La cérémonie d’au revoir des boursiers a eu lieu le mercredi 14 août 2019.
Une fois de plus, la République de Chine a octroyé des bourses d’étude aux étudiants camerounais. Il convient de préciser que parmi lesdits étudiants, 45 bénéficient de la bourse du gouvernement chinois et 83 de la bourse de l’Institut Confucius. Selon Wilfred Gabsa Nyongbet, le Secrétaire général (Sg) du Ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), ces apprenants vont étudier un type de technologie nécessaire pour l’émergence du Cameroun.
Ravi de cette autre opportunité que la Chine donne aux étudiants camerounais, Wilfred Gabsa Nyongbet a déclaré lors de la cérémonie d’au revoir, qu’«il s’agit là d’une véritable démonstration de l’excellente amitié bilatérale entre nos deux pays». Il a ajouté par la suite que le Cameroun est prêt à poursuivre la collaboration dans le secteur de l’enseignement supérieur.
Présent à la cérémonie d’au revoir susmentionnée, S.E Wang Yingwu l’Ambassadeur de Chine au Cameroun a déclaré que le nombre de bourses chinoises accordées aux étudiants camerounais en 2019 a atteint un niveau record depuis 2006. On a alors appris que rendu à ce jour, plus de 3 000 étudiants camerounais étudient actuellement en Chine. Parmi ces 3000, environ 300 sont bénéficiaires d’une bourse du gouvernement chinois.
Lire aussi : Partenariat : 12 étudiants camerounais bénéficient de bourses de la Corée du Sud
S.E Wang Yingwu a déclaré que «la Chine est prête à travailler avec le Cameroun pour renforcer la coopération dans le domaine de l’éducation à un niveau plus élevé». Francis Yonkeu Nya, l’un des lauréats des bourses accordées a indiqué que «la Chine est avancée dans les secteurs technologiques, et il y a un transfert de savoir-faire dans sa coopération avec le Cameroun. Cette bourse me donne l’occasion d’étudier en Chine et d’appliquer ce que j’ai appris chez moi».
Il faut noter que la Chine fait partie des pays partenaires du Cameroun. Les domaines du partenariat avec notre pays s’étendent du secteur de l’éducation, les Télécommunications et le social comme les Bâtiments publics, les logements sociaux, l’électrification rurale, l’accès à l'eau potable.
Liliane N.
La Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger a reçu sur sa table 1518 dossiers.
Les 1518 dossiers de diplômes obtenus à l’étranger, examinés minutieusement par la Commission suscitée, venaient de 30 pays et de 77 institutions. Ladite Commission a découvert que 44 de ces diplômes étaient faux. Les travaux d’examen se sont déroulés au cours des 92e et 93e sessions de cette Commission. Wilfried Nyonbet Gabsa le Secrétaire général (Sg) du Ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup) qui a présidé les assises, a indiqué que l’examen s’est fait sur la base de l’objectivité, la rigueur et la transparence.
Il convient de noter qu’avant que la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger se saisisse de ces dossiers, ils sont d’abord passés entre les mains des deux sous-commissions nationales. Elles ont siégé les 30 et 31 juillet derniers. Le Pr Yves Emvudu Directeur de la coordination des activités académiques au Minesup a apporté des éclaircis sur la manière dont ils ont travaillé. «Nous avons effectué une mission au Tchad et les équipes techniques ont effectué des missions dans les différentes Universités d’Etat pour s’enquérir de l’authenticité des diplômes», a-t-il fait savoir.
C’est donc grâce à ce travail, que 44 diplômes ont été déclarés faux. Parmi ces 44, il y avait 40 Baccalauréat, 1 Master et 3 Brevet d’études du premier cycle. 8 dossiers sur les 1518 ont été rejetés. Les motifs étant que les institutions qui les ont délivrés sont non seulement délocalisées mais aussi, non autorisées par l’Etat. «La suite de ce travail réalisé, c’est d’informer le public, la Conac (Commission nationale anti-corruption Ndlr), les institutions universitaires et le grand public national et international que ces différents diplômes sont déclarés faux. Ce sont les diplômes qui n’ont pas été validés par les institutions qui ont eu à les délivrer», a déclaré le Directeur de la coordination des activités académiques au Minesup.
Liliane N.
Un projet connu sous le nom de "Sécurité pour tous", mis en œuvre par le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC), a tenu sa première session de dialogue à Akwa, Douala, le mercredi 14 août, dans le but de réunir les parties prenantes pour réfléchir aux moyens d'assurer une sécurité durable et prévenir les conflits au Cameroun.
