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A en croire notre confrère du trihebdomadaire régional L’œil du Sahel, les champs de céréales dans les départements du Logone et Chari et du Mayo Tsanaga, sont pris d’assaut par les oiseaux granivores. Selon les premières estimations, environ 1 500 hectares de plantations de mil et de sorgho ont déjà été attaqués par ces oiseaux, faisant ainsi planer le spectre de la famine dans cette partie du pays.

 

Un responsable du Ministère en charge de l'Agriculture confie : « Ces oiseaux ont leur nid soit à l’intérieur du parc national de Waza, soit dans la zone rouge du côté du Nigeria. (…) Quand le sorgho en est en phase laiteuse, il devient leur produit de consommation par excellence. C’est pour cela que lorsqu’il n’y a pas d’intervention, ces oiseaux peuvent réduire la production à néant ».

En attendant une riposte globale contre ce phénomène, les populations sont obligées de se lever aux aurores pour protéger leurs champs, en chassant les oiseaux. Et c'est à juste titre qu'indique un agriculteur, « Dès 4 h du matin, les oiseaux envahissent déjà les parcelles pour picorer le mil. Avec les enfants, nous sommes obligés de nous précipiter au champ avant cette heure-là, pour espérer voir le reste du mil arriver à maturité. Actuellement, nous avons abandonné tous nos travaux de la journée pour nous consacrer uniquement à la protection de notre sorgho ».

Piqûre de rappel, dotée d’un climat déjà peu propice aux rendements agricoles importants, la région de l’Extrême-Nord fait généralement face à un déficit de production céréalière, en raison des attaques régulières des oiseaux granivores et des troupeaux d’éléphants qui détruisent les récoltes, exposant ainsi les populations à la menace de la famine.

Innocent D H

Le Ministre des Sports et de l’Éducation physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi, est intervenu auprès du maire de Yaoundé pour obtenir la levée de la suspension de la campagne d’affiches publicitaires de l’Union camerounaise des brasseries (UCB), fournisseur officiel des boissons de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) 2021, qui se joue actuellement dans le pays. Intervention qui est restée jusqu'ici lettres mortes, renseignent de sources internes à la Communauté urbaine de Yaoundé.

 

Selon une source bien introduite, « Le Minsep a suggéré au maire de la ville de Yaoundé de suspendre sa décision le temps de la CAN ». Cette source ajoute que le maire Luc Messi Atangana n’a pas répondu favorablement à la demande de Narcisse Mouelle Kombi. Une décision qui, manifestement, met à mal le déploiement de la campagne d’affichage d’UCB en rapport avec la CAN.

Rappelons que depuis le 2 novembre 2021, le maire de la ville a saisi le directeur général de la société Label Sarlu, agence de suivi des activités publicitaires de la super mairie de Yaoundé, afin de procéder au démantèlement des campagnes et dispositifs publicitaires d’UCB. Il est réclamé au brasseur une somme de 210 millions de FCFA au titre de la redevance due aux affichages publicitaires antérieurs. Le 30 décembre 2021, Label Sarlu a répercuté la décision de suspension à UCB, apprend-on.

Innocent D H

Le renforcement de ces mesures sécuritaire intervient à la suite des coups de feu entendus dans la soirée du 11 janvier 2022 à Buea, chef-lieu de la région du Sud-Ouest, en proie à un conflit séparatiste depuis 2017.

 

Des informations puisées à bonnes sources, des habitants rapportaient encore qu'en matinée du 12 janvier, des détonations ont été encore entendues dans la ville, notamment au Central Market Area. En outre, des capsules vidéo diffusées sur les réseaux sociaux montrent des éléments des Forces de défense et de sécurité dans les rues de la ville pourchassant d’éventuels insurgés.

L'on apprend que lesdits insurgés ont tenté de bloquer l’accès qui mène au stade de Molyko. Cependant, selon notre source, des blessés n'ont pas été enregistrés contraires à certaines informations véhiculées sur les réseaux sociaux.

Précisons que, la région du Sud-Ouest accueille une poule de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) et deux équipes sont logées à Buea. Deux matchs sont prévus ce jeudi au stade de Molyko. Il s'agit notamment des rencontres Tunisie-Mali et Gambie-Mauritanie. L'on se rappelle qu'avant le début de la CAN, des groupuscules et autres factions séparatistes avaient promis de perturber le déroulement de cette compétition. Ce renforcement des mesures sécuritaire aux environs des stades visent à pallier toute éventualité.

Innocent D H

 

Les Pharaons d’Egypte ont été battus par les Super eagles du Nigéria tandis que les Fennecs de l’Algérie ont eu un score de parité avec la Sierra Leone.

