Au total, trois projets de loi ont été déposés le 12 juin 2019 devant les députés à l'Assemblée nationale pour examen au cours d'une séance plénière présidée par l'honorable Cavaye Yeguié Djibril. Les projets de loi portent sur l'approfondissement de l'intégration économique africaine par le libre-échange, la protection de l'environnement et la ratification de certaines dispositions de la loi de finances pour l'exercice financier 2019.
Le projet de loi n° 1050/PJL/AN (premier à déposer) vise à ratifier l'ordonnance n° 2019/1 du 29 mai 2019 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de finances de la République du Cameroun pour l'exercice 2019. Des notes explicatives sur le projet de loi précisent que les amendements doivent contribuer à l'alignement sur le cadre macroéconomique et budgétaire actuel qui a modifié les hypothèses sur lesquelles la loi de finances a été élaborée tout en tenant compte des conclusions du dernier examen du Programme économique et financier triennal conclu avec le Fonds monétaire international (FMI).
En résumé, la révision budgétaire porte le budget de l'Etat pour 2019 de 4 850 milliards FCFA à 5 212 milliards FCFA, soit une augmentation de 361,5 milliards FCFA en termes absolus et de 7,5 % en termes relatifs. Le second est le projet de loi n° 1051/PJL/AN qui vise à autoriser le Président de la République à ratifier l'accord instituant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) signé le 21 mars 2018 à Kigali, Rwanda.
En ce qui concerne les objectifs, l'accord vise à approfondir l'intégration économique africaine en établissant un marché unique pour les biens, les services, les investissements, les droits de propriété intellectuelle et la circulation des personnes. Les pièces justificatives du projet de loi indiquent que la ratification de cet instrument juridique international par le Cameroun contribuera à favoriser la coopération Sud-Sud, à conquérir de nouveaux marchés, à optimiser les recettes douanières et à diversifier l'approvisionnement en ressources.
Enfin, le projet de loi déposé à la Chambre des députés, le projet de loi n° 1052/PJL/AN prie le Président de la République de ratifier l'amendement au Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone, adopté à Kigali le 16 octobre 2016. L'amendement vise principalement à contribuer à préserver, protéger et améliorer la qualité de l'environnement, protéger la santé humaine, assurer une utilisation prudente et rationnelle des ressources naturelles et limiter le réchauffement exponentiel de la planète.
Otric N.
A 25 ans seulement, l’international camerounais de basketball, Pascal Siakam est entré dans l’histoire du Cameroun. Ce basketteur est devenu le premier Camerounais à remporter le prestigieux et convoité titre de champion de la NBA, au bout de deux saisons complètes dans ce championnat américain. Avec les Toronto Raptors, l’ailier Pascal Siakam a mis un terme jeudi 13 juin dernier, au règne des Golden Stata Warriors qui avaient remporté les deux dernières éditions, lors du sixième et dernier match décisif de cette finale. Les Raptors se sont imposés sur un score de 114-110, décrochant ainsi leur premier titre de champion de la NBA.
Le Camerounais qui connait une progression constante depuis le début de la saison régulière, a une fois de plus était à la hauteur des attentes, avec 26 points et 10 rebonds. Siakam a surtout permis à son club de désillusionner leur adversaire, à la 18e seconde du jeu en inscrivant le panier de trois points qui a fait plier Golden State. « Quand j’étais enfant, je ne pouvais pas rêver que je pourrai un jour vivre ça et je pense que beaucoup d’enfants se disent la même chose, mais je leur dis : Regardez-moi, j’étais un enfant décharné du Cameroun et maintenant je suis champion. Je veux leur dire que tout est possible, si tu crois en quelque chose et que tu travailles. Cela peut sembler cliché, mais c’est la vérité, j’en suis la preuve. Je continue d’apprendre », a déclaré ce champion lors de la conférence de presse.
L’international Camerounais figurera désormais, dans la liste des africains sacrés champions de la NBA. Un exploit salué par le Président de la République, Paul Biya dans un tweet. « Je salue la performance de notre jeune compatriote Pascal Siakam @pskills43, champion de la NBA. Il symbolise cette jeunesse dont tous nos compatriotes sont fiers. Une jeunesse camerounaise qui participe au rayonnement de son pays », a écrit le président de la République.