L'organisation à but non lucratif REDHAC travaille avec ses partenaires techniques, l'Union européenne et la Fondation Friedrich Ebert dans la première édition du Dialogue inter communautaire dans le but global de promouvoir la gouvernance démocratique et les mesures de sécurité inclusives à travers l'engagement des organisations de la société civile (OSC) au Mali, au Nigeria, au Cameroun et dans l'espace CEDEAO.
"Nous avons lancé ce projet aux côtés de notre partenaire Friedrich Ebert Foundation avec un financement de l'Union européenne, pour la sécurité pour tous. Mais au vu de la situation actuelle au Cameroun, nous constatons que les défis en matière de sécurité sont énormes. Donc, pour atteindre la sécurité pour tous, nous devons commencer à nous écouter nous-mêmes, pas à écouter les autres", a déclaré Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du REDHAC.
Le contexte dans lequel le projet a été lancé est la crise sociopolitique actuelle qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, communément appelée "crise anglophone". Elle a été comparée à l'histoire sud-africaine de l'apartheid et projetée à travers le film "SARAFINA" vu par les participants à cet événement.
Le REDHAC a cherché à identifier les préoccupations des populations et leurs propositions pour sortir de la crise, à identifier les moyens d'encourager les autorités à mieux prendre en compte les préoccupations des populations issues des dialogues inter communautaires et à rétablir la confiance entre le secteur sécuritaire et les groupes marginalisés et les OSC.
Les 60 participants, issus des 10 Régions du Cameroun et de tous les groupes sociaux, ont eu l'occasion de discuter des questions liées à la résolution des conflits et à la consolidation de la paix au Cameroun et de formuler des recommandations à cet effet.
"Nous sommes heureux aujourd'hui de réunir tous les Camerounais des 10 Régions, de l'Ouest, de l'Est, du Nord et du Sud, pour s'asseoir ensemble et trouver un chemin vers la paix, vers le dialogue. Depuis longtemps, nous appelons au dialogue, mais il semble que parmi nous, nous ne discutons pas", a souligné Tambe Walters, militante des droits de l'homme.
Le REDHAC dit avoir constaté la méfiance des populations à l'égard des agents des forces de sécurité qui, malgré leur vocation à assurer la protection du territoire et des citoyens, se livrent à des abus, maintenant un climat de violence et d'intimidation.
Otric N.
De sources informatives concordantes font savoir qu’à Bamenda notamment, le pont assurant la liaison de la ville au Centre de traitement des déchets a été vandalisé par les séparatistes. Ce qui fait subir à Hysacam les effets néfastes de la crise sociopolitique dans les régions anglophones du Cameroun.
La société civile fait précise que les pertes que connaît la Société en charge d’hygiène et de la salubrité sont évaluées ce jour à plus d’un milliard de FCFA. Le pont servant de relais entre la ville et le Centre de traitement des déchets (CTD) a été mis à sac par fanatiques du séparatisme.
Buea n’est pas épargnée des affres
Buea fait face quotidiennement à l’angoisse perpétrée par les sécessionnistes. Dans cette ville, l’on a encore en mémoire que le CTD a été envahi le 02 décembre 2018 par des insurgés armés partisans de la sécession. A cette attaque se greffe, l’incendie dont le bâtiment abritant les services du CTD a été le théâtre. Au tableau des bilans, un Bulldozer consumé. Et comme si cela ne pouvait suffire, les insurgés ont incendié deux camions de propreté neufs à Kumba.
Cette situation sécuritaire délétère ne décourage pour autant pas Hysacam qui poursuit tant bien que mal, ses activités. Cependant selon la Société, « la protection par les forces de défense, des équipages d’Hysacam devient plus que nécessaire ».
Dans le même registre des vœux de la Société, l’on note la sécurisation de ses sites d’intervention. L’objectif voulu étant celui de pérenniser la collecte des déchets produits par les ménages. L’entreprise entrevoit : « la solution la plus efficace consiste à réunir toutes les conditions nécessaires afin que Hysacam exécute son cahier de charges ».
