C’est en raison de l’attaque de Boko Haram à Darak département du Logone-et-Chari (Extrême-Nord) dans la nuit du 9 au 10 juin dernier, qui a entraîné la mort de 16 militaires Camerounais, que le président de la République, son excellence Paul Biya a décrété que le vendredi 21 juin 2019 est déclaré journée de deuil national au Cameroun et dans les représentations diplomatiques du pays.
Dans la nuit du 09 au 10 juin, 16 soldats Camerounais et 08 civils ont trouvé la mort à Darak, lors de l’attaque de leur camp par plus de 300 combattants de Boko Haram. 64 assaillants avaient été tués lors de la riposte des forces de défense Camerounaises, avait indiqué dans un communiqué en début de la semaine dernière, le ministre délégué à la présidence de la République en charge de la défense Joseph Beti Assomo.
Et pour rendre un dernier hommage à nos vaillants soldats et aux victimes, le président de la République a signé lundi 17 juin 2019, un décret qui institut une journée de deuil national en la mémoire de ces disparus. Dans son article 1er, il est indiqué que : « Un deuil national est proclamé pour la journée du vendredi 21 juin 2019 en mémoire des 17 militaires morts en mission commandée dans une attaque perfide du groupe terroriste Boko Haram contre le poste avancé de Darak, département du Logone-et-Chari, région de l’Extrême-Nord dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 juin 2019 ».
Dans son article 2, « Les drapeaux seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire national et dans les postes diplomatiques et consulaires du Cameroun à l’étranger ».
Notons cependant que, Boko Haram reste bien une menace pour la paix et la sécurité dans la région du Lac Tchad. Même s’il est affaibli dans son âme, il reste une menace pour le Cameroun. Il faut donc en urgence, explorer les possibilités de réponses rapides à cette menace. Et c’est la capacité de mobilisation des citoyens autour de cette noble cause qui indiquera à la communauté internationale l’orientation que nous souhaitons pour le Cameroun. Il est temps de construire de nouveaux discours et de poser les actions alternatives à la radicalisation afin de sortir le Cameroun de ses situations de crise.
Danielle Ngono Efondo
Selon la télévision d'Etat, Mohamed Morsi a été victime d'un malaise pendant l'audience et son décès a été constaté peu après. « Il a parlé devant le juge pendant 20 minutes puis il s'est animé et s'est évanoui. On l'a vite emmené à l'hôpital où il est mort plus tard », a déclaré une source judiciaire à l'Agence France-Presse (AFP). Selon le parquet, l'autopsie n'aurait rien révélé d'anormal. Son avocat, Abdel-Menem Abdel-Maksoud, estime qu'il n'était pas en bonne santé. « Nous avons fait plusieurs demandes de traitement. Certaines ont été acceptées mais pas d'autres », a-t-il déclaré à Reuters. Marié et père de cinq enfants, Mohamed Morsi avait 67 ans.
Elu président en 2012, un an après la révolution qui avait conduit à la chute de son prédécesseur Hosni Moubarak, Mohamed Morsi était le premier civil à devenir président d'Égypte, et le premier démocratiquement élu. Issu des Frères musulmans, il s'était affiché lors de la présidentielle de 2012 comme le garant des idéaux démocratiques de la révolution de 2011 à laquelle les Frères s'étaient ralliés, par opportunisme selon leurs détracteurs. Surnommé « la roue de secours » de la confrérie, qui lui avait d'abord préféré l'homme d'affaires Khairat al-Chater, inéligible, Mohamed Morsi avait remporté le scrutin de justesse face à un cacique du régime de Hosni Moubarak.
Issue d’une famille d’agriculteurs, Morsi avait bénéficié durant les premiers mois de sa présidence d'un état de grâce, auquel avaient contribué ses manières simples et son air affable. Puis il s'est rapidement attiré les foudres d'une grande partie de la population, qui l'accusait d'être une « marionnette » aux mains des Frères musulmans en les aidant à accaparer tous les pouvoirs, tout en étant incapable de rétablir la sécurité ou de relancer une économie à genoux. Dans un pays sous la férule de l'armée depuis des décennies, les pro-Morsi soulignent qu'il a tenté d'évincer les militaires des principaux rouages de l'Etat, ce qui a causé sa perte. Les crises se sont succédé, et un an après son élection, le 30 juin 2013, des millions d'Egyptiens sont descendus dans la rue pour réclamer son départ. L'ex-chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, avait invoqué ce mouvement pour justifier sa destitution, avant de lui succéder à la tête du pays et de lancer une sanglante répression contre ses partisans.
