On parle déjà de la 23e édition du Festival Ecrans noirs. Cette édition va débuter le 13 juillet prochain. Pour le promoteur du Festival, Basseck Ba Kobhio, il était important de présenter déjà à Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt le Ministre des Arts et de la Culture (Minac), la prochaine édition. C’était donc l’objet de l’audience qui s’est déroulée le 12 juin 2019 dans les services du département ministériel de Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt. « J’ai été agréablement surpris par l’accueil. Le Ministre peut compter sur les artistes et les organisateurs culturels, et c’est pourquoi j’ai tout de suite adhéré au projet de la Cité de l’émergence en gestation, pour lequel il m’a demandé d’être ambassadeur Cinéma », a déclaré Basseck Ba Kobhio.
L’audience a été l’occasion idoine pour le cinéaste international qui a tenu à remercier Paul Biya le Président de la République pour l’accompagnement de son Festival qui se veut constant. Il convient de rappeler ici que, le Festival Ecrans Noirs a été reconnu d’utilité publique. C’est par un décret signé par le Chef de l’Etat en date du 1er mai 2016. La décision est tombée alors qu’on était sur le point de célébrer la 20ème édition qui s’est déroulée à Yaoundé sous le thème « Festivals et promotion du Cinéma ». De nombreux experts ont trouvé qu’avec ladite décision, le Festival Ecrans Noirs devenait ainsi une institution de la République et pourra désormais bénéficier de plusieurs facilités administratives, financières et douanières.
Pour revenir donc à l’audience du 12 juin dernier entre Basseck Ba Kobhio et Bidoung Mkpatt, il a été dit que la 23e édition du Festival se prépare plutôt bien. Les préparatifs vont bon train. Le programme desdits préparatifs prévoit la tenue dans les prochains jours, de la sélection officielle des films camerounais et internationaux qui seront publiés. « Nous aurons un marché du film avec les 11 pays d’Afrique, un colloque international qui portera sur les enjeux de la création cinématographique et une bonne brochette d’acteurs africains à célébrer », a indiqué le promoteur des Ecrans Noirs.
Liliane N.
Son objectif est que les malades au Cameroun reçoivent des soins de qualité dans les hôpitaux publics. Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé veut améliorer le rapport patient-personnel soignant qui s’est dégradé au fil des ans du fait de nombreux couacs, scandales et erreurs médicales enregistrés dans nos formations sanitaires. Pour ce faire, il vient d’avoir une concertation avec les personnels de son secteur dans la ville de Yaoundé. Il a appelé ces derniers à se demander chacun les questions suivantes. « Mon attitude et mon discours contribuent-ils à valoriser ma profession ? L’accueil que je réserve aux patients est-il de nature à rassurer ? Quand malheureusement survient un drame, est-il possible que je jure, la main sur le cœur, que j’ai tout fait et tout donné pour éviter cela ? ».
Pour le Ministre de la Santé publique (Minsanté), des soins de qualité peuvent bien être donnés aux patients à l’heure actuelle dans les hôpitaux publics. « En l’état actuel, nous sommes en mesure de donner des soins de qualité. Nous avons d’excellentes ressources humaines. Et d’autre part également, nous sommes en train de faire des efforts pour relever le plateau technique des formations sanitaires du pays. Nous en avons déjà touché 200 à travers le pays. Nous poursuivons dans la durée ce relèvement des plateaux techniques. Il est question pour nous de dire au personnel de santé, voilà ce qui est faisable et voilà que nous n’allons pas tolérer. Ce n’est pas comme une maison qu’on pourrait réhabiliter ou un engin que l’on peut réparer. On ne répare pas la vie. Lorsqu’un patient décède, il n’y a plus rien à faire. Et je voudrais sur ce point qu’avec le personnel de santé, nous soyons sur la même longueur d’onde », déclare le Ministre.
Lire aussi : Santé : Le dispensaire de Mvog Ada, un lieu insalubre d'après les usagers
La concertation avec les personnels de santé ne visaient pas non seulement à toucher et réveiller leur fibre humaine, il aura été question aussi de se pencher sur l’amélioration de leurs conditions de vie. Car il a été clairement indiqué qu’un homme malheureux puisse-t-il être infirmier, médecin ne peut sourire à tout moment à un malade. Le Ministre fait savoir qu’il y a des actions qui seront prises dans ce sens, notamment, l’autonomisation du traitement des Actes de carrière ainsi que la prise en charge de leurs incidences de solde. Des démarches seront également engagées pour qu’à la sortie de l’école, les médecins reçoivent automatiquement tout au moins ou d’une partie de leur traitement salarial avant l’aboutissement de leur dossier d’intégration.
