A en croire notre confrère du trihebdomadaire régional L’œil du Sahel, les champs de céréales dans les départements du Logone et Chari et du Mayo Tsanaga, sont pris d’assaut par les oiseaux granivores. Selon les premières estimations, environ 1 500 hectares de plantations de mil et de sorgho ont déjà été attaqués par ces oiseaux, faisant ainsi planer le spectre de la famine dans cette partie du pays.
Un responsable du Ministère en charge de l'Agriculture confie : « Ces oiseaux ont leur nid soit à l’intérieur du parc national de Waza, soit dans la zone rouge du côté du Nigeria. (…) Quand le sorgho en est en phase laiteuse, il devient leur produit de consommation par excellence. C’est pour cela que lorsqu’il n’y a pas d’intervention, ces oiseaux peuvent réduire la production à néant ».
En attendant une riposte globale contre ce phénomène, les populations sont obligées de se lever aux aurores pour protéger leurs champs, en chassant les oiseaux. Et c'est à juste titre qu'indique un agriculteur, « Dès 4 h du matin, les oiseaux envahissent déjà les parcelles pour picorer le mil. Avec les enfants, nous sommes obligés de nous précipiter au champ avant cette heure-là, pour espérer voir le reste du mil arriver à maturité. Actuellement, nous avons abandonné tous nos travaux de la journée pour nous consacrer uniquement à la protection de notre sorgho ».
Piqûre de rappel, dotée d’un climat déjà peu propice aux rendements agricoles importants, la région de l’Extrême-Nord fait généralement face à un déficit de production céréalière, en raison des attaques régulières des oiseaux granivores et des troupeaux d’éléphants qui détruisent les récoltes, exposant ainsi les populations à la menace de la famine.
Innocent D H
Le Ministre des Sports et de l’Éducation physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi, est intervenu auprès du maire de Yaoundé pour obtenir la levée de la suspension de la campagne d’affiches publicitaires de l’Union camerounaise des brasseries (UCB), fournisseur officiel des boissons de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) 2021, qui se joue actuellement dans le pays. Intervention qui est restée jusqu'ici lettres mortes, renseignent de sources internes à la Communauté urbaine de Yaoundé.
Selon une source bien introduite, « Le Minsep a suggéré au maire de la ville de Yaoundé de suspendre sa décision le temps de la CAN ». Cette source ajoute que le maire Luc Messi Atangana n’a pas répondu favorablement à la demande de Narcisse Mouelle Kombi. Une décision qui, manifestement, met à mal le déploiement de la campagne d’affichage d’UCB en rapport avec la CAN.
Rappelons que depuis le 2 novembre 2021, le maire de la ville a saisi le directeur général de la société Label Sarlu, agence de suivi des activités publicitaires de la super mairie de Yaoundé, afin de procéder au démantèlement des campagnes et dispositifs publicitaires d’UCB. Il est réclamé au brasseur une somme de 210 millions de FCFA au titre de la redevance due aux affichages publicitaires antérieurs. Le 30 décembre 2021, Label Sarlu a répercuté la décision de suspension à UCB, apprend-on.
Innocent D H
Le renforcement de ces mesures sécuritaire intervient à la suite des coups de feu entendus dans la soirée du 11 janvier 2022 à Buea, chef-lieu de la région du Sud-Ouest, en proie à un conflit séparatiste depuis 2017.
Des informations puisées à bonnes sources, des habitants rapportaient encore qu'en matinée du 12 janvier, des détonations ont été encore entendues dans la ville, notamment au Central Market Area. En outre, des capsules vidéo diffusées sur les réseaux sociaux montrent des éléments des Forces de défense et de sécurité dans les rues de la ville pourchassant d’éventuels insurgés.
L'on apprend que lesdits insurgés ont tenté de bloquer l’accès qui mène au stade de Molyko. Cependant, selon notre source, des blessés n'ont pas été enregistrés contraires à certaines informations véhiculées sur les réseaux sociaux.
Précisons que, la région du Sud-Ouest accueille une poule de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) et deux équipes sont logées à Buea. Deux matchs sont prévus ce jeudi au stade de Molyko. Il s'agit notamment des rencontres Tunisie-Mali et Gambie-Mauritanie. L'on se rappelle qu'avant le début de la CAN, des groupuscules et autres factions séparatistes avaient promis de perturber le déroulement de cette compétition. Ce renforcement des mesures sécuritaire aux environs des stades visent à pallier toute éventualité.