Selon le Gicam, la crise a fait perdre 270 milliards de FCFA à l’économie camerounaise. Une tendance qui inquiète, le Gicam propose comme l’un des palliatifs, la remise à niveau des infrastructures détruites. Pour le Groupement inter patronal la mise à disposition des appuis aux producteurs agricoles pour reconstituer leurs matériels végétaux s’inscrit comme une urgence. Il invite aussi à la relance et l’intensification de la construction d’infrastructures publiques telles que des écoles et hôpitaux dans les deux régions anglophones victimes des exactions des sécessionnistes.
Innocent D H
Ce petit garçon a été violé avant d’être sauvagement mutilé par son ou ses bourreaux. Une scène d’horreur raconté par Ebah Essongue Shabba, l’un de ses parents, témoin de la scène.
« Garoua: Violé et mutilé...l'effroyable assassinat de Ousmane, 3 ans.
L’horreur. Voilà ce que j'ai vu ce mercredi au quartier Ngabidje – Pays Bas, à Garoua. Un crime abominable a secoué les habitants de ce quartier situé dans le 2eme arrondissement de Garoua. Ousmane, un enfant de 3 ans, a été violé puis sauvagement assassiné, ses organes génitaux et ses yeux ont été emportés enlevés par ses assassins. Le corps mutilé du jeune Ousmane a découvert par les populations du quartier, caché sous des parpaings dans les toilettes appartement à Mr Bouba, voisin des parents de la victime. La famille du jeune Ousmane a découvert le corps de leur enfant après avoir désespérément cherché leur enfant pendant 24 heures. « Hier à mon retour, j'ai demandé à voir mon fils mais il était introuvable. Ma seconde épouse m'a fait savoir qu'il était chez la voisine.
Lorsque nous nous sommes rendus chez nos voisins, Dame Aissatou notre voisine a déclaré que notre enfant n'était pas chez elle et nous a défendu d'entrer pour fouillé", m’a confié Naï Zouko, père de la victime Ce dernier va se rendre nuitamment à la police judiciaire puis à au commissariat du 4e arrondissement déclaré la disparition de son enfant. Ce mercredi matin, contre toute attente, c'est le fils de Dame Aissatou va avouer aux populations que le corps du jeune Ousmane se trouve sans vie dans leur toilette. Les populations vont s'introduire dans la concession de Mr Abdou et découvrir le corps sans vie et mutilé du jeune Ousmane. L'autopsie du corps de la victime révèle que l'enfant a été violé. Du sperme a été retrouvé dans son anus. Ses organes génitaux et ses yeux emportés sont introuvables.
Bouleversés, les habitants du quartier Ngabidje – Pays Bas se sont insurgés contre ce crime atroce. Ils ont tabassé Mr Abdou et son épouse. Il a fallut l’intervention des forces de sécurité, du sous-préfet de Garoua 1er et du BIR pour exfiltrer les deux assassins.
Mr Bouba et son épouse ne sont pas à leur premier forfait. Ils ont été chassés du quartier Liddire par les populations pour des pratiques de pédophilie et autres pratiques relevant du satanisme. Pour attirer ses victimes, Mr Bouba qui est plombier, savait faire preuve de largesse envers les habitants du quartier. D’après un de ses ces anciens voisins du quartier Liddiré, « Il piratait les installations de Camwater et les populations s'approvisionnaient gratuitement en eau potable. Il faisait pareil avec les installations de Eneo ».
C'est horrible ! J'ai pensé à mes enfants cet après midi après avoir vécu cet événement. J'ai immédiatement pris de leur nouvelle au téléphone. Lorsque je quittais le quartier Ngabidje, quelques personnes s'activaient pour préparer le corps du jeune Ousmane pour inhumation, au cimetière musulman.
Faisons attention à nos voisins, surveillons nos enfants… ».
N.R.M
Mohammad Ali Najafi, condamné à mort après le meurtre de sa femme, pourrait éventuellement échapper à la peine capitale après une démarche entreprise dans ce sens par sa belle-famille, selon un post publié il y’a quelques heures par le frère de la défunte.
C’est sur Instagram que Masood Ostad a indiqué que la famille avait décidé d'accorder son pardon à Mohammad Ali Najafi. L’homme âgé de 67 ans, a été condamné à mort le 30 juillet dernier, pour avoir tué par balles, sa seconde épouse, Mitra Ostad, de plus de trente ans sa cadette, à Téhéran le 28 mai.
En Iran, les familles peuvent demander la peine de mort comme « rétribution » pour un meurtre commis contre un des leurs, en vertu du « qesas » (la «loi du talion»), ce qu'avaient fait les proches de Mitra Ostad.
