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En claire, la Société de développement de coton réalise une hausse de 20 milliards de Fcfa en 2018. L'exercice précédent avait connu plutôt 120 milliards de Fcfa, selon des informations crédibles.

 

Les 140 milliards de Fcfa doivent être considérés comme une performance remarquable. Pour retrouver une embellie pareille, l'on est obligé de remonter à l'année 2014 à en croire les précisions de la Direction générale de la Sodecoton dans une note.

 

L'augmentation des chiffres d'affaires de cette entreprise s'explique à divers niveaux notamment, la hausse de la production cotonnière qui atteint 316.000 tonnes en 2018, soit près de 60.000 tonnes si l'on se réfère aux 25.000 tonnes de l'année 2017. Elle s'en sort ainsi avec 5,1 milliards de Fcfa, nettement au dessus de 1,2 milliards enregistré un an avant. Les usines de l'entreprise tournent à un rythme de 90% contre 51%. L'assainissement du circuit de commercialisation se trouve améliorée.

 

L'Etat du Cameroun a fait le déblocage de 15 milliards de Fcfa pour la poursuite de la mise en œuvre du plan de redressement de la Sodecoton. En outre, environ 80 milliards de Fcfa sont injectés dans le plan d'investissement déjà lancé. Il s'agit des financements de la Banque islamique de développement (Bid) à hauteur de 65 milliards de Fcfa et de la Banque arabe pour le développement de l'Afrique (Badea) qui s’élèvent à 15 milliards de Fcfa.

 

Innocent D H

La Vice présidente et actuelle dirigeante du MRC a accepté cet après midi de vendredi 7 juin 2019, à quelques heures de la marche du 08 juin, nous accorder une interview où elle rassure les militants sur son état d’esprit.

 

Le régime de Yaoundé veut-il déstabiliser le MRC ?

Au – delà de vouloir détruire le MRC, l’objectif à mon avis est d’envoyer un message fort à tous ceux qui tenteraient de s’opposer de manière réelle à ce régime comme en février 2008 (ndlr période des émeutes de la faim, fortement réprimés par le gouvernement). Le régime utilise la terreur pour influencer la population, distiller la peur et les empêcher de penser un seul instant à revendiquer leurs droits et leurs libertés. Donc, au-delà de détruire le MRC, ce qui est leur objectif principal,

Puisqu’en mettant aux arrêts ces leaders du parti et ces grands nombre de militants, il est question de déstabiliser le parti. D’ailleurs ils poursuivent avec leur intention de suspendre le MRC de la vie politique camerounaise. Et cela se suit de menaces comme nous en recevons tous les jours de la part des membres de ce régime.

 

 

Maintenez- vous les manifestations ?

Le MRC est un parti de paix, et je suis moi-même partisane de la paix. Parvenu à ce stade nous n’avons plus d’autre choix que de continuer avec ces manifestations.car c’est le seul moyen de défendre nos droits fondamentaux. Le régime espérait qu’on se résigne, mais c’était sans compter avec notre détermination. Donc les troupes sont prêtes pour cette manifestation, il n’est pas question pour moi de les arrêter.

 

Avez – vous peur d’être arrêtée au cours de ces marches ?

(Rire) Ecoutez, le sentiment de peur est un sentiment normal. C’est d’ailleurs le sentiment des personnes intelligentes. Si vous n’avez pas peur ‘est dire que vous n’êtes pas conscient de la situation, de ce qui se passe en ce moment. Il faut surmonter le sentiment de peur pour atteindre les objectifs qui nous sont assignés. Si on demeure dans la peur, la peur paralyse, elle empêche la réflexion, elle empêche l’action. Ce n’est pas qu’on va s’enfermer dans la peur, non non !

 

Si un éminent professeur de Droit comme Maurice Kamto, mondialement reconnu a pu être interpellé et incarcéré en violation flagrante de la loi et de ses droits, qui suis-je pour espérer être à l’abri ? Au Cameroun aujourd’hui, aucun citoyen n’est protégé par la loi. Les marches devraient être encadrées, ni réprimées par les forces de l’ordre car c’est ce que prévoit la constitution. Nous on fera ce qu’on doit faire avec ceux qui veulent travailler. Et je cris que par la grâce de Dieu on y arrivera.

 

Stéphane NZESSEU

 

Le patron de l'instance faîtière du football l'a clamé haut et fort. Une position prise à la suite de l'interpellation du Président de la Confédération africaine de football, Ahmad Ahmad.