Mohamed Morsi avait par la suite été condamné à 45 ans de prison pour incitation à la violence contre des manifestants fin 2012 et espionnage au profit du Qatar.
Les hommages
D’après le site internet le Figaro, Le chef d'Etat turc Recep Tayyip Erdogan, dont il était l'un des principaux soutiens, a été le premier à lui rendre hommage lundi soir. « L'histoire n'oubliera jamais les tyrans qui l'ont conduit vers la mort en le mettant en prison et en le menaçant de l'exécuter », a déclaré Erdogan lors d'un discours télévisé à Istanbul. L'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a également exprimé sa profonde tristesse après la mort « subite » de Morsi. Le mouvement islamiste palestinien Hamas s'est déclaré en deuil.
L'organisation de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) a également réagi. Sa directrice pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Sarah Leah Whitson, a dénoncé sur Twitter « l'échec du gouvernement à lui accorder des soins médicaux adéquats, encore moins des visites de sa famille. »
Dans un communiqué, l'ONG Amnesty International a demandé aux autorités une « enquête immédiate » sur la mort de Mohamed Morsi, qualifiée de « profondément choquante ».
Danielle Ngono Efondo
Le Premier ministre, chef du gouvernement, a eu une audience le 14 juin 2019 avec une délégation conduite par Ahmedou OuldAbdallah, président du Centre de stratégie et de sécurité au Sahel, qui s'est rendu au Cameroun sur recommandations du Conseil de sécurité des Nations unies dans le cadre de la promotion de la paix et de la stabilité dans la sous-région Afrique centrale.
L'envoyé de l'ONU a déclaré aux journalistes après l'audience qu'il avait discuté avec le Premier ministre Joseph Dion Ngute de la manière de soutenir et de renforcer le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique centrale basé au Gabon, un bureau qui a été créé en grande partie à la demande de la République du Cameroun.
"Nous sommes ici avec mes collègues pour une mission recommandée par le Conseil de sécurité des Nations Unies pour discuter de la manière d'appuyer et de renforcer le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique centrale qui est basé au Gabon. En fait, le bureau a été créé en grande partie à la demande du Cameroun", a-t-il déclaré.
En ce qui concerne la pertinence du bureau pour la sous-région, Ahmedou OuldAbdallah a déclaré qu'il a pour objectif de traiter les questions émergentes pertinentes et cherche à promouvoir la paix et la stabilité. "Il y a une forte présence de l'ONU dans la région. Il existe des coopérations de maintien de la paix comme en République centrafricaine et au Congo. Mais le bureau de Libreville, au Gabon, couvre toute la région et c'est un bureau politique qui s'occupe des questions émergentes et de la promotion de la paix et de la stabilité dans la sous-région," a-t-il expliqué.
Ahmedou Ould-Abdallah a déclaré que le Premier ministre l'avait assuré de son soutien personnel et de celui du gouvernement camerounais, assurance qu'il prenait au sérieux étant donné qu'il (Ahmedou Ould-Abdallah) avait connu le Premier ministre dans le cadre de la Commission mixte Cameroun - Nigeria. En ce qui concerne la situation au Sahel africain, l'envoyé de l'ONU a dit qu'il priait pour qu'une solution soit trouvée dans un avenir proche, espérant que la crise ne dégénère pas et qu'il soit difficile pour les autorités compétentes de s'y attaquer.
Otric N.
Le temps d’un après-midi, les pelouses du secrétariat général du Palais de l’Unité se sont transformées en un vaste espace festif. C’était vendredi dernier à l’issue de la cérémonie de décoration des personnels civils et militaires de la présidence de la République au titre de la 47e fête nationale qui a été célébrée le 20 mai dernier. A en croire Cameroon Tribune, Parents, membres des familles et amis ont pris d’assaut la salle prévue pour la circonstance. Ils étaient au total 240 à avoir été distingués. Soit 129 dans les différents ordres nationaux et 111 pour des médailles d’honneur du travail.