Parfum de scandale
L'agence officielle Irna a précisé que l'avocat de la famille, Mahmoud Hajiloui, avait confirmé cette décision.
Dans sa publication sur le réseau social, le frère de Mitra Ostad cite un verset du Coran : « Dieu aime ceux qui font le bien. Mon père, ma mère et Mahyar (le fils de Mitra Ostad) pardonnons à Mohammad Ali Najafi » après une médiation qui a impliqué d'autres personnes, a-t-il écrit.
« Nous sommes heureux d'avoir conclu un accord sans (avoir à verser) le sang de cette honorable personne », a-t-il ajouté, précisant espérer que M. Najafi « s'engage à se laver (de ses péchés) ».
L'ancien maire de Téhéran est toujours incarcéré puisqu'il a aussi été condamné à deux ans de prison pour possession illégale d'arme à feu. Il n'était pas clair dans l'immédiat si sa condamnation à mort serait commuée en peine de prison.
Conseiller du Président Hassan Rohani
Le statut de Mohammad Ali Najafi et le parfum de scandale entourant son deuxième mariage, sans qu'il ait divorcé de sa première épouse, comme le permet la loi, alors que la polygamie est mal perçue dans la société iranienne, ont contribué à susciter un gros intérêt en Iran pour cette affaire.
Brillant mathématicien et professeur d'université, Mohammad Ali Najafi, a été conseiller économique du président Hassan Rohani et ministre de l'Education. Il a été élu maire de Téhéran en août 2017, mais a démissionné en avril 2018 après avoir été critiqué par les conservateurs pour avoir assisté à un spectacle de danse d'écolières.
Certains ultraconservateurs ont jugé que ce procès démontrait la «faillite morale» des réformateurs, ces derniers accusant pour leur part la télévision publique dominée par les conservateurs d'avoir couvert l'affaire de façon biaisée à des fins politiques.
Nicole Ricci Minyem
L’attentat a été perpétré dans la nuit de mardi à mercredi par une femme qu’on soupçonne d’être de connivence avec la secte Boko Haram.
Et, on peut dire qu’au sein des autorités sécuritaires de ce pays, on ne semble avoir le moindre doute : « Vers une heure du matin, une femme kamikaze, membre de Boko Haram, est entrée dans la cour du chef de canton de Tatafiromou, où elle a actionné sa charge tuant 06 personnes, dont un militaire », a indiqué ce haut-gradé de l’armée tchadienne sous le couvert de l’anonymat.
L’attentat-suicide a eu lieu dans la sous-préfecture de Kaïga-Kindjiria, située dans la province du Lac, où le groupe jihadiste a multiplié les attaques depuis le début de l’année.
L’armée tchadienne particulièrement visée. L’attentat a fait plusieurs blessés, selon le responsable de l’armée, qui n’a pu préciser le nombre. Le bilan de l’attaque a été confirmé par le responsable d’une ONG locale, qui a elle aussi préféré rester anonyme pour des raisons de sécurité mais qui a toutefois relevé qu’il y’en avait des dizaines.
Les déplacements internes augmentent à cause des affrontements et de l'insécurité
On estime qu'environ 2 000 personnes ont fui l'île de Fitiné après quelques attaques depuis le début de l’année en cours et ont trouvé refuge à Kaya, Yakoua et Koudougou, situés à environ 12 km au sud du Bol ainsi que dans d’autres villes limitrophes avec les zones attaquées par les membres de cette secte terroriste.
Et, d’autres statistiques viennent se greffer aux premières et font état de plus de sept mille (7000) personnes qui ont été pris en charge dans les camps de réfugiés par le Programme Alimentaire Mondial.
Depuis lors, en plus des biscuits à haute valeur énergétique et des bons alimentaires, les autorités s’attèlent à trouver des solutions, notamment par rapport à un retour chez eux, ou alors à un recasement. Des informations ont été mises à leurs dispositions dans le cadre de leur responsabilité. Toutefois, une réponse rapide est nécessaire, compte tenu de la situation à laquelle sont confrontés les déplacés : les enfants ne sont pas scolarisés, les gens consomment l'eau du lac avec le risque de contracter des maladies hydriques et leur accès à l’alimentation est limité étant donné qu'ils sont actuellement accueillis par d'anciennes communautés déplacées.
Le Président Idriss Deby Itno a promis la mise en place des mesures adéquates, lors d’une rencontre avec la presse alors que le principal sujet évoqué était cette autre insécurité causée par les conflits inter communautaires.