Innocent D H
Les Pharaons d’Egypte ont été battus par les Super eagles du Nigéria tandis que les Fennecs de l’Algérie ont eu un score de parité avec la Sierra Leone.
Pour cette 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), les sélections présentées comme super favories ont plutôt broyé du noir à leur première apparition. Les Fennecs d’Algérie tenants du titre n’ont pas réussi à battre l’équipe de la Sierra Leone hier 11 janvier 2021. Pourtant tous les pronostics les donnaient larges vainqueurs de cette rencontre inaugurale du groupe E. Les coéquipiers de Riyad Marhez n’ont pas pu inscrire le moindre but au stade de Japoma à Douala, malgré la présence de ses atouts offensifs que sont Bellaili, Marhez et autre Slimani. La Sierra Leone qui était pourtant considérée comme outsider de ce groupe, s’est partagé les points de la journée avec l’Algérie, car le match s’est soldé sur un score de 0-0.
Plus grave, les Pharaons d’Egypte de leur côté ont été battus par les super Eagles du Nigéria. Score du match 1 contre 0. Le but a été marqué par Kelechi Iheanacho. Et le Nigéria a ainsi pris la tête de la poule D.
Liliane N.
“Ces sanctions prennent effet immédiatement”, ont-ils précisé. “Elles ne seront levées progressivement que lorsque les autorités maliennes présenteront un calendrier «acceptable» et que des progrès satisfaisants seront observés dans sa mise en œuvre.
La proposition de la junte malienne d'organiser la présidentielle en décembre 2026 est “totalement inacceptable”, estime la Cédéao. Elle “signifie simplement qu'un gouvernement militaire de transition illégitime prendra le peuple malien en otage au cours des cinq prochaines années”.
Des sanctions plus rigoureuses encore que celles adoptées après le premier putsch d'août 2020.
En pleine pandémie, elles avaient été durement ressenties dans un pays enclavé parmi les plus pauvres du monde. Elles passent pour avoir forcé à l'époque, la junte à accepter de s'engager à rendre le pouvoir aux civils sous 18 mois après des élections.
Des sanctions qui suscitent la colère des militaires
La junte a “énergiquement” condamné des sanctions jugées “illégales” prises à l'encontre du pays, par les Etats ouest-africains, “instrumentalisés”, selon elle par des “puissances extra-régionales” non-nommées.
Dans un communiqué lu à la télévision nationale par le porte-parole du gouvernement en uniforme, le colonel Abdoulaye Maïga a annoncé “le rappel des ambassadeurs du Mali dans les Etats ouest-africains en question ainsi que la fermeture des frontières terrestres et aériennes avec ces pays”
Il faut toutefois relever que:
Pressentant le courroux ouest-africain, la junte avait dépêché samedi à Accra, deux ministres de son gouvernement chargés de soumettre un calendrier révisé.
La nouvelle offre a été présentée dans le souci de “maintenir le dialogue et une bonne coopération avec la Cédéao”, a dit à la télévision nationale, l'un des deux émissaires, le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, sans en préciser le contenu.
“La contre-proposition malienne est une transition de quatre ans. C'est de la rigolade”, a dit un haut responsable ghanéen ayant requis l'anonymat, dont le pays assure actuellement la présidence de la Cédéao.
Pour l'organisation dont la crédibilité est en jeu, il s'agit de défendre ses principes fondamentaux de gouvernance, de stopper la contagion du fait accompli et de contenir l'instabilité régionale.
Le risque de braquer les Maliens
Au regard des enjeux pour la Cédéao comme pour le pays au coeur de l'instabilité sahélienne, c'était la huitième fois que les dirigeants ouest-africains se retrouvaient, en présentiel ou en visioconférence, pour parler spécifiquement du Mali (avec la Guinée après un autre putsch en septembre 2021) depuis août 2020, sans compter les sommets ordinaires.
La Cédéao avait déjà suspendu le Mali de ses organes de décision et imposé un gel de leurs avoirs financiers et une interdiction de voyager à 150 personnalités, coupables selon elle de faire obstruction aux élections. Ces sanctions restent en vigueur.