Dans le cadre de la première vague, on a enregistré cinq personnalités élevées à la dignité de Grand officier de l’ordre national de la valeur, alors que six recevaient le Grand cordon de l’ordre du mérite camerounais. Aucun discours prononcé au cours de cette cérémonie empreinte de beaucoup de chaleur présidée, au nom du président de la République, par le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Il était assisté pour la circonstance du ministre, directeur du Cabinet civil, Samuel Mvondo Ayolo, des ministres, secrétaires généraux adjoints de la présidence de la République, Elung Paul Che et Mohamadou Moustapha, des ministres chargés de mission, Mengot Arrey Victor Nkongho et Ghogomu Paul Mingo.
Pour ce qui est des ordres nationaux, l’effectif des récipiendaires de la distinction de chevalier dans l’ordre du mérite camerounais a été le plus élevé avec 51 personnalités honorées, alors que 64 médailles en vermeil ont été remises, constituant le nombre le plus élevé pour les médailles d’honneur du travail.
Rappelons que la 47ème édition de la Fête de l'Unité s’est célébrée le 20 mai 2019. Placée sous le thème : « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans sa marche résolue vers l'émergence », cette édition de la Fête Nationale a offert une fois encore aux Camerounais l'occasion d'exprimer solennellement leur attachement à l'unité, à la paix et la stabilité d'un pays engagé résolument vers la voie de l'émergence.
Otric N.
Les enfants des familles de déplacés internes assistent à la 21ème édition du Parlement junior. Il convient de noter que cette édition dudit Parlement, a suivi la célébration de la 29ème journée de l’enfant africain. Une journée dont le thème était « l’action humanitaire en Afrique : les droits de l’enfant avant tout ». La cérémonie y relative qui s’est déroulée à l’esplanade de la Mairie de Yaoundé IV a permis de découvrir pour certains et redécouvrir pour d’autres, pas moins de cinq actions menées par le Ministère des Affaires sociales (Minas) en la faveur des enfants déplacés.
« Les zones en crise ne permettent plus la sécurité de ces enfants. Nous les y retirons », a déclaré Jean Pierre Edjoa le Directeur de la protection des droits de l’enfant au Minas. D’après celui-ci le Minas rend plus aisé l’insertion des déplacés internes dans des familles d’accueil temporaires. Et ces familles, il convient de le préciser, acceptent de s’occuper gratuitement des enfants qui sont amenés chez elles. Il est dit qu’en outre, le département ministériel en charge des Affaires sociales, finance la construction des centres d’accueil dans la région de l’Extrême-Nord.
Le Minas mène également une action d’assistance psycho-sociale. « Les enfants déplacés internes ont vécu de difficiles traumatismes dans les zones de conflit. Il faut pouvoir s’assurer de leurs bonnes conditions physiques et mentales. Nous les accompagnons pour comprendre ce qui leur arrive surtout à trouver les voies pour qu’ils puissent s’adapter », a ajouté Jean Pierre Edjoa. Par ailleurs le Minas s’assure que l’école soit gratuite pour lesdits enfants dans les établissements publics.
Pour parler en bref du Parlement des enfants qui se tient chaque 16 juin de tous les ans, est une session parlementaire réservée aux enfants. Celui-ci se veut une plate-forme d’échanges entre les enfants et les décideurs et contribue à la mise en œuvre effective des articles 12, 13 et 14 de la CDE et 7 de la CADBEE en offrant aux enfants l’opportunité de participer à la vie de la Cité par l’expression de leur opinion sur les problèmes qui les concernent à travers des questions, mais aussi des propositions de réponse et de résolutions.
Liliane N.
Sur son compte officiel Twitter, le Chef de l’Etat a adressé ses félicitations à Pascal Siakam le premier camerounais à atteindre les cimes de la NBA.
Il fait sûrement partie des camerounais qui ont porté haut le drapeau du pays à l’extérieur. Pascal Siakam c’est le nom que l’ensemble des camerounais tient au bout des lèvres et célèbre depuis la semaine dernière. Les chaînes de télévision à l’instar de Canal 2 international, ont réalisé des reportages dans la ville de Douala, où Pascal a grandi. Plus important encore, en inscrivant son nom dans la liste des basketteurs ayant atteint le sommet de la Nba, Siakam n’a pas laissé indifférent Paul Biya, le Président de la République. Le Chef de l’Etat s’est saisi de son compte officiel Twitter pour adresser ses félicitations à celui-ci. « Je salue la performance de notre jeune compatriote Pascal Siakam champion de la NBA. Il symbolise cette jeunesse camerounaise qui participe au rayonnement de son pays », a écrit le Chef de l’Etat.