 

A peine deux jours après sa réélection à la tête de Fédération internationale de football association (Fifa), Gianni Infantino fait face à son premier scandale. Une affaire peu reluisante liée à l'interpellation du Malgache Ahmad Ahmad ce jeudi à Paris, due aux soupçons de corruption. Une situation qui suscite la sortie de Infantino de ses réserves. Pour lui:"zéro tolérance. Si quelqu'un pense qu'il peut s'enrichir avec des activités illégales et illicites autour du football", a déclaré le Président de la Fifa quelques heures après l'interpellation de Ahmad Ahmad.

 

En effet, Ahmad Ahmad est accusé par l'égyptien Amr Fahmy d'avoir eu à percevoir un pot de vin de 830.000 dollars de la part de Technical Steel. Le malgache a subi un interrogatoire dans les services de l'Office centrale de lutte contre la corruption et les malversations financières.

 

Pour l'heure, aucune charge n'a été retenue contre Ahmad Ahmad, qui est actuellement libre de ses mouvements. La Fifa quant à elle, a demandé ce jeudi, à la police française, des informations sur l'évolution du dossier dans l'optique d'enquêtes internes.

 

Innocent D H

 

C’est la première mobilisation du mouvement de contestation en Algérie, depuis l'annulation de l’élection présidentielle dont les membres n’ont jamais voulu mais, en face d’eux, le pouvoir tient un autre son de cloche

 

Dès les premières heures du jour, les forces de sécurité ont entièrement quadrillé le centre d'Alger alors que plusieurs centaines de personnes étaient déjà rassemblées, en chantant « Y en a marre de ce pouvoir ».

 

Ils ont crié aussi « dégage » au président par intérim Abdelkader Bensalah et au chef d'état-major de l'armée, le général Ahmed Gaïd Salah, devenu de facto l'homme fort du pays depuis la démission du président Abdelaziz Bouteflika, le 2 avril, sous la pression de la rue.

 

Nouvelle victoire de la contestation?

 

Pour Dalia Ghanem Yazbeck, chercheuse au Carnegie Middle East Center basé à Beyrouth, « c’est Oui, dans le sens où l'élection n'aura pas lieu, c’est ce que la rue voulait. Mais c’est aussi un non, dans le sens où c’est un non-événement car elle était, (d'un point de vue) logistique, impossible à organiser », explique-t-elle.

 

Le pouvoir maintien l’organisation des élections

 

Abdelkader Bensalah a insisté pour que cette élection soit organisée dans les meilleurs délais, tout en prenant d’autres mesures.

 

Néanmoins, les interrogations subsistent, alors que la date du scrutin est maintenue pour le 4 Juillet prochain. Le dialogue auquel il convie la classe politique, qui ne présente « aucun candidat sérieux », et qui en plus, est largement discréditée aux yeux des manifestants, sans oublier cette grande vague des membres de la société civile  suffira-t-il à éviter un nouvel échec?

 

Certains acteurs de la classe politique algérienne en doutent : « Personne ne veut se présenter et participer à cette mascarade. Le pouvoir semble manquer de figure consensuelle pour le représenter, cela est évident aujourd’hui », relève Dalia Ghanem Yazbeck.

 

M. Bensalah, à qui la Constitution a confié l'intérim pour 90 jours, n'aura personne à qui transmettre le pouvoir à l'issue de ce délai et sortira donc du cadre constitutionnel dont le haut commandement de l'armée refusait jusqu'ici de s'écarter.

 

Le président par intérim a invoqué la situation exceptionnelle pour justifier la prolongation de fait de son mandat jusqu'à l'élection d'un nouveau chef de l'Etat, hors de tout cadre légal.

 

C'est la 2ème  fois qu'une présidentielle est annulée en moins de trois mois. Abdelaziz Bouteflika avait annulé celle du 18 avril, tentant lui aussi de prolonger ainsi sine die son mandat en cours. Une manœuvre qui avait démultiplié la colère.

 

« Les options qui s'offrent désormais au ne sont pas illimitées. Les ressources coercitives sont toujours une option pendant les temps de crises politiques et surtout lorsque les acteurs, notamment l’armée ne veut pas perdre son pouvoir, regardons ce qui s’est passé au Soudan », affirme une fois de plus la chercheuse.