Nicole Ricci Minyem
Depuis l’annonce de la mort de l’artiste considéré à tord ou à raison comme le roi du coupé–décalé, ils sont nombreux les fidèles chrétiens qui se sont pratiquement réjouis du départ de celui qu’ils considèrent comme « un instrument du diable pour détourner la jeunesse africaine ». Avis que ne partagent pas d’autres disciples de Christ qui se veulent modérés sur la question.
Sur les réseaux sociaux, dans les stations de radio et dans les cours de certaines communautés, le débat est houleux entre ceux que l'on peut qualifier d'extrémistes et de modérés. La question au centre des discussions : DJ Arafat est-il en enfer ou pas ?
Déjà se poser de telles questions quelques heures seulement après le décès d’un être humain est en soi vraiment écœurant. Alors que la consternation est encore totale, alors que la tristesse est encore perceptible, alors que l’émoi est encore visible, ils sont nombreux qui se sont déjà érigés en juge des comportements et des personnes pour donner une sentence sur la situation de ce musicien sulfureux dans l’éternité. Il est évident que DJ Arafat n’était pas très aimé par de nombreuses personnes. Et il faut reconnaître qu’il y contribuait parfois consciemment. Provocateur devant l’éternel, il avait beaucoup d’amis, mais aussi beaucoup d’ennemis.
Pour les plus catégoriques, ils s’appuient sur le fait que durant sa vie, Ange Didier avait ouvertement et à plusieurs reprises renié la fois en Jésus Christ. Il s’était adonné à un certain nombre de croyances plus proches de l’ésotérisme que de la chrétienneté. Il avait choisi de mener une vie de tous les excès. A la limite, il avait fait des "sept péchés capitaux" ses compagnons privilégiés. De ce point de vue, il est difficile de s’imaginer qu’il puisse avoir un destin différent de ce qu’aura été sa vie. C’est la raison pour laquelle ils sont catégoriques et ne manquent pas de prononcer leur jugement sur le De Cujus.
De l’autre coté, l’aile modérée convoque des passages de la Bible pour se dire qu’une dernière chance était toujours possible pour DJ Arafat. En effet, ils convoquent l’épisode du brigand sur la croix de Golgotha aux coté du Christ crucifié. Il est dit que l’un de ces brigands au milieu du supplice a demandé pardon à Jésus et il a reçu à l’instant la promesse de la Vie Éternelle. De ce point de vue, les tenants de cette acception modérée estiment qu’il est impossible de savoir ce qui s’est réellement passé entre l’heure de l’accident de DJ Arafat à 23 heures 10, et 08 heures du lendemain, heure à laquelle est officiellement annoncé son décès. Selon eux il se serait écoulé au maximum 07 heures de temps où tout était possible.
Difficile de trancher sur la question, car il appartient au souverain juge, Dieu lui-même de savoir où est allée l’âme de cet artiste. Par contre, il serait pus intéressant pour chaque personne encore vivante de se soucier pendant qu’il est encore temps de la direction de son âme après la mort.
Stéphane NZESSEU
Selon un communiqué du ministère de la Maison royale, du protocole et de la chancellerie, publié mardi 13 août, le roi du Maroc Mohammed VI, qui fête ses 56 ans le 21 août prochain, a décidé de ne plus organiser, à partir de cette année, la cérémonie officielle célébrant son anniversaire.
Le roi Mohammed VI, né le 21 août 1963, fêtera cette année ses 56 ans. Mais, la cérémonie officielle célébrant son anniversaire n’aura pas lieu. En effet, selon un communiqué du ministère de la Maison royale, du protocole et de la chancellerie, publié mardi 13 août, le roi du Maroc Mohammed VI, a décidé de ne plus organiser, à partir de cette année, la cérémonie officielle célébrant son anniversaire. Le communiqué n'a pas précisé les raisons de cette décision.
Le calendrier marocain est ponctué de fêtes officielles, marquant des dates historiques et des rendez-vous liés à la vie monarchique, généralement rythmée par de grandes réceptions, des discours et des grâces royales. La célébration de l'anniversaire royal coïncide traditionnellement avec la « Fête de la Jeunesse ».