Cette sortie du Président de la République a été suivie par celles des camerounais de tout bord. Le journaliste dont l’expérience en question de sport Martin Camus de Mimb n’est plus a démontrer, a lui aussi, salué les performances du basketteur international, et surtout le fait qu’il ait brandi le drapeau du Cameroun. « Qui n'est pas fier, de voir en plein NBA... pour le bouquet final, le drapeau du Cameroun flotter au cœur du territoire américain ? Peuple béni qui ignore l'étendue de ses bénédictions, lève-toi et acclame PASCAL SIAKAM !!! Good Job », peut-on lire sur sa page officielle Facebook.
Pour la petite histoire, Pascal Siakam qui est fait aujourd’hui la fierté de toute l’Afrique a en peine deux saisons, est devenu le premier camerounais à disputer et remporter la prestigieuse finale Nba. Agé de 25 ans, il a avec les Toronto Raptors, mis fin au règne des Golden State Warriors qui avaient remporté les deux précédents titres. Il est à noter que lors du premier match de la finale 2019 où il a réalisé un impressionnant 14 sur 17 au tir. Il a surtout inscrit le panier qui a fait plier Golden State à 18 secondes de la sirène. Il a redonné trois points d’avance à son équipe, qu’il avait mise en fâcheuse posture quelques secondes plus tôt, en perdant un ballon important.
Pascal Siakam a inscrit son nom en lettres d’or dans les annales sportives du Cameroun.
Liliane N.
Le Premier ministre Joseph Dion Ngute a confirmé le 14 juin 2019 à l'Assemblée nationale la volonté et la détermination du Cameroun d'accueillir le Championnat d'Afrique des Nations appelé CHAN TOTAL 2020 et la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) baptisée TOTAL 2021. Le Chef du Gouvernement a donné cette assurance aux parlementaires en répondant à une question de l'Honorable Nzognuo Fotsa Ngong du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) lors d'une séance plénière de questions-réponses présidée par le Président de la Chambre, Cavaye Yeguié Djibril, en présence du Ministre délégué auprès de la Présidence chargé des relations avec les Assemblées, Bolvine Wakata.
Le député a interrogé le gouvernement sur les mesures prises pour que le Cameroun accueille avec succès les tournois et a également exigé un bilan sur l'état de réalisation des projets qui devaient être achevés le 31 mars 2019 dans le cadre de la CAN 2019 que le Cameroun n'accueillera malheureusement plus en raison d'un changement de date des autorités de la Confédération africaine de football (CAF).
Dans sa réponse, le Premier ministre a déclaré que cette question constituait un appel à la vigilance et à l'engagement pris par le pays. "En effet, la question de l'honorable Nzognuo est un appel à la vigilance et au respect des engagements pris par notre pays. Comme vous le savez tous, le chef de l'Etat s'est solennellement engagé à organiser la Coupe d'Afrique des Nations au Cameroun. La Confédération Africaine de Football (CAF) qui détient les droits pour l'organisation de la CAN a décidé de reporter la date de cet événement.
En conséquence, la CAN se tiendra maintenant au Cameroun en 2021. Depuis lors, les autorités de la CAF n'ont cessé de confirmer ce changement de date et, à plusieurs reprises, elles ont salué les efforts et les sacrifices consentis par notre pays pour organiser ce festival continental de football", a déclaré le Premier ministre.
En ce qui concerne les infrastructures et autres projets destinés à accueillir la compétition, le Premier ministre a indiqué que certains sont en cours et plusieurs autres sont achevés et déjà en service. "Le débat sur la capacité de notre pays à organiser le CHAN et la CAN devrait, à mon humble avis, être clos. En ce qui concerne le suivi opérationnel, il existe un cadre consultatif réunissant les contractants et les autres parties prenantes responsables de l'exécution des projets ciblés...