Le premier africain, le Nigérian Hakeem Olajuwon a décroché ce titre en 1994 et 1995 avec Houston. Son compatriote, Festus Ezeli avec Golden State a été sacré en 2015. Quatre ans plus tard, c’est autour du Cameroun d’être honoré grâce à son prodige, Pascal Siakam qui a quitté le Cameroun en 2013, d’abord pour le lycée du Texas, avant d’intégrer l’université du Nouveau-Mexique. Il a été drafté en 2016 par Toronto, où il a évolué en G-league, le championnat des équipes réserves des franchises NBA, avant d’être titularisé la saison dernière. C’est en suivant ses frères aînés, que Pascal Siakam, plutôt passionné du football, se retrouve au Basketball. Il a été repéré en 2011 lors d’un stage organisé au Cameroun par Luc Mbah A Mouté, l’ancien capitaine de l’équipe nationale de basketball du Cameroun, qui évolue également à la NBA.
Marie MGUE
Le don de denrées alimentaires qui a profité à 900 ménages a été remis par l’Agence turque de coopération et de développement (Tika). Les ménages bénéficiaires sont répartis tels que suit : soit 500 réfugiés et 400 autochtones. Les denrées alimentaires étaient composées entre autres de riz, de sucre, d’huile. Il faut dire que le camp témoin de Guiwa-Yangamo a été frappé par une violente tornade à la fin du mois de mars dernier. Grâce à la mobilisation des pouvoirs publics et du Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr), ses habitants ont pu fait face à la situation.
S.E Ayse Sarac le chef de la mission diplomatique turque lors de cette cérémonie de remise de don a pu toucher du doigt les réalités du quotidien de ces 2 326 réfugiés centrafricains. Parlant au nom de la Turquie, S.E Ayse Sarac a indiqué que son pays était disposé à accompagner le Cameroun dans la gestion des réfugiés. C’est une déclaration qui a réjoui Baseme Kulimushi le chef de la sous-délégation du Hcr à Bertoua. Ce dernier a remercié de ce fait, les pouvoirs publics camerounais et la République de Turquie, non seulement pour l’accueil mais aussi l’encadrement des réfugiés.
« La présence ici de l’Ambassadrice de Turquie nous fait beaucoup de plaisir. Tika est solidaire envers les populations camerounaises frappées avec les réfugiés affectés. Nous disons merci au gouvernement camerounais qui a accepté d’ouvrir ses frontières pour accueillir les réfugiés. Merci à la population camerounaise qui accueille ces réfugiés », a déclaré Baseme Kulimushi.
A titre de rappel, il faut noter que la Turquie fait partie des pays partenaires de longue date du Cameroun. Ce pays qui coopère avec le Cameroun dans divers domaines, dans le secteur de l’éducation, pour ne parler que de lui, ouvre chaque année ses portes aux étudiants d’ici, grâce à au système de bourses.
Liliane N.
Depuis la pré-présidentielle d’octobre 2018, le débat autour des questions de tribalités a été exacerbé. Les clivages sont prononcés, les groupes ethniques se cristallisent et se constituent en système idéologique d’auto-défense. Le drame c’est quand toute cette haine met de plus en plus à l’étroit une tribu principalement : les bamilékés.
Une construction philosophique s’est progressivement mise en place. La logique consistait à mettre à mal un candidat à la présidence, Maurice Kamto. Les « Think Tank » politique de ceux qui se sentaient menacés, ne trouvant aucun argument pertinent pour le contrer d’un point de vue du projet politique, il fallait absolument attaquer le leadership du candidat du MRC. Or comment y parvenir, pour un homme à qui tout réussi et dont la reconnaissance des plus hautes institutions scientifiques de son domaine lui vouent révérence ? Il ne restait plus qu’à cette machine à chercher à donner des coups sous la ceinture. Quoi de mieux que de l’attaquer sur son appartenance tribale ?
Il va doc s’insinuer dans l’opinion publique des concepts savamment pensé pour distraire et discréditer si possible le camp d’en face. Les penseurs de ce courant utiliseront à souhait une chaîne de télévision qui a pignon sur rue dans la capitale Yaoundé pour structurer leurs intentions. Pire encore, la station de télévision est réputée pour ses prises de positions au bord de l’insulte vis-à-vis de certaines personnalités et même de certains groupes ethniques. Progressivement, via les réseaux sociaux une stratégie de provocation va se mettre en place par l’entremise de faux profils, et réussira tant bien que mal à embraser le monde bleu de Zukerberg. Du bleu de la télé au bleu de Facebook et Twitter, un ping-pong d’un très mauvais goût va s’installer.