Liliane N.
La foire du bois est un évènement qui réunit un parterre important de représentants des sociétés de transformation du bois et, des fabricants des machines. Dans la note de l’OIBT, on observe qu’au fil des années, « Le nombre d’exposants a plus que quadruplé.
Gestion des forêts et de la filière bois en Afrique Centrale
Le secteur forestier formel continue à jouer un rôle important, dans l'économie de six des dix pays de l'espace de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), même si sa contribution aux PIB nationaux reste faible.
Le secteur a connu de profondes mutations au cours de ces deux dernières décennies. Il a progressivement intégré dans ses pratiques, une gestion durable des ressources. Il reste au cœur des préoccupations internationales relatives à la gestion durable et la lutte contre les changements climatiques et doit continuer à s'adapter à l'évolution des marchés et aux exigences croissantes d'une meilleure prise en compte des aspects sociaux et environnementaux dans la gestion forestière.
A côté de ce secteur formel largement tourné vers l'exportation, le secteur informel, souvent opéré par des exploitants artisanaux demeure le principal fournisseur des marchés nationaux.
Les défis à relever par le secteur forestier en Afrique Centrale pour les prochaines années sont nombreux.
En plus de ceux qui découlent de la gestion des forêts, notamment :
- Aider les Etats, afin qu’ils acquièrent les capacités pour la mise en œuvre de leurs politiques forestières, grâce aux procédures et structures de contrôle adaptées, tout en s’assurant un financement pérenne.
- Généraliser la gestion forestière durable à l'ensemble des superficies de forêt de production, en l'adaptant à des situations nouvelles de concessions plus réduites, de nouveaux opérateurs et également d'opérateurs artisanaux
- Intégrer les politiques de gestion des forêts de production dans des politiques plus globales de développement de territoires.
Il y’a ceux qui concernent spécifiquement le secteur bois.
Ce qui implique :
- Assurer la pérennité du modèle économique de la valorisation durable des ressources forestières, actuellement trop extensif en prélevant plus d'essences, en diversifiant les produits, en accédant à de nouveaux marchés y compris nationaux, bref en valorisant plus et mieux les ressources forestières
- Communiquer sur les atouts du bois tropical et sur la gestion durable des forêts dont il est issu et répondre aux attentes des marchés internationaux de vérification de la légalité des bois importés, y compris la certification, en initiant ou en faisant aboutir les processus en cours(APV FLEGT, RBUE, Lacey Act).
Les participants
Ils viennent de pays aussi variés que l’Inde, le Cameroun, l’Italie, la Pologne, la Turquie, l’Allemagne, la France, Singapour, la Slovénie, les Émirats arabes unis, la Belgique, la Chine et l’Afrique du Sud.
Nicole Ricci Minyem
Un thème factuel : « Gestion et conservation pérenne des archives au 21ème siècle : quelles infrastructures archivistiques pour un Cameroun émergent »? qui invite les pratiquants et autres professionnels à l’élaboration des mécanismes de recherche, qui vont efficacement répondre à leurs besoins.
Etat des lieux
La surabondance des sources et contenus d’informations au 21èmesiècle corollaire de l’hyper développement des technologies avec son lot de dérives, interpellent les institutions archivistiques à travers le monde. Ces institutions, par leurs missions et leurs fonctions, sont naturellement susceptibles de répondre efficacement aux besoins des publics en informations fiables et authentiques.
Pour s’y faire, elles doivent disposer des infrastructures notamment des bâtiments et équipements ergonomiques de même qu’une info – structure (archive, instruments de recherche, bases de données …) solides, flexibles et évolutives pour assurer un service centré sur l’humain. Un format différent de la traditionnelle journée Internationale des Archives. Durant cette semaine, les archivistes du monde entier dans leur environnement respectif et professionnel, vont se donner à voir, écouter, se produire…
Les objectifs poursuivis par le Cameroun
Adresser de manière spécifique, les questions de conception et construction des bâtiments d’archives en pays tropicaux
Mettre en exergue, la problématique de la conservation des données dans un contexte d’explosion d’infrastructures et plate formes numériques
Les différentes articulations
Une exposition à laquelle les « yaoundéens » et autres sont conviés, depuis l’ouverture de la semaine au Musée national. Jusqu’au 23 Juin, ceux qui vont faire le déplacement vont contempler les photos des bâtiments d’archives d’ici et d’ailleurs.