 

En plus, le peuple algérien n’a pas encore tourné la page  de la sanglante répression au Soudan, lors du mouvement de contestation qui a chassé le président Omar el Béchir pour se retrouver face à l'armée, comme le prouve le tweet d’un homme, répondant à l’appel au dialogue et à des concessions mutuelles du général Gaïd Salah: « A ceux qui appellent à négocier avec l'armée en Algérie, réveillez-vous (...) on ne négocie jamais avec un militaire ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

La Fédération camerounaise de football a dévoilé ce vendredi en France,  la nouvelle ligne d’équipements conçue par le Coq sportif, le nouvel équipementier des sélections nationales de football.

 

Le public en sait d’avantage sur les nouveaux maillots  que doivent désormais arborer les  Lions Indomptables du  football, champions d’Afrique en titre et les autres sélections nationales.  La nouvelle ligne d’équipements, conçue par le nouvel équipementier français  des sélections camerounaises de football,  le Coq sportif, a été présentée  ce vendredi, 7 juin à Montpellier en France. Cette cérémonie présidée par le président de de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Seidou Mbombo Njoya a permis de révéler au grand public la nouvelle tunique des Sélections nationales du Cameroun, a relayé la Fecafoot.

 

C’est en effet, ce vendredi,  d’après  un communiqué publié mardi dernier, que  l’instance  faîtière du football camerounais s’est engagée  avec cette structure française.  Cependant, la Fecafoot avait relevé dans le même communiqué, que la signature du contrat aura officiellement lieu le 19 juin prochain à Yaoundé, en marge de la cérémonie d’au revoir des Lions Indomptables, qui iront défendre leur titre à la 32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football, prévue du 21 au 19 juillet 2019 en Egypte.

 

C’est au cours de cette cérémonie, que la Fecafoot compte dévoiler  tous les détails relatifs à ce contrat, notamment le montant et la durée. L’équipe nationale féminine de football, qui participe au Mondial qui débute ce vendredi en France, sera la première sélection nationale de football à arborer les nouveaux maillots. Les Lionnes le feront le 10 juin prochain lors de la première sortie de la phase de groupes, contre le Canada.

 

Contrairement à l’ancien équipementier, Puma, qui ne prenait en charge que les Lions Indomptables seniors,  le Coq sportif habillera toutes les sélections nationales du Cameroun.

 

Marie MGUE

Abiy Ahmed est arrivé ce vendredi à Khartoum, afin de tenter une médiation entre les contestataires et les militaires au pouvoir, contre lesquels la pression internationale s'est accrue après une brutale et sanglante répression des manifestations.

 

Cela fait plusieurs jours que les rues de la capitale soudanaise ne vivent plus leur affluence d’antan, celle que l’on vit dans toutes les grandes métropoles du monde. Les habitants décrivent une situation de terreur, à cause de la présence des Forces de soutien rapide (RSF). Et, le premier ministre Ethiopien, lors de son passage, n’a vu que quelques magasins ouverts et peu de véhicules en circulation.

 

Son agenda prévoit une rencontre avec les dirigeants du Conseil militaire qui a pris le pouvoir après le renversement le 11 avril dernier, du président Omar el-Béchir, sous la pression d'une contestation inédite déclenchée en décembre 2018.

 

Une autre, avec les leaders de la contestation plus que jamais déterminés à obtenir un transfert du pouvoir aux civils : « Nous avons reçu une invitation de l'ambassade d'Ethiopie à rencontrer le Premier ministre éthiopien ce matin  et nous y allons », a déclaré Omar al-Digeir, un dirigeant de la contestation.

 

Il est important de relever que la visite de Abiy Ahmed intervient au lendemain de la suspension de la participation du Soudan à l'Union africaine (UA) jusqu'à l'établissement effectif d'une autorité civile de transition".

 

Le nombre de victimes reste méconnu

 

c’est en début de semaine que le sit – in, organisé dans le prolongement du mouvement de contestation en place depuis le 6 avril devant le QG de l'armée à Khartoum a été interdit par les forces de sécurité.

 

Au moins 113 personnes sont mortes « dans la répression », la grande majorité au sit-in, d’après le dernier bilan des médecins proches de la contestation. Le gouvernement quant à lui fait état de 61 morts.

 

Les chefs de la contestation ont accusé les RSF, rattachées au puissant Service national de renseignements et de sécurité (NISS), d'avoir mené la répression et du climat de peur qui s'est emparé de Khartoum. Cela fait des jours qu’on les voit déambuler dans les rues de Khartoum, lourdement armés.