Puisque le camp du « Think Tank » se battait pour les intérêts de celui qui sera proclamé vainqueur, il va recevoir l’appui sournois des instruments de l’Etat tel la police, la gendarmerie, la préfectorale et bien de services administratifs qui dans leurs circuits en internes pourchassent tous ceux qui de près ou de loin pourrait idéologiquement se rapprocher de ceux qui ont été déclaré perdant à l’issue de l’élection. Au point où des mois après l’élection présidentielle, le journal Le Jour rend compte d’une situation de pré-apartheid qu’ils ont vécu au sein du Secrétariat d’Etat à la Défense (SED). Notamment, la chasse au faciès bamiléké.
Rappelons que des pontes du régime avaient des années auparavant déclinés des axes de ce plans anti-Bamiléké à la tête de l’ETAT. Amadou Ali dans un câble révélé par wikileaks, s’adressant à Janette Garvey affirmait « Aucun bamiléké n’accédera au pouvoir au Cameroun… ». Le gouvernement est-il complice de tout ce à quoi nous assistons aujourd’hui ?
Stéphane NZESSEU
Le Cameroun étant un pays où le paludisme est endémique, cette maladie est la première cause des consultations médicales et d’hospitalisation. Les enfants de moins de 5 ans sont les plus vulnérables : près de 70% des cas de décès touchant cette tranche d’âge sont liés à cette maladie selon OMS. Ainsi, pour remédier à ce problème, une campagne de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action a été lancée hier jeudi, par le Minsanté.
Cette première phase, prévue du 13 au 17 juin, va se dérouler dans quatre des dix régions du pays que sont l'Est, le Littoral, l'Ouest et le Sud. Puis, suivront les régions de l'Adamaoua, de l'Extrême-nord et du Nord au mois de juillet. La campagne sera bouclée en septembre dans les régions du Centre, du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Cette campagne porte sur le partage de 15 millions de Milda dans des foyers préalablement recensés. Selon une note du Minsanté, cette opération est gratuite et « les responsables de familles munis d’une pièce d’identité doivent se rendre sur les lieux de distribution indiqués sur les tickets reçus au mois de février dernier pour récupérer leur moustiquaire », précise un communiqué du département du Minsanté.
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Notons que, les deux première campagnes organisées en 2011 et 2016 ont permis de distribuer 20,4 millions de moustiquaires dans les ménages camerounais, avait annoncé Manaouda Malachie en février dernier.
Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS, le Cameroun compte parmi les dix les plus touchés par le paludisme dans le monde, contribuant à hauteur de 3% la mortalité de toute la planète. Toujours selon l’organisation, 4000 morts ont été enregistrés en 2017 dans les formations sanitaires, presqu’autant dans les familles qui gèrent les cas sans se rendre dans une formation hospitalière.
Danielle Ngono Efondo
La pauvreté est souvent présentée comme la source des fléaux sociaux en Afrique. La Banque mondiale nous apprend qu’en 2015, les pauvres vivaient, pour plus de la moitié, en Afrique subsaharienne, et pour plus de 85% en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Par suite de la réduction rapide de la pauvreté en Chine, les pauvres qui étaient concentrés en Asie de l’Est dans les années 1990, puis en Asie du sud en 2002, le sont depuis 2010 en Afrique subsaharienne où leur nombre total ne cesse d’augmenter. Sur les 27 pays les plus pauvres de la planète, 26 se trouvent en Afrique subsaharienne.
S’agissant des crises sociopolitiques, alors que la proportion des pauvres diminue à l’échelle mondiale, les observations indiquent que l’extrême pauvreté est de plus en plus souvent associée à des situations de fragilité institutionnelle et de conflit. En 2015, les personnes vivant dans un Etat fragile ou touché par un conflit se trouvaient majoritairement en Afrique (54%). En général, il existe une corrélation négative entre taux de pauvreté et solidité des institutions. Les pays qui affichent un taux de pauvreté élevé ont plus difficilement accès aux services financiers, le climat des affaires y est moins favorable, l’état de droit plus fragile, la corruption plus perceptible, la tendance et les velléités pour l’émigration plus élevés.