Le 19 Juin, le programme prévoit une table ronde au cours de laquelle les participants vont débattre sur le sous thème : « Infrastructures, convergence numérique, sécurisation et protection des données : quel modèle pour le Cameroun « ?
L’importance des archives
Là où elles sont bien établies, les infrastructures archivistiques répondent généralement à des normes architecturales qui ont pour vocation d’une part, de préserver dans la mesure du possible, un matériau devenu de plus en plus complexe et fragile qu’il serait important de mettre à la disposition de ceux qui en font la demande.
Les professionnels qui évoluent dans ce domaine sont au quotidien confrontés à un grand défi : C’est celui de trouver le juste équilibre entre les fonctions de conservation / préservation et, celles de communication des archives.
Ils se posent en outre la question de savoir ce que valent ces archives, si elles ne peuvent être exploitées à bon escient et, mises à la disposition des usagers ? Une interrogation sur laquelle est revenue le Directeur des Archives Nationales du Cameroun, en prononçant son allocution de circonstance.
Comment diversifier et intéresser de nouveau publics, particulièrement les « digital native » et les publics hybrides consommateurs de l’archive classique mais aussi de l’archive numérique ?
En clôturant son propos, le Dr Esther Olembe a réaffirmé que « l’archive, centrée sur l’humain suppose une réadaptation et une formation professionnelle continue pour les archivistes, nous conservons les traces de l’activité humaine…Conservons donc des archives pour l’humain… ».
Nicole Ricci Minyem
Les ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales des pays d'Afrique de l'Ouest, réunis à Abidjan, Côte d’Ivoire, depuis lundi 17 juin 2019, ont réaffirmé leur volonté de mettre en place une monnaie unique d’ici 2020. Celle-ci devra remplacer le franc CFA, conformément aux objectifs de la Cédéao.
Du 17 au 18 juin 2019, les ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales des pays d'Afrique de l'Ouest sont réunis en Côte d’Ivoire. Ils ont réaffirmé l'objectif de lancer une monnaie unique en 2020, malgré les « défis » à relever pour ce projet évoqué depuis 30 ans. Le projet date de 1983 et son lancement a été plusieurs fois reporté, mais les concernés maintiennent le cap.
Cette réunion « marque un tournant important dans la mise en place de la monnaie unique », a déclaré en ouverture le président de la Commission de la Cédéao, l’Ivoirien Jean-Claude Brou. Il s’agit d’un « chantier lancé par les pères fondateurs de la Cédéao, l’objectif ultime de l’intégration », a-t-il rappelé. « Les chefs d’Etats de la Cédéao ont demandé d’accélérer ce chantier pour aboutir en 2020 à la monnaie unique ».
« La monnaie unique que nous envisageons n’est plus, à présent, une utopie technocratique. […] Nous devons œuvrer, dans notre espace communautaire, à lever toutes les barrières intérieures et les obstacles réglementaires à la libre circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes. […] L’échéance de l’année 2020 […] c’est maintenant. » A lancé le ministre ivoirien de l'Economie et des Finances, Adama Kone, au micro de RFI, reconnaissant cependant que « le chemin restant à parcourir était parsemé de nombreux défis. Il reste à lever des obstacles pour la libre circulation des biens, des capitaux et des personnes à l'intérieur de la Cédéao », a-t-il noté.
« Le nom et le symbole de la future monnaie unique devraient être évoqués" lors de la réunion d'Abidjan, qui s'achève ce mardi 18 juin, » a indiqué Jean-Claude Brou.« Les experts doivent débattre également du « choix du régime de change » et du « modèle de banque centrale ». Ces travaux seront soumis aux chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao lors de leur prochain sommet à Abuja le 29 juin », a-t-il dit.
Notons que, la Cédéao qui regroupe aujourd'hui 15 pays totalisant 300 millions d'habitants, dont 180 pour le seul Nigeria, poids lourd de la zone, a été créée en 1975. Le Franc CFA fait l’objet d’une polémique récurrente entre ses défenseurs, qui soulignent sa stabilité, et ses détracteurs, qui l’accusent d’être une monnaie « néo-colonialiste ».