 

Des experts et des ONG les comparent aux milices Janjawid accusées d'atrocités dans la région soudanaise du Darfour en proie à un conflit sanglant pendant plusieurs années.

 

Par ailleurs, après cette répression, les leaders de la contestation ont annoncé rompre tout contact avec les généraux et rejeté tout dialogue avec un Conseil qui tue des gens. Ils ont appelé à une grève indéfinie et à la désobéissance civile jusqu'au renversement du régime.

 

Tout sera mis en œuvre pour un retour à la paix

 

Patrick Kapuwa, président en exercice du Conseil de paix et de sécurité de l'UA, a déclaré que cette institution « imposera automatiquement des mesures punitives sur les individus et les entités qui ont empêché l'établissement d'une autorité civile ».

 

La position de l'UA a été saluée par l'Union européenne (UE) qui a aussi réclamé « la cessation immédiate de la violence et une enquête crédible sur les événements criminels ».

 

Les négociations avec l'Alliance pour la liberté et le changement (ALC, fer de lance de la contestation) en vue de la mise en place d'une autorité de transition dirigée par des civils doivent reprendre, a ajouté l'UE.

 

Le Conseil militaire, qui avait rompu toutes actions menant aux pourparlers, se dit aujourd’hui ouvert à des négociations. Les soutiens des généraux au pouvoir, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l'Egypte, qui n'ont pas explicitement condamné les violences, ont eux aussi appelé au dialogue entre les deux parties.

 

Nicole Ricci Minyem

 

C’est une information donnée ce vendredi par le bureau du procureur de Marseille : « Le président de la Confédération africaine de football (CAF), interpellé jeudi par l'Office anti-corruption de la police judiciaire (Oclciff) est ressorti libre de sa garde à vue, sans poursuite à ce stade »

 

Ahmad Ahmad avait été interpellé dans le cadre d'une information judiciaire ouverte par la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille le 28 mai, notamment pour association de malfaiteurs, corruption, abus de confiance et faux et usage de faux, a précisé le procureur Xavier Tarabeux.

 

A deux semaines de la compétition phare du foot africain, la Coupe d'Afrique des nations (21 juin-19 juillet) en Egypte, le président de la CAF avait été interpellé à Paris, où il était venu pour le Congrès électif de la Fifa (la Fédération internationale de football) mercredi, juste avant le coup d'envoi du Mondial féminin vendredi au Parc des Princes à Paris.

 

L'enquête porte sur la rupture par la CAF, peu après sa signature en décembre 2017, d'un contrat avec Puma pour la fourniture d'équipements destinés notamment à habiller les 580 volontaires du Championnat d'Afrique des nations 2018, épreuve réservée aux joueurs africains évoluant sur le continent.

 

La Confédération Africaine de Football aurait rompu ce contrat au profit d'une autre société basée en France fournissant elle du matériel Adidas et ce pour un montant supérieur au contrat initial, selon des documents consultés par nos confrères de l'AFP. Cette petite entreprise a son siège à La Seyne-sur-Mer, dans le Var, ce qui explique la saisie de la juridiction marseillaise, a précisé une source proche du dossier.

 

Dans cette affaire révélée jeudi, Puma, après cette rupture présumée du contrat de façon unilatérale, a demandé une compensation de 100.000 dollars, mais la CAF n'a pas payé la somme, d’après les explications données par Amr Fahmy, l'ex-secrétaire général de la CAF.

 

Alors que a presse internationale s’emparait de cette affaire, la Fifa s'était contentée d'indiquer que le N.1 du foot africain était interrogé par les autorités françaises et avait indiqué prendre note des événements présumés. La Fédération demandait aux autorités françaises toute information qui pourrait intéresser la commission d'éthique, la justice interne du football mondial.

 

Selon des sources concordantes, M. Ahmad fait en outre l'objet d'une enquête de cette commission d'éthique, ouverte notamment suite à une plainte pour mauvaise gestion, transmise en mars à la justice interne de la Fifa par Amr Fahmy. Ce dernier avait été licencié en avril par la CAF.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Par Me Christian Ntimbane

 

Face  aux différences dénonciations faites pour l'arrestation et la garde à vue du cyber activiste Paul Chouta dont par ailleurs l'état de santé se dégrade et dont nous vous avons fait part, des informations concordantes nous font état de ce que le motif légal de son arrestation a été changé du fait de l'impertinence légale de la procédure suivie dans le cadre de la diffamation. En effet la plainte pour diffamation par Madame Calixthe Beyala est mal orientée.

