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Politique : Qui encourage le tribalisme au Cameroun ?

vendredi, 14 juin 2019 12:56 Stéphane Nzesseu

Les tensions orchestrées autour de la tribalité et du tribalisme sont de plus en plus accrues. Malgré les instruments Etatiques mis en place, le tribalisme va encore plus grandissant. A qui profite le crime ?

 

Depuis la pré-présidentielle d’octobre 2018, le débat autour des questions de tribalités a été exacerbé. Les clivages sont prononcés, les groupes ethniques se cristallisent et se constituent en système idéologique d’auto-défense. Le drame c’est quand toute cette haine met de plus en plus à l’étroit une tribu principalement : les bamilékés.

 

Une construction philosophique s’est progressivement mise en place. La logique consistait à mettre à mal un candidat à la présidence, Maurice Kamto. Les « Think Tank » politique de ceux qui se sentaient menacés, ne trouvant aucun argument pertinent pour le contrer d’un point de vue du projet politique, il fallait absolument attaquer le leadership du candidat du MRC. Or comment y parvenir, pour un homme à qui tout réussi et dont la reconnaissance des plus hautes institutions scientifiques de son domaine lui vouent révérence ? Il ne restait plus qu’à cette machine à chercher à donner des coups sous la ceinture. Quoi de mieux que de l’attaquer sur son appartenance tribale ?

 

Il va doc s’insinuer dans l’opinion publique des concepts savamment pensé pour distraire et discréditer si possible le camp d’en face. Les penseurs de ce courant utiliseront à souhait une chaîne de télévision qui a pignon sur rue dans la capitale Yaoundé pour structurer leurs intentions. Pire encore, la station de télévision est réputée pour ses prises de positions au bord de l’insulte vis-à-vis de certaines personnalités et même de certains groupes ethniques. Progressivement, via les réseaux sociaux une stratégie de provocation va se mettre en place par l’entremise de faux profils, et réussira tant bien que mal à embraser le monde bleu de Zukerberg. Du bleu de la télé au bleu de Facebook et Twitter, un ping-pong d’un très mauvais goût va s’installer.

 

Puisque le camp du « Think Tank » se battait pour les intérêts de celui qui sera proclamé vainqueur, il va recevoir l’appui sournois des instruments de l’Etat tel la police, la gendarmerie, la préfectorale et bien de services administratifs qui dans leurs circuits en internes pourchassent tous ceux qui de près ou de loin pourrait idéologiquement se rapprocher de ceux qui ont été déclaré perdant à l’issue de l’élection. Au point où des mois après l’élection présidentielle, le journal Le Jour rend compte d’une situation de pré-apartheid qu’ils ont vécu au sein du Secrétariat d’Etat à la Défense (SED). Notamment, la chasse au faciès bamiléké.

 

Rappelons que des pontes du régime avaient des années auparavant déclinés des axes de ce plans anti-Bamiléké à la tête de l’ETAT. Amadou Ali dans un câble révélé par wikileaks, s’adressant à Janette Garvey affirmait « Aucun bamiléké n’accédera au pouvoir au Cameroun… ». Le gouvernement est-il complice de tout ce à quoi nous assistons aujourd’hui ?

 

Stéphane NZESSEU

 

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