Avec la mise en place des organes d'organisation du CHAN 2020 et de la CAN 2021, les derniers ajustements infrastructurels sont en cours. Plusieurs infrastructures sont également en service sur les différents sites de compétition", a précisé le Premier ministre Joseph Dion Ngute. Il a justifié sa réponse en disant que les championnats laisseront un héritage énorme au Cameroun. "Il est à noter que le CHAN et la CAN laisseront derrière eux un héritage considérable, y compris des complexes sportifs et des stades ultramodernes, des routes d'accès nouvellement construites, des hôtels nouvellement construits ou réhabilités, des aéroports rénovés, tous dotés de systèmes de sécurité à la pointe de la technologie," a-t-il déclaré.
Otric N.
La secte terroriste Boko Haram qui a fait allégeance à Daesh a refait surface en frappant le Nord-Est du Nigeria dimanche soir, a-t-on appris ce lundi 17 juin de L’AFP. Il s’agit d’un triple attentat suicide qui a fait au moins 30 morts et plus de 40 blessés, le plus meurtrier perpétré par le groupe islamiste depuis des mois dans cette région.
Selon les informations diffusées par les médias, notamment l’AFP, trois kamikazes ont déclenché leurs charges explosives dimanche soir devant un centre de retransmission de football où des dizaines de personnes regardaient un match dans la ville de Konduga, à 38 km de Maiduguri, la capitale de l'Etat du Borno.
Selon Ali Hassan, un chef de milice de la ville, « le propriétaire du centre où étaient massés des fans de football et l'un des trois kamikazes « se sont violemment disputés », puis « le kamikaze s'est fait exploser ». Les deux autres ont alors eux aussi déclenché leurs charges en dehors du centre, près d'une échoppe de thé. « Neuf personnes sont mortes sur le coup », a précisé le milicien.
« Pour l’instant, nous recensons 30 morts et plus de 40 blessés », a indiqué à l’AFP Usman Kachalla, chef des services de secours d’urgence du Borno. Un premier bilan faisait état de 17 morts et près de 20 blessés. « Le manque d’infrastructures médicales appropriées pour gérer ce genre d’urgence et le temps passé à obtenir l’autorisation de se rendre [sur les lieux] depuis Maiduguri a contribué à ce lourd bilan », a annoncé les services de secours nigérians. Toujours d'après les services de secours, il s'agit de l'attaque la plus meurtrière perpétrée par le groupe islamiste depuis des mois dans cette région.
Notons que, Konduga est régulièrement la cible de kamikazes de Boko Haram, les jihadistes étant installés dans une forêt non loin, ils font fréquemment des incursions dans la ville.
Ces attaques, souvent perpétrées par des femmes ou des jeunes filles, contre des cibles civiles comme des mosquées, des marchés ou des arrêts de bus, sont la signature de la faction restée fidèle à Abubakar Shekau, le leader historique du groupe. La dernière du genre remontait à la mi-avril. Deux femmes avaient alors déclenché les explosifs qu’elles portaient sur elles pour éviter d‘être arrêtées par des soldats et des membres des milices qui combattent les djihadistes au côté de l’armée dans la ville de garnison de Monguno.
Danielle Ngono Efondo
Dans les discours du Chef de l’Etat ainsi que dans celui des membres du gouvernement, l’on ne manque pas de situer l’émergence du Cameroun en 2035. Des mécanismes sont au quotidien mis en jeu, notamment le plan d’urgence triennal, les projets structurants…
Les axes du colloque
Ils sont regroupés en plusieurs points : Economie verte - Ressources minières de la nationalisation des exploitations - Transport: impacts Socio-environnementaux et économiques - E – Sécurité : Sécurité numérique - E Banking – E Commerce : La Banque numérique - E Santé - Télémédecine - E Learning : Bureau directeur numérique.
Objectifs poursuivis
Le thème retenu cette année, vise à asseoir une réflexion globale pour un modèle de développement à croissance accélérée, afin de bâtir les voies de l’émergence de notre pays.
C’est la raison pour laquelle, les organisateurs du colloque national de l’Economie et de la Finance entendent : faire participer tous les acteurs aux nouvelles formes de coopération économique et monétaire - asseoir un modèle de développement qui répond aux exigences de l’environnement social, économique - rationaliser les relations entre les institutions de la République et les opérateurs économiques nationale - sensibiliser au sujet de la bonne gestion des ressources publiques en vue de les rendre plus utiles au service des investissements économiques - stimuler les consciences de tous les acteurs de la vie économique au sujet de la mutualisation des forces, pour accompagner le Chef de l’Etat dans l’initiative de l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 - renforcer le système économique et financier du pays à travers des réflexions axées sur des thématiques exigeantes des systèmes modernes - renforcer les capacités en matière d’économie des entreprises et de tarification fiscale.