 

Elle devait faire une citation directe et non une plainte. Or en procédant par une citation directe, Paul Chouta ne devait pas faire l'objet d'une arrestation et d'une garde à vue 

 

Pour cela, pour contourner l'irrecevabilité de la plainte à parquet de Madame Beyala, la nouvelle trouvaille c'est l'infraction de propagation de fausses nouvelles par voie cybernétique.

 

Or une fois de plus cette infraction ne peut pas tenir dans le cadre de la plainte de Madame Beyala ou de toute autre personne qui prétendrait avoir été diffamé par Paul Chouta. Car la diffamation n'est pas la propagation de fausses nouvelles. 

 

De nombreux magistrats au Cameroun confondent  l'infraction de diffamation à l'infraction de propagation de fausses nouvelles. .

 

Il faut déjà noter la confusion qui est entretenue devant les juridictions camerounaises entre les infractions de diffamation et d'injures et les infractions de propagation de fausses nouvelles est lourde de conséquences sur le plan des libertés individuelles depuis des années.

 

A cause de cette confusion, des officiers de police judiciaires et des procureurs traitent des plaintes de diffamation en matière de droit de presse comme s'il s'agissait des plaintes contre des particuliers pour propagation de fausses nouvelles.

 

L'infraction de propagation de fausses nouvelles n'est pas celle de diffamation. 

 

La propagation de fausses nouvelles n'impute pas un fait à un individu. 

 

La diffamation quant à elle impute ou allègue un fait contre un individu. 

 

La propagation de fausses nouvelles c'est par exemple dire qu'il y a un génocide au Cameroun alors que de tels faits n'existent pas.

 

Mais quand on dit qu'une personne a volé, sans pouvoir rapporter la preuve de sa véracité, on parlera de diffamation. 

 

Un exemple: dire publiquement que Christian Ntimbane n'est pas Avocat, Il usurpe ce titre alors qu'il 'est bel bien Avocat, porte atteinte à son honneur et sa considération. C'est une diffamation et non pas une propagation de fausses nouvelles.

 

Revenons au cas d'actualité, celui de la célèbre écrivaine Calixthe Beyala qui accuserait un activiste camerounais de lui avoir imputé faussement des faits.

 

Ces faits ne sauraient être qualifiés de propagation de fausses nouvelles, mais plutôt de diffamation. Car s'agissant là de supposées imputations ou allégations de faits.

 

Même si de tels propos seraient tenus sur le net l'article 78 de la loi de 2016 sur la cybercriminalité ne saurait s’appliquer. Car cet article punit la propagation des fausses nouvelles et non la diffamation :

 

« Est puni d'un emprisonnement de 06 mois à 02 ans celui qui publie ou propage par voie de communication électroniques ou d'un système d'information, une nouvelle sans en rapporter la preuve de sa véracité ou justifier qu'il avait de bonnes raisons de croire à la vérité de ladite nouvelle »

 

La différence entre les deux infractions se situe donc au niveau de l'imputation des faits.

 

En des termes très simples, si on accuse une personne comme on dit prosaïquement, d'avoir posé un acte de déshonneur alors qu'on n'a pas la preuve de son exactitude, on est dans la diffamation. Car on lui impute ce qu'elle n'a pas fait. 

 

 La fausse nouvelle se distingue dès lors de la diffamation sur un point essentiel : la première exige que le fait divulgué porte atteinte non pas à l’honneur de la personne intéressée mais à la paix publique. Elle est fait application lorsque le fait publié ne concerne pas sur une personne mais par exemple une politique ou pratique fausse qui serait pratiquée par l’autorité publique ou un groupe privé. A titre d’illustration, est caractéristique d’une propagation de fausse nouvelle le fait infondé d’affirmer qu’un groupe ethnique est en train de tuer des membres d’une autre communauté tel jour dans tel endroit. Ce fait porte effectivement atteinte à la paix publique et constitue une fausse nouvelle d’autant qu’il ne vise aucune personne, physique ou morale, nommément. 

 

Cette distinction est aussi très importante à faire dans la mesure où la propagation de fausses nouvelles peut condamner à des peines de prison de 01 à 05 ans alors que la diffamation est de 06 mois maximum et aussi du fait que les procédures relatives à ces infractions ont des régimes juridiques différents. 