Pendant le règne d'Hassan II, cette Fête de la Jeunesse était célébrée le jour de l'anniversaire du père du souverain actuel, le 08 juillet. Pour la dernière Fête du Trône, qui a marqué le 30 et 31 juillet les 20 ans de règne de Mohammed VI, le Palais avait appelé à les Marocains à une commémoration « normale, sans célébration supplémentaire ». Cette fête avait culminé le 31 juillet avec le très protocolaire rituel d'allégeance qui voit chaque année des centaines de dignitaires, élus et hauts responsables du ministère de l'Intérieur se prosterner devant leur souverain.
En 2018, les célébrations de la Fête de la Jeunesse coïncidaient avec la fête religieuse de l'Aid Al Adha. Pour son 54e anniversaire, en 2017, le roi avait notamment organisé une réception dans la ville de M'diq (nord) en présence d'une foule de représentant du monde politique, diplomatique et militaire.
Fils de Feu sa Majesté le Roi Hassan II, Mohammed VI est le vingt-troisième Souverain de la Dynastie Alaouite, dont le règne a débuté au milieu du XVIIème siècle. La Famille Royale, descendante directe du Prophète Sidna Mohammed, s’est installée, au milieu du XIIIème siècle, à Sijilmassa (Tafilelt) dans le Sud marocain. Il détient une fortune estimée à plus de 5 milliards de dollars en 2015 et contrôle le plus grand groupe financier du pays (Al Mada, présent dans les secteurs les plus stratégiques de l’économie marocaine.
Danielle Ngono Efondo
Les habitants de Bafoussam, capitale de la région de l'Ouest, affirment que les propriétaires de maisons à louer les chassent techniquement, pour obtenir céder leurs locaux aux personnes déplacées plus nanties, afin de faire des gains.
Depuis que les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu se compliquent, de nombreuses personnes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest se sont déplacées vers d'autres villes non touchées, créant une congestion qui a entraîné une augmentation du prix des loyers des maisons.
La situation n'est pas différente à Bafoussam, car les propriétaires préfèrent expulser les locataires récalcitrants ou ceux qui paient moins cher, pour accueillir les personnes déplacées privilégiées.
Plusieurs personnes contactées sur place indiquent que les maisons qui, en général, coûtent 30 000 FCFA par mois, sont passées à 45 ou 50 000 FCFA et que le nouveau locataire est invité à payer une ou deux années complètes, sinon la maison est donnée à la personne prête à payer.
"Je suis vraiment bouleversée. Puisque je cherche la maison, c'est difficile à trouver. Quand vous en voyez enfin un, il vous faut un an de loyer lorsque les prix sont élevés pour la première fois. C'est vraiment difficile pour nous de nous installer", s'indigne un déplacé anglophone à Bafoussam.
Certains propriétaires auraient augmenté les loyers, sous prétexte que la ville se développe, à la suite d'une série de travaux de construction dans le cadre du projet C2D et de projets destinés à l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations. Bafoussam est l'une des villes sélectionnées pour accueillir la CAN 2021.
Un journaliste local, Sébastien Essomba, déclare que beaucoup sont bloqués à Bafoussam à cause de cette situation inquiétante. Il en va de même dans d'autres villes francophones qui accueillent des centaines d'anglophones qui ont fui les régions agitées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Entre temps, le président de la République a signé le 06 août un décret créant un poste de commandement du 6ème Bataillon d’intervention rapide (Bir) à Mabanda dans la région du Sud-Ouest.
Le 6ème Bataillon d’intervention rapide (Bir) est une mutation de l’opération dite «Chacal» mise en place par les éléments du Bir qui opéraient principalement dans les régions du Sud-ouest, Nord-Ouest et Ouest du Cameroun. D’après une source au ministère de la Défense la création de ce poste de commandement vise à «resserrer le maillage sécuritaire territorial, sécuriser et rassurer les populations.»
Otric N.
Ce mercredi est jour de délai limite, accordé à la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, pour interjeter appel.
Fatou Bensouda devrait normalement pouvoir exprimer sa décision de faire ou non appel de la décision de la chambre préliminaire de la CPI qui a acquitté l’ancien Président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo et son ancien ministre Charles Blé Goudé, des accusations de crime de guerre et de crime contre l’humanité.
En effet, après la publication des motivations écrites des juges de la chambre préliminaire, le procureur a demandé trois mois pour étudier et donner sa réponse. Mais la chambre d’appel a rejeté la demande et donné 30 jours à Bensouda pour donner sa décision. Etant donné qu’elle a décidé de ne pas laisser tomber l’affaire, tous les yeux sont tournés vers elle et son équipe pour sa décision après examen du document des collaborateurs de Cuno tarfuser.