Pour cette 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), les sélections présentées comme super favories ont plutôt broyé du noir à leur première apparition. Les Fennecs d’Algérie tenants du titre n’ont pas réussi à battre l’équipe de la Sierra Leone hier 11 janvier 2021. Pourtant tous les pronostics les donnaient larges vainqueurs de cette rencontre inaugurale du groupe E. Les coéquipiers de Riyad Marhez n’ont pas pu inscrire le moindre but au stade de Japoma à Douala, malgré la présence de ses atouts offensifs que sont Bellaili, Marhez et autre Slimani. La Sierra Leone qui était pourtant considérée comme outsider de ce groupe, s’est partagé les points de la journée avec l’Algérie, car le match s’est soldé sur un score de 0-0.

Plus grave, les Pharaons d’Egypte de leur côté ont été battus par les super Eagles du Nigéria. Score du match 1 contre 0. Le but a été marqué par Kelechi Iheanacho. Et le Nigéria a ainsi pris la tête de la poule D.

Liliane N.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest ont montré leur désaccord après avoir eu vent du projet de la junte de continuer à diriger le pays durant les cinq prochaines années.

Fermeture des frontières, mise du pays sous embargo, rappel des ambassadeurs sont entre autres les sanctions prises contre le Mali. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao ont justifié ces actes en arguant que les chefs de la junte militaire n’entendent pas organiser les élections présidentielle et législatives le 27 février prochain; Des scrutins qui auraient ramené des civils à la tête du pays.

“Ces sanctions prennent effet immédiatement”, ont-ils précisé. “Elles ne seront levées progressivement que lorsque les autorités maliennes présenteront un calendrier «acceptable» et que des progrès satisfaisants seront observés dans sa mise en œuvre.

La proposition de la junte malienne d'organiser la présidentielle en décembre 2026 est “totalement inacceptable”, estime la Cédéao. Elle “signifie simplement qu'un gouvernement militaire de transition illégitime prendra le peuple malien en otage au cours des cinq prochaines années”.

Des sanctions plus rigoureuses encore que celles adoptées après le premier putsch d'août 2020. 

En pleine pandémie, elles avaient été durement ressenties dans un pays enclavé parmi les plus pauvres du monde. Elles passent pour avoir forcé à l'époque, la junte à accepter de s'engager à rendre le pouvoir aux civils sous 18 mois après des élections.

Des sanctions qui suscitent la colère des militaires

La junte a “énergiquement” condamné des sanctions jugées “illégales” prises à l'encontre du pays, par les Etats ouest-africains, “instrumentalisés”, selon elle par des “puissances extra-régionales” non-nommées.

Dans un communiqué lu à la télévision nationale par le porte-parole du gouvernement en uniforme, le colonel Abdoulaye Maïga a annoncé “le rappel des ambassadeurs du Mali dans les Etats ouest-africains en question ainsi que la fermeture des frontières terrestres et aériennes avec ces pays”

Il faut toutefois relever que: 

Pressentant le courroux ouest-africain, la junte avait dépêché samedi à Accra, deux ministres de son gouvernement chargés de soumettre un calendrier révisé.

La nouvelle offre a été présentée dans le souci de “maintenir le dialogue et une bonne coopération avec la Cédéao”, a dit à la télévision nationale, l'un des deux émissaires, le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, sans en préciser le contenu.

“La contre-proposition malienne est une transition de quatre ans. C'est de la rigolade”, a dit un haut responsable ghanéen ayant requis l'anonymat, dont le pays assure actuellement la présidence de la Cédéao. 

Pour l'organisation dont la crédibilité est en jeu, il s'agit de défendre ses principes fondamentaux de gouvernance, de stopper la contagion du fait accompli et de contenir l'instabilité régionale.

Le risque de braquer les Maliens

Au regard des enjeux pour la Cédéao comme pour le pays au coeur de l'instabilité sahélienne, c'était la huitième fois que les dirigeants ouest-africains se retrouvaient, en présentiel ou en visioconférence, pour parler spécifiquement du Mali (avec la Guinée après un autre putsch en septembre 2021) depuis août 2020, sans compter les sommets ordinaires.

La Cédéao avait déjà suspendu le Mali de ses organes de décision et imposé un gel de leurs avoirs financiers et une interdiction de voyager à 150 personnalités, coupables selon elle de faire obstruction aux élections. Ces sanctions restent en vigueur.

Lors d'un sommet le 12 décembre, elle avait brandi la menace de sanctions «économiques et financières» supplémentaires. Mais la situation appelait de sa part des décisions délicates, l'exposant au risque de braquer les Maliens contre elle, disent les analystes.

N.R.M

Le député du Social democratic front Jean Michel Nintcheu affirme que son cœur saigne après l’assassinat du Sénateur Henry Kemende.

