Des photos montrant des éléments de l'unité de sauvetage de l'armée camerounaise accompagnant une femme enceinte à l'hôpital ont depuis pris d'assaut les médias sociaux.
Il se raconte que le lundi 29 juillet 2019, l'unité de sauvetage de l'armée à Kumba a ajouté une autre gloire à ses relations civilo-militaires en aidant une femme enceinte qui était en travail à l'hôpital.
"Lundi 29 juillet, une femme en travail a parcouru 10 km, ne parvenant pas à obtenir une voiture pour la transporter à l'hôpital parce que c'était journée ville morte. Un appel de détresse du 118 a été fait. L'unité de sauvetage de l'armée a envoyé des éléments de Kumba et les hommes l'ont transportée du point mille 1 à l'hôpital Manyemen", lit-on dans un des messages sur les médias sociaux.
L'armée s'est récemment rapprochée de la population qu'elle est appelée à protéger, en intensifiant ses programmes de sensibilisation humanitaire.
Le 17 juillet 2019, l’opération « Chacal » du BIR était dans la localité de Bakebe pour soulager la population en difficulté. En plus de faire don de matériel de secours humanitaire, les soldats ont également apporté un soutien médical et psychologique aux masses. Pas moins de 2010 personnes ont été consultées et ont reçu des médicaments par l'équipe médicale de l'armée.
Les habitants de Buea ont également bénéficié d'une campagne sanitaire de deux jours organisée par la 21e brigade d'infanterie motorisée. La campagne s'est déroulée au Centre de santé intégré de Bokwoango dans le but de faciliter l'accès aux soins de santé pendant cette période de crise et de favoriser également les relations entre civils et militaires.
Les habitants de l'aire de santé de Bokwoango à Buea ont bénéficié d'une consultation médicale gratuite menée dans leur quartier par les militaires camerounais. Le jeudi 18 et le vendredi 19 juillet 2019, les patients qui ont afflué dans les locaux du centre de santé de Bokwoango ont été dépistés pour l'obésité, l'hypertension artérielle, le VIH/SIDA, les maladies oculaires, le diabète et la malaria, entre autres.
Les médecins militaires, ainsi que leurs collègues civils, ont également pratiqué des interventions chirurgicales mineures sur place. Les patients consultés ont reçu tous les médicaments nécessaires en fonction de leur maladie.
Ceux dont les cas ne pouvaient pas être traités sur place et ceux qui avaient besoin d'un suivi ont reçu des rendez-vous dans les hôpitaux militaires. Le chef du service de santé militaire de la région du Sud-Ouest, le colonel Ewane Paulin, a déclaré que les patients qui ont besoin d'un suivi et ceux qui ont des rendez-vous verront leur situation traitée dans les hôpitaux militaires gratuitement.
Le colonel Eyenga Severin, commandant de la 21e Brigade d'infanterie motorisée, qui a dirigé la campagne sanitaire, a indiqué que l'armée a le devoir de veiller à la bonne santé de la population. Car lorsque la population n'est pas en bonne santé, elle ne peut pas se rendre à sa ferme, à son bureau ou dans d'autres lieux de travail. Ils sont donc venus pour assurer des soins de santé à la population.
L'exercice médical visait également à renforcer le lien entre la population et l'armée. Kouam Wokam Paul, officier divisionnaire à Buea, a expliqué à l'immense population qui a bénéficié des services de soins de santé que l'armée ne fait pas seulement la guerre, mais a la responsabilité d'assurer la sécurité et la santé de la population. Il a demandé aux gens de collaborer avec les soldats, car tout ce qu'ils font est dans l'intérêt de la population.
Pas moins de 350 patients ont été consultés par l'équipe médicale militaire.
Otric N.