Eh bien, ce mercredi 14 août 2019 est le dernier jour dans les trente qui marque normalement la fin du délai accordé au bureau du procureur. Selon le site Afrique sur 7, « Conformément à la règle 150 (1) du Statut de Rome, le délai normal pour le dépôt de la déclaration d’appel est de 30 jours. À cet effet, après la version écrite du verdict de Cuno Tarfusser et ses assesseurs, déposé le 16 juillet dernier, le 14 août 2019 apparaît comme le dies ad quem (dernier jour d’un délai). Ainsi, si jusqu’à la fin de la journée de ce mercredi Fatou Bensouda ne forme pas son appel, elle sera purement et simplement forclose ».
Fatou Bensouda va-t-elle faire appel ? On devrait bientôt le savoir. Si elle décide de ne pas faire appel, ce serait la fin d’un procès marathon ; si elle fait quand même appel, la chambre d’appel pourrait s’y opposer et ce serait aussi la fin du procès ou accepter l’appel et le procès se poursuivra. Dans tous les cas, Gbagbo et Blé Goudé devraient être fixés sur leur sort au cours des prochaines heures.
Une décision qui n’entrave pas la vie politique des deux personnalités
A quatorze mois (14) mois de la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire, les différents acteurs restent mobilisés et, les accords se nouent. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ne sont pas en reste. L’ancien Président semble avoir maintenu la flamme dans le cœur de ceux qui ont su lui rester fidèle, malgré les années de prison et même dans les rangs de ceux qui lui avaient tourné le dos avant, pendant et après la crise post électorale.
Ces dernières semaines, le Président du FPI a par exemple reçu Henri Konan Bédié, lui aussi ex chef d’Etat et, les deux hommes, d’après des sources proches, pensent à une éventuelle coalition entre eux.
Charles Blé Goudé est quant à lui resté égal à lui-même et, il entend, comme par le passé jouer un rôle important dans la vie politique de son pays.
Nicole Ricci Minyem
Les joueurs de l'équipe nationale ivoirienne de basket menacent de ne pas embarquer pour la Chine, où se déroulera à partir du 31 août, la 18ᵉ édition du championnat du monde masculin de basket-ball, renommé Coupe du monde FIBA. En effet, la promesse qui leur a été fait par rapport à leurs primes restes sans issue.
En préparation pour la Coupe du Monde 2019 de Basketball, la sélection ivoirienne logée dans le groupe A du mondial avec la Chine, le Venezuela et la Pologne serait actuellement en grève. Les hommes du sélectionneur italien Davide Povia, actuellement en préparation à Vicenza dans le nord de l’Italie, n’ont pas encore touché les primes de sélection qui leur avaient été promises. Ils menacent donc de ne pas embarquer pour la chine dans les prochains jours si une solution n’est pas trouvée.
« On a rien perçu depuis le début de la préparation. Ça fait aujourd’hui un mois. Alors qu’on nous a promis la moitié de nos primes. Le régisseur a même fait le déplacement jusqu’à Madrid pour finalement rien nous donner. Sachant les dépenses que génère ce long voyage, sans oublier le séjour », a confié un joueur à Jeune Afrique.
« Les conditions de préparation sont exécrables pour les professionnels que nous sommes, et nous sommes livrés à nous-mêmes. Par exemple, aucune prise en charge médicale n’est prévue » a-t-elle ajouté. Cette source affirme également que des primes de sélection de 7 000 euros leur avaient été promises, avant d’être finalement réduites à 3 000 euros. Mais aucun document ou accord écrit ne permet de le prouver.
Initialement, les joueurs devaient percevoir des primes additionnelles de 3 500 euros soit environ 02 millions 275 000Fcfa, (en complément de leurs indemnités de sélection) grâce à une tournée à Orlando, aux États-Unis, où des matchs de préparation contre des équipes locales étaient programmés. « Il n’existe aucun accord écrit qui confirme les 7 000 euros. Il n’y a pas de problème de primes, les joueurs recevaient jusqu’alors des sommes dérisoires de moins de 1 000 euros et nous les avons augmenté à 3 000 », fait valoir Paulin Danho, le ministre des Sports, contacté par Jeune Afrique.
