina.
La situation socio-politique du Cameroun a été passée en revue hier 12 juin 2019 par les autorités et l’Union européenne (Ue) représentée lors de la session susmentionnée, par le chef de la délégation de cette institution dans notre pays. Lors de cette rencontre qui a eu pour cadre la salle des Actes du Ministère des Relations extérieures (Minrex), les questions d’actualité relatives au climat socio-politique ont fait l’ordre du jour.
Adoum Gargoum le Ministre délégué auprès du Minrex, chargé de la Coopération avec le Monde islamique parlant au nom du Cameroun est revenu dans son propos liminaire sur le contexte actuel marqué par divers événements. Lesdits évènements étant entre autres, les manifestations du samedi 26 janvier 2019 dans les Ambassades du Cameroun ayant donné lieu aux saccages des locaux notamment en France et en Allemagne; la résolution du Parlement européen portant sur la situation au Cameroun ; la descente de Joseph Dion Ngute le Premier Ministre dans les régions anglophones; le Conseil des Ministres Afrique Caraïbes Pacifique (Acp) et Acp-Ue en mai dernier. Sans oublier, les élections européennes qui ont eu lieu le 26 mai 2019.
Hans-Peter Schadek le chef de la délégation de l’Ue au Cameroun dans sa prise de parole a indiqué la satisfaction de son institution pour les actions dernièrement entreprises par les autorités dans l’optique de mettre en place un cadre propice au dialogue. «Nous saluons les initiatives tout récemment prises par le Président de la République en vue d’ouvrir un dialogue véritable et constructif qui permettra une sortie durable et non-violente de la crise, tout en préservant l’unité nationale», a-t-il déclaré.
Indiquant ce sur quoi la suite des échanges avec l’Ue portera, Adoum Gargoum a précisé qu’il y a des points importants à aborder. «Il s’agit au niveau de la sous-région, des questions sécuritaires, politico-administratives, notamment la situation sur le Lac Tchad, hanté par le terrorisme de Boko Haram. Il faut trouver des solutions politiques, sécuritaires, économiques. De plus, nous abordons le problème centrafricain. Nous avons environ 300 000 réfugiés centrafricains sur notre sol. C’est une des questions sur lesquelles nous demandons l’appui de notre partenaire européen. Nous avons également des problèmes internes, notamment la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Nous verrons comment aborder l’aide et comment faire comprendre à notre partenaire la situation interne réelle sur ce sujet», a-t-il ajouté.
Liliane N.
La vannerie, la poterie, la sculpture, l'agriculture sont entre autres les domaines dans lesquels les artisans venus des quatre coins de l'arrondissement de Lagdo, ont fait exposition de leur savoir-faire. Ils l'ont fait à travers l'exposition dans des stands de leurs meilleurs œuvres artisanales. C'est le cas de cette dame rencontrée sur les lieux qui dit avoir fait exposer un foyer amélioré qui fonctionne à base de l'énergie électrique, de l'énergie solaire, mais aussi avec des batteries.
Ledit salon artisanal qui est l'initiative de la Commune d'arrondissement de Lagdo se revendique être une plateforme adaptée à la promotion, et à la commercialisation des œuvres artisanales. "Ce sont des métiers qui demandent à être soutenus. Le Gouvernement entend ainsi améliorer les conditions de vie des artisans, pour que l'économie locale soit soutenue par l'artisanat et même au niveau national", révèle le Sous-Préfet de Lagdo Saïdou Boubou.
Les meilleurs exposants qui se sont se sont distingués par la qualité de leurs œuvres ont été récompensés et vont competir dans les tous prochains jours au niveau départemental.
Innocent D H
La Côte d’Ivoire et le Ghana, ont annoncé qu’ils ne vendraient plus leur cacao en deçà de 2.600 dollars soit environs 1.430.000 Fcfa la tonne. Une somme présentée comme un moyen de mieux rémunérer les agriculteurs. « Ce qu’il s’est passé ces deux jours est historique », a salué le directeur général du « Ghana cocoa Board », Joseph Boahen Aidoo, à l’issue de deux jours de réunions entre producteurs, négociants et responsables politiques. « Depuis des années, ce sont les acheteurs qui ont déterminé les prix ». Pour essayer d’inverser la tendance, « la Côte d’Ivoire et le Ghana ont suspendu la vente des récoltes de 2020/2021 jusqu’à nouvel ordre pour préparer la mise en place de ce prix minimum », a-t-il précisé.
À partir d’octobre 2020, le gouvernement ivoirien souhaiterait consacrer aux planteurs 70 % des 2600 dollars demandés aux acheteurs. Cela reviendrait à payer les producteurs 1055 FCFA le kilo, contre seulement 750 FCFA aujourd’hui, quand ce prix minimum est respecté. Ce serait donc une hausse considérable pour les planteurs, plus de 40 %.
Sur les 100 milliards de dollars que représente le marché mondial du cacao, seuls 6 milliards reviennent aux agriculteurs. Une situation jugée déraisonnable, par le vice-président du Ghana, Mahamudu Bawumia. « C’est pour cela que nos gouvernements se sont mis d’accord pour offrir aux agriculteurs une juste part de la richesse produite par l’industrie ». « Un juste prix des fèves de cacao serait une grande aide pour appuyer les investissement du gouvernement dans les infrastructures rurales et pour améliorer les condition de vie », a-t-il ajouté.
Umar Abubakar, secrétaire du Syndicat des producteurs de café, cacao et noix de Karité (Cocoshe), a affirmé à l'AFP que « quand les prix montent, au moins les conditions de vie s'améliorent ». Cependant, cette hausse pourrait n'être que temporaire, prévient Casper Burgering, analyste matières premières pour la banque néerlandaise ABN Amro, joint par l'AFP. « Pour l'instant, il y a nettement assez de cacao pour répondre à la demande et puisque la mise en place de ce prix planché va mettre un an, plus ou moins, il y a un risque que les cours actuels redescendent », a-t-il commenté.
Danielle Ngono Efondo