Le slogan « les bâtisseurs de l’émergence au rendez-vous de la somme », fait du CONEF, une plate-forme de réflexion qui ne décrète pas l’émergence mais construit de manière endogène, l’esprit de développement du processus de l’émergence du Cameroun. A ce titre, il faut manifestement considérer que cette plate forme décèle des intérêts d’envergure nationale. On peut entre autres citer : la promotion des investissements économiques du Cameroun - la consignation des réflexions dans un document rapport - une veille concurrentielle économique - un renchérissement des connaissances - la stimulation des initiatives d’investissement.
Nicole Ricci Minyem
Les faits
D’après Adolarc Lamissia, notre confrère de le Jour, la scène s’est déroulée samedi dernier, aux premières heures du jours. Les deux amants se sont rencontrés dans une discothèque. Dans un accès de jalousie, le sous officier s’en prend violemment à la jeune dame, qu’il soupçonne d’infidélités et à qui il reproche ses sorties nocturnes.
Lors des échauffourées, l’homme en tenue casse une bouteille de vin sur la tête de son ex et cette dernière, prise de panique et voulant se mettre à l’abri, réussit grâce à l’intervention des autres personnes présentes sur les lieux, à s’enfuir et à trouver refuge auprès de sa sœur qui réside quartier Bideng.
Sa sœur qui entend les cris de sa cadette lui ouvre la porte : « Elle est arrivée avec du sang sur la tête et du sang partout sur le corps. Nous avons essayé de faire un pansement rapide, le temps d’attendre le levée du jour pour la conduire à l’hôpital… ».
Malheureusement, son assassin, à l’affût, ne lui donnera pas l’opportunité d’aller suivre des soins. A 5h, il débarque chez la sœur de Thérèse, ivre et en faisant du bruit : « J’ai d’abord refusé de lui ouvrir la porte. Après une heure, il est revenu et, croyant que ce sont les voisins. Dès qu’il est entré, il a tiré sur ma sœur à deux reprises qui s’est écroulée ici au salon et est morte sur le champ… ».
Dans son récit, Adolarc Lamissia, notre confrère du Jour précise qu’après son crime, l’adjudant Edouga a retourné l’arme contre lui, et a tenté de se donner la mort avec son arme de service, un PA mais, il ne réussit à qu’à se faire une légère blessure au niveau du coup.
Alerté par les cris de détresse de la sœur de Thérèse et par les coups de feu, les voisins viennent aux nouvelles et, craignant peut être qu’on ne s’en prenne à lui, le sombre individu fait appel aux éléments de l’équipe spécialisée d’intervention rapide de la police (Esir).
Le procureur de la République, les autorités militaires et les forces de sécurité en service à Ngaoundéré sont descendus sur les lieux et, pendant que la victime était amenée à la morgue, son assassin a été conduit à l’hôpital et, les médecins qui l’ont ausculté affirment que son pronostic vital n’est pas engagé.
Une enquête ouverte
En quête d’informations, notre confrère a rencontré une source proche du parquet de N’Gaoundéré qui lui a dit que c’est ce lundi que l’on a programmé la première audition de celui qui est entré au sein de l’armée camerounaise, par on ne sait quel moyen et qui, au lieu de s’en prendre aux membres de la secte terroriste qui écument les régions du grand Nord, a tourné son arme de service contre celle qui avait accepté de partager sa couche pendant dix ans.
Nicole Ricci Minyem
Ce sont au total neuf candidats représentant trois structures de formation en hôtellerie et restauration du Nord qui ont fait étalage de leur génie dans le cadre du lancement du concours national des valeurs culinaires du Cameroun. Cadre par excellence d'expression du savoir-faire culinaire, le moment épousait un contexte de valorisation des mets locaux. Pour Guy Alain, président de l'Association pour la défense et la protection des intérêts des professionnels des industries d'hôtellerie et du tourisme du Cameroun (Asdifop), l'objectif de ce concours était clair, mettre en vitrine la richesse de la cuisine locale du Cameroun et introduire dans l'avenir des modules d'enseignement sur ces mets locaux dans les institutions de formation en hôtellerie et restauration telles que les Sar Sm.