Danielle Ngono Efondo
Ecobank a été élue Meilleure banque de détail d’Afrique 2019 lors des prestigieux Trophées African Banker. Le jury a été particulièrement impressionné par la souplesse, l’accessibilité 24h/24, 7j/7 et le coût abordable des produits, services, fonctionnalités et innovations de pointe de Ecobank pour répondre aux besoins et attentes de ses clients dans 33 pays africains, et améliorer l’inclusion financière. Ecobank a également été sélectionnée pour le prix de Banque africaine de l’année aux Trophées. La cérémonie des Trophées s’est déroulée à Malabo, en Guinée équatoriale.
Ade Ayeyemi, directeur général du Groupe Ecobank, a déclaré : « C’est un honneur pour nous d’avoir été élus Meilleure banque de détail d’Afrique. Cela témoigne du succès de notre stratégie numérique et de notre présence panafricaine alors que nous continuons de faire progresser l’intégration financière et l’inclusion bancaire, et de jouer un rôle catalyseur dans la transformation de l’Afrique ».
« Nous innovons sans cesse pour répondre aux besoins des Africains, avec notamment notre application mobile Ecobank multi-fonctions qui a révolutionné les services bancaires en Afrique, l’ouverture de compte Xpress simplifiée pour les personnes non bancarisées et sous-bancarisées, et notre application Rapidtransfer App, permettant d’effectuer des transferts d’argent transfrontaliers à un coût minimal, voire sans frais. Nos Points Xpress propose des services bancaires en face à face à des milliers de personnes dans les communautés locales. Le modèle bancaire traditionnel se transforme et Ecobank va continuer de jouer un rôle pionnier dans les services bancaires pour des millions d’Africains. »
Nana Araba Abban, directrice exécutive du groupe par intérim, Banque des particuliers, a souligné : « Ecobank rend les services bancaires accessibles, pratiques et abordables. La banque continue d’élargir sa gamme novatrice d’excellents produits, services et fonctionnalités pour donner une meilleure expérience à nos clients et conserver une longueur d’avance par rapport à leurs besoins et attentes. Avoir remporté le prestigieux Trophée ‘Meilleure banque de détail’ deux années consécutives montre que notre stratégie et notre service satisfont de plus en plus d’Africains à travers notre réseau panafricain ».
Créée à Lomé, au Togo, en 1988, Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’) est la maison mère du Groupe Ecobank, le principal groupe bancaire régional indépendant panafricain. Le Groupe est présent dans 36 pays africains, à savoir : Afrique du Sud, Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Congo (Brazzaville), Congo (République démocratique), Côte d'Ivoire, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée -Bissau, Guinée Équatoriale, Kenya, Libéria, Malawi, Mali, Mozambique, Niger, Nigeria, Ouganda, République Centrafricaine, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Togo, Zambie et Zimbabwe. Il emploie 16 386 personnes dans 40 pays différents, dans plus de 888 agences et bureaux. Ecobank est une banque universelle offrant des produits et services de la banque de grande clientèle, banque de détail, banque d’investissement et des services monétiques aux gouvernements, aux institutions financières, aux sociétés multinationales, aux organisations internationales, aux petites, moyennes et micro entreprises ainsi qu’aux particuliers.
Difficile de dissimuler leur joie, les personnes et les femmes vulnérables de l'Arrondissement de Figuil dans le Mayo-Louti et de Garoua 3 dans la Bénoué ont reçu le cadeau ministériel. Pour ce qui est de Figuil, 630 chèvres et moutons ont été remis aux ménages et femmes dans cette partie du pays. Dans l'Arrondissement de Garoua 3, cette couche de personnes a reçu 870 bêtes.
Les bénéficiaires n'ont pas d'ailleurs caché leur joie, il remercient de tout cœur, les pouvoirs publics pour ce geste important qui permettra de mieux lutter contre la pauvreté et de promouvoir l'éducation des enfants.
Le ministre de l’Elevage, des pêches et des Industries animales (Minepia) en présidant la cérémonie de remise de ces appuis productifs, a tenu à appeler les bénéficiaires d'en faire bon usage pour que le Nord soit un bassin de production bovine et laitière de haut niveau.
Après cette étape qui est dite de lancement, plus de 21 communes que compte la région du Nord, vont recevoir des dons.