Le Social democratic front (SDF) particulièrement et le peuple camerounais est endeuillé depuis hier. L’honorable Jean Michel Nintcheu fait partie des personnalités à avoir rendu publique la nouvelle du décès du Sénateur de son parti politique Henry Kemende. Cette mort fait encore plus mal à l’élu de la nation parce qu’elle entrera dans l’histoire de celles qui se sont produites dans le contexte de la crise anglophone. Le parlementaire a été tué par les séparatistes.

«Le Sénateur du SDF HENRY KEMENDE vient d’être assassiné à Bamenda! MON CŒUR SAIGNE !!», a écrit le député Nintcheu sur sa page Facebook.

Il faut rappeler que le député du SDF Jean Michel Nintcheu souhaitait faire une marche le 8 janvier dernier aussi, pour réclamer la cessation des violences dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cependant la manifestation qui visait également de dénoncer l’arrestation de certains militants du MRC a été interdite au motif de risque de trouble à l’ordre public.

«Notre détermination d’organiser cette marche reste intacte. Il est inadmissible que les Camerounais soient morts dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, que d’autres soient devenus des prisonniers pour avoir simplement manifesté à mains nues (allusion faite aux militants du MRC récemment condamnés à des peines d’emprisonnement ferme par les tribunaux militaires à Douala et Yaoundé) et que nous restions indifférents ! », avait écrit le député Nintcheu.

A titre de rappel, le Sénateur Henry Kemende a été assassiné dans la nuit du 11 janvier 2022 à son domicile à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. D’après des sources concordantes, des hommes armés ont fait irruption à son domicile et ont ouvert le feu. Grièvement blessé, le parlementaire qui était par ailleurs avocat a fini par succomber quelques minutes après. Son épouse, a-t-on appris, a été kidnappée et son véhicule emporté vers une destination inconnue.

Liliane N.

Le gouvernement indique que la réussite de la Coupe d’Afrique des Nations passe aussi par les gradins des stades remplis.

Il a été donné de constater que c’est à la première journée des matches de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), que les stades ont fait le plein d’œuf. A partir de la deuxième journée qui concernait la poule B, on a observé que les gradins n’étaient plus occupés. Le fait a été trop parlant sur le site de Bafoussam situé dans la région de l’Ouest. Selon certains habitants de cette zone, les spectateurs sont découragés par le protocole sanitaire arrêté par la Confédération africaine de football (CAF). Ils ne veulent pas du vaccin anti coronavirus.

Bien au parfum de la situation, le gouvernement par la plume de René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication a décidé de réagir. Le message qu’il envoie aux populations, est que la réussite de la CAN 2021 qui se joue chez nous, passe aussi par les stades pleinement occupés par les spectateurs.

Retrouvez ci-dessous le communiqué du ministre de la Communication

 

Venus assister à la Coupe d’Afrique des Nations Total Energies que le Cameroun accueille jusqu’au 6 Février prochain, le couple présidentiel de l’Union des Comores a voulu apprendre des expériences du Chef de l’Etat Camerounais et de son épouse dans les domaines où ils excellent 

 

Des moments de partage et de convivialité, mais beaucoup plus  d’admiration que Azali Assoumani - Président de l’Union des Comores, dont le pays participe pour la première fois à la grande messe du football Africain, a relevé après son tête à tête d’une trentaine de minutes avec son homologue Camerounais: 

 

“J’ai d’abord été marqué par l’organisation parfaite de la compétition. Un message très important a été donné aux détracteurs qui ne voulaient pas que la Can 2021 ait lieu au Cameroun;

Cette parfaite organisation a été un message très fort. Nous avons démontré de quoi l’Afrique est capable et surtout le Cameroun, un grand pays qui a beaucoup d’expérience…J’ai été séduit par la parfaite organisation de cet évènement. Je suis franchement fier du Cameroun”.

 

Parlant en deuxième lieu des relations bilatérales entre son pays et celui de Paul Biya, le Président de l’Union des Comores a parlé “d’une convergence des points de vue entre son homologue et lui…

 

Indiquant au passage que “les deux pays aspirent à leur émergence économique. Dès lors, Il était tout à fait normal que nous densifions notre coopération avec le Cameroun, afin de relever ensemble, les défis de développement”.  

 

Chantal Biya reçoit Ambari Daroueche 

 

Après le tête à tête entre leurs époux, les deux premières dames se sont retrouvées au Pavillon Oriental du Palais de l'Unité et ont échangé sur les questions d’ordre humanitaire. 

 

L’épouse de Paul Biya a partagé son expérience avec son invitée et cette dernière a fait part de son envie de visiter quelques unes des structures mises en place par Chantal Biya…

 

Nicole Ricci Minyem

Le président du Réseau des Parlementaires Diaspora Coopération Décentralisée et Transfrontalière  (REP-COD) a rencontré les membres du bureau exécutif de l’Association des élus français d’origine camerounaise.