Garoua a ainsi accueilli le concours des valeurs culinaires placé sous le thème:"la cuillère d'or Asdifop 2019". Les représentants de la région du Nord qui se recrutent dans trois institutions, ont exprimé leur motivation en exposant les plats traditionnels du terroir comme le "moringa, le foléré et le jus d'oseille".
Aux termes de cette compétition une seule structure est retenue pour représenter la région du Nord au Concours national. La suite, ce sera en juillet prochain dans la région de l'Est où un représentant de cette région devra aussi être retenu.
Innocent D H
Depuis quelques jours, le sort des jeunes filles qui ont fui la crise sécuritaire dans les régions anglophones du Cameroun pour se réfugier dans la région du Littoral défraie la chronique. Pour survivre, ces dernières, pour la plupart délaissées à elles-mêmes, se voient obligées de se lancer à un mode de vie hors du commun. Plusieurs en l’occurrence se sont lancées dans la prostitution. Ceci, sous le regard impuissant de leurs frères qui jouent parfois les sentinelles pendant ces moments.
Le snack-bar « Kwassa Kwassa international » situé non loin de la gare routière de Bonabéri dans la ville de Douala a certainement regagné en notoriété depuis quelques temps. C’est en effet le site le plus connu où l’on sait pouvoir retrouver facilement les jeunes filles anglophones pratiquant la prostitution pour survivre.
L’histoire n’est pas la même d’une fille à une autre. Mais le point commun est qu’elles ont tout perdu et ne peuvent faire autrement pour gagner du pain au quotidien. L’on se demande si elles auraient été obligées de vivre cette tragédie si le calme régnait encore dans leurs régions d’origine.
Les populations sont victimes de l’égoïsme des leaders sécessionnistes
Engagés pour des revendications à l’endroit du gouvernement, les partisans de la sécession mènent depuis bientôt quatre ans un conflit contre les Forces de Défense camerounaises dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ce conflit qui devient plus en plus houleux au fil du temps, multiplie également les victimes dont le nombre exact reste difficile à définir. Les populations résidant dans ces régions se déplacent pour trouver refuge dans les brousses, dans d’autres régions du pays voire dans les pays voisins, au Nigéria en l’occurrence. Seulement, les conditions de vie après ces fuites ne sont pas toujours des meilleures.
Les leaders séparatistes qui encouragent ce regain de violence semblent ne pas se soucier de ce qu’il advient de « leurs populations ». L’indifférence démontrée devant cette situation suscite des interrogations, notamment, quel avenir les leaders sécessionnistes réservent-ils pour les sinistrés de la crise anglophone ? Quelle civilisation prônent-ils lorsqu’ils poussent les populations à une telle vie ?
Toutefois, l’on ne saurait ignorer le fait que cet orgueil dont ils font preuve les enfonce bien plus qu’ils ne le croient sinon, comment expliquer ce que deviennent ces déplacés ? C’est de loin ce que l’on peut souhaiter pour son peuple en tant que dirigeant.
Les résolutions prises
Pendant trois jours d’échanges riches et fructueux à l’hôtel Mont Febe, les participants, notamment les représentants des administrations fiscales des pays membres du Cercle de réflexion et d’échange des dirigeants des administrations fiscales (CREDAF) et les organisations internationales partenaires de cette association ont réfléchi autour :
- D’une table ronde
Au cours de celle-ci, ils ont exploité le panorama des enjeux de développement qu’offrent les technologies numériques pour le continent africain. Une tribune que le Sénégalais Mohamadou DIALLO, Directeur de publication du magazine CIAO-MAG, a saisi, pour mettre en lumière la forte progression de l’économie numérique dans les pays africains au cours des dernières années, ainsi que l’immense potentiel de ce secteur qui demeure sous-exploité. Avant de questionner l’utilisation du numérique pour faire basculer les activités informelles dans le secteur formel.