Sur les lieux, des pas de danse se sont succédés afin d'exprimer des sincères gratitudes au Président de la République S.E Paul Biya pour l'attention particulière qu'il porte à l'endroit des personnes vulnérables.
Innocent D H
C'est une ambiance bonne enfant qui a prévalue ce lundi dans les locaux de la délégation régionale des arts et de la culture lors du lancement de la deuxième édition des ateliers de vacance. Pour cette édition, ce sont au total quinze enfants qui ont répondu présent à l'appel.
Pour Julienne Madia, délégué régional des arts et de la culture, la cérémonie de lancement de ces ateliers a permis aux vacanciers de mener un certain nombre d'activités dans le sens de mieux édifier les enfants sur des sujets alléchants et des exercices intéressants.
"Tout se passe bien, nous avons commencé avec une heure de lecture, puis nous avons demandé de continuer avec des dessins", précise une vacancière.
Les travaux en atelier sont placés sous l'encadrement des moniteurs non seulement pour le suivi des enfants, mais aussi pour l'évaluation des apprenants. Les parents retardataires, continuent de faire inscrire leurs enfants pour que ceux-ci puissent rattraper le train des ateliers de vacance à la délégation régionale des arts et de la culture du Nord, et afin de permettre aux tout-petits de passer des vacances agréables et utiles.
Innocent D H
Vendredi dernier, le Cameroun et le Fonds international de développement agricole (Fida) ont fait le point de leur collaboration et fixé le cap pour les six prochaines années (2019-2024). « Depuis 1981, on a réalisé plus de 11 projets pour un montant de plus de 400 millions de dollars soit plus de 233 milliards de FCFA. C’est une coopération satisfaisante », va d’entrée de jeu dire Clémentine Ananga Messina, ministre déléguée au ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) chargé du Développement rural. Des propos rapportés par Cameroon Tribune.
Ainsi apprendra-t-on, cette plateforme de collaboration qui vise le développement le renforcement des conditions de vie des populations pauvres des zones rurales couvre des activités comme l’agriculture, la microfinance, l’entrepreneuriat jeune et femmes, etc. « Face aux nouveaux challenges des changements climatiques, un nouveau projet est en train d’être élaboré avec le ministère de l’Environnement sur le développement du bambou. Cela va permettre aux populations de pouvoir améliorer leurs conditions de vie et leur sécurité alimentaire », va poursuivre Clémentine Ananga Messina.
Vendredi, 14 juin 2019, l’objectif était de valider le nouveau programme 2019-2024 pour transmission au conseil d’administration du Fida pour validation et mise en œuvre. « Nous sommes en train de convenir avec la partie nationale quel va être le cadre de coopération pour les six prochaines années en vue des opérations de 238 millions de dollars soit 139,1 milliards de F », indique Bernard Mwinyel Hien, représentant du bureau sous-régional Fida pour l’Afrique centrale.
Lesquelles opérations poursuivent trois principaux objectifs notamment celui d’accroître durablement la productivité et la production des petites exploitations agricoles et des entreprises rurales. De manière concrète, au cours des six prochaines années, on verra par exemple le programme de promotion de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes se déployer sur le terrain d’une meilleure façon tout comme la formulation de la deuxième phase du projet d’appui au développement des filières agricoles sur le riz et l’oignon.
Rappelons que le Fonds International de Développement Agricole est un organisme spécialisé des Nations Unies qui a été créé en 1977 en tant qu'institution financière internationale et qui a pour mandat de permettre aux populations rurales des pays en développement de lutter contre la pauvreté.
La stratégie du FIDA au Cameroun se caractérise par une forte orientation entrepreneuriale visant à donner aux jeunes hommes et femmes, les moyens d’accroître leurs revenus et d’améliorer leur sécurité alimentaire à travers des entreprises rentables, intégrées dans les filières agropastorales porteuses, et offrant des opportunités d’emplois viables en milieu rural.
Otric N.
Eding sport de la Lekié, ne défendra pas son titre de champion de la Coupe du Cameroun. Le tenant du titre a été éliminé dimanche 16 juin dernier, à l’étape des quarts de finale par la formation d’AS Etoa Meki de Yaoundé, un club de deuxième division du championnat camerounais, sur un score étriqué d’un but à zéro. Un échec qui a expulsé directement le club de la Lékié de la 59e édition de la Coupe du Cameroun. Tout comme cette équipe, le finaliste, Lions blessé de Fotouni est également hors course. Cette équipe a été éliminée aux huitièmes de finale par Coton Sport de Garoua.