D’une manière générale, les principaux problèmes de l’Afrique actuelle se manifestent en effet sous les symptômes du sous-emploi massif, en particulier des jeunes, d’une pauvreté structurelle qui s’amplifie tous les jours malgré les divers efforts consentis, de velléités toujours plus grandes d’émigration vers l’occident avec toutes les conséquences connues en matière de crises migratoires, d’un exode rural croissant, de crises sociopolitiques et socio économiques interminables, etc. Le dénominateur commun à ce kaléidoscope de problèmes est incontestablement la Monnaie. Elle est la question la plus essentielle sur laquelle les attentions des Africains devraient être prioritairement mobilisées car il est mortel, comme on le voit dans nos pays, de confondre la source du mal avec les symptômes. La source des problèmes ne réside pas dans les nombreuses crises qui surgissent çà et là, qui ne sont que les diverses manifestations extérieures d’une pathologie bien plus profonde dont il faut prendre conscience. Il est urgent pour les Africains d’agir sur ce qui est essentiel, sur le cœur du mal : la monnaie !
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La compréhension par les hommes en général et par les Africains en particulier du phénomène monétaire a été depuis longtemps compromise par un certain nombre de contrevérités. Ces dernières ont du reste contribué à entretenir des conceptions erronées ayant occasionné une véritable phobie des Africains à l’égard de la question monétaire. L’une des principales idées fausses prévalant dans cet imaginaire africain sur la monnaie est ‘qu’il est d’abord nécessaire de construire une économie suffisamment solide pour garantir et soutenir la monnaie à créer’. Autrement dit, ‘un système de production robuste et consistant doit précéder la monnaie’. Si on pouvait y arriver sans une monnaie créée et orientée à cet effet, pourquoi éprouverait-on le besoin de se défaire du F CFA ? Combien de temps faudrait-il à une telle monnaie pour réaliser une si robuste économie lorsque l’on voit la situation globale des Etats de la zone franc 75 ans après la création de cet espace monétaire ?
« Mais être convaincu ne suffit plus si l’Afrique veut minimiser les retombées d’une crise économique de moins en moins évitable en raison de la profondeur de ses causes. L’action est urgente… L’action en matière monétaire demande …non seulement que le responsable ait une idée claire et simple de ce qu’il fait, mais encore, et surtout, que cette idée soit bien comprise par ceux que l’action intéresse et sans l’adhésion de qui aucun objectif ne peut être atteint : les citoyens… Il convient que la monnaie cesse d’être l’affaire de quelques ‘technocrates’ au langage hermétique, souvent irresponsables devant les peuples. Phénomène social par essence, source de progrès des économies modernes… la monnaie devrait pouvoir être comprise par tous ceux que le fonctionnement du corps social intéresse, économistes ou pas ». MSL, J Tchundjang Pouemi.
Extraits du discours du Dr Olivier Bilé
Par Stéphane NZESSEU
Après sa candidature manquée à la présidentielle de 2018, le Dr Olivier Bilé avait pratiquement disparu de la scène politique. Son absence au cœur des joutes électorales lui aura finalement fait plus de bien que de mal. Durant ces longs mois, au lieu d’apprécier le spectacle des meetings des autres candidats en course pour le fauteuil présidentiel, le Dr olivier Bilé s’est livré à une intense activité de réflexion et de méditation sur l’avenir du Cameroun et de l’Afrique.
De cette profonde réflexion a jaillit ce nouveau mouvement sociopolitique, MEIMA. Le Mouvement pour l’Émancipation et l’Intégration Monétaire de l’Afrique, comme son nom l’indique a pour but ultime la formation des différentes couches africaines pour qu’elles prennent conscience de l’enjeu suprême de l’intégration monétaire. Gage du développement fiable et durable du continent noir.