Lors d'un sommet le 12 décembre, elle avait brandi la menace de sanctions «économiques et financières» supplémentaires. Mais la situation appelait de sa part des décisions délicates, l'exposant au risque de braquer les Maliens contre elle, disent les analystes.
N.R.M
Le député du Social democratic front Jean Michel Nintcheu affirme que son cœur saigne après l’assassinat du Sénateur Henry Kemende.
Le Social democratic front (SDF) particulièrement et le peuple camerounais est endeuillé depuis hier. L’honorable Jean Michel Nintcheu fait partie des personnalités à avoir rendu publique la nouvelle du décès du Sénateur de son parti politique Henry Kemende. Cette mort fait encore plus mal à l’élu de la nation parce qu’elle entrera dans l’histoire de celles qui se sont produites dans le contexte de la crise anglophone. Le parlementaire a été tué par les séparatistes.
«Le Sénateur du SDF HENRY KEMENDE vient d’être assassiné à Bamenda! MON CŒUR SAIGNE !!», a écrit le député Nintcheu sur sa page Facebook.
Il faut rappeler que le député du SDF Jean Michel Nintcheu souhaitait faire une marche le 8 janvier dernier aussi, pour réclamer la cessation des violences dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cependant la manifestation qui visait également de dénoncer l’arrestation de certains militants du MRC a été interdite au motif de risque de trouble à l’ordre public.
«Notre détermination d’organiser cette marche reste intacte. Il est inadmissible que les Camerounais soient morts dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, que d’autres soient devenus des prisonniers pour avoir simplement manifesté à mains nues (allusion faite aux militants du MRC récemment condamnés à des peines d’emprisonnement ferme par les tribunaux militaires à Douala et Yaoundé) et que nous restions indifférents ! », avait écrit le député Nintcheu.
A titre de rappel, le Sénateur Henry Kemende a été assassiné dans la nuit du 11 janvier 2022 à son domicile à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. D’après des sources concordantes, des hommes armés ont fait irruption à son domicile et ont ouvert le feu. Grièvement blessé, le parlementaire qui était par ailleurs avocat a fini par succomber quelques minutes après. Son épouse, a-t-on appris, a été kidnappée et son véhicule emporté vers une destination inconnue.
Liliane N.
Le gouvernement indique que la réussite de la Coupe d’Afrique des Nations passe aussi par les gradins des stades remplis.
Il a été donné de constater que c’est à la première journée des matches de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), que les stades ont fait le plein d’œuf. A partir de la deuxième journée qui concernait la poule B, on a observé que les gradins n’étaient plus occupés. Le fait a été trop parlant sur le site de Bafoussam situé dans la région de l’Ouest. Selon certains habitants de cette zone, les spectateurs sont découragés par le protocole sanitaire arrêté par la Confédération africaine de football (CAF). Ils ne veulent pas du vaccin anti coronavirus.
Bien au parfum de la situation, le gouvernement par la plume de René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication a décidé de réagir. Le message qu’il envoie aux populations, est que la réussite de la CAN 2021 qui se joue chez nous, passe aussi par les stades pleinement occupés par les spectateurs.
Retrouvez ci-dessous le communiqué du ministre de la Communication
Venus assister à la Coupe d’Afrique des Nations Total Energies que le Cameroun accueille jusqu’au 6 Février prochain, le couple présidentiel de l’Union des Comores a voulu apprendre des expériences du Chef de l’Etat Camerounais et de son épouse dans les domaines où ils excellent
Des moments de partage et de convivialité, mais beaucoup plus d’admiration que Azali Assoumani - Président de l’Union des Comores, dont le pays participe pour la première fois à la grande messe du football Africain, a relevé après son tête à tête d’une trentaine de minutes avec son homologue Camerounais:
“J’ai d’abord été marqué par l’organisation parfaite de la compétition. Un message très important a été donné aux détracteurs qui ne voulaient pas que la Can 2021 ait lieu au Cameroun;
Cette parfaite organisation a été un message très fort. Nous avons démontré de quoi l’Afrique est capable et surtout le Cameroun, un grand pays qui a beaucoup d’expérience…J’ai été séduit par la parfaite organisation de cet évènement. Je suis franchement fier du Cameroun”.