C’est finalement sans les finalistes de la dernière édition, que le challenge pour le trophée se poursuivra. Les demi-finales opposeront AS Etoa Meki à AS Fap de Yaoundé et Dragon de Yaoundé à Stade renard de Melong. Soit deux clubs du championnat national de deuxième division, et autant du championnat d’élite. La région du Centre présente trois candidats à cette étape de la compétition, tandis que le Littoral sera représenté uniquement par Stade Renard de Melong. La Fédération camerounaise de football (Fecafoot), n’a pas encore déterminé les dates et les sites d’accueil de ces demi-finales. Le vainqueur de la Coupe du Cameroun, représentera le Cameroun à la Coupe de la Confédération de la Caf.
Certaines meilleures équipes camerounaises attendues à cette étape de la compétition sont sorties précocement de la compétition. A l’instar du champion de l’édition 2019 du championnat national de Ligue 1, Ums de Loum, son dauphin Coton sport de Garoua, Feutcheu Fc, Yong Sport Academy.
Marie MGUE
Contexte
La révolution numérique est en marche et n’épargne aucun secteur stratégique de l’économie. La finance technologique et numérique ou Fintech de ces quinze dernières années, a profondément modifié et transformé le secteur bancaire et des services financiers tout en créant des emplois nouveaux.
L’Afrique n’est pas en reste et a innove à l’instar du Kenya ou cette transformation a déjà permis l’inclusion et la bancarisation de 82% de la population (38.5 millions) qui utilisent les services bancaires mobiles et en ligne d’une valeur qui représente 75 % du PIB.
Au niveau du Cameroun, l’impact numérique des services financiers entraîne d’ores et déjà des mutations perceptibles et majeures en moins de 05 années qui va du mode et moyens de transferts financiers à l’inclusion financière d’une importante frange de la population jadis non bancarisée. La 10eme session du Cameroon Business Forum (CBF) qui s’est tenue à Douala le 18 mars 2019 a d’ailleurs relevé que l’introduction des TIC à l’économie camerounaise a facilité et accéléré la dématérialisation des procédures tout en contribuant à un gain d’efficience, d’efficacité et de revenus pour les administrations publiques, notamment la collecte des impôts et taxes douaniers.
Le Cameroun avec plus de 9.5 millions d’utilisateurs de mobile money représente 51% des transactions de monnaie électronique en zone CEMAC, soit 2400 milliards de FCFA, a un fort potentiel de marges de progression dans ce secteur de l’économie numérique dont a rappelé le Président Paul Biya, dans l’adresse à la Nation du 31 décembre 2015 l’impératif de rattraper le retard. Celle-ci est un véritable accélérateur de croissance.
Qui va y prendre part ?
Le Forum sur l’inclusion financière est une plateforme qui va réunir : les régulateurs des banques et services financiers de la CEMAC (BEAC, COBAC, GABAC), les décideurs du secteur public que sont les Ministres des Finances et celui des Postes et Télécommunications ainsi que l’ensemble des Directeurs Généraux des opérateurs de téléphonie mobile, banques commerciales, assurances et entreprises de transferts de fonds pour un formuler un Agenda 2019-2015 des Grandes Opportunités pour étendre l’inclusion financière des secteurs économiques et des ménages.
Objectifs
Premier Forum National de l’Inclusion Financière à faciliter les échanges sur les stratégies de transformation numérique des banques et services financiers, afin d’accroître l’inclusion financière dans un secteur où 60% des Camerounais restent encore non bancarisés. Il va par ailleurs permettre l’identification des problématiques, qui limitent la diversification des services bancaires et financiers mobiles que seuls l’Etat, les opérateurs de télécommunications, les banques et les entreprises de services financiers sont capable d’offrir.
Programme
Les travaux, organisés autour des ateliers thématiques, seront l’occasion de lever les obstacles et de répondre à la principale problématique : L’accélération de l’inclusion financière et transformation digitale des banques et services financiers.
Les participants vont donc réfléchir autour des questions telles que :
Quels sont les bénéfices économiques de la transformation numérique du secteur bancaire et des services financiers pour l’État, les entreprises et les ménages ?
Quels avantages tirer des innovations numériques et TIC pour une transformation efficiente du secteur bancaire et des services financiers ?