Pour le Dr Olivier Bilé « L’avenir le plus décisif de l’Afrique se joue ces dernières années devant nous. Le privilège de le vivre s’accompagne aussi d’un défi à la fois exaltant et angoissant. Jamais auparavant, la question de la monnaie n’avait à ce point cristallisé et mobilisé l’opinion publique. Des chefs d’Etats et de gouvernements, y compris non africains, des dirigeants politiques à divers niveaux, des diplomates, des universitaires, des chefs d’entreprises, des acteurs de la société civile, des organes médiatiques, les réseaux sociaux, des citoyens et activistes de tous bords se manifestent chaque jour dans ce débat sur la problématique du franc CFA et de la monnaie en Afrique. Assurément, la grande actualité de ce débat vient nous rappeler le caractère crucial, voire existentiel d’une superstructure monétaire digne de ce nom, pour des Etats aspirant à sortir du bourbier d’un sous-développement structurel et tenace. Elle nous révèle aussi à quel point la monnaie est, plus que jamais, au cœur des grands problèmes contemporains et comment, dans le cas de nos Etats de la zone franc, elle charrie des enjeux d’influence géopolitique et géo économique pas toujours en phase avec les légitimes aspirations à l’indispensable expansion économique dont ces Etats ont cruellement besoin. Assurément, elle n’est point l’unique facteur explicatif de nos misères, mais en constitue toutefois un des déterminants structurels majeurs. »
Le précurseur du foisme politique engage un combat qui n’est pas nouveau pour lui. C’est d’ailleurs son ambition de voir les africains s’émanciper qui l’avait convaincu de faire le pas pour devenir l’homme politique qu’il est aujourd’hui. Le combat ne fait que commencer.
Stéphane NZESSEU
Les faits, tout le monde peut bien le constater. Jusqu’à ce jeudi matin encore à Doha où ils poursuivent leur mise aux vraies en vue de la CAN Égyptienne, les lions indomptables du Cameroun arborent encore des maillots estampillés PUMA. Or, c’est depuis décembre 2018 que le contrat avec l’équipementier allemand est arrivé à son terme. Malgré cet arrêt des rapports contractuels, on a continué de voir les différentes équipes nationales de football évoluer avec des équipements confectionnés par PUMA. A l’époque, la nouvelle équipe dirigeante de la fédération nous avait parlé d’un « arrangement » avec PUMA qui permettrait aux équipes du Cameroun d’utiliser ses équipements en attendant que le pays de Roger Milla et de Samuel Eto’o trouve un autre équipementier. Un « arrangement » dont on n’a aucune connaissance des clauses contractuelles. Puisqu’il est difficile de croire que le Cameroun puisse faire de la publicité gratuite à la firme allemande. Ce qui serait une incompétence notoire de la part des dirigeants du football camerounais.
C’est au cours du mois de Mai 2019, soit près de cinq mois après la rupture du contrat avec PUMA que le Cameroun réussit à nouveau à s’offrir les services d’un équipementier. Cette fois, c’est le français COQ SPORTIF qui va habiller les footballeurs en vert rouge et jaune. Malheureusement, le COQ SPORTIF semble ne pas être à la hauteur.
Le nouvel équipementier de la Fécafoot, le coq sportif est incapable de fournir le nombre suffisant de vêtements sportifs aux différentes sélections camerounaises actuellement en compétition. Si les lionnes ont pu démarrer la coupe du monde de football féminin en France avec les maillots le coq sportif, il faut rappeler qu’elles ont procéder à toute la phase de préparation habillée en PUMA. Et visiblement, c’est ce qui semble se préparer avec les lions seniors. Peut-être c’est au coup d’envoi de la CAN que les coéquipiers de Choupo Moting goûteront aux spécificités des vêtements estampillés le coq sportif.
Autre incongruité, comment comprendre qu’un contrat est mis en application avant sa signature par les deux parties ? En effet, la cérémonie de signature de contrat annoncé pour le 7 juin a été reportée. Les deux parties ont donné rendez-vous par deux fois, et à chaque fois, échec. Des désaccords à l’origine des renvois. Des bruits de couloirs font état de ce que la cagnotte initialement proposé par le coq sportif a été jugé minable par certains acteurs et serait en cours de renégociation. Il ne serait pas exclut que la piste coq sportif soit abandonnée après les compétitions en cours.
Stéphane Nzesseu
La cérémonie de rétrocession s’est déroulée ce 13 Juin, à l’esplanade de l’Hôtel de ville de Yaoundé. Cérémonie au cours de laquelle, le ministre de l’Administration Territoriale Paul Atanga Nji qui avait à ses côtés, de nombreuses autres personnalités, a présenté le convoi de 54 camions destinés aux sinistrés.
En prononçant son allocution de circonstance, le membre du gouvernement a relevé que Le Président de la République a mis des moyens importants, afin que soit assuré un soutien constant et permanent aux populations déplacées internes venues de ces régions. C’est ainsi que Le Minat a été doté d'un budget de 12.716.500.000 de FCFA, destiné au Plan d'Assistance Humanitaire d'Urgence. Une somme qui va permettre au gouvernement camerounais d’apporter des solutions face aux différents problèmes auxquels sont confrontés les déplacés et les réfugiés.