Parlant en deuxième lieu des relations bilatérales entre son pays et celui de Paul Biya, le Président de l’Union des Comores a parlé “d’une convergence des points de vue entre son homologue et lui…
Indiquant au passage que “les deux pays aspirent à leur émergence économique. Dès lors, Il était tout à fait normal que nous densifions notre coopération avec le Cameroun, afin de relever ensemble, les défis de développement”.
Chantal Biya reçoit Ambari Daroueche
Après le tête à tête entre leurs époux, les deux premières dames se sont retrouvées au Pavillon Oriental du Palais de l'Unité et ont échangé sur les questions d’ordre humanitaire.
L’épouse de Paul Biya a partagé son expérience avec son invitée et cette dernière a fait part de son envie de visiter quelques unes des structures mises en place par Chantal Biya…
Nicole Ricci Minyem
Le président du Réseau des Parlementaires Diaspora Coopération Décentralisée et Transfrontalière (REP-COD) a rencontré les membres du bureau exécutif de l’Association des élus français d’origine camerounaise.
Répondant aux questions des, l’élu du Peuple a expliqué que les échanges ont principalement porté sur deux sujets majeurs:
“La poursuite du plaidoyer auprès de ces élus qui ont des liens de sang forts avec le Cameroun, pour le parrainage dans le cadre de la coopération décentralisée, de chacune de nos collectivités territoriales décentralisées (communes et conseils régionaux)...”.
Sur ce point, l’honorable Louis-Henri Ngantcheri insiste sur le fait “qu’moins de 1% des collectivités territoriales décentralisées ont un accord de partenariat crédible et fonctionnel avec une collectivité territoriale décentralisée à l’international, contrairement à certains pays d’Afrique de l’ouest ou d’Afrique australe qui excellent dans le domaine”.
Le second sujet a porté sur l’importance de “Renouer des liens solides de collaboration entre le Réseau des Parlementaires Diaspora Coopération Décentralisée et Transfrontalière (REP-COD) et l’association des élus français d’origine camerounaise, pour des actions en faveur de la coopération décentralisée et transfrontalière au Cameroun”.
A cet effet, une lettre de remerciement adressée au chef de l’Etat par eux, pour l’octroi d’un siège au REP-COD servant de Maison de la diaspora, a été remise à Magnus André Ekoumou - Ambassadeur du Cameroun en France, présent à cette rencontre.
En rappel,
Le Réseau des Parlementaires Diaspora Coopération Décentralisée et Transfrontalière compte plus de 300 élus (conseillers municipaux, métropolitains et d’agglomérations, maires adjoints, maires, conseillers départementaux et régionaux) en plus des collaborateurs, des parlementaires, des cadres au parlement français et européens.
Et en créant ce réseau dès son élection lors de la législature actuelle, l’honorable Louis-Henri Ngantcheri a fait de la contribution de la diaspora à l’effort national, une préoccupation majeure dans un contexte où cette contribution a connu des fortunes diverses.
Nicole Ricci Minyem
La nouvelle a fait le tour des réseaux sociaux ce Mardi, jetant comme une écharpe de plomb sur ses collègues et autres camarades politiques
D’après les informations données par des confrères, “Le cadre du Social democratic front(Sdf) qui n’avait pas sa langue dans sa poche, se trouvait à bord de son véhicule lorsque des sécessionnistes vont faire irruption au lieu-dit mile 2 junction. L'homme politique sera enlevé par des assaillants, abattu par la suite et son véhicule emporté…”.
D’autres sources révèlent que “son épouse, Magistrate, a également été kidnappée et se trouve encore entre les mains des ravisseurs”.
Du point de vue de Serge Aimé BikoÏ, “L'assassinat de Henry Kemende est annoncé comme un signal fort, que les séparatistes veulent envoyer au gouvernement camerounais. Ils avaient promis de perturber et d'empêcher la tenue de la Can Total Énergies 2021 dans leur territoire. Le stade Omnisports de Limbe abrite le groupe "F" composé de la Tunisie, du Mali, de la Mauritanie et de la Gambie”.
Autres actions fortes
En mars 2019, l'avocat au barreau du Cameroun en résidence professionnelle à Bamenda, avait adressé une lettre ouverte au Président de la république dont voici quelques extraits:
“ En déclarant la guerre dans les Régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, avez - vous pris la peine de séparer les manifestants pacifiques et ceux qui avaient pris les armes?
