C’est en raison de l’attaque de Boko Haram à Darak département du Logone-et-Chari (Extrême-Nord) dans la nuit du 9 au 10 juin dernier, qui a entraîné la mort de 16 militaires Camerounais, que le président de la République, son excellence Paul Biya a décrété que le vendredi 21 juin 2019 est déclaré journée de deuil national au Cameroun et dans les représentations diplomatiques du pays.
Dans la nuit du 09 au 10 juin, 16 soldats Camerounais et 08 civils ont trouvé la mort à Darak, lors de l’attaque de leur camp par plus de 300 combattants de Boko Haram. 64 assaillants avaient été tués lors de la riposte des forces de défense Camerounaises, avait indiqué dans un communiqué en début de la semaine dernière, le ministre délégué à la présidence de la République en charge de la défense Joseph Beti Assomo.
Et pour rendre un dernier hommage à nos vaillants soldats et aux victimes, le président de la République a signé lundi 17 juin 2019, un décret qui institut une journée de deuil national en la mémoire de ces disparus. Dans son article 1er, il est indiqué que : « Un deuil national est proclamé pour la journée du vendredi 21 juin 2019 en mémoire des 17 militaires morts en mission commandée dans une attaque perfide du groupe terroriste Boko Haram contre le poste avancé de Darak, département du Logone-et-Chari, région de l’Extrême-Nord dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 juin 2019 ».
Dans son article 2, « Les drapeaux seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire national et dans les postes diplomatiques et consulaires du Cameroun à l’étranger ».
Notons cependant que, Boko Haram reste bien une menace pour la paix et la sécurité dans la région du Lac Tchad. Même s’il est affaibli dans son âme, il reste une menace pour le Cameroun. Il faut donc en urgence, explorer les possibilités de réponses rapides à cette menace. Et c’est la capacité de mobilisation des citoyens autour de cette noble cause qui indiquera à la communauté internationale l’orientation que nous souhaitons pour le Cameroun. Il est temps de construire de nouveaux discours et de poser les actions alternatives à la radicalisation afin de sortir le Cameroun de ses situations de crise.
Danielle Ngono Efondo