Paul Atanga Nji a insisté sur le fait que ce lourd convoi, est une grande première, depuis que ces populations bénéficient du soutien présidentiel. Selon lui, « le Président Paul Biya se soucie du bien être de ses concitoyens. Les souffrances dans le Nord Ouest et du Sud Ouest préoccupent le Chef de l'État. Nous nous occupons de cette distribution depuis un an, mais c'est la toute première fois que nous avons un convoi de 54 camions qui vont se déployer dans les régions dans lesquelles sévit la crise… ».
Le gouvernement accompagné dans son action
Pendant la cérémonie de ce 13 Juin, la présence de l’ambassadeur de l'Union Européenne Hans-Peter Schadek, n’est pas passée inaperçue. Cet organisme comme de nombreux autres partenaires du Cameroun, se tient aux cotés des membres du gouvernement afin d’apporter cette aide dont a tant besoin les victimes des terroristes qui, sans la présence et la bravoure des forces de maintien de l’ordre, auraient fait leur nid dans ces deux régions.
En réponse au discours de Paul Atanga Nji, Hans-Peter Schadek a précisé que l’Union Européenne « veille à la gestion des programmes et des projets de l'aide extérieure de la Commission Européenne ».
Critère de sélection très pointu
C’est un point sur lequel le ministre de l’Administration Territoriale est revenu avec insistance. Pour bénéficier de ces dons, les déplacés et réfugiés internes sont au préalable recensés avant la prise en charge : « Même si nous pensons que le pire est derrière nous, on peut dire que le travail n’est pas fini. Lors d’un reportage réalisé par la CRTV il y’a quelques jours, vous avez pu vous rendre compte qu’il y'avait près de 8000 personnes au stade de Buea mais, les vivres qui ont été recensés ne pouvaient nourrir que 4500 personnes. Il est donc important d’être très pointilleux lors de la distribution. D’ailleurs, celle-ci sera assurée par les forces de sécurité qui vont en outre le convoyer à bon port… ».
Le Plan d'Assistance Humanitaire d'Urgence a été mis sur pied par le Chef de l'État avec plusieurs domaines d'intervention : logement - agriculture – élevage – alimentation – éducation - santé, - octroie de l’état civil sans oublier l’approvisionnement en eau potable.
Nicole Ricci Minyem
Après Ahmed Ouyahia mercredi, c’est Abdelmalek Sellal qui a été mis en détention provisoire jeudi après-midi après avoir été entendu par la Cour suprême, lui aussi dans le cadre d’une enquête pour des soupçons de "corruption", selon la télévision publique algérienne.
Premier ministre de 2012 à 2017, Abdelmalek Sellal était l’un des alliés les plus proches de l’ancien président déchu Abdelaziz Bouteflika. En 2014, c’est lui qui faisait campagne à la place de Bouteflika pour un quatrième mandat, alors que ce dernier subissait les séquelles d’un AVC. Abdelmalek Sellal figure donc parmi les 12 anciens ministres et préfets dont le Parquet d'Alger a annoncé avoir transmis les dossiers fin mai à la Cour suprême, dans le cadre des enquêtes visant Ali Haddad, ancien chef de la principale organisation patronale du pays et PDG du groupe n°1 privé des travaux publics en Algérie, notamment pour des faits présumés de corruption.
Par ailleurs, la radio et la télévision nationales ont aussi annoncé l'arrestation jeudi de Mourad Oulmi, PDG de l'important groupe algérien SOVAC, distributeur en Algérie des véhicules des marques du groupe Volkswagen (Volkswagen, Audi, Seat, Skoda et Porsche) et partenaire de l'entreprise allemande dans une usine d'assemblage automobile en Algérie. De même, l’ancien candidat à l’élection présidentielle Ali Ghediri a été lui aussi mis en détention provisoire, ont annoncé ses proches qui expliquent qu’il est accusé, entre autres, d’avoir voulu porter atteinte à la défense nationale.