 

Ainsi, en matière de diffamation, les personnes employées à diffuser des informations pour le public ne sauraient faire l'objet e plaintes à parquet ou devant les officiers de police judiciaire parce qu'elles auraient commis des faits de diffamation. 

 

La désolante conséquence de cette méprise est que de nombreuses personnes diffusant des informations pour le public se trouvent souvent irrégulièrement arrêtées et détenues préventivement à cause de cette criarde confusion.

 

Or en matière de diffamation notamment lorsqu'il s'agit d'une communication destinée au public par une personne sur un site d'informations internet par exemple un mur officiel Facebook, la loi camerounaise sur la communication sociale de 1990 à l'article 2 s'applique.

 

Selon l article 5al1 de cette loi, l'expression organe de presse désigne : " Tout journal, écrit périodique, magazine, feuille d'informations destinée à la communication de la pensée, des idées, des opinions, des faits d'actualité ou de société, paraissant à intervalle régulier ".

 

Un site Web ou facebook qui publie régulièrement des informations est considéré comme un organe de presse, l'éditeur étant Facebook qui a obtenu les autorisations administratives de diffusion dans des pays.

 

La loi sur la communication prévoit que les poursuites contre ces organes de presse et les auteurs d'articles pour diffamation et injure se font par actes de poursuites des victimes qu'on appelle en droit pénal: citation directe.

 

Article 78: « La poursuite des infractions visées à l'article 77 ci-dessus à lieu d'office et à la requête du ministère public. 

 

TOUTEFOIS, , en ce qui concerne l'injure et la diffamation , LA POURSUITE a lieu : Sur plainte de la personne injuriée ou diffamée »

 

il devient donc clair qu'en cas d'injure ou de diffamation par voie de presse, l'acte de poursuite est l'œuvre de la victime et non du parquet.

 

Le procureur n'a donc pas l'initiative ou l'opportunité des poursuites en matière de diffamation dans l'affaire Chouta.

 

Il n'a donc pas à connaître la plainte de Beyala parce que les faits sont ceux de diffamation et d'injures en matière de presse.

 

L'acte de poursuite est l'œuvre de la prétendue victime. C'est d'ailleurs pourquoi la loi autorisé la victime à arrêter les poursuites, car c'est son affaire. Beyala doit donc introduire un acte de poursuite appelé : citation directe. Sa plainte déposée à la PJ est donc nulle et de nul effet.

 

Ainsi tout procureur de la république ou officier de police judiciaire qui reçoit des plaintes des particuliers pour injures ou diffamation dans le cadre de la communication sociale ou délit de presse, viole la loi qu'il est censé protéger.

 

En outre, L''article 81 de la loi sur la communication sus évoqué dispose que :

 

"Le prévenu à 05 jours après LA CITATION, pour signifier au plaignant à son domicile élu, selon les cas, les faits qualifiés dans la CITATION dont il entend prouver la vérité. '

 

Arrêter ou détenir préventivement une personne protégée par la loi sur la communication sociale est une incongruité juridique liberticide de la presse.

 

Sur quelle base un procureur qui arrête un chroniqueur pour des faits de diffamation peut-il suspecter que ses faits sont inexacts alors même que les délais pour produire la preuve courent à compter de la citation?

 

Même si par extrapolation on considère qu'il s'agit d'une citation à parquet, elle n'intervient que pour renvoyer une partie devant le juge et non au cours des enquêtes

 

A quel moment donc le procureur peut-il faire courir des délais de 05 jours pour produire les preuves ?

 

La loi est claire.

 

Ce n'est qu'après un jugement au cours duquel les preuves sont confrontées qu'on peut parler d'infraction de diffamation en matière de droit de presse.

 

Conclusion : La garde à vue du chroniqueur Web Paul Chouta qui est en cours à la police judiciaire de Yaoundé est une atteinte flagrante à sa liberté, c'est un abus. 

Sur instructions du chef de l'Etat, chef des forces armées, Joseph Beti Assomo a rendu visite hier aux hommes déployés sur le terrain dans la région du Nord-Ouest.

 

A en croire Cameroon Tribune, c'est une ville de Bamenda en pleine activité que le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo a traversée aux premières heures de la journée de jeudi dernier. Commerces et autres établissements grouillaient de monde. Le cortège du Mindef a du reste été confronté quelques fois à des embouteillages dans la ville.