« En préparation en Italie, la fédération a programmé, à Malaga en Espagne, des matchs qui n’étaient pas prévus. Nous avons donc dû utiliser l’argent destiné aux primes pour financer ce voyage. L’intendant du Trésor ivoirien qui accompagne l’équipe a dû rentrer en urgence à Abidjan pour chercher des fonds. » A-t-il expliqué.
Par ailleurs, le ministre des Sports a assuré que tout devrait bientôt rentrer dans l'ordre. « Les autorités ivoiriennes prennent la situation au sérieux, et une oreille attentive a ainsi été prêtée à la question des primes. L’intendant du Trésor revient d’Abidjan mercredi ou jeudi. Dès son retour, toutes les primes seront payées », a assuré Paulin Danho.
Danielle Ngono Efondo
Il s’agit de bourses d'études en Master proposé par l'Agence coréenne de coopération internationale.
Grâce aux relations bilatérales que le Cameroun entretient avec la Corée du Sud, 12 jeunes de chez nous vont aller suivre des études de cycle Master sur les terres de ce pays, partenaire du nôtre. Pour être à la hauteur de ce qui les attend, ils ont eu droit à une session d'adaptation et d'acclimatation. Cette session s’est déroulée à Yaoundé. Son importance a été en ce sens qu’elle a permis de fixer un code de bonne conduite et le déroulement des cours en Corée du Sud a aussi été présenté aux apprenants.
C’est donc tout naturellement que des responsables coréens ont pris part à cette session d’orientation. Par exemple, Yeon je Ho le représentant-résident de l'Agence coréenne de coopération internationale (Koica) au Cameroun, dans son intervention a parlé des performances de l'économie coréenne. « Aujourd'hui, la Corée du Sud est la 11e économie mondiale et ambitionne d'être la 7e. On est, par ailleurs, le pays le plus développé de l'Asie de l'Est », a-t-il fait remarquer aux étudiants.
Pour sa part, John Meafo le président de l'Association des anciens boursiers a rappelé les valeurs qui fondent la société coréenne. Il a alors livré quelques secrets aux nouveaux boursiers. Des secrets qui les aideront à mieux vivre en Corée. « Les Coréens sont toujours pressés. Chez eux, l'heure c'est l'heure. Faites preuve de discipline, de ponctualité et d'ardeur au travail. Le respect des aînés est essentiel. Mais, il faut également avoir un comportement correct vis-à-vis du sexe opposé. Eviter donc de toucher les gens ou de les filmer sans leur permission », leur a-t-il dit.
Une emphase a été faite sur les comportements à éviter pour ne pas tomber dans ce qui est considéré de ce côté du monde comme harcèlement sexuel. Les boursiers ont été appelés à visionner une vidéo. De leur côté, les étudiants camerounais ont souhaité savoir ce qu’il y a lieu de faire s’ils sont victimes d’harcèlement. Leurs interrogations ont également porté entre autres sur le taux de change, le niveau du racisme, le style vestimentaire ou encore sur le nombre d'escales.
Liliane N.
Le Soudan, déjà confronté à de multiples défis humanitaires (combats au Darfour, réfugiés du Soudan du Sud, malnutrition...), est touché par de fortes inondations depuis 15 jours. De fortes pluies qui ont provoqué des inondations et qui ont fait, mardi 13 août, au moins sept morts dans le sud du pays, a rapporté l'agence de presse étatique SUNA.
« Sept citoyens ont été tués, deux blessés et 10 villages sont touchés par la pluie et les inondations dans l’État d'Al-Jazirah, au sud-est de la capitale, Khartoum, » a détaillé SUNA.
Par ailleurs, Plusieurs zones du Soudan ont été affectées par les fortes pluies ces derniers jours, dont certains quartiers de la capitale, où des centaines d'habitations ont été détruites. Au moins six autres personnes ont perdu la vie la semaine dernière dans l’État d'Al-Jazirah et dans la région occidentale du Darfour, où des milliers de personnes sont affectées par les inondations.
Pour rappel, en août 2013, des inondations avaient fait 50 morts, la plupart à Khartoum. La saison des pluies et son cortège de destructions, avait fait «près de 7 millions de personnes soit 20% de la population avaient grand besoin d’aide» avait rappelé l’ONU. En août 2016, une centaine de personnes ont été tuées au Soudan dans des inondations provoquées par des pluies torrentielles qui ont également détruit des milliers d'habitations.
La crue des cours d’eau au cours de la saison annuelle des pluies au Soudan est la principale cause de ces inondations dévastatrices.
Danielle Ngono Efondo