Notons que, depuis la démission d'Abdelaziz Bouteflika le 02 avril dernier, la justice algérienne a lancé plusieurs enquêtes et placé en détention provisoire de puissants hommes d'affaires, la plupart soupçonnés d'avoir profité de leurs liens avec le chef de l'Etat déchu ou son entourage pour obtenir des avantages ou des marchés publics.
Danielle Ngono Efondo
Les richesses dont regorge le secteur agro-pastoral n'est plus à démontrer. Les membres de l'Amicale des délégués régionaux et assimilés du Nord (Aderno), l'on bien compris, d'où la nécessité de s'investir dans l'agriculture et l'élevage afin d'assurer une sécurité alimentaire pendant la retraite. L'atelier sur l'entrepreneuriat agro-pastoral tenu ce jeudi, en a tracé les sillons. "Il est question de se déployer dans une activité agro-pastorale pour ceux qui vont aller en retraite. C'est également une occasion de se reconvertir", dira Madame Oumaté qui est la présidente de l'Aderno.
Il est une évidence que le pouvoir d'achat de l'agent public camerounais, ne lui permet souvent pas de garantir une retraite paisible, à l'abris de toute précarité. Les experts conviés à l'atelier de Garoua sur l'entrepreneuriat agro-pastoral proposent aux participants, les outils nécessaires pour faciliter leur déploiement dans ce secteur d'activité. "Il y a deux thèmes, le premier porte sur les techniques d'élevage des poulets de chair qui se fait à cycle clos et qui est très rentable. Le second thème porte sur l'embouche bovine, à travers l'engraissement bovin", indique Garga Gone, facilitateur.
Pour le Secrétaire général des services du Gouverneur qui présidait les travaux, "le chef de l'Etat a toujours dit, la principale richesse, c'est l'agriculture", assure-t-il.
La matérialisation de toutes les idées enseignées seront efficaces dans le Nord, une région disposant d'un potentiel agro-pastoral important, mais aussi incontestable.
Innocent D H
Comme Samuel Eto’o, Ondoa Fabrice, les Toofan et bien d’autres, l’artiste camerounaise Charlotte Dipanda a été nommée Ambassadrice de l’UNICEF. L’artiste a choisi de s’allier au Fonds des Nations Unies pour l’enfance dans l’objectif de soutenir le gouvernement camerounais dans cette noble tâche qu’est la défense des enfants.
La nouvelle a été annoncée au cours d’une rencontre organisée mercredi au siège de l’Unicef à Yaoundé. De même, pour partager sa joie avec ses fans, la diva à travers un post sur son compte Facebook a écrit : « Coucou, c’est avec beaucoup d’émotion et de joie que j’ai l’honneur et le plaisir d’annoncer avoir été nommée aujourd’hui Ambassadrice de l’UNICEF au Cameroun. L’enfant, une juste Cause, un juste Combat… »
Toutefois, l’organisme onusien a indiqué que : « Dans les mois à venir, la nouvelle ambassadrice effectuera des visites de terrain sur les sites d’intervention de l’Unicef. Ces visites lui permettront de toucher du doigt les réalités et les besoins des enfants dont elle porte la cause et d’échanger avec les communautés ». Selon l’Unicef, Charlotte Dipanda fait partie de ces célébrités et personnes influentes dont l’engagement peut permettre de donner un plus grand écho à la promotion des droits de l’enfant. « Sa notoriété et sa capacité d’influence peuvent aider à attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur la situation des enfants au Cameroun et au-delà », a déclaré l’organisme.
« Je suis très honorée que l’Unicef me fasse confiance pour l’accompagner dans les actions qu’il va mener. Tous les enfants ont droit à la santé, à une identité, à la protection... C’est notre responsabilité de leur garantir ces droits », a déclaré Charlotte Dipanda.
Notons que, tout au long de son histoire, l’UNICEF a donné la priorité à la réalisation des droits intrinsèques de l’enfant à une qualité de vie de base, des droits que les dirigeants de la communauté internationale ont précisés dans la Convention relative aux droits de l’enfant. L’UNICEF fonde ses activités sur son expérience considérable et de solides recherches, constamment mises à jour, et il intervient pour aider les enfants à bénéficier d’un bon départ dans la vie, à survivre et à s’épanouir – en particulier lors des situations d’urgence – et à aller à l’école.