Quelle stratégie d’inclusion financière le Cameroun doit il adopter pour capter les flux des transactions financières informelles ?
Quels coûts et services bancaires et financiers doivent être en adéquation avec l’offre des banques, opérateurs de téléphonie mobile et services financiers pour capter le flux des populations à faible revenus ?
Quelle densité des réseaux financiers et bancaires mobiles doit être augmentée pour pénétrer les zones rurales ?
Quelle réglementation doit être mise en place pour assurer la sécurité, la compétition, l’expansion et la fiabilité des transactions financières ?
Quels rôles les institutions, les opérateurs de téléphonie mobile, les banques et acteurs de services financiers doivent ils jouer pour accélérer la convergence des systèmes et l’inclusion financière ?
Résultats attendus
Dans le rapport final des recommandations et propositions, l’on attend notamment des pistes à explorer afin - de Contribuer à la stratégie nationale d’inclusion financière au Cameroun en cours d’élaboration - Un plan d’actions prioritaires 2019-2025 par l’État, banques, micro finances, operateurs de téléphonie mobile, agences de transferts de fonds et assurances – la Mise sur pied d’une plateforme de concertation publique privé qui regroupe toutes les parties prenantes de l’inclusion financière – la Distinction des prix d’inclusion financière aux acteurs innovants.
Nicole Ricci Minyem
Une douzaine de camions chargés d'aide humanitaire destinés aux personnes déplacées internes (PDI) en raison des bouleversements sociaux qui affectent les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun sont arrivés à Buea le 14 juin 2019 à 21 heures. Les articles conduits par le personnel du Département de la protection civile du Ministère de l'administration territoriale comprenaient 2 000 seaux de 15 litres chacun, 28 grandes piles de couvertures, 575 sacs de riz de 25 kg chacun, 240 bandes dessinées de savons et plus de 500 matelas, a-t-on appris de source officielle.
Les articles ont été reçus à Buea par le Secrétaire général du Bureau du Gouverneur du Sud-Ouest, M. Mohamadou. Il a déclaré au Cameroon Tribune que cet envoi était le plus important depuis l'arrivée de l'aide d'urgence dans la région en raison de la crise. Il a indiqué que le Ministre de l'administration territoriale avait précisé que davantage de matériel de ce type continuerait d'être mis à la disposition des déplacés internes.
Le samedi 15 juin 2019, l'acheminement de l'aide humanitaire vers les six départements du Sud-Ouest a commencé au bureau du gouverneur du Sud-Ouest à 14 heures. Trois camions sont partis pour Limbe (département du Fako) et Mundemba, département du Ndian.
Les neuf autres véhicules se sont dirigés vers Kumba, chef-lieu du département de la Meme. De là, les quantités pour les départements de la Manyu, Kupe Muanenguaba et Lebialem seront séparées et transmises. Le Colonel Eyenga Severin du 21ème Bataillon d'Infanterie Motorisée à Buea a détaillé que tous les articles étaient en sécurité et intacts. Qu'il a pour mission de transmettre le matériel aux autorités administratives locales de l'ensemble de la région.
La Coordinatrice du Centre d'aide humanitaire d'urgence pour le Sud-Ouest, Mayani Apane Stevy, s'est félicitée de la présence de l'aide humanitaire dans la région. Il souligne que la distribution qui sera effectuée par les officiers divisionnaires supérieurs et les officiers divisionnaires débutera certainement la semaine prochaine, mais que les administrateurs doivent fixer une date pour cela dans leurs juridictions respectives.
Soucieux qu’une solution définitive soit trouvée aux préoccupations des populations sur le terrain, le président de la République a demandé que soit accélérée la cadence de la mise à disposition de ces effets aux populations. Ce sont 55 camions pleins de matériels qui ont pris le chemin de ces deux régions jeudi dernier à cet effet.
« Je dois dire que cette assistance humanitaire n’est qu’une phase des différentes mesures qui ont été prises par le président Paul Biya pour trouver des solutions définitives aux préoccupations des populations des régions concernées », a affirmé le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, dans une interview accordée à Cameroon Tribune.
Otric N.