 

Comme il l'avait déjà fait il y a deux semaines dans la partie septentrionale, Joseph Beti Assomo est descendu dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest sur instructions du président de la République, chef des forces armées, à l'effet de remobiliser les troupes déployées ici. La première étape de son périple, qui en comptait quatre, l'a d'abord conduit à l'infirmerie du camp du Bataillon d'intervention rapide (BIR), à quelques encablures de l'aéroport de la ville.

 

Ici, il a rendu visite aux hommes blessés lors des différentes opérations. A chacun des quelque 30 éléments internés, le Mindef a tenu à serrer la main avant de s'enquérir de l'évolution de sa situation. « Je m'adressais aux blessés pour leur apporter le réconfort du président de la République, chef des forces armée », a-t-il déclaré. Aux hommes, il a eu un message d'encouragement : « Vous avez été victimes d'attaques à l'arme. Courageusement, vous avez fait face. Nous constatons que bien qu'étant blessés, vous avez bonne mine. Je vous souhaite un prompt rétablissement », a-t-il conclu.

 

La seconde étape de son périple l'a conduit à l'hôpital du secteur de santé N°6. C'est le même message de réconfort et d'encouragement qui a été tenu à la fois aux blessés et au personnel soignant. La troisième étape s'est déroulée au Poste de commandement de la 5e Région militaire interarmées (Rmia5).

 

L'ultime étape de sa visite a conduit le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense à la légion de gendarmerie du Nord-Ouest. Ici, des centaines d'armes de fabrication artisanale et même moderne sont exposées au sol. Le colonel, commandant de la légion, Valère Nkoa Malla explique qu'elles ont été saisies entre les mains des sécessionnistes. Avec à ses côtés le gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele Lafrique, les généraux de brigade Agha Robinson et Jules César Essoh, respectivement commandant de la Rmia5 et commandant de la 5e Région de gendarmerie Joseph Beti Assomo y a présidé une séance de travail à huis clos.

 

Rien n'a filtré des échanges avec les autorités administratives et militaires de la région. Joseph Beti Assomo était notamment accompagné du général de division, chef d'état-major de l'armée de terre, Baba Souley, du général de brigade, commandant le Corps national de Sapeurs-pompiers, Mahamat Ahmed et du directeur central de la coordination à la gendarmerie nationale, le général de brigade Elokobi Daniel Ndjock.

 

Otric N.

 

 

Présents aux rencontres fraternelles et familiales qui ont eu lieu le 05 juin 2019, ils ont tenu à donner leur parole.

 

Les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ne comptent pas changer de voix lors des prochaines échéances électorales à venir notamment, les régionales, les municipales et les législatives. Le 5 juin 2019, ils ont renouvelé leur engagement: celui de ne voter que pour leur parti politique. Ils ont annoncé un plébiscite en faveur des candidats investis par le Rdpc. Dans son édition du 07 juin 2019, le quotidien gouvernemental Cameroon tribune fait savoir que cette section du parti au pouvoir a enregistré lors de la Présidentielle du 7 octobre 2018, un résultat de presque de 100%. Les militants de ladite section tiennent donc à renouveler ce score. Une détermination qui n’a pas laissé indifférent Joseph Le l’une des élites d’Abong-Mbang.

 

«Nous venons de trouver dans l’arrondissement d’Abong-Mbang, des populations sereines. Des populations qui ont certes quelques doléances parce qu’il y a quelques difficultés, mais qui croient fermement en la personne du Président Paul Biya. Ces populations adhèrent totalement et comme d’habitude au Rdpc et promettent au cours de cette autre année électorale un vote massif en faveur des candidats du Rdpc.

 

Donc, nous partons d’ici rassérénés en nous disant qu’à l’Est et notamment dans l’arrondissement d’Abong-Mbang, il n’y a pas de souci, mais alors aucun souci. Cependant, il faut que nous restions vigilants. Parce que nous avons appris que quelques personnes commencent à sillonner un  tout petit peu le coin pour passer le message contraire à ceux qui sont les nôtres pour vouloir duper nos parents, nos frères et sœurs à travers des promesses fallacieuses. Nous sommes venus leur dire attention, ne suivez pas tout cela», a déclaré face à la presse, Joseph Le

 

L’occasion s’est donc montrée idoine pour transmettre aux populations d’Abong-Mbang, les félicitations du couple présidentiel, touché par la mobilisation des militants de cette localité lors de la dernière élection présidentielle.

 

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01