"Sur le champ de bataille, que fait l'armée camerounaise pour protéger les populations civiles?”
“ Vous, monsieur le Président de la République ou votre représentant avez- vous rendu visite à ces populations en détresse comme ce fut le cas avec Bangourain?".
"Avec le massacre des civils(d'autres brûlés vifs dans leurs maisons) et des villages entiers incendiés, le gouvernement camerounais est-il en train de gagner ou de perdre le Nord-Ouest et le Sud-Ouest”?
Autres souvenirs
L’on se souvient aussi qu’en novembre 2018, le sénateur Henry Kemende avait déposé une plainte auprès de la Cour d'appel de Bamenda pour incendies criminels, meurtres et violations graves des droits de l'homme, qui auraient été commis par l'armée camerounaise à Balikumbat, département de Ngoketunjia, région du Nord-Ouest.
Pour Maître Joseph Claude Billigha, le défunt a été “victime de la barbarie humaine qui se poursuit dans les régions anglophones du Cameroun…”.
Me Kemende Henry
C’était un avocat inscrit au barreau du Cameroun, ancien membre du Conseil de l’ordre des avocats et sénateur du Social Democratic Front pour la région du Nord-Ouest. Il avait été élu à l’issue des dernières élections sénatoriales au Cameroun en 2018.
Nicole Ricci Minyem
La Confédération Africaine de football demande par ailleurs aux camerounais et à tout intervenant de s’abstenir de tout acte de provocation et de violence, pour ne pas gâcher la CAN.
La Confédération africaine de football (CAF) a réagi à l’agression des journalistes algériens survenue dans la ville de Douala, dans la nuit du 9 janvier 2022. La CAF comme on peut bien l’imaginer, n’est pas du tout contente et elle condamne cette agression. Pour cela, elle dit affirmer qu’elle va demander l’ouverture d’une enquête.
«La CAF condamne avec force cet acte indigne et exprime sa solidarité et ses vœux de bon rétablissement aux victimes. Elle invite les autorités locales à tout mettre en œuvre pour faire la lumière sur cette affaire. La CAF va immédiatement demander l’ouverture d’une enquête», peut-on lire dans le communiqué de l’instance faitière du football africain.
Il convient de souligner que le Comité d’organisation de la CAN (Cocan) réagissant à cette agression a accusé les confrères algériens, d’avoir violé les consignes de sécurité.
« Sur la base des investigations avérées qui ont été promptement diligentées par les services compétents, il apparaît que : ledit groupe de journalistes a enfreint les dispositions des dispositions pertinentes du cahier de charges et de l’accord-cadre mutuellement validées par le COCAN et la CAF en matière d’hébergement, de sûreté et communiqués aux délégations des pays qualifiés et des journalistes accrédités. Que les membres dudit groupe ont privilégié un hôtel dans les environs de la prison centrale de New-Bell non retenu par le COCAN et validé par la CAF », écrit le président de la commission communication Abel Mbengue Moussy.
La CAF pour sa part demande à ce que la CAN ne soit pas gâchée.
«La CAF invite les camerounais et tous les intervenants à s’abstenir tout acte de provocation et de violence, pour ne pas gâcher la belle fête du football qu’est la CAN. Les pouvoirs publics et les organisateurs ont besoin de la contribution de tous pour assurer à tous les participants à la CAN TotalErnergies 2021 et aux représentants des médias de tous les pays une sécurité optimale», peut-on lire dans le communiqué de la CAF.
Liliane N.
En dépit de l’interdiction de sa manifestation, le député du Social democratic front (SDF) Jean Michel Nintcheu n’envisage pas de baisser les bras.
Décidément le député Jean Michel Nintcheu ne compte pas jeter aux oubliettes, son idée de manifester pour demander la libération des prisonniers politiques, et l’arrêt des violences dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. En indiquant qu’il y aura un nouveau calendrier, l’élu de la nation demande aux militants du SDF et au peuple de rester mobilisés.
