L’état de santé du premier vice – président du MRC est très précaire, voir inquiétante. Mamadou Mota Yacouba est incarcéré dans les cellules du SED (Secrétariat d’Etat à la défense). Il y est dans une cellule d’isolement. A coté de Mamadou Mota, le MRC est toujours sans nouvelle de 23 de ses militants exfiltrés le même soir du 22 au 23 juillet 2019.
La vice présidente du parti et patronne par intérim du directoire a adressé une mise en garde à Paul Biya et à tout son gouvernement si par inadvertance un malheur survenait à l’endroit de son premier vice président ou de l’u de ses 23 militants portés disparus. Ce d’autant plus que selon la vice présidente Tiriane NOAH « des rumeurs persistantes font état de plusieurs morts à la suite de l’intervention des forces de l’ordre et de défense au cours des mutineries à Yaoundé et à Douala ».
Tiriane Noah interpelle la communauté internationale qui va à l’encontre de ce qu’il prônait lui – même dans ses tweets d’avant la fête nationale du 20 Mai. Le Chef de l’Etat qui appelait au pardon, à la miséricorde nationale semble ne plus se souvenir des messages de ses tweets. « le monde doit comprendre que le régime de Yaoundé est tombé dans une attitude féroce qui fait de tout citoyen et de toute organisation qui réclame le respect de ses droits politiques et civiques, un authentique ennemi du régime. Malgré ce système de terreur d’Etat imposé au peuple camerounais, particulièrement aux populations du Nord Ouest et du Sud Ouest, et aux militants et sympathisants du MRC, nous invitons nos militants à rester debout et déterminé dans notre lutte pacifique pour le changement dans notre pays », dixit Tiriane NOAH.
Dans la foulée, la 2e vice présidente du parti de Maurice Kamto, Tiriane Noah va rappeler que cela va faire sept mois que les membres influent du parti et le président Maurice Communautaire sont dans les geôles des prisons de Kondengui. En plus de ces prisonniers, constitués de la classe dirigeante, il y a encore pas moins de 150 militants du MRC.
La vice présidente, pose comme préalable : l’accès aux soins appropriés par son médecin et dans les meilleurs délais pour éviter le pire. Aussi, le parti rappelle que c’est une exigence légale de permettre que les prisonniers reçoivent des visites. Choses auxquelles Mamadou Mota n’a pas droit jusqu’à cet instant.
Stéphane Nzesseu