 

Répondant aux questions des, l’élu du Peuple a expliqué que les  échanges ont principalement porté sur deux sujets majeurs: 

 

“La poursuite du plaidoyer auprès de ces élus qui ont des liens de sang forts avec le Cameroun, pour le parrainage dans le cadre de la coopération décentralisée, de chacune de nos collectivités territoriales décentralisées (communes et conseils régionaux)...”. 

 

Sur ce point, l’honorable Louis-Henri Ngantcheri insiste sur le fait “qu’moins de 1% des collectivités territoriales décentralisées ont un accord de partenariat crédible et fonctionnel avec une collectivité territoriale décentralisée à l’international, contrairement à certains pays d’Afrique de l’ouest ou d’Afrique australe qui excellent dans le domaine”. 

 

Le second sujet a porté sur l’importance de “Renouer des liens solides de collaboration entre le Réseau des Parlementaires Diaspora Coopération Décentralisée et Transfrontalière (REP-COD) et l’association des élus français d’origine camerounaise, pour des actions en faveur de la coopération décentralisée et transfrontalière au Cameroun”. 

 

A cet effet, une lettre de remerciement adressée au chef de l’Etat par eux, pour l’octroi d’un siège au REP-COD servant de Maison de la diaspora, a été remise à Magnus André Ekoumou - Ambassadeur du Cameroun en France, présent à cette rencontre.

 

En rappel, 

 

Le Réseau des Parlementaires Diaspora Coopération Décentralisée et Transfrontalière compte plus de 300 élus (conseillers municipaux, métropolitains et d’agglomérations, maires adjoints, maires, conseillers départementaux et régionaux) en plus des collaborateurs, des parlementaires, des cadres au parlement français et européens.

 

Et en créant ce réseau dès son élection lors de la législature actuelle, l’honorable Louis-Henri Ngantcheri a fait de la contribution de la diaspora à l’effort national, une préoccupation majeure dans un contexte où cette contribution a connu des fortunes diverses.

 

Nicole Ricci Minyem

La nouvelle a fait le tour des réseaux sociaux ce Mardi, jetant comme une écharpe de plomb sur ses collègues et autres camarades politiques 

 

D’après les informations données par des confrères, “Le cadre du Social democratic front(Sdf) qui n’avait pas sa langue dans sa poche, se trouvait à bord de son véhicule lorsque des sécessionnistes vont faire irruption au lieu-dit mile 2 junction. L'homme politique sera enlevé par des assaillants, abattu par la suite et son véhicule emporté…”.

 

D’autres sources révèlent que “son épouse, Magistrate, a également été kidnappée et se trouve encore entre les mains des ravisseurs”.

 

Du point de vue de Serge Aimé BikoÏ, “L'assassinat de Henry Kemende est annoncé comme un signal fort, que les séparatistes veulent envoyer au gouvernement camerounais. Ils avaient promis de perturber et d'empêcher la tenue de la Can Total Énergies 2021 dans leur territoire. Le stade Omnisports de Limbe abrite le groupe "F" composé de la Tunisie, du Mali, de la Mauritanie et de la Gambie”.

 

Autres actions fortes 

 

En mars 2019, l'avocat au barreau du Cameroun en résidence professionnelle à Bamenda, avait adressé une lettre ouverte au Président de la république dont voici quelques extraits:

 

“ En déclarant la guerre dans les Régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, avez - vous pris la peine de séparer les manifestants pacifiques et ceux qui avaient pris les armes?

 

"Sur le champ de bataille, que fait l'armée camerounaise pour protéger les populations civiles?”

 

“ Vous, monsieur le Président de la République ou votre représentant avez- vous rendu visite à ces populations en détresse comme ce fut le cas avec Bangourain?". 

 

"Avec le massacre des civils(d'autres brûlés vifs dans leurs maisons) et des villages entiers incendiés, le gouvernement camerounais est-il en train de gagner ou de perdre le Nord-Ouest et le Sud-Ouest”?

 

Autres souvenirs 

 

L’on se souvient aussi qu’en novembre 2018, le sénateur Henry Kemende avait déposé une plainte auprès de la Cour d'appel de Bamenda pour incendies criminels, meurtres et violations graves des droits de l'homme, qui auraient été commis par l'armée camerounaise à Balikumbat, département de Ngoketunjia, région du Nord-Ouest.

 

Pour Maître Joseph Claude Billigha, le défunt a été “victime de la barbarie humaine qui se poursuit dans les régions anglophones du Cameroun…”.

 

Me Kemende Henry 

 

C’était un avocat inscrit au barreau du Cameroun, ancien membre du Conseil de l’ordre des avocats et sénateur du Social Democratic Front  pour la région du Nord-Ouest. Il avait été élu à l’issue des dernières élections sénatoriales au Cameroun en 2018. 

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01