La Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger a reçu sur sa table 1518 dossiers.
Les 1518 dossiers de diplômes obtenus à l’étranger, examinés minutieusement par la Commission suscitée, venaient de 30 pays et de 77 institutions. Ladite Commission a découvert que 44 de ces diplômes étaient faux. Les travaux d’examen se sont déroulés au cours des 92e et 93e sessions de cette Commission. Wilfried Nyonbet Gabsa le Secrétaire général (Sg) du Ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup) qui a présidé les assises, a indiqué que l’examen s’est fait sur la base de l’objectivité, la rigueur et la transparence.
Il convient de noter qu’avant que la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger se saisisse de ces dossiers, ils sont d’abord passés entre les mains des deux sous-commissions nationales. Elles ont siégé les 30 et 31 juillet derniers. Le Pr Yves Emvudu Directeur de la coordination des activités académiques au Minesup a apporté des éclaircis sur la manière dont ils ont travaillé. «Nous avons effectué une mission au Tchad et les équipes techniques ont effectué des missions dans les différentes Universités d’Etat pour s’enquérir de l’authenticité des diplômes», a-t-il fait savoir.
C’est donc grâce à ce travail, que 44 diplômes ont été déclarés faux. Parmi ces 44, il y avait 40 Baccalauréat, 1 Master et 3 Brevet d’études du premier cycle. 8 dossiers sur les 1518 ont été rejetés. Les motifs étant que les institutions qui les ont délivrés sont non seulement délocalisées mais aussi, non autorisées par l’Etat. «La suite de ce travail réalisé, c’est d’informer le public, la Conac (Commission nationale anti-corruption Ndlr), les institutions universitaires et le grand public national et international que ces différents diplômes sont déclarés faux. Ce sont les diplômes qui n’ont pas été validés par les institutions qui ont eu à les délivrer», a déclaré le Directeur de la coordination des activités académiques au Minesup.
Liliane N.