Au cours des échanges, les intervenants ont insisté, en guise de recommandations, sur la nécessité d’une harmonisation entre les stratégies de digitalisation des administrations fiscales et les stratégies au niveau national, l’importance du soutien des autorités gouvernementales dans le déploiement des télé-procédures, l’apport du numérique dans la mise en place des plateformes d’échanges de données entre les administrations fiscales et d’autres administrations, la nécessité de repenser les modes de recrutement dans les administrations fiscales et de densifier la formation des agents et la nécessité de renforcer la sécurité des systèmes d’information.
- Des présentations thématiques
Il y en a eu quatre, relatives aux activités récentes du CREDAF, notamment le colloque sur l’économie numérique des administrations fiscales tenu à Montréal en 2019 et le séminaire introductif tenu à Alger en 2019, sur la maîtrise d’ouvrage informatique. Avant d’aborder les travaux menés en collaboration avec les partenaires du CREDAF, en l’occurrence la plateforme de partage des connaissances entre administrations fiscales (KSPTA) et les opportunités d’élargissement de l’assiette fiscale offertes par l’échange de renseignement numérisé.
Les participants ont aussi évoqué les thématiques portant sur la Sécurisation des données fiscales, le renforcement de la transparence fiscale, le Contrôle de comptabilités informatisées …
Succès total
En prononçant son allocution de circonstance à la fin du colloque qui avait pour thème général : «Le numérique au service de l’élargissement de l’assiette fiscale », le ministre des finances Louis Paul Motaze, a parlé de « la densité et de la qualité des travaux, menés pour la pertinence des solutions proposées ». Ces dernières, selon le membre du gouvernement, ont permis de faire l’état des lieux des solutions numériques au sein des pays membres, dans le cadre de la recherche de la matière imposable, des recoupements et des contrôles informatisés.
Ce qui permet d’explorer les pistes plus prometteuses qui s’offrent aux pays du CREDAF, notamment en termes de mobilisation du renseignement : « Il faut retenir que le numérique présente un intérêt certain dans la mesure où il abaisse le coût de la collecte de l’impôt pour l’administration et la discipline fiscale pour le contribuable, tout en offrant des possibilités d’élargissement de l’assiette grâce à l’amélioration de l’identification et du suivi des contribuables, ainsi qu’à une exploitation rationnelle de quantités significatives de données issues de ressources multiples », a t –il encore relevé.
Nicole Ricci Minyem
Ce n’est pas la première fois qu’une sécheresse sévit en Namibie et cause la perte des animaux. En effet, en avril dernier, un rapport du ministère de l'Agriculture avait indiqué que 63.700 animaux avaient péri en 2018 en raison de la sécheresse. Ainsi, pour éviter que ce désastre se reproduise, le gouvernement namibien a pris une décision radicale. Il s’agit de mettre en vente un millier d'animaux sauvages (600 buffles, 150 springboks, 65 oryx, 60 girafes, 35 élans, 28 éléphants, 20 impalas et 16 kudus afin d'obtenir 1,1 million de dollars destinés à la conservation des espèces. Il y a actuellement 960 buffles dans les parcs nationaux, 2000 springboks, 780 oryx et 6400 éléphants), pour limiter les pertes animales et disposer de 1,1 million de dollars pour la conservation des espèces.
« Cette année étant une année de sécheresse, le ministère aimerait vendre différents types d'animaux qui se trouvent dans des zones protégées afin de générer des fonds qui sont nécessaires pour les parcs et la gestion de la vie sauvage », a déclaré le porte-parole du ministère, Romeo Muyunda. « Les conditions de pâturage dans la plupart de nos parcs sont extrêmement mauvaises et si nous ne réduisons pas le nombre d'animaux, cela conduira à une perte d'animaux qui mourront de faim », a-t-il ajouté.
La vente aux enchères devrait donc permettre de sauver buffles, springboks, girafes, et autres éléphants qui se trouvent dans les zones protégées. Des espèces sauvages qui risqueraient autrement de mourir de faim si rien n’est fait.
Notons que, Le pays souffre d'une des pires sécheresses de ces dernières années. La météo locale estime que dans certaines parties du pays, il s'agit de la pire sécheresse depuis 59 à 90 ans. Les pénuries d’eau du à cette sécheresse affectent directement les habitants : près d’un Namibien sur cinq n’a pas accès à une nourriture suffisante. Et de nombreux agriculteurs voient leur moyen de subsistance être menacé. Au mois de mai, le président a décrété l’état d’urgence et a sollicité l’aide internationale.
Danielle Ngono Efondo