«Notre détermination d’organiser cette marche reste intacte. Il est inadmissible que les Camerounais soient morts dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, que d’autres soient devenus des prisonniers pour avoir simplement manifesté à mains nues (allusion faite aux militants du MRC récemment condamnés à des peines d’emprisonnement ferme par les tribunaux militaires à Douala et Yaoundé) et que nous restions indifférents ! Un nouveau chronogramme élaboré en concertation avec toutes les forces du changement, partis politiques et société civile, sera rendu public. Nous demandons aux militants du SDF et à tout le peuple du changement de rester mobilisés », a-t-il écrit.
Pour mieux comprendre la sortie du député Nintcheu, il faut rappeler qu’après que les cadres du MRC Alain Fogue et Olivier Bibou Nissack aient été condamnés à 7 ans d’emprisonnement ferme, il a annoncé la tenue d’une marche pour la paix. Cette marche devait avoir lieu le 8 janvier 2022, soit, à la veille de la Coupe d’Afrique des Nations. Cependant, la manifestation a été interdite par les sous-préfets de Douala 1er, 3e et 5e qui ont évoqué un risque de trouble à l’ordre public. Le député n’a pas baissé les bras. Il a récemment saisit le Tribunal de grande instance du Wouri à Douala, pour obtenir la suspension des effets de l’arrêté.
Liliane N.
Il s’agit d’un organe consultatif porté par les jeunes Camerounais, pour la plupart ceux qui ont été invité par le Président français Emmanuel Macron à Montpellier dans le cadre du Sommet Afrique-France tenu en octobre 2021. Le Conseil de la société civile et des diasporas (CSCD) est issu d’un brainstorming organisé à Yaoundé ce 10 janvier par l’ambassade de France baptisé « Séquence de Yaoundé », une sorte de service après-vente dudit sommet.
Une plaquette produite par l’ambassade de France au Cameroun à la faveur du brainstorming organisé à l’Institut français de Yaoundé indique le rôle du CSCD : « La première mission dudit Conseil serait mise en place d’un véritable incubateur local des sociétés civiles et de la diaspora pour susciter, structurer et accompagner l’émergence de projets locaux et bilatéraux transformateurs ».
La représentation diplomatique française au Cameroun s’engage à accompagner cette initiative, notamment grâce à l’appui du Service de coopération et d’action culturelle (SCAC) et de l’Institut français du Cameroun. L’ambassade de France au Cameroun fait savoir en outre, « Les autres partenaires associés au projet accompagneront en 2022 cet incubateur de projets sociaux à travers un cofinancement important des initiatives et la mise à disposition d’expertise et de mobilités ».
Globalement, il est question pour la France, il est question : « de poursuivre la dynamique engagée, c’est une occasion de construire à travers le débat des propositions concrètes pour renouveler nos échanges et notre partenariat en y associant pleinement la jeunesse, les femmes et la société civile camerounaise ».
Innocent D H
Selon une source au sein de la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC), le leader du marché brassicole dans le pays va changer de dénomination. Cette mutation survient après la création de la Compagnie fermière du Cameroun (CFC), la nouvelle filiale du groupe SABC dédiée à l’agro-agro-industrie.
A en croire la source sus-évoquée, « De moins en moins, nous serons des brasseries et de plus en plus nous serons une agro-industrie. C’est la raison pour laquelle le "B" de SABC va être changé de "brasseries" en "boissons", afin de devenir la Société anonyme des boissons du Cameroun pour refléter cette ambition ».
La compagnie fermière du Cameroun récemment créée par le groupe SABC comprend une maïserie dans la laquelle la SABC a investi 18 milliards de FCFA. Cette unité permettra de produire 30 000 tonnes de gritz de maïs chaque année, au moyen de la transformation de 60 000 tonnes de maïs brut achetées auprès des producteurs locaux.
Sur la fiche de présentation de l’entreprise, l’on apprend que la CFC sera également un acteur de la filière avicole camerounaise. L’on peut d’ailleurs découvrir, « La Compagnie fermière du Cameroun entend apporter son expertise pour l’amélioration de l’offre en nutrition animale, avec la mise en place d’une ferme parentale qui produira 112 500 œufs à couver/semaine et d’un couvoir capable de produire 90 000 poussins d’un jour par semaine (…) ». Des informations bien recoupées font savoir que la CFC ambitionne ainsi de produire 4,32 millions de poussins d’un jour, ainsi que 5,4 millions d’œufs à couver.
Innocent D H