Les Lions Indomptable du volleyball sont arrivés au Cameroun ce lundi 17 juin 2019 avec dans leur bagage, leur ticket de qualification pour la 12e édition des Jeux Africains 2019 prévue au Maroc. Les volleyeurs camerounais ont participé avec brio au tournoi qualificatif de la zone 4, Afrique centrale, pour les Jeux africains, qui s’est déroulé du 14 au 16 juin dernier à Brazzaville, la capitale congolaise. Les Lions ont dominé leurs adversaires, notamment la République démocratique du Congo (3 sets à 0) et le Congo, le pays hôte du tournoi (3 sets à 0).
Ce succès a permis à la jeune sélection camerounaise, de décrocher l’unique ticket disponible pour représenter la sous-région Afrique Centrale du 19 au 31 août 2019 au Maroc. L’objectif visé par le Cameroun à ce tournoi. « Nous avons réussi notre objectif, maintenant nous sommes tourné vers l’avenir, notamment la Can, les Jeux Africains et la qualification pour les Jeux Olympiques. On a intégré de jeunes joueurs, nous avons quatre ou six autres qui vont arriver et petit à petit nous allons mouler l'effectif avec les changements pour élever le niveau de la préparation, et surtout le niveau de performance que nous voulons atteindre. Donc, je crois qu'il va s'en dire que nous allons remodeler notre équipe en faisant un savant dosage entre les jeunes et les anciens qui n'étaient pas de cette expédition congolaise et qui ont de grandes performances dans leur club », a affirmé le sélectionneur national, Blaise Mayam chez nos confrères de Press Sport. Après l’expédition congolaise, les Lions vont se préparer pour les prochaines échéances, notamment la Can qui se déroulera en Tunisie et la phase finale des Jeux africains.
Les Volleyeurs ont rejoint les Lionnes indomptables, Championnes d’Afrique en titre, qui avaient décroché leur ticket de qualification au mois de mai dernier au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé contre la R.D.C. En attendant le rendez-vous du Royaume Chérifien, les dames se préparent à Yaoundé pour défendre leur titre à la prochaine édition de la Can en Égypte.
Le Cameroun sera également représenté aux Jeux africains 2019, en football dames et messieurs, en handball dans les deux catégories, en basketball dames, entre autres.
Marie MGUE
En marge des réunions annuelles de la Banque africaine de développement (Bad) dont il est le gouverneur pour le Cameroun, Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) s’est entretenu avec plusieurs partenaires au développement. L’après-midi du mercredi 12 juin 2019 a donc été consacré à Africa 50 et à la Société financière internationale (SFI).
Avec la SFI, il a été essentiellement question du projet de construction de la centrale hydroélectrique de Nachtigal Amont. « J’ai profité de cette occasion pour parler avec le ministre de la visite que je devrais effecteur au Cameroun en juillet. Nous avons fait le point sur le projet Nachtigal qui va vraiment augmenter la production de l’énergie propre pour le pays à un coût extrêmement compétitif et qui permettra à de nombreux Camerounais d’avoir accès à l’électricité, tant pour les ménages que les entreprises et industries », a indiqué Sergio Pimenta au sortir de l’entretien.
Le vice-président Afrique et Moyen-Orient était accompagné par Mehita Fanny Sylla, représentant résident SFI pour le Cameroun. Il faut noter que la SFI a joué un rôle important dans le financement de ce projet estimé à près de 800 milliards de F qui devra produire 420 mégawatts d’énergie et générer des milliers d’emplois.
« Nous avons aidé à structurer le financement et à faire un montage qui a réduit les engagements de l’Etat en mobilisant le secteur privé. Ça permet de faire un partenariat public-privé qui ne pénalise pas le budget de l’Etat », a expliqué M. Pimenta. Ce que corrobore le Minepat qui assure que : « le rôle de la SFI et des autres partenaires a permis de mobiliser une importante somme d’argent sans que l’Etat n’ait à débourser plus que ce qu’il a eu à débloquer ».
Alamine Ousmane Mey a également échangé avec des responsables d’Africa 50, une plateforme d'investissement de la Bad spécialisée dans les infrastructures qui contribue à la croissance de l'Afrique.
Les réunions annuelles de la Banque africaine de développement sont considérées comme l’événement le plus important du Groupe de la Banque, qui rassemble chaque année, quelque 3 000 délégués, comprenant des ministres africains de l’économie, des finances et du plan, des décideurs politiques, des acteurs du secteur privé, de la société civile, des groupes de réflexion, des représentants du monde universitaire, ainsi que les médias qui débattent sur les questions clés relatives au développement de l’Afrique.
Otric N.