Danielle Ngono Efondo
L’Afrique du Sud, l’une des trois représentants de l’Afrique à la Coupe du monde de football féminin qui a débuté le 7 juin dernier en France, a enregistré sa deuxième défaite ce jeudi 13 juin 2019. Opposés à la Chine lors de la deuxième journée du Groupe B, au Parc des Princes à la capitale française, les Banyana Banyana ont été tenues en échec par la Chine sur un score étriqué d’un but à zéro. Une réalisation de Li Ying en fin de première période.
C’est la deuxième défaite des joueuses de Désirée Ellis dans cette compétition, après celle concédée lors de la première journée face à l'Espagne (1-3). Cet échec réduit considérablement les chances des Sud-africaines de décrocher un ticket pour les huitièmes finales. Avec un dernier duel le 17 juin prochain, contre l’Allemagne, l’une des meilleures sélections de cette compétition, il sera difficile pour les africaines de compter parmi les meilleurs troisièmes.
Contrairement à l’Afrique du Sud, le Nigeria, champion d’Afrique en titre s’est donné les moyens d’espérer une qualification pour la prochaine étape du Mondial, mercredi dernier. Les Nigérianes ont engrangé trois points en s’imposant face la République du Corée sur score de 2-0. Le Nigeria affrontera la France lors de la troisième journée de la phase de groupes. En cas de victoire, les Supers Falcons, pourront se propulser aux huitièmes de finale.
Le Cameroun, quant à lui, livrera son deuxième match le 15 juin prochain contre les Hollandaises. Battues à l’entame par le Canada (1-0), les Lionnes Indomptables ont besoin d’une victoire pour éviter une élimination précoce.
La France, pays hôte et l'Allemagne les deux pays, qui ont remporté leurs deux premiers matchs, sont désormais assurés de participer au prochain tour du Mondial.
Marie MGUE
Il s’agit entre autres de celui portant promotion aux grades de Sous–Lieutenant et Enseigne de Vaisseau de 2ème Classe, des Adjudants–Chefs et maîtres–Principaux des Forces de Défense inscrits au tableau d’avancement de grades pour le compte de l’année budgétaire 2019.
Le deuxième décret porte promotion aux grades supérieurs, des personnels Officiers d’Active des Forces de Défense, au titre du second semestre de l’année budgétaire 2019.
Des encouragements qui arrivent au bon moment.
C’est du moins, ce qui se dit au sein de l’opinion publique nationale. Ils sont nombreux, ces camerounais qui ont salué l’acte du Président de la République, au moment où ce corps ploie encore sous le coup de l’émotion, causée par la perte de ces jeunes gens engagés au sein des forces de sécurité. Ils sont tombés sous les balles des terroristes de la secte Boko Haram, dans la nuit du 09 Juin 2019 dans la localité de Darak, à l'Extrême Nord du pays.
Raymonde Ngo Mbeng ne parvient pas contenir ses larmes et ne comprend pas cette guerre qui a emporté son jeune frère : « Je pense que je ne vais jamais me remettre. Depuis qu’on nous a appelé pour nous dire que Bertin est décédé, c’est la consternation ici à la maison. On pensait tous que c’est dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest que les hostilités continuent, mais voilà ça… Malgré la douleur qui m’étreint, je dis bravo et félicitations aux personnes qui sont montées en grade. Cela va rebooster le moral des troupes et, ils sauront que leur sacrifice n’est pas vain… ».
C’est le même avis que partage Anasthasie Ngo Minlend : « Je suis contente pour ces personnes dont le mérite a été reconnu par le Président de la République. Il faut être courageux, pour s’engager au sein de l’armée camerounaise aujourd’hui. Je viens de perdre mon frère et pourquoi ? Pour qui ? Nous qui sommes en dehors de ça, nous ne pouvons comprendre mais, Minlend nous disait toujours qu’il n’aurait rien voulu faire d’autre. Je suis fière d’avoir été sa sœur et, je suis certaine que c’est le même sentiment que partage les membres des familles qui voient ainsi leur mari, fils, frère, sœur et mamans honorés… Cet honneur nous le partageons un tout petit peu ».
Des morts en plus, comme le déplore Anne Feconde Noah Biloa, porte parole de Cabral Libii, président du Parti Camerounais Pour la Réconciliation Nationale : « Les attaques perpétrées par ce groupe terroriste ont coûté des milliers de vies aux camerounais, c'est d'autant plus triste que cette guerre nous a été imposée par un ennemi qui nous impose inexplicablement sa criminalité… ».
Nicole Ricci Minyem